D'ailleurs pour vous montrer le niveau de ridicule et de grotesque qu'Onfray est capable d'atteindre en matière d'analyse politique de Bistrot voici un extrait de texte du blog d'Onfray sur l'affaire Benalla que j'avais déjà cité précédemment il y a deux ans sur ce topic , qui est une véritable pépite humoristique ou justement Onfray dans ce billet d'actualité hebdomadaire reprenez justement l'hypothèse complotiste colporté par l'extrême droite sur Internet comme quoi si Benalla était si défendu par Macron c'est car c'était son amant homosexuel caché , Nofake Onfray reprenait vraiment cette hypothèse complotiste en insinuent que Benalla pouvait être l'amant caché de Macron bordel
Une véritable pépite d'anthologie tant Onfray est capable de sortir des inepties grotesque de ce genre-là
'LE FAVORI DU ROI' https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-favori-du-roi?mode=video
Dans la république monarchique qui est la nôtre, le président de la République court moins le risque d’être républicain que celui de devenir monarque. Le républicain sait qu’il est au service de l’Etat ; le monarque veut que l’Etat soit à son service.
Le jeune Emmanuel Macron est entré sabre au clair dans la République en faisant savoir qu’il la restaurerait après les longs mandats présidentiels qui l’ont mise à mal. Mitterrand fut traître à la gauche, Chirac traître au gaullisme, Sarkozy traître à Chirac et Hollande traître à Mitterrand… Depuis la vente de la France à l’Etat maastrichien, la République est en lambeaux.
Quelques naïfs ont cru que le trentenaire couronné parviendrait à tordre le bâton dans l’autre sens en ignorant qu’il faut un tempérament de fer, un caractère d’acier et, surtout, une éthique impeccable, pour ne pas succomber à la tentation de ne plus voir le monde que médiatisé par les courtisans – une tentation à laquelle il avait déjà succombé avant d’accéder à la magistrature suprême.
Et puis comment inverser la vapeur quand on conduit dans la même direction et pour le même terminus le même train que ces quatre derniers présidents qui, tous, bradent la Nation au profit de l’Etat maastrichien qui ingère, digère et excrète les Nations sans aucun état d’âme, parce que c’est dans la nature de son projet et dans la logique de son fonctionnement ?
Cet homme qui voulait être Jeanne d’Arc se comporte comme l’évêque Cauchon, cette personne qui voulait être de Gaulle pense et agit comme René Coty, ce communicant qui avait promis une parole rare verbigère sous lui, ce modeste qui voulait être Jupiter n’est rien d’autre que Triboulet, le bouffon des Rois de Bruxelles.
Le voilà aujourd’hui monarque pour le moins glorieux de la monarchie : les vices de la cour, les prébendes offertes aux plus offerts, le règne des courtisans visqueux, l’attribution des passe-droits, l’octroi des faveurs, les privilèges accordés, les dépenses de l’argent des gueux en soirées privées et somptuaires, les fêtes avec des voyous payées avec l’argent du contribuable, les commandes de vaisselles précieuses ou la construction d’une vasque dans un château inscrit aux monuments historiques afin de recueillir les ablutions estivales du roi et de ses favoris…
Ça n’est plus désormais la Pléiade du général de Gaulle qu’il faut arborer ostensiblement sur le bureau de la photo officielle avec un grand renfort de communicants pour expliquer le rébus, mais les Mémoires de Saint-Simon qui rapportent dans le détail la fange de ces régimes de caprices. Mais je m’égare : le jeune homme président avait également choisi pour son bureau Gide et son Nathanaël à qui la ferveur avait été enseignée, et Stendhal dont le beylisme est une école d’égotisme, de jouissance solitaire et de bonheur sans autrui, voire contre ou malgré lui… En même temps l’auteur des Mémoires de guerre et l’auteur de Corydon. Comprenne qui pourra. Pour ma part, j’avais compris.
Et voici qu’arrive l’affaire Benalla… Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, il est encore temps, l’heure est venue. Je résume à l’usage de ceux qui ne sauraient pas encore : le jeune Alexandre Benalla, il a vingt sept ans, est couvert de cadeaux par le jeune président. 'On se demande bien pour quelles raisons !' Cet homme dont les lettres de noblesse consistent à avoir été gros bras chez les socialistes (où il y a tant de petits bras ou de bras cassés…) du temps de Martine Aubry et de François Hollande, était impétueux, fougueux, ardent, embrasé, brûlant – autant de vertus qui semblent ravir Emmanuel Macron.
