Un lent soulèvement, de mon coeur à tes yeux,
Déroule, lentement, la tapisserie fine
De toutes mes attentes, oui de tous mes voeux,
Etalés sur un lit de rêve, et d'endorphine...
Je faisais ouïe sens dans l'émanation,
De ces ressentis frivoles, de ces images,
Qui de elle à moi me rapprochera à ce son,
Au blé duvet, à ce délicieux ramage...
Dans un songe, je m'arrête à ton grand regard,
Je soupèse tous les voies, tous ces arrêtés,
Je les calomnie, je les rends vains et hagards,
Je bouscule, ce désir de revoir l'Eté...
Ta main chaude et sa peau fine embrasse la mienne
Je la présens, je la sens, et je la ressens,
Et je me perds, dans déluges d'obsidienne,
Dans un adage... dans fatras de mots, d'encens...
Es-tu prête à rêver si Ô que le Soleil ?
Oseras-tu revoir, combler, ce vitriol ?
Car je chantais là un espoir... Le rossignol...
Je chantais tous tes maints mirages, et merveilles !
On me murmure que jamais personne ne vola aussi haut...
Je leur rassure, que jamais personne n'en eut telle envie.