Putain matez ça, on comprend le désespoir de la police.
https://youtu.be/bASITPIB9MU?t=34
15 condamnations : vols avec violence, extorsions de fonds par violence... Cette fois ci il frappe un agent de police (coups de pieds de poing) après avoir fait un dangereux rodéo en motocross.
Le juge qui lui dit qu'il est à "la croisée des chemins" Il doit faire attention à son comportement:noel:
C'est affligeant.
Après on s'étonne qu'il y ait des policiers qui pètent un câble !
Regardez comme il s'exprime, comme il est incapable du moindre regret.... Franchement comment imaginer que de tels individus soient récupérables ??
Une "peine aménageable", autant dire quasiment rien:fou:
btg la police est inutile en banlieue c'est une république islamique
22 ans 15 condamnations.
Première condamnation à 14 ans.
Le juge lui demande comment se fait-ce qu'il refuse de se soumettre à la loi après tant de remontrances.
La réponse : "J'ai du mal à m'exprimer auprès de vous Monsieur. Je n'arrive pas à parler".
Ça me semble évident qu'il sait au fond de lui la raison, mais que cette raison ne sera jamais entendu par un tribunal judiciaire. Il a la loi contre lui.
Son enfance n'est pas évoquée, mais pour commencer une carrière délinquante à 14 ans, c'est très souvent le signe d'un environnement familial compliqué.
Ce qu'il n'arrive certainement pas à exprimer c'est cette malchance qui le suit de son enfance et qui s'est rapidement transformée en mal-être. Il n'arrive pas à l'exprimer car il ne veut pas se victimiser. Ça lui serait difficile puisqu'il a certainement intégré une mentalité masculiniste où se présenter sous ses peines et ses faiblesse est impensable. Et ça serait de toute façon inaudible pour le tribunal qui y verrait un retournement de l'ordre judiciaire où le prévenu renverserait les catégories juridiques pour se présenter sous les traits d'une victime.
C'est certainement pour ça qu'il reste muet.
Heureusement le juge semble être d'une rare bienveillance.
"Ça n'a rien à voir" dit le prévenu en évoquant son casier et l'affaire pour laquelle il comparaît.
Cette phrase, au risque de sur-interpréter, je la prend comme une phrase qui signifie il y a ces affaires de mon passé, mais elles n'ont rien à voir avec mon présent. Aujourd'hui dans le présent il a tous les signes de la réinsertion, femme et emploi.
Il semble qu'il comparaît pour des réflexes : "instinctivement j'ai accéléré". Il y a tout a parier que ses réflexes il les a appris depuis ses 14 ans et ses 15 condamnations.
C'est à dire que la loi s'est acharnée sur lui. On pourrait bien dire que c'est lui qui s'est acharné dans des comportements hors la loi. Les deux affirmations sont valides selon le point de vu que l'on emprunte.
Il ne s'agit pas de dire évidement qu'il puisse être légitime de voler et de violenter. Mais parfois l'ordre établis offre tellement peu à certains qu'il les soumet de fait à la précarité et à ses violences. Dans une telle situation, comment voulez vous que l'on puisse reconnaître la légitimité de la loi, alors même qu'elle semble sous tous les aspects ne nous prémunir en rien de la violence ?
Tout l'enjeu du système judiciaire c'est de sanctionner les écarts à la loi afin d'imposer sa reconnaissance par la force, par la contrainte extérieure, lorsqu'elle n'est pas intériorisée.
Mais tout l'enjeu de la loi s'est de s'imposer comme système moral universellement intériorisé, universellement respecté.
Donc le système judiciaire n'intervient que lorsque la loi échoue de fait. Et si elle échoue à s'imposer universellement, c'est certainement en grande partie parce qu'elle ne protège pas universellement et ne témoigne pas le même respect à tous.
Pour questionner la violence illicite il faut oser voir la violence licite.
Au final, la peine d'un an d'emprisonnement fera l'objet éventuel d'un aménagement vers des formes plus prompte à assurer l'intériorisation de la loi que le simple emprisonnement, selon la considération du juge d'application des peines.
Rien ne me choque dans cette audiance. Je trouve même la peine plutôt adaptée.
