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Sujet : Explication de texte, Hume, Traité sur la nature humaine (Tentative + besoin d'aide)

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GetPixed GetPixed
MP
Niveau 8
16 novembre 2016 à 18:30:42

"Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ; que nous sentons son existence et sa continuité d'existence ; et que nous sommes certains, plus que par l'évidence d'une démonstration, de son identité et de sa simplicité parfaites. Pour ma part, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moi, je bute toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaud ou de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observer que la perception. Quand mes perceptions sont écartées pour un temps, comme par un sommeil tranquille, aussi longtemps, je n'ai plus conscience de moi et on peut dire vraiment que je n'existe pas. Si toutes mes perceptions étaient supprimées par la mort et que je ne puisse ni penser ni sentir, ni voir, ni aimer, ni haïr après la dissolution de mon corps, je serais entièrement annihilé et je ne conçois pas ce qu'il faudrait de plus pour faire de moi un parfait néant. Si quelqu'un pense, après une réflexion sérieuse et impartiale, qu'il a, de lui-même, une connaissance différente, il me faut l'avouer, je ne peux raisonner plus longtemps avec lui"

Bonjour à tous, étant en terminale S et plutôt faible en philosophie j'aimerais que vous me donniez votre avis sur cette explication du passage à partir de " Pour ma part " : je n'écris pas ici ma réponse rédigée mais simplement ce que j'en ai compris.

Tout d'abord je pense que Hume répond à la question " Peut-on avoir conscience du " moi " intérieur ? ".
S'il se met à chercher son " moi " intérieur, une perception biologique apparait nécessairement avec le " moi " et s'impose comme une barrière. On peut penser alors que si on arrive à se séparer de ces perceptions biologiques alors le " moi " deviendra clair et pur lorsqu'on le recherchera : problème, comment faire pour se séparer de ces perceptions ? Lorsque l'on dort par exemple (exemple dans le texte) on n'a pas conscience de ces perceptions, c'est comme si elles étaient " écartées pour un moment " et on pourrait alors avoir accès durant cette phase au " moi" intérieur. Problème : quand on dort on n'a pas conscience de ce que l'on fait sur le moment (dormir) donc on ne pourrait encore moins se mettre à chercher ce fameux " moi " intérieur.
Du coup, si on ne peut pas avoir de perceptions conscientes alors on ne peut pas saisir ce " moi " intérieure. Cette proposition est la contraposée de " si on peut avoir des perceptions conscientes alors on peut saisir ce moi intérieur ". Sauf qu'on a vu précédemment que lorsqu'on avait des perceptions conscientes on avait justement pas accès à ce moi puisque ces dernières étaient des barrières qui entouraient ce " moi ". Problème non?

Voilà ce que j'en ai compris, s'il y a des gens doués en philo n'hésitez pas à me dire si c'est de la merde comme compréhension/explication du texte en justifiant s'il vous plait. :-)

Pseudo supprimé
Niveau 6
16 novembre 2016 à 20:26:33

Très mathematique comme raisonnement.

Mais tu t'égare je pense. C'est beaucoup plus simple que ca. Hume pense qu'il n'y a pas de "moi profond" caché derriere les perceptions. Pour lui le moi et les perceptions c'est la meme chose. Il n'y pas de moi sans la perception.

Du coup non il n'essaye pas de répondre à la question "Peut-on avoir conscience du " moi " intérieur ? ". puisque selon lui ce n'est que baliverne.Il cherche plutot à demontrer qu'il n'y a pas de moi sans la perception.

Laapetitepensee Laapetitepensee
MP
Niveau 5
16 novembre 2016 à 21:36:29

Prenons l'exemple d'un singe sur un arbre qui a faim, puis lui vient le désir de cueillir un fruit ou une noix.
L'action, vient d'abord, puis l'idée que l'on aurait intérêt à stocker la nourriture.
Ou pour exprimer les choses différemment: qu'est-ce qui vient en premier, l'action, ou celui qui exécute l'action? Sans l'action, y a-t-il un « acteur »?
C'est cela que nous nous demandons toujours: qui est-ce qui voit? Qui est l'observateur?
Le penseur est-il distinct de ses pensées, l'observateur distinct de ce qu'il observe, le sujet de l'expérience distinct de l'expérience, celui qui agit distinct de l'action?...
Mais si vous examinez réellement le processus, très attentivement, de près, vous verrez qu'il y a toujours d'abord l'action, et que cette action, qui a une fin en vue, crée l'« acteur ».
Si l'action a un objectif en vue, la réalisation de cet objectif engendre l'« acteur ».

Si vous pensez très sûrement et sans préjugés, sans conformisme, sans essayer de convaincre qui que ce soit, sans objectif en vue, en cet acte même de penser, le penseur est absent il n'y a que l'acte de penser.
Ce n'est que lorsque vous visez, en pensant, à la réalisation d'un but, que vous devenez important, et non la pensée.
Certains d'entre vous ont peut-être remarqué cela, est en réalité une chose importante à découvrir, de que, de là, nous saurons comment agir.
Si le penseur précède la pensée, alors il est plus important que la pensée ; or, toutes les philosophies, les coutumes et les activités de notre civilisation actuelle sont fondées sur ce postulat ; mais si c'est la pensée qui vient en premier, alors la pensée est plus importante que le penseur.

