Bonjour, je sais que le forum n'est pas actif mais si une âme charitable pouvait lire et me donner un avis sur la qualité du début de mon "roman". Je suis extrêmement ouvert aux critiques constructives car j'ai toujours l'impression de répéter des mots, de ne pas employer le bon vocabulaire, etc. Ce n'est pas un projet écrit à la rache mais bien plusieurs mois de réflexion et déjà 58 pages (word, police 12) d'écriture. En voici un premier extrait, le début.
Rédemption : …
Prologue
Partie I : Défaillance
« L’espoir se fane à chaque compatriote que l’on enterre. La dévotion se compte en vie. Le courage se mesure en larmes. Seuls les fous et ceux qui ne rencontrent pas la mort, la prient encore.
Je devais être des seconds. »
Carnet de bord d’Aria Von Mischtechen
- Six ans déjà.
- Six ans et je ne connais plus que toi.
Aria manœuvra pour sortir d’un amas de nuages et la vue mit un terme à la conversation. Les obus pleuvaient déjà sur le dôme de cette dernière poche défensive qui résistait piteusement à une folle tempête de chair et d’acier grâce à une petite garde d'élite. Malgré des pertes déchirantes, ces combattants fanatiques avaient tenu en respect ces pauvres âmes qui plongeaient vers eux dans un ultime élan d'espoir pour leurs peuples. Cette défense était vaine. La fin imminente de l'organisation approchait inexorablement et la violence s'intensifiait.
Six ans de guerre et l’ensemble de la population savait déjà que tout était perdu, que l'ennemi, surgissant de toutes les directions, ne montrerait aucune pitié envers eux. Ce 15 mai 2314, il ne restait de l’autrefois grande organisation Europa for Redemption of Human Kind, aussi communément appelée ERHK, que sa capitale, Straschbören. Il était crucial pour la survie de chacun des belligérants de s'emparer du moteur du vaisseau dénommé d’après l’objectif de l’organisation : le Rédemption, tout en mettant fin à définitivement à cet empire qui pendant des années avait abattu son courroux sur ce qu’il restait de ce monde.
Aria Von Mischtechen avait été mobilisée pour commander une escadre de vingt-quatre Ironwitches. Des petits avions-fusées hybrides monopilotes aux ailes rétractables en forme de flèche inversée pour une manœuvrabilité accrue. Ces engins, d’une quinzaine de mètres, étaient capables de fonctionner, bien que de manière limitée, dans la haute atmosphère et dans l’espace pendant un temps assez court grâce à leurs quatre propulseurs orientables à propergol solide accompagnés de compensateurs à gaz froid. Deux à l’arrière et deux sur les ailes.
A bord de ces machines de guerre, elle revenait d’une mission spéciale. Tout comme les kamikazes japonais trois siècles plus tôt, leur objectif inatteignable, était de détruire une ligne d'artillerie qui menaçait directement l'intégrité de la structure géodésique recouvrant la capitale. Elle s'en était tirée de justesse, en compagnie d'un seul de ses camarades, le Lieutenant Markus Hartheng. Ensemble, ils avaient perdu plus d’une dizaine de leurs hommes et de précieuses machines pour retarder l’inévitable. La reddition n’était pas une option.
Atterrissant dans un appareil en triste état, sous quelques applaudissements d'une petite foule de techniciens, il était déjà possible d’entendre les combats qui grondaient dans l’enceinte de la mégastructure d’acier et de verre qui tombait en ruine. Pour ne rien améliorer, des sujets s’y soulevaient depuis quelques semaines et prenaient les armes. Avant de quitter son poste de pilotage, elle enfilait son masque pour filtrer et respirer sereinement l’air pollué de cette terre. Descendant de l’appareil, Aria maintenait son air imperturbable tandis que tous les autres, malgré leur encouragement, affichaient un regard sombre et une mine fatiguée, voyant qu’aucun autre appareil ne perçait les nuages de poussière ils cessèrent de remuer les mains. Son expression glaciale, le regard au sol, elle progressait en silence vers le quartier général temporaire situé dans la partie centrale de la capitale.
Elle dépassait rapidement un premier passage où deux sentinelles, visages scellés derrière un panoramasque, les saluaient avec respect, puis, un deuxième portique de sécurité où elle se soumettait à une décontamination dans un premier sas puis à un scan d’iris. Descendant dans l'ascenseur avec le lieutenant, elle gardait les yeux rivés sur le plancher, et, après un court silence durant lequel la machinerie s'activait dans un tapage métallique assourdissant, les deux pilotes retiraient, écœurés, leurs masques à filtration, seul rempart dans les zones de guerre contre les armes chimiques utilisées à outrance. Aria, crachant légèrement sur le côté pour tenter de se départir du goût de cet air rance, choisissait enfin de parler, la voix lasse.
- C'est la fin de notre monde. Demain, ici, il n'y aura que des ruines et des cadavres. Nous n'avons plus qu'une vingtaine d'appareils et nos systèmes de détection indiquent qu'ils vont lancer encore une nuée vers le dôme. Comment veux-tu que nous tenions une semaine de plus ?