Mais pas Arnaud Montebourg qui l’a congédié une semaine après l’avoir embauché parce que ce chauffeur surchauffé avait commis un accident, ce qui est une chose, mais avait enchaîné sur une tentative de délit de fuite, ce qui en est une autre. Est-ce pareil homme qu’Emmanuel Macron doit couvrir de cadeaux ? 'Et si oui, pour quelles raisons ?'
Car des cadeaux, il en recevait, jusqu’à cette vidéo fort opportunément mise en circulation sur les réseaux sociaux par d’aucuns qui doivent avoir de bonnes raisons de lui en vouloir - des raisons publiques, bien sûr, mais peut-être aussi des raisons privées. 'Tant de faveurs accordées ne cessent d’interroger.'
Car cet homme disposait Quai de Branly d’un somptueux appartement de fonction (tellement somptueux qu’il était celui qu’occupait la famille illégitime du président Mitterrand…), d’une voiture de luxe avec tous les dispositifs qui permettent de se déplacer facilement et rapidement dans Paris grâce à des gyrophares de VIP, d’un chauffeur pour le véhiculer, d’un salaire très confortable de haut-fonctionnaire, autrement dit, de toutes les faveurs qu’un roi peut accorder à son favori.
Favori, il l’était incontestablement, 'car on ne compte plus les photos sur lesquelles on voit Monsieur Benalla au plus proche physiquement d’Emmanuel Macron.' Dans des situations officielles, bien sûr, mais également dans des situations privées. Cet homme fait partie de la vie intime du président de la république, du moins celle qui nous est offerte dans les magazines : près de lui sur un télésiège au ski, dans le cocon de la résidence familiale du Touquet, à bicyclette. « Il y a une relation particulière qui s’est liée entre eux. Benalla vit avec le chef de l’État et sa femme, il est de tous les déplacements officiels comme privés » peut-on lire dans L’Express du 19 juillet dernier sous la plume de Laurent Leger.
Cet homme qui, avant Macron, était donc connu pour un licenciement motivé par un délit de fuite, a donc été choisi par Emmanuel Macron pour s’occuper de sa sécurité et ce au mépris de tout le dispositif républicain prévu à cet effet. Il existe en effet des gendarmes et des policiers de métier qui sont assermentés, formés, dévoués, républicains, qui n’ont aucun casier judiciaire ou aucun passé qui soit un passif de délinquant, et qui sont payés pour effectuer ce travail dont on les dispense puisqu’on en a chargé le Favori.
La presse a rapporté qu’une demande de port d’armes avait été refusée par le Ministère de l’intérieur à cet homme au temps où il s’occupait de la campagne présidentielle du jeune monarque. Les services de la Place Beauvau, auquel Emmanuel Macron a accès, bien évidemment, disposaient des informations pour motiver ce refus. Depuis que le candidat Macron est devenu président de la République, Benalla dispose d’un port d’armes…
La vidéo qui montre Benalla arborant les attributs de la police sans être policier, brassard et casque, tabassant un manifestant, a été présentée à un certain nombre de personnes à l’Elysée – Gérard Colomb et Emmanuel Macron compris, bien sûr…
Qu’a-t-il été décidé en haut lieu ? Une prétendue punition : quinze jours d’interdiction de travail et une retenue sur salaire. Mais des images montrent que cette interdiction de travail n’a pas été suivie d’effets. On voit en effet Benalla au vu et au su de tout le monde continuer à travailler – y compris lors du 14 juillet… Qu’est-ce qui nous prouvera que la retenue sur son salaire a eu lieu ? Ou qu’un équivalent n’a pas été distribué en liquide ? On l’a vu lors de la panthéonisation des époux Veil, mais aussi lors de la cérémonie de retour de l’équipe de France de football – il était dans le bus des Bleus...
