Hier je suis mort.
Cette fois ci, c’était différent de la première.
Beaucoup plus triste, beaucoup plus douloureux
On a tous une vie et une mort, disait mon père, mais moi, il m’avait peu convaincu.
J’étais un peu têtu, il est vrai, mais pour moi une corde au cou, une maladie, une balle, ne pouvait tuer un homme.
Non, il fallait bien moins que ça.
Une photo, un sourire, l’amour, le temps, l’Homme.
Combien de fois ces démons m’ont ils tué ?
Mourir c’était se rendre compte.
Et d’ailleurs, je crois, que la tristesse de ces vers vient de me tuer pour la troisième fois.