L'air grave, il hochait simplement la tête tout en serrant ses poings gantés en observant le plafond de cette cage les guidant vers les profondeurs. Ce n’est qu’après un long silence avant qu’il ne se décidât à lui répondre.
- Cette guerre n'a plus aucun sens, mais, je préfère mourir dans les airs que de subir les sévices qu’ils nous réservent. Tant que nous aurons une vie à sacrifier…
Un sourire forcé se dessina sur la bouche pincée d’Aria tandis que l'ascenseur finissait sa descente folle pour arriver au quinzième niveau. Il continua coupant court à sa phrase précédente.
Salut !
Voici mon avis en tant qu'écrivain de SF.
Le plus important : la narration est beaucoup trop lourde. Il faut absolument aérer le texte, car honnêtement, on n'y comprend pas grand-chose.
Il y a des oublis de ponctuation et quelques fautes d'orthographe. Rien de désastreux, au pire l'éditeur les corrigera.
L'acronyme ERHK ne va pas du tout. En français, il sonne comme "Eurk !". Il faut en trouver un autre.
La phrase "ils cessèrent de remuer les mains" pour dirent qu'ils ont cessé d'applaudir est très maladroite. Ils ne font pas un spectacle de marionnettes avec leurs mains.
A la fin du texte, on ne comprend pas tout de suite à qui parle Aria. On a l'impression qu'elle parle au mur.
Il y a des incohérences. Par exemple, quand Aria atterrit, les techniciens l'applaudissent. En plein combat, alors que leur dôme va s'effondrer, et que la guerre est perdue face à un ennemi presque invincible ? Aucun technicien de porte-avions dans la vraie vie n'applaudit à un appontage réussi. Parce que c'est tout simplement son boulot, au pilote, de ne pas s'écraser sur le pont. Et surtout, ben les techniciens, ils ont pas assisté à ce qu'elle a fait juste avant. Ils étaient loin d'elle, et sûrement occupés à autre chose.
Les kamikazes japonais ne partaient pas en mission pour revenir éventuellement. Aucun retour n'était prévu, et s'ils revenaient quand même, c'était un déshonneur pour eux et leur famille. Donc, non, Aria n'est pas une kamikaze. Courageuse, sûrement, mais elle n'est pas allée écraser son vaisseau sur les ennemis.
Pour résumer, le point le plus important, c'est que tu dois tenir le lecteur "par la main" au cours de ton récit. Il ne faut pas lui asséner directement tout ton lore dans la figure, parce qu'il ne sait pas si tu lui racontes une action, ou si tu lui expliques un contexte. Ici, les deux sont mélangés. Le lore, tu dois le saupoudrer sur ton action, petit à petit. Je me doute que ton univers est très riche ( et tant mieux !), mais si tu veux que le lecteur le découvre, il faut y aller avec parcimonie.
Regarde, ton premier chapitre, premier souci :
" - Six ans déjà.
- Six ans et je ne connais plus que toi."
Ceci n'a de lien ni avec ce qu'il y a avant, et encore moins après. Je ne sais pas du tout ce que ça fait là. C'est du lore, mais je suis déjà largué.
"Aria manœuvra pour sortir d’un amas de nuages et la vue mit un terme à la conversation."
Donc elle discutait ? Ce n'est pas clair. Elle était en train de dire les deux phrases d'avant avec quelqu'un ? Avec qui ? Avec une radio ? Par télépathie ? Et si la vue lui fait terminer sa conversation, l'interlocuteur, lui, ne voit pas forcément ce qu'elle, elle voit. Il peut donc s'étonner de son soudain silence. Où se trouve d'ailleurs cet interlocuteur ?
" Les obus pleuvaient déjà sur le dôme de cette dernière poche défensive qui résistait piteusement à une folle tempête de chair et d’acier grâce à une petite garde d'élite."
Essaie juste de lire cette phrase d'un trait sans reprendre ta respiration. C'est presque impossible. J'aurais plutôt formulé cela ainsi :
"Elle vit un dôme, immense, magnifique, mais ayant souffert des combats. C'était chez elle, et elle ne voulait pas le perdre. C'était le dernier bastion défensif qu'il restait à (le pays dont elle fait partie), protégé tant bien que mal par une héroïque garde d'élite. Mais sous une pluie d'obus incessante et dévastatrice, ses défenseurs mouraient les uns après les autres, dans une folle tempête de chair et d'acier."
En une seule phrase, tu ne peux pas dire autant de choses. Il faut aussi que tu dises ce qu'Aria ressent en voyant ce spectacle.
"Malgré des pertes déchirantes, ces combattants fanatiques avaient tenu en respect ces pauvres âmes qui plongeaient vers eux dans un ultime élan d'espoir pour leurs peuples."
Il manque une virgule après âmes, mais c'est ok.
