au fin fond du net. j´ai à la fois le désir de le toucher, mais je sais que je n´ai qu´à me gonfler les poumons d´air pur pour redevenir moi même (ou le moi-même que j´eus été), et ainsi d´oublier tout ça.
néammoins j´ai vraiment envie de le toucher, ma vie avait elle vraiment un sens auparavent ? j´ai juste envie de savoir ce qu´il y aura quand je le toucherai avec ma main. le fond.
ensuite je me retournerai, je laisserai tout ça derrière moi, je m´en irai vers des contrés plus humaines, chaleur, contact, atmosphère. mais je sais que si je ne touche pas ce fond il y aura toujours un petit quelquechose qui me hantera, un malaise, un mal-être, une petite couille dans le bouillon, grosse comme un moucheron, mais suffisante à me rappeler que je fus prés, trés prés, mais que je ne suis pas allé jusqu´au bout.
c´est pourquoi j´irai encore plsu loin, quitte à m´étouffer en réspirant cette obscurité qui n´est plus faite d´air, mais d´une sorte de mélasse tiède et épaisse. mais tellement expurgente.