D’autres témoignages arrivent qui montrent que ce voyou n’en est pas à son coup d’essai : cet homme est brutal et violent, délinquant et imposteur, dangereux et agressif. Il ne se contente pas de taper un homme à terre, ou bien de molester un journaliste de LCP ici ou un militant de la jeunesse communiste là, il frappe aussi une femme – et j’attends que, dans la macronie, les féministes autoproclamées progressistes dénoncent ce passage à tabac d’une femme par un mâle blanc protégé par un casque. Marlène, on ne vous entend pas…
C’est cet homme que le président Macron a poussé en vue d’un poste de sous-préfet au tour extérieur. Face à la bronca du corps préfectoral, l’affaire est restée sans suite… La République est ici passée à côté d’un drame.
Par ailleurs : comment cet animal frappeur a-t-il pu obtenir ce statut de lieutenant-colonel de la réserve opérationnelle dans la gendarmerie alors que d’autres impétrants ne l’obtiennent qu’après de longues épreuves sélectives et, surtout, avec de l’ancienneté ? Qui expliquera comment il est parvenu à passer d’un seul coup du grade de brigadier à celui de lieutenant-colonel ?
Cessons-là. Le président Macron a menti pour couvrir cet homme. Il se tait pour le couvrir encore. Le silence de Gérard Colomb procède de cette couverture, tout autant que le silence de ceux qui savaient mais qui n’ont rien dit. 'Qu’est-ce qui peut bien expliquer pareilles faveurs ? Mystère…'
Cette histoire soulève le voile et montre Emmanuel Macron sans fard pour ceux qui avaient encore besoin de points sur les « i ». Cet homme cynique n’aime que lui et ceux qui l’aiment. Narcissique à souhait, 'il aime donc par un effet de miroir : j’aime qui m’aime, même si cet autre n’est pas aimable.' Et, de fait, Monsieur Benalla n’est pas aimable d’un point de vue républicain, et c’est fort fâcheux pour un président de la République de couvrir d’autant de faveurs un tel personnage. Mais Monsieur Benalla n’est pas aimable non plus d’un point de vue privé. 'Sauf à priser tout particulièrement ce genre de mauvais garçon.'
'Samedi 21 juillet, on apprenait fort opportunément dans l’après-midi qu’Alexandre Benalla devait se marier à la mairie d’Issy-les-Moulineaux. On aurait aimé connaître l’identité de l’heureux.se élu.e. Gageons que cette affaire ne fait que commencer. Nous ne sommes probablement pas au bout de nos surprises.' Il va bien falloir finir par se rendre à l’évidence : il y avait bel et bien un candidat qui méprise la République au second tour des dernières présidentielles. J’aurais dû croire les médias du système…
Voila quoi
J'en profite également pour partager un article internet du site Cairn qui est très intéressant et pertinent qui montre bien toute l'étendue de la pauvreté intellectuel d'Onfray sur le plan philosophique, non vraiment il y a pas à dire Onfray c'est la version populiste de BHL en réalité les deux sont les faces d'une seule et même pièce au final
'La petite usine de Michel Onfray Enquête sur un homme qui se prenait pour un volcan' https://www.cairn.info/revue-du-crieur-2015-1-page-90.htm
'Que se cache-t-il derrière le phénomène éditorial et médiatique Onfray ? L’homme qui « secoue la France », dixit Le Point, est surtout un habile entrepreneur de soi dont le cosmos – titre de son dernier livre – est minutieusement organisé. Capable de passer sans transition de l’« ordre libertaire » à la saillie réactionnaire, Michel Onfray est parvenu à faire de sa position d’outsider le centre d’une petite galaxie rentable intellectuellement et financièrement. Portrait d’un philosophe au fond très français.'
Les vulcanologues distinguent deux types de volcans : les effusifs, dont s’écoulent presque continuellement des coulées de lave fluide. Et les explosifs, silencieux pendant des décennies, des entrailles desquels jaillissent de temps à autre pierres, nuées ardentes et fumées toxiques. 'Michel Onfray, qui disait dans le premier tome de son journal son « désir d’être un volcan », constitue à lui seul une troisième catégorie, combinant les propriétés des deux premières.' Du mont Onfray s’écoulent en permanence depuis un quart de siècle des flots de prose : sur les cinq seules dernières années, seize livres totalisant un peu plus de 4 000 pages, sans compter préfaces et postfaces, tribunes et chroniques, dont notre philosophe est tout aussi prolixe. À ce flux continu, s’ajoutent d’imprévisibles et violentes explosions médiatiques, qui voient Michel Onfray saturer quelques jours durant radios, télévisions, presse et Internet par ses déclarations à l’emporte-pièce. Ainsi de l’aimable qualificatif de « crétin » adressé récemment à Manuel Valls qui lui reprochait d’avoir déclaré préférer « une analyse juste d’Alain de Benoist [un des théoriciens de la très droitière nouvelle droite dans les années 1970, NDLR] à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL ».