"Cette défense était vaine. La fin imminente de l'organisation approchait inexorablement et la violence s'intensifiait."
Quand tu prends des pluies d'obus, c'est difficile de faire plus intense. Et c'est quoi cette organisation ? Nomme-la directement. Moi, je veux savoir ce que c'est. C'est une secte ? Un gouvernement ? L'ONU ? Le club de jardinage de Jouy-en-Josas ?
"Six ans de guerre et l’ensemble de la population savait déjà que tout était perdu"
Non. Il y a, dans toute population, des gens qui diront jamais que tout est perdu. Et on appelle ça des patriotes ou des fanatiques. Même s'ils ont un canif contre une mitraillette, ils te diront qu'ils vont réussir à buter l'ennemi. Et ils vont même essayer.
Conclusion :
Aères, aères, aères. Découpe tes phrases en plusieurs phrases. Saupoudre le lore, au lieu de le balancer d'un coup. Dis ce que ressent cette pilote. On ne ressent pas sa peur. Mais tu connais ton lore, tu as envie de le décrire, et moi je demande juste à le découvrir. Il faut que tu trouves un équilibre entre description de l'action, dialogues, ressentis des personnages, et description du lore. Et c'est pas facile. C'est comme jongler avec des haches. Mais y'en a qui y arrivent. Et va pas commencer à croire que tu vas jamais y arriver, parce que... t'as juste besoin de pratiquer et de pratiquer encore, jusqu'à devenir bon, très bon, puis excellent, puis d'atteindre la maîtrise. Ca se fait pas en 10 jours. C'est en années.
Il faut aussi que tu reçoives les critiques justifiées comme une occasion de t'améliorer sur tel ou tel point. Mais tu pourras jamais mettre tout le monde d'accord. Charlie Chaplin a fini troisième à un concours de sosies de Charlie Chaplin. A travers tes lignes, en filigrane, j'entrevois du talent. Et je suis loin de dire ça à tout le monde : y'en a, ils en ont aucun, et ils faut qu'ils fassent autre chose. Moi toi, si tu y travailles, tu peux devenir excellent. Mais je vais pas te cacher que ça demandera toujours énormément de travail d'écriture, et c'est à 99% jamais notre premier roman qui est le meilleur. C'est le 10e ou le 20e. Et c'est normal : tu deviens meilleur à chaque fois que tu écris.
Le 07 juin 2024 à 10:52:45 :
Salut !
Voici mon avis en tant qu'écrivain de SF.
Le plus important : la narration est beaucoup trop lourde. Il faut absolument aérer le texte, car honnêtement, on n'y comprend pas grand-chose.Il y a des oublis de ponctuation et quelques fautes d'orthographe. Rien de désastreux, au pire l'éditeur les corrigera.
Je lutte contre ces fautes. Je ferais une relecture.
L'acronyme ERHK ne va pas du tout. En français, il sonne comme "Eurk !". Il faut en trouver un autre.
Je suis d'accord au début mon roman je voulais l'appeler ESHK (Europa for Salvation of Human Kind) et je devais appeler mon texte Salvation mais un roman célèbre s'appelle déjà Salvation donc j'ai choisi le mot Rédemption. Je verrais pour le rendre plus élégant.
La phrase "ils cessèrent de remuer les mains" pour dirent qu'ils ont cessé d'applaudir est très maladroite. Ils ne font pas un spectacle de marionnettes avec leurs mains.
Le narrateur n'est pas omniscient mais prend parti et se place partiellement du côté d'Aria. Cette approche négative à pour but de renforcer l'inutilité du geste. Je le garde.
A la fin du texte, on ne comprend pas tout de suite à qui parle Aria. On a l'impression qu'elle parle au mur.
Il y a des incohérences. Par exemple, quand Aria atterrit, les techniciens l'applaudissent. En plein combat, alors que leur dôme va s'effondrer, et que la guerre est perdue face à un ennemi presque invincible ? Aucun technicien de porte-avions dans la vraie vie n'applaudit à un appontage réussi. Parce que c'est tout simplement son boulot, au pilote, de ne pas s'écraser sur le pont. Et surtout, ben les techniciens, ils ont pas assisté à ce qu'elle a fait juste avant. Ils étaient loin d'elle, et sûrement occupés à autre chose.
Corrigé : Ils atterrirent dans un appareil en triste état sous les quelques applaudissements d'une petite foule de techniciens qui célébrèrent une mission considérée comme sans retour.
Les kamikazes japonais ne partaient pas en mission pour revenir éventuellement. Aucun retour n'était prévu, et s'ils revenaient quand même, c'était un déshonneur pour eux et leur famille. Donc, non, Aria n'est pas une kamikaze. Courageuse, sûrement, mais elle n'est pas allée écraser son vaisseau sur les ennemis.
Corrigé : "Ils atterrirent dans un appareil en triste état sous les quelques applaudissements d'une petite foule de techniciens qui célébrèrent une mission considérée comme sans retour."
