Salut,
je reste coincé sur cette expérience surtout avec l'ajout de l'observateur
je veux bien que tant que l'on ne connait pas l'état d'une particule, elle possède tous les états possible dans son champ de probabilités
mais que si on ajoute l'observateur après la fente, que ça change son comportement, qu'elle passe de ondulatoire a corpusculaire car observée alors qu'elle a déjà traversé ...
un paradoxe de la causalité ? ( la conséquence qui précède la cause ? )
une piste pour le voyage dans temps ? le quantique pour j'en sais, moins je comprend
On peut m'expliquer ?
Je ne suis pas certains de bien comprendre la mécanique quantique, mais je peux peut-être donner quelques pistes de réflexion sur ce que je pense être une interprétation claire de la MQ :
- dans cette expérience, la manière dont est détectée la lumière, c'est l'impact d'une "particule" sur un écran. C'est-à-dire une phénomène de nature corpusculaire.
- pourtant, on remarque que la manière dont va se répartir les points d'impact, selon quelle probabilité, eh bien que ça dépend d'un phénomène ondulatoire classique.
- En quelque sorte on détecte donc dans cette expérience la lumière comme on détecte de simples corpuscules, mais la manière dont ils arrivent sur l'écran (leur probabilité de répartition sur l'écran) est régit par des lois plus compliquées qui font penser à la propagation d'une onde (un peu comme une onde EM, avec des phénomènes de diffraction)
Après la manière la plus "cartésienne" pour moi d'expliquer ce phénomène c'est la théorie de la décohérence quantique, qui suppose en gros d'une particule, ou plutôt un quantum, est en fait une onde - qui définirait des probabilités de présence et dont la propagation est il me semble réagit par l'équation de Schrödinger - mais qui lors de l’interaction avec d'autres quantums va prendre un instant un aspect corpusculaire ("effondrement" - partiel ? - de la fonction d'onde en un point local et avec un vecteur de vitesse bien défini). Et c'est justement le pourquoi de cet effondrement de la fonction d'onde qui est je crois mal défini.
Après c'est peut-être une interprétation naïve de la mécanique quantique (d'un aspect du moins) Mais je pense que dans le cas de la MQ il faut déjà trouver une interprétation qu'on soit en mesure de bien cerner et de visualiser, et ensuite une fois qu'on a un support solide sur comment se manifeste précisément la MQ discuter des autres théories alternatives.
Mais bon, la notion d' "observateur" je l'ai jamais vraiment comprise, j'ai plus l'impression que c'est un concept de philosophe, et mon côté un peu trop euclidien me dit que c'est d' interaction on on devrait parler plutôt
Donc pour moi en gros naïvement l'observation du photon pour savoir par quel fente il est passé = interaction avec le photon (si l'observation a bien lieu) = effondrement de la fonction d'onde et donc plus de figure d’interférence.
Mais bon comme tout semble toujours un peu plus compliqué en MQ ... https://forums.futura-sciences.com/physique/121208-fentes-dyoung-observateur.html
Ce qu'il faut retenir avec cette histoire d'observateur c'est qu'une observation d'un phénomène quantique implique une interaction avec le système mesuré, un peu comme si pour mesurer la vitesse d'une balle de tennis tu lui envoyais des balles de tennis dessus...
Dans le cas des fentes de young, sans interaction (donc sans mesure) le photon se retrouve dans un état superposé suite au franchissement des fentes, le photon semble être passé par les deux fentes en même temps et on observe sur l'écran les fameuses franges d’interférences montrant bien la nature ondulatoire de la lumière.
Intrigué par ce résultat si on veut s'amuser à savoir par quel trou est vraiment passé le photon on est obligé d'interagir avec le système (pour mesurer un photon on a pas d'autres solution que d'envoyer un autre photon a sa rencontre...)
On se retrouve alors face au fameux probleme de la mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et le photon ne se trouve plus dans un état superposé.