Il n'y aurait pas eu de peine plus inadaptée que de le condamner à des amendes sensiblement plus élevées, ce qui l'aurait plongé dans un cercle vicieux d'endettement. Ni de lui avoir appliqué une peine d'emprisonnement plus élevée qui l'aurait condamné, alors qu'il est à 22 ans au début de sa carrière professionnelle, à devoir se justifier d'un trou béans dans le CV, ce qui l'aurait plongé davantage dans un cercle vicieux de chômage et/ou de précarité professionnelle.
Il faut bien comprendre que le système judiciaire ne vise pas à punir bêtement mais bien à produire l'intériorisation de la loi. Pour produire cette intériorisation il faut favoriser l'insertion professionnelle et la stabilité familiale.
Les politiques judiciaires répressives ne produisent pas l'interiorisation de la loi. Par ailleurs les politiques carcérales coûtent souvent bien plus cher que les politiques de réinsertion. Dans la politique de réinsertion il produit de la valeur qui vient compenser celle qu'il coûte en terme de suivis judiciaire. Tandis que dans la politique carcérale le condamné n'est qu'une charge brut pour la collectivité.
J'ai tout lu Chaton mais je continue de penser que par humanisme envers des détraqués (et je veux bien que tout ne soit pas de sa faute : enfance, milieu social, + culture éducation et religion très poreuses à la violence) on se moque d'être humanistes envers la grande majorité des citoyens qui ne demandent qu'à vivre une vie tranquille.
Des rodéos pourrissent littéralement la vie du quartier dans lequel je vis sans que personne n'y puisse rien. La police nous dit avoir des consignes de ne plus poursuivre et que de toute façon quand ils en choppent un c'est "aménagement de peine" sur aménagement" et récidive sur récidive.
Et les personnes volées ? Et les personnes violentées ? Et les flics qui se sont pris des coups ?
Comment peux-tu croire un seul instant qu'il va commencer à "intérioriser" quoi que ce soit si 15 passages devant le juge et peines / aménagements ne l'ont pas conduit à intérioriser quoi que ce soit ??
Si on prévoyait un an de prison systématique après la deuxième récidive de violence et qu'on doublait systématiquement ensuite le nombre d'année de prison cela ne lui permettrait sans doute pas d'intérioriser (mais de toute façon il n'intériorise visiblement rien du tout) mais au moins il foutrait la paix aux personnes qui ne demandent qu'à vivre tranquilles.
De toute façon la formule pour permettre à ce genre de déchet de devenir des citoyens respectueux des autres nous ne l'avons pas alors au moins écartons-les de la société.
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
Si on prévoyait un an de prison systématique après la deuxième récidive de violence et qu'on doublait systématiquement ensuite le nombre d'année de prison cela ne lui permettrait sans doute pas d'intérioriser (mais de toute façon il n'intériorise visiblement rien du tout) mais au moins il foutrait la paix aux personnes qui ne demandent qu'à vivre tranquilles.
Si on va au bout de ton raisonnement, à savoir que les récidivistes sont irrécupérables, alors il semble plus rationnel de les tuer que de les emprisonner 3 ans avant de les relâcher pour les réemprisonner.
Et puis la question c'est aussi celle de l'efficacité des deniers publics qui intéresse aussi celui qui est victime de la délinquance. Est ce que notre politique de prévention de la récidive coûte cher et pour quelle efficacité.
Comment peux-tu croire un seul instant qu'il va commencer à "intérioriser" quoi que ce soit si 15 passages devant le juge et peines / aménagements ne l'ont pas conduit à intérioriser quoi que ce soit ??
Je n'en sais rien. Je ne travaille pas dans le suivis judiciaire. Je ne sais pas si ces politiques n'ont jamais été efficaces.
Je suis donc allé lire un papier sur la récidive. Voici ce qu'il dit, qui dépeint parfaitement notre multirécidiviste :
Le poids des antécédents judiciaires est déterminant.
Le poids des condamnations antérieures à celle prise en compte comme point de départ de l’observation est constaté dans toutes les études. Le taux de récidive est d’autant plus fort que le passé judiciaire est lourd. Ainsi, l’étude concernant les libérés de 2002 montre que « toutes choses égales par ailleurs », les condamnés ayant plusieurs condamnations antérieures ont quatre fois plus de risque d’être recondamnés dans les cinq ans que ceux qui n’ont pas de passé judiciaire (près de 6 fois plus de risque d’être recondamnés à de la prison ferme). Cet écart est confirmé quelle que soit la nature de l’infraction initiale. Ce résultat est donc le constat de l’existence d’une multi-récidive.
