En quel sens faut-il prendre ce mot ?
Est-ce que les bourgeois en font partie ? ou est-ce seulement "la petite classe salariale" ? Les petits gens ?
Les GJ qui ne représentaient qu'eux se réclamaient d'être la voix du peuple. Pourtant nous constatons bien que les choses sont beaucoup plus nuancées car il y en a vraiment pas mal de non-sympathisant dès l'acte III. Faut-il les exclure du peuple au prétexte qu'ils sont pro-Macron ?
C'est la fameuse distinction entre ceux qui organisent et ceux qui sont organisés, entre les dominants et les dominés.
L'idée populiste du mot peuple provient des fondements de l'ancien régime et du droit divin. Le souverain n'était pas peuple. Le mot peuple renvoyait aux sujets ou en général à ceux qui ne faisait pas parti du clergé et de la noblesse (aristocratie)
Mais le droit divin a été aboli et on vit dans une République, une Démocratie, le peuple renvoie à l'ensemble de la population souveraine de notre Etat. Il n'y a constitutionnellement plus de privilèges propre à un statut social particulier. Le peuple est organisé par lui-même. Mais les gauchos et fachos veulent nous faire croire qu'il y a encore le droit-divin et des privilèges. Ces allumés essaient de faire croire que le peuple n'est pas souverain. Et ils font cette distinction.
Dans les faits Macron et les Capitalistes font parti intégrante du peuple.
En somme, c'est une question de souveraineté au sens politique du terme.
Dans un autre sens ça peut renvoyer à une identité culturelle sur une zone géographique déterminé.
Mais c'est le sens politique que tu abordes.
Le 13 mars 2021 à 20:46:09 Macro_latre a écrit :
C'est la fameuse distinction entre ceux qui organisent et ceux qui sont organisés, entre les dominants et les dominés.
L'idée populiste du mot peuple provient des fondements de l'ancien régime et du droit divin. Le souverain n'était pas peuple. Le mot peuple renvoyait aux sujets ou en général à ceux qui ne faisait pas parti du clergé et de la noblesse (aristocratie)Mais le droit divin a été aboli et on vit dans une République, une Démocratie, le peuple renvoie à l'ensemble de la population souveraine de notre Etat. Il n'y a constitutionnellement plus de privilèges propre à un statut social particulier. Le peuple est organisé par lui-même. Mais les gauchos et fachos veulent nous faire croire qu'il y a encore le droit-divin et des privilèges. Ces allumés essaient de faire croire que le peuple n'est pas souverain. Et ils font cette distinction.
Dans les faits Macron et les Capitalistes font parti intégrante du peuple.
Je sais que je vais feed mais, ce n'est pas parce que dans le Droit le peuple est souverain que dans les faits c'est le cas Ce n'est pas parce que nos dirigeants sont élus sont placés par le peuple que le peuple "s'organise" lui-même. Rien qu'un exemple: les médias contrôlés par les amis de Macron ont placé Macron au pouvoir en matrixant l'opinion publique
Le 13 mars 2021 à 20:27:16 lllollllll a écrit :
En quel sens faut-il prendre ce mot ?
Est-ce que les bourgeois en font partie ? ou est-ce seulement "la petite classe salariale" ? Les petits gens ?
Les GJ qui ne représentaient qu'eux se réclamaient d'être la voix du peuple. Pourtant nous constatons bien que les choses sont beaucoup plus nuancées car il y en a vraiment pas mal de non-sympathisant dès l'acte III. Faut-il les exclure du peuple au prétexte qu'ils sont pro-Macron ?
le peuple c'est tout le monde.
Mais les bourgeois ? ce sont les plus riches.
Les travailleurs sont-ils riches ? non, la richesse qu'ils créent est captée par les bourgeois qui ne travaillent pas.
en 2019 les travailleurs créent une richesse de 2.500 milliards
tu divisé par la population de travailleurs ça fait 30 millions
ça fait 83.000$ par an.
les travailleurs devraient donc toucher dans les 8000 $ par mois.
Ils sont plutôt payés 1000 ou 2000 $ ... tout le reste va dans les poches des bourgeois qui foutent rien et empochent les bénéfices£.
donc le peuple est divisé entre patrons bourgeois riches et exploiteurs et travailleurs pauvres salariés maltraités.
Si tu touches moins de 8000 par mois tu fais parti des pauvres... des exploités
Un fantasme.
Me peuple c'est tout le monde.
Si tu veux préciser, tu peux parler du bas peuple ou de la plèbe.
Le 13 mars 2021 à 20:58:46 Macro_latre a écrit :
En somme, c'est une question de souveraineté au sens politique du terme.
Dans un autre sens ça peut renvoyer à une identité culturelle sur une zone géographique déterminé.Mais c'est le sens politique que tu abordes.
La préservation de l'identité ethno-culturelle peut faire l'objet d'une politique n'en déplaise à l'économisme étriqué des libéraux et des marxistes
La Grande Politique vise la régénération d'une race, d'une culture et la promotion d'un type humain supérieur
Ce n'est pas le laissez-faire paresseux et fataliste devant le Grand Remplacement, le dysgénisme et la décandence.