D’effusions en éruptions, de succès de librairie en tonitruantes polémiques, Michel Onfray s’est taillé une place à part dans le cercle très restreint des philosophes médiatiques. Né en 1959, il en est le benjamin. Le seul à ne pas vivre à Paris, par fidélité à sa Normandie natale. Le seul à ne pas être passé par l’École normale supérieure ou l’agrégation de philosophie. Le seul à n’avoir jamais enseigné dans le supérieur. Le seul à ne pas fréquenter mondanités et colloques, leur préférant un patient travail associatif au sein des deux universités populaires qu’il a créées dans sa région. Le seul à se revendiquer d’une gauche antilibérale, à défendre Pierre Bourdieu, à s’honorer de ses origines populaires… 'Cette aura de rebelle, savamment cultivée, lui vaut un public fidèle.' Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, André Comte-Sponville ou Luc Ferry ont des lecteurs. 'Michel Onfray, lui, a des fans.' Son cours de philosophie du lundi soir à l’université populaire de Caen fait invariablement salle comble depuis treize ans. Impossible d’espérer y entrer sans arriver avec au moins une demiheure d’avance. Les enregistrements de ses cours formant sa Contre-histoire de la philosophie (300 heures à ce jour, diffusés chaque été sur France Culture) approchent les 900 000 ventes de CD. « Cela ne relève pas des ventes “normales” en philosophie/sciences humaines, mais d’un phénomène de société », observe Patrick Frémeaux, son éditeur sonore.
Le phénomène éditorial Onfray débute en 1988 par un banal envoi de manuscrit par la poste. Michel Onfray vient de soutenir un doctorat de troisième cycle en philosophie – Les Implications éthiques et politiques des pensées négatives de Schopenhauer à Spengler (1818 à 1918) – à l’université de Caen. Il est professeur de philosophie au lycée technique privé Sainte-Ursule de cette même ville. Il habite à Argentan, petite ville située à une soixantaine de kilomètres au sud de Caen, dans les terres. Il n’a aucune relation parisienne. Son premier article, il l’envoie à L’Orne littéraire. Son premier livre, une étude très fouillée consacrée à la figure oubliée du philosophe nietzschéen Georges Palante, à un petit éditeur d’Ille-et-Vilaine [1] Mais Onfray a d’autres ambitions pour son deuxième livre, Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique, un essai plaisant qui relie avec humour les positions philosophiques d’auteurs classiques à leurs préférences alimentaires. Il envoie le manuscrit à trois éditeurs parisiens. Chez Grasset, Jean-Paul Enthoven flaire le bon coup et signe immédiatement un contrat au jeune auteur. 'Il lui donne aussi un conseil : se mettre en scène, se raconter.' Michel Onfray, qui a la plume facile (il a écrit le livre en quatre jours, assure-t-il) ne rechigne pas à s’exposer ainsi. Dès les premières pages du Ventre des philosophes, il raconte ce qu’il a depuis raconté cent fois : son père ouvrier agricole, sa mère femme de ménage, l’expérience vécue de la pauvreté et des fins de mois difficiles, le placement dans un pensionnat catholique, l’infarctus qui le frappe à vingt-sept ans… 'Le ton de Onfray, mélange d’autobiographie et de glose philosophique est déjà là, dès le premier livre. La puissante machine Grasset se met alors en route : passages à la télévision, articles de presse élogieux.' Ses deux livres suivants – Cynisme. Portrait du philosophe en chien, en 1990, puis L’Art de jouir. Pour un matérialisme hédoniste, en 1991 – sont sélectionnés pour le prix Médicis de l’essai, qu’il finit par obtenir en 1993 pour La Sculpture de soi. La morale esthétique.