Il s'agit d'une mission pour laquelle elle n'était pas censée rentrée. C'est une comparaison et une comparaison pour donner une image. Elle n'a pas à être totalement fidèle à la réalité, mais tu as raison, je peux atténuer la comparaison pour la rendre plus réaliste :
Correction : "Un peu comme les kamikazes japonais quatre siècles plus tôt"
Pour résumer, le point le plus important, c'est que tu dois tenir le lecteur "par la main" au cours de ton récit. Il ne faut pas lui asséner directement tout ton lore dans la figure, parce qu'il ne sait pas si tu lui racontes une action, ou si tu lui expliques un contexte. Ici, les deux sont mélangés. Le lore, tu dois le saupoudrer sur ton action, petit à petit. Je me doute que ton univers est très riche ( et tant mieux !), mais si tu veux que le lecteur le découvre, il faut y aller avec parcimonie.
Regarde, ton premier chapitre, premier souci :
" - Six ans déjà.
- Six ans et je ne connais plus que toi."
Ceci n'a de lien ni avec ce qu'il y a avant, et encore moins après. Je ne sais pas du tout ce que ça fait là. C'est du lore, mais je suis déjà largué.
Je suis entièrement d'accord on a l'impression qu'Aria est seule c'est faux.
Corrigé : "- Six ans déjà.
- Six ans et je ne connais plus que toi.
Aria et Markus manœuvrèrent chacun leur appareil pour sortir d’un amas de nuages et la vue mit un terme à la communication"
"Aria manœuvra pour sortir d’un amas de nuages et la vue mit un terme à la conversation."
Donc elle discutait ? Ce n'est pas clair. Elle était en train de dire les deux phrases d'avant avec quelqu'un ? Avec qui ? Avec une radio ? Par télépathie ? Et si la vue lui fait terminer sa conversation, l'interlocuteur, lui, ne voit pas forcément ce qu'elle, elle voit. Il peut donc s'étonner de son soudain silence. Où se trouve d'ailleurs cet interlocuteur ?
Corrigé (voir ci-dessus, je suis absolument d'accord)
" Les obus pleuvaient déjà sur le dôme de cette dernière poche défensive qui résistait piteusement à une folle tempête de chair et d’acier grâce à une petite garde d'élite."
Essaie juste de lire cette phrase d'un trait sans reprendre ta respiration. C'est presque impossible. J'aurais plutôt formulé cela ainsi :
"Elle vit un dôme, immense, magnifique, mais ayant souffert des combats. C'était chez elle, et elle ne voulait pas le perdre. C'était le dernier bastion défensif qu'il restait à (le pays dont elle fait partie), protégé tant bien que mal par une héroïque garde d'élite. Mais sous une pluie d'obus incessante et dévastatrice, ses défenseurs mouraient les uns après les autres, dans une folle tempête de chair et d'acier."
En une seule phrase, tu ne peux pas dire autant de choses. Il faut aussi que tu dises ce qu'Aria ressent en voyant ce spectacle.
J'ai bien compris la critique, en effet mes phrases sont parfois trop longues. Quant à ce que ressent Aria, je pense que le début est peut-être trop objectif dans la pluie d'informations données ce n'est plus le cas ensuite.
"Malgré des pertes déchirantes, ces combattants fanatiques avaient tenu en respect ces pauvres âmes qui plongeaient vers eux dans un ultime élan d'espoir pour leurs peuples."
Il manque une virgule après âmes, mais c'est ok.
Non une virgule est impossible à mettre ici. Mieux vaut découper en deux phrases je pense.
"Cette défense était vaine. La fin imminente de l'organisation approchait inexorablement et la violence s'intensifiait."
Quand tu prends des pluies d'obus, c'est difficile de faire plus intense. Et c'est quoi cette organisation ? Nomme-la directement. Moi, je veux savoir ce que c'est. C'est une secte ? Un gouvernement ? L'ONU ? Le club de jardinage de Jouy-en-Josas ?
C'est expliqué dans le paragraphe suivant, l'expliquer à ce moment là aurait été encore plus lourd.
"Six ans de guerre et l’ensemble de la population savait déjà que tout était perdu"
Non. Il y a, dans toute population, des gens qui diront jamais que tout est perdu. Et on appelle ça des patriotes ou des fanatiques. Même s'ils ont un canif contre une mitraillette, ils te diront qu'ils vont réussir à buter l'ennemi. Et ils vont même essayer.
- Ensemble est une figure de style pour représenter un groupe, un terme fort qui pourrait être remplacé par majorité mais que je trouve plus élégant et évocateur ici.
Conclusion :
Aères, aères, aères.
Totalement d'accord, je m'en rends bien compte.