Il existe trois sens du mot peuple correspondant à trois écoles de pensées : le peuple-démos désigne le peuple en tant que pouvoir constituant seul capable de conférer une légitimité politique à ceux qui gouvernent, le peuple ethnos correspondant au peuple tel qu’il a été façonné par son histoire, sa culture et ses mœurs et le peuple-plebs, c’est-à-dire les classes populaires dominées. L’une des grandes caractéristiques du populisme et d’associer, dans des proportions variables, ces trois notions.
C'est un mot utile pour les démagogues qui dans l'absolu n'a rien à faire dans les débats politiques sèrieux.
Les personnes qui résident sur le territoire
Le 14 mars 2021 à 09:40:32 Sisypheen a écrit :
Les personnes qui résident sur le territoire
Définition dénuée de toute profondeur historique, anthropologique. Être un peuple, c’est durer comme peuple, se reproduire comme peuple, dans une continuité de culture. Un peuple « instantané » n’est qu’une foule, un amas, un agrégat.
Le 14 mars 2021 à 09:40:32 Sisypheen a écrit :
Les personnes qui résident sur le territoire
Donc les GJ ne sont pas la voix du peuple en général puisqu'ils ne sont qu'une petite partie minoritaire après les premiers samedis
Le 14 mars 2021 à 09:45:51 VolQuiche a écrit :
Le 14 mars 2021 à 09:40:32 Sisypheen a écrit :
Les personnes qui résident sur le territoireDéfinition dénuée de toute profondeur historique, anthropologique. Être un peuple, c’est durer comme peuple, se reproduire comme peuple, dans une continuité de culture. Un peuple « instantané » n’est qu’une foule, un amas, un agrégat.
Ta "continuité de culture", c'est une continuité territoriale qui assure une même langue, des mêmes journaux, des mêmes lois et institutions. Cette continuité s'estompe aux frontières nationales, qui sont des frontières territoriales.
Le 14 mars 2021 à 09:57:23 Bouhjefaispeur a écrit :
Le 14 mars 2021 à 09:40:32 Sisypheen a écrit :
Les personnes qui résident sur le territoireDonc les GJ ne sont pas la voix du peuple en général puisqu'ils ne sont qu'une petite partie minoritaire après les premiers samedis
Les gilets jaunes représentent la contestation d'une partie majoritaire du peuple
Mais j'ai jamais eu prétention à dire qu'ils représentaient l'ensemble de la population
Le 14 mars 2021 à 10:06:06 Sisypheen a écrit :
Le 14 mars 2021 à 09:57:23 Bouhjefaispeur a écrit :
Le 14 mars 2021 à 09:40:32 Sisypheen a écrit :
Les personnes qui résident sur le territoireDonc les GJ ne sont pas la voix du peuple en général puisqu'ils ne sont qu'une petite partie minoritaire après les premiers samedis
Les gilets jaunes représentent la contestation d'une partie majoritaire du peuple
Mais j'ai jamais eu prétention à dire qu'ils représentaient l'ensemble de la population
donc ils ne representent que leur propre groupe d'appartenance
Là tu montres les premiers actes, on voit bien que la tendance est plutôt la baisse de la sympathie et la monté de l'hostilité
Le 14 mars 2021 à 10:00:34 Sisypheen a écrit :
Le 14 mars 2021 à 09:45:51 VolQuiche a écrit :
Le 14 mars 2021 à 09:40:32 Sisypheen a écrit :
Les personnes qui résident sur le territoireDéfinition dénuée de toute profondeur historique, anthropologique. Être un peuple, c’est durer comme peuple, se reproduire comme peuple, dans une continuité de culture. Un peuple « instantané » n’est qu’une foule, un amas, un agrégat.
Ta "continuité de culture", c'est une continuité territoriale qui assure une même langue, des mêmes journaux, des mêmes lois et institutions. Cette continuité s'estompe aux frontières nationales, qui sont des frontières territoriales.
Non, le peuple juif par exemple est un modèle de peuple long vivant transnational, puisqu’il traversa des siècles de persécution et de dispersion territoriale, sans jamais renoncer à ses valeurs traditionnelles ni à ses liens endogamiques.
Les premiers sionistes se réclamèrent de la « nation » et non de la « société » qui n’était à leurs yeux qu’un assemblage mécanique sans âme et sans culture.
Il ne fait aucun doute que l’obéissance aux mêmes lois peut, à la longue, forger une conscience nationale, mais la question est de savoir si cette culture commune est suffisante pour créer des liens durables et solides. La création de tels liens dépend toujours d’un arrière-plan culturel qui reste même la toile de fond des régimes politiques (on le voit bien en terre d’islam, où la démocratie peine à s’installer). Tant que cet arrière-plan culturel est commun, on peut croire que ce sont les rapports de concitoyenneté qui rendent possible le « vivre ensemble », mais c’est confondre une simple corrélation avec un rapport de causalité.
Le peuple, c'est ce que la gauche européenne et les démocrates US ne supportent plus