'Onfray et BHL'
Tous ces livres sont publiés dans la collection « Figures » 'que dirige Bernard-Henri Lévy, pourtant cible privilégiée des philippiques d’Onfray.' Ce dernier participe aussi au début des années 1990 à La Règle du jeu, la revue que vient de créer BHL, et fait son entrée au comité de rédaction en 1991. Il en restera membre jusqu’à un changement de formule de la revue en 1998. « Je n’y suis allé que deux fois, et j’ai vite vu comment fonctionnait le milieu intellectuel parisien. Je ne m’y sentais pas du tout à ma place », assure-t-il aujourd’hui. 'Cela ne l’empêche pas de publier six articles dans La Règle du jeu.' L’un d’eux attaque avec virulence les écologistes, alors en pleine ascension électorale [2]. Il ne manque pas de se prévaloir d’avoir publié des articles « dans la revue de Bernard-Henri Lévy » lorsque, sur le plateau télé de Ciel mon mardi (19 mai 1992), il étrille Antoine Waechter, Dominique Voynet et Brice Lalonde, les trois dirigeants écologistes d’alors, qu’il accuse avec véhémence de « prêcher une nouvelle religion culpabilisante » interdisant de jouir. '« Je me suis fait instrumentaliser par Grasset. On envoyait Michel Onfray au front comme un fantassin de l’équipe BHL », explique aujourd’hui Onfray qui avoue n’être « pas fier » de cet épisode.' Il n’empêche 'qu’il doit le lancement de sa carrière à BHL et à son ami Jean-Paul Enthoven, incarnations de cette gauche caviar qu’il déteste.' On trouve du reste traces de l’influence de BHL dans l’Onfray de 2015 : 'même goût immodéré de la télévision, même sens de l’apparence et du spectacle – aux chemises blanches déboutonnées du premier répondent les invariables tenues noires du second –, même sérieux inébranlable, même manichéisme des analyses, même aversion pour le doute…' On reviendra sur ces deux derniers points.
Le Normand qui part à l’assaut de Paris en 1989 'n’a guère d’aversion pour les mondanités parisiennes qu’il fustige aujourd’hui.' 'Il y a du Rastignac chez le jeune Onfray.' Lorsque la très sélecte Revue des deux mondes lui propose d’y tenir un bloc-notes, en 1994, il accepte volontiers. Mais le rédacteur en chef de la revue, Jean Bothorel, n’est guère convaincu par les vingt feuillets qu’il reçoit chaque mois d’Onfray : '« Textes confus, touffus, d’un graphomane. Sa plume courait à perdre haleine derrière ses “maîtres”, une plume qui copiait, recopiait », dégageant « une impression de fricot relevé par une sauce pseudo-philosophique ».' La rupture se produit en janvier 1995. '« Il s’avisa de nous offrir une variation de ce qu’il nomma “libertinages solaires”, et de nous dispenser des cours de maintien sexuel sur un ton doctoral [3] », raconte Bothorel.' Incompatibilité d’habitus entre le chroniqueur littéraire du Figaro et le professeur du lycée technique de Caen ? Peut-être. Toujours est-il que Onfray s’empresse de publier son texte refusé dans L’Infini, 'la revue dirigée par Philippe Sollers, autre éminence des mondanités littéraires parisiennes.'
'Le « gastrosophe » et l’enseignant'
Tel est le Onfray première manière : dandy, hédoniste revendiqué, et particulièrement versé dans la gastronomie qu’il rebaptise « gastrosophie ». On le voit ainsi publier une Théorie du sauternes (Mollat, 1996), fréquenter assidûment les domaines bordelais, y obtenir le prix de l’Académie du vin de Bordeaux pour La Raison gourmande (Grasset, 1995), préfacer le Guide Hachette des vins… 'Et se tenir soigneusement à l’écart des grands mouvements sociaux de novembre-décembre 1995 qui divisent les intellectuels.' Mais Onfray ne tarde pas à se dire qu’il ne peut se contenter d’être le philosophe de la bonne chère. 'Hasard du calendrier ? C’est juste avant le trentième anniversaire de Mai 68 qu’il publie sa Politique du rebelle (Grasset, 1997), qui lui vaut de débattre sur les plateaux télé avec Daniel Cohn-Bendit. Sur fond d’émergence de l’altermondialisme, la gauche radicale a alors le vent en poupe. Onfray s’en veut un des penseurs, lui apportant sa petite musique libertaire.' Lors de la campagne présidentielle de 2002, il vote pour Olivier Besancenot. Le facteur alors inconnu, présenté par la LCR, obtient un inattendu 4,2 % des suffrages. Mais ce que tout le monde retient de cette élection est le face-à-face du second tour opposant Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen. « Les inquiétudes d’un Auguste Blanqui sur la pertinence du principe du suffrage universel dans le cas, en son temps, d’un peuple illettré, inculte […] mais appelé à donner son avis lors d’une consultation électorale, se retrouvaient, à mon avis, dans la configuration postmoderne d’un peuple illettré, inculte, entretenu dans l’obscurantisme par le système économique libéral présenté comme l’horizon indépassable par la droite et la gauche de gouvernement », constate alors Onfray [4]. C’est ce peuple illettré qu’il entreprend d’éclairer. À la fin de l’année scolaire 2002, il démissionne de l’Éducation nationale – ses droits d’auteur conséquents et la mensualité que lui verse Grasset suffisant à ses besoins – et annonce son intention de créer une université populaire à Caen.