> Découpe tes phrases en plusieurs phrases. Saupoudre le lore, au lieu de le balancer d'un coup. Dis ce que ressent cette pilote. On ne ressent pas sa peur. Mais tu connais ton lore, tu as envie de le décrire, et moi je demande juste à le découvrir. Il faut que tu trouves un équilibre entre description de l'action, dialogues, ressentis des personnages, et description du lore. Et c'est pas facile. C'est comme jongler avec des haches. Mais y'en a qui y arrivent. Et va pas commencer à croire que tu vas jamais y arriver, parce que... t'as juste besoin de pratiquer et de pratiquer encore, jusqu'à devenir bon, très bon, puis excellent, puis d'atteindre la maîtrise. Ca se fait pas en 10 jours. C'est en années.
Il faut aussi que tu reçoives les critiques justifiées comme une occasion de t'améliorer sur tel ou tel point. Mais tu pourras jamais mettre tout le monde d'accord. Charlie Chaplin a fini troisième à un concours de sosies de Charlie Chaplin. A travers tes lignes, en filigrane, j'entrevois du talent. Et je suis loin de dire ça à tout le monde : y'en a, ils en ont aucun, et ils faut qu'ils fassent autre chose. Moi toi, si tu y travailles, tu peux devenir excellent. Mais je vais pas te cacher que ça demandera toujours énormément de travail d'écriture, et c'est à 99% jamais notre premier roman qui est le meilleur. C'est le 10e ou le 20e. Et c'est normal : tu deviens meilleur à chaque fois que tu écris.
Je te remercie en tout cas pour toutes ces critiques qui auront un impact sur le texte. J'aimerai présenter plus que ce petit bout mais ce serait probablement trop long et hasardeux. Et j'ai encore beaucoup de travail pour améliorer tout ça.
Le 07 juin 2024 à 10:36:20 :
Le mélange passé simple/imparfait dans le récit des actions.
L'abus des virgules.
Oui je viens de le constater, c'est pas très élégant.
Aria donne l'impression d'atterrir seule et le lieutenant apparait presque en mode "coucou je suis derrière toi au fait"
Même remarque que ton voisin du dessous, et je suis d'accord j'ai corrigé ça.
"L'air grave, il hochait"Mauvais enchainement, on croit que tu parles d'Aria et non du lieutenant.
"les kamikazes japonais trois siècles plus tôt"Quatre. Tu situes ton histoire en 2314.
2214 = 1
2114 = 2
2014 = 3
1914 (1942-1944) = 4
Je suis d'accord simple erreur de math
Beaucoup trop d'infos sur les persos et la situation en peu de temps.
Pour répondre à vous, je ne sais pas sur quel pied tanguer à ce niveau là. C'est compliqué d'introduire quelque chose et en même temps de capter l'intérêt du lecteur j'ai beaucoup de mal à rendre tout ça plus vivant mais je prends note du commentaire de LarryNautik pour améliorer et aérer la lecture.
Je te remercie en tout cas pour toutes ces critiques qui auront un impact sur le texte. J'aimerai présenter plus que ce petit bout mais ce serait probablement trop long et hasardeux. Et j'ai encore beaucoup de travail pour améliorer tout ça.
Avec plaisir ! Il y a beaucoup de travail, oui, mais tu sais, il y en a toujours beaucoup. Persévérer, se perfectionner, créer le meilleur possible, c'est infini et c'est ça qui est plaisant ! N'hésite pas à créer de courtes fiches de personnages principaux (un page maximum) pour te souvenir de leur vêtements, aspects physique etc tout au long du récit. Idem pour l'histoire des pays en conflit etc. Dessiner une carte géographique sommaire aide pas mal pour se repérer dans le monde et se souvenir des distances et des noms des lieux évoqués !
Ne perds pas courage, car créer, c'est ce qu'il y a de plus difficile, mais tes lecteurs prendront plaisir à découvrir les aventures d'Aria !
Le 07 juin 2024 à 18:53:07 :
Comment as-tu travaillé ta matière ?As-tu défini un monde pour étudier sa situation, son évolution, sa limite ; de la son potentiel, sa cohérence, sa crédibilité ?
As-tu fait pareil pour les personnages ? Qui sont-ils, d'où viennent-ils, que font-ils, qu'est-ce qui justifierait leurs existences, leurs (absence) d'intercations, les traits de caractère connus du lecteur ou de toi seul, au sein de ce monde défini avant ?
Que s'est-il passé, se passe-t-il et se passera-t-il SI tel ou tel probabilité, variable ou intervention(s) des personnages (principaux, secondaires, de fiction, ceux que tu as défini avant)
Oui je ne suis pas un génie de l'écriture capable d'inventer un univers sans le poser.
Je pose d'abord l'univers, ce que j'en attends ainsi que les personnages importants et ce qu'ils sont, ce qu'ils transportent.
J'ai défini déjà la moitié de l'histoire et la ligne directrice ainsi que les grandes idées que je veux développer.
J'aurais beaucoup de mal sans ce travail préliminaire.
Voici une V3, je réécris le début pour tenter de pallier l'ensemble des défauts que vous avez pointez et je tente de rendre plus humaine la scène.