4) Plus l’âge augmente plus la récidive diminue.
L'âge au moment de la libération est une variable évaluée comme très corrélée à la récidive. Dans toutes les études, le taux de récidive varie en raison inverse de l’âge : plus l’âge augmente, plus la récidive diminue. Dans la dernière étude, les mineurs présentent un taux de recondamnation supérieur de 17 points à celui des majeurs (75% contre 58%) et un taux de prison ferme supérieur de 21 points (66% pour les mineurs contre 45% pour les majeurs). Pour les libérés de 50 ans et plus, le taux de recondamnation était de 29%. Des déterminants spécifiques de la récidive des mineurs ont été mis en évidence dans d’autres études (Tournier, 1991). La récidive des mineurs est rapide, et ce d’autant plus que les antécédents judiciaires sont lourds. Elle est la plus fréquente dans le domaine des outrages à agents (même si les mineurs condamnés pour ce type d’infraction sont peu nombreux), puis du vol-recel, quand la sanction est une peine privative de liberté plutôt qu’une mesure éducative. Après un placement en Centre Educatif Fermé, considéré comme une dernière alternative à la prison, les taux de récidive sont proches de ceux observés après un passage en prison (77 % contre 70 % en CEF, de Bruyn, 2012). Cependant, les études menées à partir des condamnations (CJN) ne concernent que les mineurs les plus engagés dans la délinquance parce qu’elles ne tiennent pas compte des mesures alternatives aux poursuites. En ce sens, l’étude exploratoire effectuée à partir du panel des mineurs donne un taux de nouvelle affaire de 27 %, 18 mois après une mesure de réparation prononcée au parquet (Choquet, de Bruyn, 2008).
5) Avoir ou ne pas avoir un emploi
Le fait de ne pas avoir d’emploi a un effet sur le risque de récidive. Le risque est ici mesuré par un rapport de proportion : en effet, l’étude la plus récente démontre le poids de cette variable sur la recondamnation dans les cinq ans. Une personne occupant un emploi au moment de l’incarcération a un risque moindre de récidive qu’une personne sans emploi : le taux de recondamnation est respectivement de 55% contre 61% et le taux de prison ferme est de 39% contre 49% pour ceux qui sont sans emploi.
6) Influence du fait d’être marié.
Les études prennent en compte le fait d’être marié au moment de l’incarcération. Elles montrent que les personnes mariées ont des risques plus faibles de récidive, « toutes choses égales par ailleurs », c’est-à-dire notamment en neutralisant l’effet d’âge puisque les personnes mariées sont plus âgées. Selon la dernière étude, les personnes mariées ont un taux de recondamnation égal à 38% pour 61% pour les personnes qui ne le sont pas.
[...]
4) Aménagements des peines : l’anticipation a priori d’une non-récidive
Lorsqu’un condamné obtient un aménagement de peine, il peut, sous certaines conditions, exercer un travail, suivre une formation, participer à la vie familiale, ou suivre un traitement médical. Il poursuit l’exécution de la peine en milieu ouvert sous le contrôle d’un service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). Toutes les études du corpus montrent une moindre récidive des libérés conditionnels, quelle que soit la nature de l’infraction initiale.
[...]
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.gip-recherche-justice.fr/conference-consensus/wp-content/uploads/2013/01/contrib_kensey.pdf&ved=2ahUKEwjo276n5azqAhWpxoUKHfKXDn8QFjALegQIBxAB&usg=AOvVaw1TVIDpAnfWnr_7dgqMEnQR
Je te conseil d'y jeter un oeil le papier est très intéressant
Des rodéos pourrissent littéralement la vie du quartier dans lequel je vis sans que personne n'y puisse rien. La police nous dit avoir des consignes de ne plus poursuivre et que de toute façon quand ils en choppent un c'est "aménagement de peine" sur aménagement" et récidive sur récidive.
Et les personnes volées ? Et les personnes violentées ? Et les flics qui se sont pris des coups ?
Pour moi ce n'est pas à la politique judiciaire de régler ces problèmes mais aux politiques sociales. Le meilleur moyen de prévenir les vols c'est certainement de lutter contre le chômage, qui passe selon moi par un renversement du paradigme de la politique monétaire bien sûr, mais aussi par des investissements publics dans les programmes de formation, comme je l'ai déjà énoncé sur ce forum.