L’initiative mérite qu’on s’y arrête, car elle marque un tournant dans la carrière de Onfray. 'Fini le gastrosophe dissertant sur le sauternes. Le second Onfray se veut social, rebelle, radical, reprenant du mouvement ouvrier du xixe siècle la tradition de l’éducation populaire nouant un lien entre intellectuels et prolétaires.' Les principes de l’université populaire de Caen (qui a depuis fait des émules à Lyon, Avignon, Grenoble ou Roubaix, pour ne citer que celles qui fonctionnent toujours) sont simples : bénévolat des enseignants – qui ne sont que défrayés de leurs éventuels frais de transport –, gratuité totale, absence d’examens comme d’inscriptions, et cours de deux heures, la première pour l’exposé, la seconde pour la discussion.
L’affluence est immédiatement au rendez-vous : 10 000 personnes dès la première année. Et un immense succès médiatique à la clé. Il suffit, pour s’en rendre compte, de consulter l’Inathèque, la base de données qui recueille le dépôt légal des émissions de radio et télévision depuis 1995. Avant la fondation de l’université populaire de Caen en 2002, Onfray n’apparaissait sur les ondes qu’une vingtaine de fois par an, au plus. Depuis, on peut le voir et l’entendre au moins une fois par semaine, et même deux fois (109 apparitions) en 2012, élection présidentielle aidant. En matière de visibilité médiatique il fait aujourd’hui jeu égal avec son vieux rival Bernard-Henri Lévy : 381 apparitions contre 398 à BHL depuis 2010. Dans la catégorie des philosophes médiatiques, seuls Luc Ferry (1 036 apparitions) et Alain Finkielkraut (407 apparitions) les dépassent. Il est vrai qu’ils sont tous deux avantagés par leurs émissions régulières, sur LCI et Radio Classique pour le premier, sur France Culture pour le second. Bref, 'si Onfray a créé l’université populaire de Caen, c’est l’université populaire qui a créé le personnage Onfray, en lui donnant son aura de philosophe du peuple.'
D’année en année, les cours de l’université populaire de Caen s’étoffent : à la philosophie, enseignement dispensé par Onfray, se sont ajoutés des cours sur le jazz, l’architecture, les mathématiques, le cinéma, la musique, l’art contemporain… Cinq séminaires l’année de lancement, quinze durant l’année 2014-2015. « Le public est engagé, investi, ponctuel, sans retard ni interruption inopinée. C’est un auditoire attachant », relève Myriam Illouz, qui tient un séminaire de psychanalyse. Et de préciser : « Michel Onfray est devenu hostile à la psychanalyse, pour autant, jamais l’idée de supprimer ce séminaire ne s’est posée. Plus encore, il est soucieux de protéger l’ouverture et la pluralité propres à l’université populaire. » 'Reste que le public est très majoritairement composé de retraités. Le cours de philosophie d’Onfray dans l’amphithéâtre du Centre dramatique national d’Hérouville-Saint-Clair, en périphérie de Caen, se tient devant un océan de calvities, de teintures et de cheveux blancs. À laisser traîner ses oreilles dans la queue qui se forme avant l’ouverture des lieux, on entend parler croisières sur le Douro, travaux dans la résidence secondaire, week-ends au Mont-Saint-Michel, héritages et successions compliqués. Un public pas vraiment populaire, donc, ce qu’a confirmé la seule enquête sociologique menée, sur un petit échantillon de 200 participants réguliers.' Si on lui en fait la remarque, Onfray objecte qu’il ne faut pas confondre populaire et prolétarien. Reconnaissons que le public des universités alternatives, qu’elles se nomment du « tiers-temps », du « temps libre » ou « populaire » (la remarque vaut aussi pour les cours du Collège de France) est partout majoritairement composé de retraités de professions intellectuelles.