Le fait que deux choses puissent sembler se comporter différemment selon comment on les observe n'est, finalement, pas si paradoxal d'un point de vue philosophique, c'est d'ailleurs ce qui appuie l'interprétation de Copenhague de la mécanique quantique qui accepte le principe de complémentarité sans y voir une contradiction naturelle.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_compl%C3%A9mentarit%C3%A9
Le 19 octobre 2018 à 19:34:36 kzekox a écrit :
Ce qu'il faut retenir avec cette histoire d'observateur c'est qu'une observation d'un phénomène quantique implique une interaction avec le système mesuré, un peu comme si pour mesurer la vitesse d'une balle de tennis tu lui envoyais des balles de tennis dessus...Dans le cas des fentes de young, sans interaction (donc sans mesure) le photon se retrouve dans un état superposé suite au franchissement des fentes, le photon semble être passé par les deux fentes en même temps et on observe sur l'écran les fameuses franges d’interférences montrant bien la nature ondulatoire de la lumière.
Intrigué par ce résultat si on veut s'amuser à savoir par quel trou est vraiment passé le photon on est obligé d'interagir avec le système (pour mesurer un photon on a pas d'autres solution que d'envoyer un autre photon a sa rencontre...)
On se retrouve alors face au fameux probleme de la mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et le photon ne se trouve plus dans un état superposé.
+1, il ne faut pas oublier que l'observation n'est pas juste une conception. Il s'agit d'une interaction avec le truc qu'on cherche à mesurer. Dans le cas d'une expérience avec une balle de tennis, lui envoyer des ondes dessus avec un radar doppler ne va pas changer la face du monde. Par contre ce n'est plus le cas à l'échelle quantique vu que les trucs que l'on cherche à mesurer sont de la taille des outils de mesure. Ça c'est pour la partie mesure.
Ensuite à l'échelle quantique la matière se comporte différemment si on peut dire, et kzekox l'explique très bien.
Le 19 octobre 2018 à 19:34:36 kzekox a écrit :
Ce qu'il faut retenir avec cette histoire d'observateur c'est qu'une observation d'un phénomène quantique implique une interaction avec le système mesuré, un peu comme si pour mesurer la vitesse d'une balle de tennis tu lui envoyais des balles de tennis dessus...Dans le cas des fentes de young, sans interaction (donc sans mesure) le photon se retrouve dans un état superposé suite au franchissement des fentes, le photon semble être passé par les deux fentes en même temps et on observe sur l'écran les fameuses franges d’interférences montrant bien la nature ondulatoire de la lumière.
Intrigué par ce résultat si on veut s'amuser à savoir par quel trou est vraiment passé le photon on est obligé d'interagir avec le système (pour mesurer un photon on a pas d'autres solution que d'envoyer un autre photon a sa rencontre...)
On se retrouve alors face au fameux probleme de la mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et le photon ne se trouve plus dans un état superposé.
donc l’expérience des Fentes de Young serait juste une erreur de mesure causée par les instruments ...?
Le 26 octobre 2018 à 13:34:16 iosys a écrit :
Le 19 octobre 2018 à 19:34:36 kzekox a écrit :
Ce qu'il faut retenir avec cette histoire d'observateur c'est qu'une observation d'un phénomène quantique implique une interaction avec le système mesuré, un peu comme si pour mesurer la vitesse d'une balle de tennis tu lui envoyais des balles de tennis dessus...Dans le cas des fentes de young, sans interaction (donc sans mesure) le photon se retrouve dans un état superposé suite au franchissement des fentes, le photon semble être passé par les deux fentes en même temps et on observe sur l'écran les fameuses franges d’interférences montrant bien la nature ondulatoire de la lumière.
Intrigué par ce résultat si on veut s'amuser à savoir par quel trou est vraiment passé le photon on est obligé d'interagir avec le système (pour mesurer un photon on a pas d'autres solution que d'envoyer un autre photon a sa rencontre...)
On se retrouve alors face au fameux probleme de la mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et le photon ne se trouve plus dans un état superposé.donc l’expérience des Fentes de Young serait juste une erreur de mesure causée par les instruments ...?
non dans cette expérience c'est bien plus profond, interagir avec les particules modifie leur nature intrinsèque si tu veux
Le 26 octobre 2018 à 15:47:48 Odyseus_v4 a écrit :
Le 26 octobre 2018 à 13:34:16 iosys a écrit :
Le 19 octobre 2018 à 19:34:36 kzekox a écrit :
Ce qu'il faut retenir avec cette histoire d'observateur c'est qu'une observation d'un phénomène quantique implique une interaction avec le système mesuré, un peu comme si pour mesurer la vitesse d'une balle de tennis tu lui envoyais des balles de tennis dessus...Dans le cas des fentes de young, sans interaction (donc sans mesure) le photon se retrouve dans un état superposé suite au franchissement des fentes, le photon semble être passé par les deux fentes en même temps et on observe sur l'écran les fameuses franges d’interférences montrant bien la nature ondulatoire de la lumière.