Pour les rodéos il suffirait de créer des terrains vague et des circuits routiers, qui puissent être pris en charge par les fonds publics pour qu'ils soient accessibles à tous (ojd les circuits routiers sont hors de pris pour le quidam encore plus s'il est pauvre).
Mais de là même manière il n'est pas à douter que lutter contre le chômage chez les jeunes réduirait les rodéos.
Tu vis dans un quartier où il y a des rodéos ? Quel taux de chômage chez les jeunes dans ce quartier ?
Bref clairement c'est là la ligne de démarcation : pour moi la politique judiciaire n'est pas la réponse adéquate aux troubles sociaux.
Le 01 juillet 2020 à 21:44:47 Swyf a écrit :
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_infostat_127.pdf&ved=2ahUKEwjy9IaG_KzqAhXDyIUKHZSFDFYQFjADegQIAxAB&usg=AOvVaw2f80DaxaZdx1Zz8vHtx-F7
Les peines longues (1 à 5 ans) favorisent la récidive par rapport aux peines de 6 mois à 1 an. Les peines non aménagées favorisent également clairement la récidive.
Le mariage, l'emploi, la sortie de l'age adolescent, sont autant de facteurs qui diminuent le risque de récidive.
Le 01 juillet 2020 à 16:42:45 de_Tassigny a écrit :
Putain matez ça, on comprend le désespoir de la police.https://youtu.be/bASITPIB9MU?t=34
J'ai déjà vu ça à la TV y a des années....
Le 01 juillet 2020 à 23:29:08 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:44:47 Swyf a écrit :
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_infostat_127.pdf&ved=2ahUKEwjy9IaG_KzqAhXDyIUKHZSFDFYQFjADegQIAxAB&usg=AOvVaw2f80DaxaZdx1Zz8vHtx-F7Les peines longues (1 à 5 ans) favorisent la récidive par rapport aux peines de 6 mois à 1 an. Les peines non aménagées favorisent également clairement la récidive.
Le mariage, l'emploi, la sortie de l'age adolescent, sont autant de facteurs qui diminuent le risque de récidive.
La preuve
15 récidives pour le minot qui est marié, qui travaille et qui est jamais allé en taule
D’ailleurs ça me fait rire parce qu'ils vérifient même pas s'il est marié et s'il bosse
Ils sont trop contents de le laisser libre dans la nature
Le 01 juillet 2020 à 23:29:08 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:44:47 Swyf a écrit :
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_infostat_127.pdf&ved=2ahUKEwjy9IaG_KzqAhXDyIUKHZSFDFYQFjADegQIAxAB&usg=AOvVaw2f80DaxaZdx1Zz8vHtx-F7Les peines longues (1 à 5 ans) favorisent la récidive par rapport aux peines de 6 mois à 1 an. Les peines non aménagées favorisent également clairement la récidive.
Le mariage, l'emploi, la sortie de l'age adolescent, sont autant de facteurs qui diminuent le risque de récidive.
Tu fais quel lien logique entre ma question et ta réponse ?
Cherche de l'aide, tu as un mode de raisonnement qui est celui de la secte
Pour moi ce n'est pas à la politique judiciaire de régler ces problèmes mais aux politiques migratoires. Le meilleur moyen de prévenir les vols c'est certainement de lutter contre la migration, qui passe selon moi par un renversement du paradigme de la politique européenne bien sûr, mais aussi par des investissements publics dans les programmes régaliens, comme je l'ai déjà énoncé sur ce forum.
Wink wink
Mais oui le monde marche sur la tête.
En faite le premier commentaire de la vidéo à tout dit.
Des TIG seraient juste les bienvenues.
Le 02 juillet 2020 à 02:02:29 AlffredDeBussy a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 23:29:08 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:44:47 Swyf a écrit :
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_infostat_127.pdf&ved=2ahUKEwjy9IaG_KzqAhXDyIUKHZSFDFYQFjADegQIAxAB&usg=AOvVaw2f80DaxaZdx1Zz8vHtx-F7Les peines longues (1 à 5 ans) favorisent la récidive par rapport aux peines de 6 mois à 1 an. Les peines non aménagées favorisent également clairement la récidive.