La pensée est un processus matériel et son activité, interne ou externe, est matérialiste.
Toute une partie du monde est adepte du matérialisme : la structure de sa société se fonde sur cette formule, avec toutes les conséquences que cela implique.
Les autres blocs dans le monde sont tout aussi matérialistes, mais un certain nombre de principes idéalistes sont utilisés quand besoin est, puis rejetés au nom de la rationalité, et de la nécessité.
La pensée est mesurable, elle est donc du temps.
A l'intérieur de ce champ, la conscience est matière. La conscience et son contenu ne font qu'un ; ils sont indissociables.
Ce contenu, c'est l'ensemble de ce qui a été rassemblé par la pensée : le passé qui modifie le présent qui est aussi le futur et s'inscrit dans le temps.
Le temps est le mouvement qui est pris dans le champ de la conscience, que celle-ci soit vaste ou étriquée.
La pensée est mémoire, expérience et savoir.
Cette mémoire, avec ses images et les ombres qu'elle projette, c'est l'ego, le « moi » et le « non-moi », le « nous » et le «eux ».
C'est le soi qui, par essence, opère la division, avec tous ses attributs et ses qualités.
Le matérialisme ne peut que renforcer la force et la croissance du soi.
Le soi peut s'identifier, et cela se produit effectivement, à l'État, à une idéologie, aux activités du « non-moi », qu'elles soient d'ordre religieux ou non, mais il n'en demeure pas moins le soi.
C'est lui qui crée ses propres croyances, ainsi que ses plaisirs et ses craintes.
La pensée est de nature et de structure fragmentaire, et le conflit et la guerre
font partie de ces fragments, comme les nationalités, les races, les idéologies.
Une humanité matérialiste porte en elle sa propre destruction aussi longtemps qu'elle ne parviendra pas à renoncer totalement au soi. C'est là quelque chose de capital.
Ce n'est qu'à partir d'une révolution de cet ordre, impliquant l'abandon du soi, qu'une
société radicalement nouvelle pourra voir le jour.
Le rejet du soi est amour, compassion qui est passion envers toutes choses : ceux qui ont
faim, ceux qui souffrent, qui sont sans abris, ainsi qu'envers le matérialiste et le croyant.
L'amour n'est pas sentimentalité, romantisme.

Quand Cet observateur n'a pas d'histoire, pas d'associations d'images, pas de mythe. Cet observateur est ce qui est.
Le savoir est considérable mais il est dépourvu d'espace, car par son poids et son volume
mêmes, il pervertit et occupe cet espace.
Le soi ne dispose d'aucun savoir, fut-il élevé ou trivial, seule existe la structure verbale du soi, un squelette habillé par la pensée.
La pensée ne peut pas non plus pénétrer dans sa propre structure, elle ne peut renier ce qu'elle a élaboré et si cela se produit, elle se prive de bénéfices supplémentaires.
Dès lors que le temps du soi est dissout, l'espace qui n'a pas de mesure est.

Message édité le 16 novembre 2016 à 21:38:27 par Laapetitepensee
lmkplmkp15a lmkplmkp15a
MP
Niveau 1
01 novembre 2017 à 17:07:32

Bonjour, je me retrouve dans la même situation que Getpixed mais le problème c’est que je n’ai jamais fait d’explication de texte en philo et je ne comprends toujours pas ce texte ci-dessus.

Vrai-Mutant Vrai-Mutant
MP
Niveau 5
01 novembre 2017 à 19:16:56

"Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ; que nous sentons son existence et sa continuité d'existence ; et que nous sommes certains, plus que par l'évidence d'une démonstration, de son identité et de sa simplicité parfaites."
Hume critique cette première thèse. Il faut voir ce qu'il critique, précisément, dans cette dernière. Est-ce bien qu'il n'est pas possible d'accéder au moi intérieur ? Qu'entends-tu par "moi intérieur" ? J'imagine que ce n'est pas le moi qu'on observe en se regardant dans le miroir, mais le moi dont on a conscience de l'intérieur. C'est bien de ce dernier qu'il s'agit.
"Je ne peux jamais me saisir, moi, en aucun moment sans une perception et je ne peux rien observer que la perception."
Il n'affirme pas qu'il ne peut saisir son moi, mais qu'il ne peut le faire sans une perception (Ce qu'a fait remarqué Ideationn). Ce qui peut donner, dans cette phrase, l'idée que Hume a pour thèse que la perception s'identifie au moi (ce que l'auteur n'affirme pas explicitement), est ceci : "je ne peux rien observer que la perception".
Perception peut s'entendre de deux façons différentes : Ce peut être le perçu, ou l'acte de percevoir le perçu. La perception en ce second sens est ce qu'il est le plus facile d'identifier au moi. Il est bien probable que Hume entende ici "perception" au premier sens. S'il l'entend au second sens, il veut dire alors qu'il ne peut rien observer, en guise de moi, que la perception, puisqu'il est évident que l'on peut "observer" autre chose que l'acte de percevoir. On peut également observer le perçu qu'il perçoit. D'ailleurs, comme le signifiaient ces guillemets, il est assez étrange d'affirmer que l'on perçoit l'acte de percevoir. Je te laisse examiner le reste.

PS : Je viens de remarquer que le premier message date de 2016. Je m'adresse donc à toi, lmkplmkp15a, mais étrangement à toi.

Message édité le 01 novembre 2017 à 19:21:26 par Vrai-Mutant
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