Rédemption : …
Prologue
Partie I : Défaillance
« L’espoir se fane à chaque compatriote que l’on enterre. La dévotion se compte en vie. Le courage se mesure en larmes. Seuls les fous et ceux qui ne rencontrent pas la mort, la prient encore.
Je devais être des seconds. »
Carnet de bord d’Aria Von Mischtechen
- Six ans déjà.
- Six ans et je ne connais plus que toi.
Aria et Markus manœuvrèrent chacun leurs appareils de combat pour sortir d’un amas de nuages. La scène désolée qui s’offrit à eux les enferma dans un long silence. Une pluie d’obus s’était abattue sur le dôme géodésique couvrant la Capitale, Straschbören.
Cette citadelle, dernière poche défensive, résistait depuis des mois à une folle tempête de chair et d’acier grâce à une maigre garde d’élite dont ils faisaient partie. Malgré leur fanatisme. Malgré des pertes déchirantes. Les ennemis avaient transformé leur dôme en un paysage macabre. Un son tinta dans le casque d’Aria.
- S’ils ont déjà pénétré dedans pendant notre absence...
Mesmérisée par ce panorama elle laissa flotter les mots de son subordonné.
- Aria !
Plus forte, plus sec, la voix du Lieutenant Hartheng la sortie de son tourment passager. Reprenant ses esprits elle régla sa fréquence sur le poste de commandement tout en déployant les aérofreins de son IronWitches, un avion-fusée hybride monopilote pour préparer son atterrissage.
- Black Eagle à Blue Tower, demande statut de la piste.
- Black Eagle à Blue Tower...
Le silence assomma Markus qui jura plusieurs fois. La fin inexorable de l’E.R.H.K., l’Europa for Redemption of the Human Kind aussi couramment dénommée “l’organisation”, approchait. La violence s’intensifiait chaque jour face à un ennemi déterminé à plonger, guidé par un espoir idéel, dans cette ultime bataille.
- Nous atterrissons.
Les deux machines, longues d’une quinzaine de mètres, s’alignèrent face au vent et entamèrent leur atterrissage. Lorsqu’ils furent à deux kilomètres alors qu’Aria tentait toujours de rétablir la communication un message automatique capté sur les ondes à courte portée leur indiqua que le réseau de communication n’existait plus.
Six ans de guerre pour en arriver là. Hormis quelques fous, l’ensemble de la population savait déjà que tout était perdu, que l'ennemi, surgissant de toutes les directions, ne montrerait aucune pitié envers eux. Ce 15 mai 2314, tout comme cette escadre avait été réduite à une peau de chagrin, il ne restait de l’autrefois grande E.R.H.K que des ruines. Un empire, éphémère, disparaissait. Il avait pourtant abattu son courroux pendant des décennies sur les peuples de ce monde en miettes.
Les deux avions, aux ailes rétractables en forme de flèche inversée, roulèrent côte à côté sur ce qu’il restait de la piste. Deux bijoux modifiés, capable de se mouvoir même dans la haute atmosphère grâce à quatre propulseurs orientables consommant du propergol solide accompagnés de compensateurs à gaz froid. Sur ces deux cents mètres, Markus bouillait, il exulta sa rage aveuglément, injuriant les anciens dieux, les sept familles, le commandement, et même Aria, qui demeurait stoïque. Frissonnante de ressentiment, elle écouta sa catharsis et se refusa de l’interrompre.
Un peu comme les kamikazes japonais quatre siècles plus tôt, ils avaient été sacrifiés inutilement pour détruire une ligne d’artillerie menaçant directement l'intégrité de la structure du dôme géodésique recouvrant la capitale. Ils en émergèrent de justesse. Ensemble, ils avaient perdu plus d’une dizaine de leurs hommes et de précieuses machines pour retarder l’inévitable. La reddition n’était pas une option.
Les appareils en triste état s’arrêtèrent sous les encouragements d'une petite foule de techniciens qui s'approcha pour réceptionner les deux survivant d’une mission considérée comme sans retour. Il était possible même ici, au sein du poste de pilotage, d’entendre des explosions qui grondaient dans l’enceinte de la mégastructure d’acier et de verre.
Avant de quitter son poste de pilotage, Aria enfila son masque pour filtrer et respirer sereinement l’air pollué de cette terre. Descendant de l’appareil, elle maintint son air imperturbable tandis que tous les autres, malgré leur vaine tentative de réconfort, affichaient un regard sombre et une mine fatiguée. Voyant l’état de Markus qui les poussa avec véhémence quand ils s’approchèrent et observant qu’aucun autre appareil ne perçait les nuages de poussière ils cessèrent subitement de remuer les lèvres. Glaciale, le regard au sol, elle progressa en silence accompagnée du Lieutenant Hartheng juste derrière, vers le quartier général temporaire situé dans la partie centrale de la capitale.