Le mariage, l'emploi, la sortie de l'age adolescent, sont autant de facteurs qui diminuent le risque de récidive.La preuve
15 récidives pour le minot qui est marié, qui travaille et qui est jamais allé en taule
D’ailleurs ça me fait rire parce qu'ils vérifient même pas s'il est marié et s'il bosse
Ils sont trop contents de le laisser libre dans la nature
On ne sait pas depuis quand il travaille ni depuis quand il est marié, ni depuis quand il n'a pas été condamné, l'ordre et la nature des infractions qu'il a commis.
Il y a tout a parier qu'il travaille et s'est marié recemment. Il est donc au départ d'un point de décriminalisation de sa conduite.
La désistance est processus qui n’est pas forcément linéaire, et peut être marqué par des épisodes de réitération d’actes moins graves ou moins fréquents que les précédents. Considérer toute réitération comme un échec est ainsi une erreur. Et les sanctionner toujours plus sévèrement peut être contreproductif.
Quoi qu'il en soit tu n'as aucun argument qui viendrait soutenir que la prison serait plus efficace dans la prévention de la récidive que les aménagements de peine et c'est normal puisque ça ne l'est pas.
Ton seul argument potentionnellement raisonnable en faveur de la prison c'est que ça met temporairement à l'écart le délinquant pour mieux protéger la société. Mais l'emprisonnement coûte plus cher que les peines aménageables. Par ailleurs abandonner les multirécidivistes à la marginalité s'est généralement se condamner à voir leurs enfants plonger eux même dans la délinquance et ne s'interdire une politique de réduction de la criminalité sur le long terme des générations.
Et puis bien sûr que oui ils vérifient s'il est marié et s'il a bien un emploi, ne dit pas n'importe quoi. De la même manière tu dis n'importe quoi quand tu dis qu'ils le laissent libre. Une peine aménagée est synonyme de suivis judiciaire. Et en l'occurence la peine est aménageable ; rien ne nous dis qu'elle a effectivement été aménagée.
Le 02 juillet 2020 à 03:16:10 Raklette1 a écrit :
Pour moi ce n'est pas à la politique judiciaire de régler ces problèmes mais aux politiques migratoires. Le meilleur moyen de prévenir les vols c'est certainement de lutter contre la migration, qui passe selon moi par un renversement du paradigme de la politique européenne bien sûr, mais aussi par des investissements publics dans les programmes régaliens, comme je l'ai déjà énoncé sur ce forum.Wink wink
Mais oui le monde marche sur la tête.
C'est bien beau mais si tu regardes le tableau de la regression logistique les étrangers auraient une probabilité plus faible que les citoyens français de récidiver.
Avoir une politique migratoire plus sélective pourrait certainement permettre de prévenir une partie de la délinquance mais le gros de la délinquance n'est pas constituée d'immigrés.
Le 02 juillet 2020 à 02:26:02 Swyf a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 23:29:08 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:44:47 Swyf a écrit :
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_infostat_127.pdf&ved=2ahUKEwjy9IaG_KzqAhXDyIUKHZSFDFYQFjADegQIAxAB&usg=AOvVaw2f80DaxaZdx1Zz8vHtx-F7Les peines longues (1 à 5 ans) favorisent la récidive par rapport aux peines de 6 mois à 1 an. Les peines non aménagées favorisent également clairement la récidive.
Le mariage, l'emploi, la sortie de l'age adolescent, sont autant de facteurs qui diminuent le risque de récidive.Tu fais quel lien logique entre ma question et ta réponse ?
Cherche de l'aide, tu as un mode de raisonnement qui est celui de la secte
Le lien que je fais me semble assez évident. Certains facteurs sont des signes de réinsertion forts. Notre prévenu en coche de multiples.
D'autre part les peines non aménageables sont moins efficaces que les peines aménageables. Il convient donc, d'autant plus si le prévenu témoigne de plusieurs facteurs indiquant une forte probabilité de réinsertion, de favoriser un aménagement de peine.
Quand à la politique de prévention de la délinquance, elle doit se focaliser sur les facteurs sociaux de risque de la délinquance (taux de chômage chez les jeunes, déscolarisation, violences familiales, précarité des familles monoparentales, etc).