'Les coulisses de l’université populaire'
Les acteurs de la vie culturelle caennaise ne tarissent pas d’éloges sur l’université populaire. « Une vraie belle dynamique », pour Emmanuelle Dormoy, adjointe à la culture de la ville qui souligne que « Michel Onfray agit en citoyen et penseur, ancré dans son territoire et donnant son avis sur ses problématiques, comme la question de la fusion des régions de Haute et Basse-Normandie ». La municipalité de Caen est passée à droite en 2014 et la nouvelle équipe se montre des plus désireuses d’aider l’université populaire : subvention annuelle de 10 000 euros, mise à disposition gratuite du musée des Beaux-Arts, où se tiennent certains cours. En froid avec la précédente municipalité, l’université populaire s’était un temps installée dans l’université de Caen. « Michel Onfray m’a demandé un amphi car il ne trouvait aucun lieu pouvant accueillir plusieurs centaines de personnes. Je n’avais aucune raison de le lui refuser. Je trouvais intéressant qu’une université accueille en son sein un courant de pensée différent, et de nouveaux publics », raconte Nicole Le Querer, ancienne présidente de l’université de Caen. Même enthousiasme de Stéphane Grimaldi, directeur du Mémorial de Caen : « Nous avons accueilli une série de séminaires sur la guerre organisés par l’université populaire de Caen et j’ai été très agréablement surpris de voir arriver des publics nouveaux que nous n’avions jamais pu capter. » Le seul son de cloche dissident, on le trouve chez Marie-Jeanne Gobert, élue communiste à la mairie de Caen et vice-présidente du Conseil régional de Basse-Normandie : '« Ce qui me pose problème, avec l’université populaire de Caen, c’est que la structure soit soutenue entièrement par des fonds publics. Le public qui la fréquente devrait participer à son financement. Contribuer, même de manière symbolique, relève de l’éthique associative. C’est un principe fondateur de la vie associative, qui vaut pour le sport comme pour la culture, que chaque adhérent s’affranchisse d’une cotisation. »' La critique de l’élue cible les deux points les plus critiquables de l’université populaire de Caen : 'son fonctionnement interne et ses finances.'
Légalement, l’université est organisée par l’association loi de 1901 Diogène & Co. Mais cette dernière n’a aucun adhérent. Et ne souhaite pas en avoir. Son bureau (Micheline Hervieu, ancienne libraire d’Argentan et vieille amie de Onfray, comme présidente, et François Doubin, qui fut ministre radical de gauche de François Mitterand et ancien maire d’Argentan, comme trésorier) est le même depuis 2002 et ne joue aucun rôle dans le fonctionnement de l’association. De fait, seul Michel Onfray et ce qu’il appelle « sa garde rapprochée » formée de vieux amis normands, dirigent l’université populaire de Caen (en particulier dans le choix, par cooptation, des nouveaux enseignants), hors de toute procédure formalisée. Antoine Spire, qui y a enseigné durant sept ans l’éthique médicale, le déplore : '« L’université populaire de Caen, contrairement à ce qu’affirme Michel Onfray, n’est pas un intellectuel collectif. Les enseignants ne se voient qu’une fois l’an, pour le séminaire de rentrée où chacun présente ce qu’il compte enseigner. Après, ils sont tout seuls et n’ont aucune idée de ce que racontent leurs collègues. Il n’y a aucune collégialité. »' Onfray ne le conteste pas : « J’ai souhaité, au départ, la collégialité. Cela s’est vite avéré ingérable. Il y avait des problèmes d’ego. Il n’y avait pas vraiment de souci de l’intérêt général. » C’est donc Onfray seul, tel le philosophe roi de Platon, qui décide de l’intérêt général.