Les deux pilotes dépassèrent rapidement un premier passage où deux sentinelles, visages scellés derrière un panoramasque, les saluèrent avec respect. Puis, un deuxième portique de sécurité où ils se soumirent à une décontamination au sein d’un sas. Cette guerre d’extermination amenait son lot d’atrocité et l’usage des pires inventions. Après un scan bio rétinien, ils rejoignirent l'ascenseur. Ils gardèrent les yeux rivés sur le plancher jusqu’à la fermeture des portes. Suivant un court silence durant lequel la machinerie s'activait dans un tapage métallique assourdissant, les deux pilotes retiraient, écœurés, leurs masques à filtration, seul rempart à l'intérieur des zones de guerre contre les armes chimiques utilisées à outrance. Aria, crachant légèrement sur le côté pour tenter de se départir du goût de cet air rance, choisissait enfin de s'exprimer, la voix lasse.
- C'est la fin de notre monde tu dois le comprendre.
Elle posa sa main contre son épaule.
- Pourquoi... murmura-t-il d’une voix effacée.
Son regard croisa le sien, lui murmurant fugitivement un simple “parce que...”. Elle s’humecta ses lèvres sèches d’un pincement. Elle s'égara autour d’explications.
- Demain, ici, nous serons morts ou prisonniers. Il n’y aura plus que des ruines et des cadavres. Nous n'avons plus qu'une vingtaine d'appareils et encore... avant même notre mission nos systèmes de détection indiquaient qu'ils allaient lancer encore une nuée vers le dôme. Comment veux-tu que nous tenions ne serait-ce que deux journées de plus.
L'air grave, il secouait la tête tout en serrant ses poings gantés. Il observa le plafond de cette cage les guidant vers les profondeurs. Ce n’est qu’après un long silence qu’il ne se décidât à lui répondre.
- Cette guerre n'a plus aucun sens, nos missions n’ont plus aucun sens. Que nous nous battions ou non. Notre escadre Aria, en miette !
- Oui, je préfère mourir dans les airs que de subir les sévices qu’ils nous réservent. Je me battrais tant qu’il restera une vie à sacrifier mais regarde nous ! Regarde...
Un sourire forcé se dessina sur la bouche pincée d’Aria tandis que l'ascenseur finissait sa descente folle pour arriver au quinzième niveau. Il continua coupant court à sa phrase précédente.
- Tu ne trouves pas ça pittoresque ? Marmonna-t-il en crachant à nouveau sur le côté pour se départir d’une salive amère. Le professeur Brigmann nous a vraiment laissé un cadeau que nous pensions être une porte vers le renouveau. Mais tout ça ! Tout ça, ce n’était qu’un poison pour l'esprit humain. Il nous a conduit à notre perte. Nous aurions dû le détruire il y a des années.
Aria détourna son regard, frustrée par ces mots. Finalement, la porte s'ouvrit sur un long couloir menant à la salle de commandement principale et, sans répondre, elle s’y élança à grand pas. Dans cet immense espace où la plupart des sièges semblaient vides, quelques membres du haut état-major s'affairaient encore, dont l'Amiral Parmentier, français d'origine et à qui l'E.R.H.K. devait cette fière résistance. Aria exécuta le salut réglementaire avec fierté, une main sur le cœur, et détailla amèrement la mine fatiguée de l'homme qui se dressait devant elle. Des cheveux blancs en bataille, l'uniforme en désordre et quelques traces d'humidité sur ses joues où des larmes avaient récemment coulées. Il s’approcha hâtivement, mais ne prit la parole qu’une fois qu’il eut posé sa main tremblante sur l'épaule de la jeune pilote.
- Commandante Von Mischtechen, la guerre touche à sa fin ! Plus rien ne tient ! Nos défenses aériennes sont réduites en cratère d’obus ! La ligne de front est enfoncée... tout tombe en ruine !
Il secoua frénétiquement sa main libre devant le visage d’Aria les doigts écartés mais légèrement refermés. Le lieutenant Hartheng se tenait à l’écart, enfermé dans un mutisme profond.
- Tout ce pourquoi nous nous sommes battus !
Puis, pris d’une grave colère, il serra avec force, involontairement, sa main sur l’épaule de la pilote au point qu’elle laissa un rictus de douleur se dessiner sur ses lèvres. Il s'emporta.
- C'est la fin, et nos politiciens s'adonnent à... à des orgies et des fêtes insensées ! Cela fait déjà plus d'un an qu'ils nous ont abandonnés. Mais Aria, et vous... Markus, vous êtes tous les deux la fierté de cette organisation, vous êtes ce qu’il nous reste de mieux !
Tout d'abord merci pour tes suggestions.
Juste pour te répondre sur la première partie pour que tu comprennes mieux ce qui était flou :
« L’espoir se fane à chaque compatriote enterré. La dévotion se compte en vie. Le courage se mesure en larmes. Seuls ceux qui ne rencontrent pas la mort et les fous, la prient encore.