Intrigué par ce résultat si on veut s'amuser à savoir par quel trou est vraiment passé le photon on est obligé d'interagir avec le système (pour mesurer un photon on a pas d'autres solution que d'envoyer un autre photon a sa rencontre...)
On se retrouve alors face au fameux probleme de la mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et le photon ne se trouve plus dans un état superposé.donc l’expérience des Fentes de Young serait juste une erreur de mesure causée par les instruments ...?
non dans cette expérience c'est bien plus profond, interagir avec les particules modifie leur nature intrinsèque si tu veux
Je ne dirais pas que l'interaction modifie la nature mais donne une nature. Ce que dit certaines interprétations de la mécanique quantique c'est qu'un objet quantique ne possède justement pas de nature spéficique tant que rien n'est là pour lui demander d'en manifester une.
Le 28 octobre 2018 à 22:27:12 quadroctet a écrit :
Excellente vidéo
Sympa la vidéo, j'en profite pour partager celle de scienceEtonnante qui explique en détail et en Français l'experience des fentes de young :
Bonjour,
Le 27 octobre 2018 à 02:04:57 Jooord a écrit :
Le 26 octobre 2018 à 15:47:48 Odyseus_v4 a écrit :
Le 26 octobre 2018 à 13:34:16 iosys a écrit :
Le 19 octobre 2018 à 19:34:36 kzekox a écrit :
Ce qu'il faut retenir avec cette histoire d'observateur c'est qu'une observation d'un phénomène quantique implique une interaction avec le système mesuré, un peu comme si pour mesurer la vitesse d'une balle de tennis tu lui envoyais des balles de tennis dessus...Dans le cas des fentes de young, sans interaction (donc sans mesure) le photon se retrouve dans un état superposé suite au franchissement des fentes, le photon semble être passé par les deux fentes en même temps et on observe sur l'écran les fameuses franges d’interférences montrant bien la nature ondulatoire de la lumière.
Intrigué par ce résultat si on veut s'amuser à savoir par quel trou est vraiment passé le photon on est obligé d'interagir avec le système (pour mesurer un photon on a pas d'autres solution que d'envoyer un autre photon a sa rencontre...)
On se retrouve alors face au fameux probleme de la mesure, il y a effondrement de la fonction d'onde et le photon ne se trouve plus dans un état superposé.donc l’expérience des Fentes de Young serait juste une erreur de mesure causée par les instruments ...?
non dans cette expérience c'est bien plus profond, interagir avec les particules modifie leur nature intrinsèque si tu veux
Je ne dirais pas que l'interaction modifie la nature mais donne une nature. Ce que dit certaines interprétations de la mécanique quantique c'est qu'un objet quantique ne possède justement pas de nature spéficique tant que rien n'est là pour lui demander d'en manifester une.
+1
Le débat n'est pas clos vraiment cependant, ce qui fait son intéret.
L'interprétation de l'expérience des fentes de Young faite par E.Klein, à partir de 10:30 sur ce lien https://www.youtube.com/watch?v=wUFNHVnnyLc&t=206s { De la physique quantique au Quantum Computing - Etienne Klein à l'USI(2)} me semble interessante.
Le photon n'est pas une particule, pas une onde, ni même un état intermédiaire entre les deux, mais autre chose.', '''selon sa présentation. C'est tout à fait admissible.
'un objet quantique ne possède justement pas de nature spéficique tant que rien n'est là pour lui demander d'en manifester une.' dit Jooord
Nous avons une marge d'interprétation mais sommes limités, quelque part, par les lois d'incertitude d'Heinsenberg.
Salutations sincères.
Heisenberg, non Heinsenberg. désolé pour avoir écorché son nom.