Les politique répressives coûtent plus cher, sont moins justes, et moins efficaces que les politiques préventives et d'accompagnement judiciaire vers la réinsertion.
Le 02 juillet 2020 à 09:39:43 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le 02 juillet 2020 à 02:02:29 AlffredDeBussy a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 23:29:08 CHAT0N_BARBARE a écrit :
Le 01 juillet 2020 à 21:44:47 Swyf a écrit :
Par simple curiosité, est-ce que quelqu'un sur ce forum pense que Chaton est capable de discernement ?
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.justice.gouv.fr/art_pix/stat_infostat_127.pdf&ved=2ahUKEwjy9IaG_KzqAhXDyIUKHZSFDFYQFjADegQIAxAB&usg=AOvVaw2f80DaxaZdx1Zz8vHtx-F7Les peines longues (1 à 5 ans) favorisent la récidive par rapport aux peines de 6 mois à 1 an. Les peines non aménagées favorisent également clairement la récidive.
Le mariage, l'emploi, la sortie de l'age adolescent, sont autant de facteurs qui diminuent le risque de récidive.La preuve
15 récidives pour le minot qui est marié, qui travaille et qui est jamais allé en taule
D’ailleurs ça me fait rire parce qu'ils vérifient même pas s'il est marié et s'il bosse
Ils sont trop contents de le laisser libre dans la nature
On ne sait pas depuis quand il travaille ni depuis quand il est marié, ni depuis quand il n'a pas été condamné, l'ordre et la nature des infractions qu'il a commis.
Rectfiication : on ne sait pas SI il travaille, ni SI il est marié, et on sait qu'il a été condamné et la nature des crimes et délits (violence volontaires, vol avec violence etc.).
Tu fais un très mauvais avocat.
Il y a tout a parier qu'il travaille et s'est marié recemment. Il est donc au départ d'un point de décriminalisation de sa conduite.
Il y.a fort à parier qu'il ne travaille pas et qu'il n'est pas marié. C'est un criminel.
Il se joue de la justice comme des lois...
La désistance est processus qui n’est pas forcément linéaire, et peut être marqué par des épisodes de réitération d’actes moins graves ou moins fréquents que les précédents. Considérer toute réitération comme un échec est ainsi une erreur. Et les sanctionner toujours plus sévèrement peut être contreproductif.
Quoi qu'il en soit tu n'as aucun argument qui viendrait soutenir que la prison serait plus efficace dans la prévention de la récidive que les aménagements de peine et c'est normal puisque ça ne l'est pas.
En prison les criminels ne peuvent pas nuire aux honnêtes citoyens.
Une brute criminelle comme lui ne pourra plus agresser sauvagement
Ton seul argument potentionnellement raisonnable en faveur de la prison c'est que ça met temporairement à l'écart le délinquant pour mieux protéger la société. Mais l'emprisonnement coûte plus cher que les peines aménageables.
C'est vrai qu'il y a une sentence qui reviendrait beaucoup moins chère, mais elle a été aboli en 1981.
Par ailleurs abandonner les multirécidivistes à la marginalité s'est généralement se condamner à voir leurs enfants plonger eux même dans la délinquance et ne s'interdire une politique de réduction de la criminalité sur le long terme des générations.
Dieu merci ce criminel n'a pas encore d'enfants. Raison de plus pour l'enfermer ad vitam aeternam.
Et puis bien sûr que oui ils vérifient s'il est marié et s'il a bien un emploi, ne dit pas n'importe quoi.
Ils n'ont rien vérifié du tout. Comme d'habitude.
Le juge et l'avocat général ont autre chose à faire ! Ils savaient déjà qu'ils ne l'enverraient pas en prison.
De la même manière tu dis n'importe quoi quand tu dis qu'ils le laissent libre. Une peine aménagée est synonyme de suivis judiciaire. Et en l'occurence la peine est aménageable ; rien ne nous dis qu'elle a effectivement été aménagée.
Donc ils le laissent libre
Comme d'hab quoi
Comme ta posture est purement idéologique voire religieuse (obéissance au Grand Bisounours), je ne suis même pas sur que tu viendrais à réfléchir si exactement le même personnage venait à te frapper en pleine rue toi et tes enfants....
Tu dirais "mais non, il n'était pas libre, il était en peine aménagée. Et puis c'est pas sa faute après tout, c'est la faute de la société"