"In asfalto epularum voluptates." Dans le bitume, les plaisirs de la nourriture.
Oui, un gigot bitume. C'est assez rare d'en manger et ca fait mon 2nd en 16 ans de boulot.
Le rapport avec le taf ? On fête la fin d'un chantier avec le bitume qu'il reste. Soit le bitume des étancheurs pour la toiture, soit le bitume des enrobés. Dans mon cas, c'est un chantier d'enrobés.
Le démarrage du chantier :
Visite d'une carrière
Et le chantier
Et le clap de fin :
Bon on dérive et je vais c/c.
La recette consiste à emmailloter le gigot, préalablement salé, poivré et badigeonné d'huile, dans plusieurs couches (jusqu'à dix !) de papier aluminium et de papier kraft. Ficelée avec du fil de fer puis suspendue (ou placée dans un panier), la papillote est alors plongée vingt-cinq minutes dans du bitume à 180°. Une phase délicate tant sur le plan de la sécurité que sur celui du respect des règles d'hygiène, c'est pourquoi les entreprises font généralement appel aujourd'hui à un spécialiste. A sa sortie du fondoir, la papillote est refroidie dans l'eau et la croûte de bitume qui s'est formée tout autour cassée. Quelques photos piquées sur le net car j'en ai pas pris :
Et bien, figurez vous que y a 0 bitume et la viande est terriblement tendre et goûtue.
On a fait ca avec des flageolets maison dans une maison de chasse perdue dans les bois.
Excellent et un plat que je ne pourrai pas remanger de si tôt.