Pour définir l'autisme, ou les TSA, la neurodiversité:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme
En France, d'une part le dogme de la psychanalyse est très reconnu, et limite la progression de la connaissance psychiatrique au sujet des TSA.
D'autre part, les personnes autistes sont la plupart du temps représentées dans les médias par des médecins ou des parents, ou quelquefois par des porte-paroles autistiques tels que Josef Schovannec, qui dans les faits ne milite pas pour les droits concrets de la neurodiversité. Ce qu'il faudrait, c'est une autoreprésentation généralisée pour parler à ce sujet, donc directement par les concernés, car la lutte du handicap est sociale, au même titre que les femmes doivent avoir leur liberté d'expression pour parler du sexisme, les prolétaires s'autoreprésentant par syndicats etc.
Beaucoup de gens vivent selon la croyance validiste que les personnes autistes ne sont pas capables de communiquer, de revendiquer leurs droits par eux même, alors que certains, qui même s'ils n'ont pas le langage verbal, peuvent s'exprimer par d'autres moyens que les gens préfèrent ignorer. Ils peuvent alors exprimer leurs besoins, qui sont méprisés par le corps médical, préférant les envoyer dans des institutions où ils seront parfois maltraités.
La lutte du handicap est bien une lutte politique, au même titre que toutes les luttes sociales, et participent au refus d'exclure une minorité d'individus, qui peuvent pourtant parfaitement apporter à l'intérêt général.
Ca c'est un sujet politique. Foutu psychanaliste
La plupart des autistes ne sont pas capable d'exprimer leurs besoins ( clairement) et la communication, sauf avec les éducateurs, ne se fait que très difficilement voir elle n'existe pas. Plein d'autistes sont incapables de savoir quoi manger, boire ect
Maltraités dans les institutions ? Mes parents sont éducateurs spécialisés et j'en ai jamais entendu parler.
Il faut les canaliser dans l'art imo
Le 12 décembre 2020 à 12:25:40 Redbull_Clope a écrit :
Pour définir l'autisme, ou les TSA, la neurodiversité:
https://fr.wikipedia.org/wiki/AutismeEn France, d'une part le dogme de la psychanalyse est très reconnu, et limite la progression de la connaissance psychiatrique au sujet des TSA.
D'autre part, les personnes autistes sont la plupart du temps représentées dans les médias par des médecins ou des parents, ou quelquefois par des porte-paroles autistiques tels que Josef Schovannec, qui dans les faits ne milite pas pour les droits concrets de la neurodiversité. Ce qu'il faudrait, c'est une autoreprésentation généralisée pour parler à ce sujet, donc directement par les concernés, car la lutte du handicap est sociale, au même titre que les femmes doivent avoir leur liberté d'expression pour parler du sexisme, les prolétaires s'autoreprésentant par syndicats etc.
Beaucoup de gens vivent selon la croyance validiste que les personnes autistes ne sont pas capables de communiquer, de revendiquer leurs droits par eux même, alors que certains, qui même s'ils n'ont pas le langage verbal, peuvent s'exprimer par d'autres moyens que les gens préfèrent ignorer. Ils peuvent alors exprimer leurs besoins, qui sont méprisés par le corps médical, préférant les envoyer dans des institutions où ils seront parfois maltraités.
La lutte du handicap est bien une lutte politique, au même titre que toutes les luttes sociales, et participent au refus d'exclure une minorité d'individus, qui peuvent pourtant parfaitement apporter à l'intérêt général.
Disons que c'est devenu politique grâce à des cohortes d'adultes qui ont été sur les bancs de l'école ,ont essayé aussi d'intégrer le marché du travail, bref de suivre les règles du jeu posé. Et au final on leur as dit merde. Et ils et elles n'ont pas voulu se laisser marcher dessus. D'ou l'éclosion de collectifs et d'initiatives comme la bd de julie dachez (dans ta bulle).
Quand à l'auto représentation des personnes autistes,cela oblige de passer par un changement radical des modalités d'accueil des élèves et surtout que l'école accepte enfin qu'un élève qui n'apprends pas au millimètre près comme le dit un texte officiel, ne sera pas forcement un mauvais élément ou une perte de temps et renouveller vers une vrae enseignement civique notamment .
La méprise du corps médical Plutôt son ignorance même si l'ignorance favorise le mépris. A nos chers étudiants de médecine on leur parle très brièvement de l'autisme pendant deux heures de façon psychanalytique et pouf, nos pauvres étudiants ont déjà zappés. Et le dominus de la psychanalyse aussi sur le champ académique et éducatif.