Je devais être des seconds. »
J'ai corrigé, il y avait une erreur manifeste. La phrase était mal tournée, les fous sont les seconds qui prient la mort, c'est une figure de style pour dire qu'ils n'ont pas peur d'elle, qu'ils vont au devant et supporte toujours des idées d'héroïsme et grande bataille malgré le fait qu'ils aient cotoyés l'horreur.
Carnet de bord d’Aria Von Mischtechen - 20 août 2315
- Six ans déjà.
- Six ans et je ne connais plus que toi.
En faîte il s'agit d'une phrase d'introduction écrite par Aria postérieurement aux faits. Mettre une date est une excellente idée pour les raisons que tu as cité.
Pour la répétition, elle est largement voulue. Les deux combattent ensemble depuis six ans et ils se rendent compte qu'ils ont perdu leurs derniers camarades de leur escouade.
J'ai peur de le rendre lourd et de casser la poésie derrière cette introduction en écrivant :
- Six ans déjà murmura Aria dans son micro.
- Six ans et je ne connais plus que toi.
Aria et Markus...
Aussi je me suis permis cette imprécision. Je ne sais pas si elle me sert ou au contraire enlève toute envie de lire.
Je pense en effet que je dois faire attention aux incohérences qui peuvent rendre la lecture complètement désagréable et avoir un vocabulaire plus précis (j'aime bien l'idée de la "dévotion indéfectible" qui ne me serait pas venue à l'esprit).
Pour développer. Je pense avoir compris vos avis. Sur la question de découper en phrases longues et courtes en effet vous avez entièrement raison. En faîte je pense que ce qu'il veut dire c'est mieux rythmer mon texte qui fait parfois comme me l'a dit quelqu'un : rapport militaire.
Donc je dois corriger ça, Merci en tout cas.
Le 09 juin 2024 à 23:29:42 :
Pour ta peur de l'imprécision amenant le lecteur à lacher rapidement la lecture, si tu arrives au contraire à limiter intelligemment le contenu descriptif de l'Histoire en cours, tu donneras envie au lecteur d'en savoir plus.Dans ma correction d'avant, j'avais apporté la correction
- S’ils l'ont percé pendant notre absence...
parce qu'il est plus intéressant d'amener l'existence du dôme dans une phase d'Action de nos deux héros et non dans une description narrative préalable.Mettons-nous dans l'ambiance :
Deux pilotes sont dans le ciel, chargé de crasse, de nuages, de cendres et de poussières. Ils veulent rentrer au bercail. Ils sont dans l'expectative de l'état de ce bercail. Suspense, angoisse, doute. Ce bercail existe-t-il encore ? Appels à la tour de contrôle : pas de réponse ! Ils passent le mur de poussière et constatent que ça a pillonné plein pot, ça a guerroyé comme c'est pas merci. Crainte extrême. Et là, ouf, enfin, espoir, un dôme en vue, structurellement viable qui plus est !
[Améliorer l'atterrissage, parce qu'ils n'ont pas de réponse radio mais on les applaudit à l'atterrissage sur une piste probablement extérieure]Que si tu dis :
Un bercail avec un dôme. Il prend cher. Nos deux pilotes ont pris cher aussi mais pas de stress, y'a encore le dôme. Bon le bercail ne répond pas aux appels radios mais on va quand même atterrir. Ah tiens ils sont là, coucou, merci pour les applaudissements !C'est pas la même
Mais tu as tellement raison. Il n'y a plus de signal radio, j'aurais du expliquer qu'ils se précipitent dehors en captant les avions.
Tu vois c'est ça qu'il me manque aussi, l'attention à la cohérence entre mes propos. C'est tellement important en plus !
Je sais que tu m'as conseillé de ne pas mettre la description après. Mais pour renforcer l'abattement des deux pilotes j'ai préféré faire une description une fois les avions proches, de plus cela justifie le silence de plusieurs minutes.
''Aria et Markus manœuvrèrent leurs appareils de combat pour sortir d’un sombre amas de nuages et de fumées. La scène désolée qui s’offrit à eux les enferma dans un long silence. Une pluie d’obus s’était abattue sur le dôme géodésique couvrant la Capitale, Straschbören.
Cette citadelle, dernière poche défensive, résistait depuis des mois à une folle tempête de chair et d’acier grâce à la dévotion indéfectible d’une maigre garde d’élite, leur unité. Malgré leur fanatisme. Malgré des pertes déchirantes. Les ennemis avaient transformé leur cité en un paysage macabre. Après plusieurs minutes de vol, ils étaient suffisamment proches pour discerner à l’œil nu les contours de la dévastation. Les cicatrices de la terre s’étendaient à perte de vue, et les bâtiments immenses calcinés, les structures en aciers fondues, face au brasier qui les avaient enrobées frappèrent leurs esprits d’une réalité accablante.
Le 10 juin 2024 à 09:40:36 :
Petite question : tu es belge ?
Pouquoi cette question ?
Pas du tout, français, j'apprécie juste les sonorités Germaniques mais plus tard c'est un mélange de noms européens en réalité qui se mêlent à l'histoire.