Les comptes de l’association Diogène & Co sont certifiés chaque année par un expert comptable. Le budget de l’association tourne, bon an mal an, autour de 80 000 euros, provenant jusqu’aux derniers exercices uniquement de subventions publiques. « Le conseil régional nous a fait savoir que l’équilibre de l’association ne devrait pas reposer que sur les subventions et qu’il faudrait que nous ayons aussi nos ressources propres », explique Dorothée Schwartz, unique salariée de l’association, par ailleurs compagne de Michel Onfray. Diogène & Co a donc développé les ventes de produits dérivés : tasses, maillots ou clés USB aux couleurs de l’université populaire de Caen, qui ont rapporté quelque 13 000 euros lors de l’exercice 2013. Mais le conseil régional de Basse-Normandie suit avec attention la comptabilité de Diogène & Co. Ses services se sont fendus d’un contrôle de gestion – « une procédure normale en cas de demande de subvention accrue », insiste-t-on auprès du conseil régional –, qui a révélé une considérable inflation des frais de réception (10 692 euros pour l’exercice 2012), de missions (5 487 euros) ou de voyages et déplacements (8 916 euros). Toutes ces sommes ont été divisées par deux à l’exercice suivant. '« Cette remise à plat a permis de démontrer que l’augmentation de la subvention n’était pas nécessaire et que l’association pouvait améliorer sa situation en faisant des économies »', constate-t-on au conseil régional.
'Public fort peu populaire, autocratie du fondateur et inflation des notes de frais payées par les deniers publics…' Ces trois défauts de l’université populaire de Caen se retrouvent à l’université populaire du goût (UPG), lancée en 2006 par Onfray à Argentan, commune où il vivait alors. Le propos initial était de proposer une éducation à la gastronomie. Dès l’été 2006, de grands chefs défilent dans la salle des fêtes d’Argentan pour y donner des cours de cuisine devant plus de 800 personnes, habitants de la ville ou de ses environs. Une association loi de 1901, Épicure & Co, est constituée l’année suivante. Laquelle achète un chapiteau de cirque, pour donner à l’UPG son lieu propre, au centre d’un vaste terrain communal de potagers et vergers exploités par Jardins dans la ville, une association d’insertion locale. Un partenariat se noue entre les deux associations, qui ont le même trésorier (Jean-Marie Leveau) et, pour l’essentiel, les mêmes militants. Jardins dans la ville assure la maintenance du chapiteau et l’intendance des événements, moyennant 5 000 euros annuels versés par Épicure & Co, qui bénéficie vite d’une subvention de 75 000 euros du conseil régional de Basse-Normandie. Cinq à six événements sont organisés chaque année : dégustations gastronomiques, concerts de musique classique, rencontres avec des artistes… '« Progressivement, le public a changé. Il n’y avait presque plus de gens d’Argentan ou des environs. Il suffisait de regarder les immatriculations des voitures pour voir que l’on venait de loin pour assister aux séances de cette université populaire qui n’avait plus rien de populaire »', raconte Jean-Marie Leveau. Les personnes accompagnées par Jardins dans la ville désertent les événements de l’UPG. Une violente chronique de Onfray – qualifiant « les bras cassés de l’association » d’« anciens alcooliques, drogués repentis, propriétaires de longs casiers judiciaires, ici un pédophile ayant effectué sa peine, là un tatoué ayant renoncé aux coups et blessures [5] » – achève de creuser un fossé entre les deux associations. 'La rupture a lieu à l’été 2012 à l’initiative de Onfray, qui lance de violentes attaques ad hominem contre les responsables de Jardins dans la ville. La quasi-totalité du bureau de Épicure & Co démissionne (dont Jean-Marie Leveau), laissant Onfray, qui en est président, quasiment seul.' L’activité de l’UPG, privée de ses forces vives associatives, se réduit et, surtout, se transforme en une succession d’événements-spectacles, bien éloignés de l’esprit originel : rencontre avec Guy Bedos, débat sur le journalisme avec Franz-Olivier Giesbert, Laurent Joffrin et Jean-François Kahn. '« Le plus grave, à mon sens, c’est que Michel Onfray a détourné l’UPG de sa vocation associative initiale pour l’utiliser au profit de sa carrière, de son image, de l’entretien de ses relations… et de ses propres affaires »', regrette Jean-Marie Leveau, qui a refusé, en qualité de trésorier d’Épicure & Co, de rembourser à Michel Onfray des frais relevant à l’évidence de dépenses personnelles. En novembre 2013, Onfray annonce avec fracas qu’il quitte Argentan, emmenant avec lui « son » université populaire, qu’il entend réinstaller dans son village natal de Chambois. Une de ses dernières initiatives, le 28 mars, a été d’y recevoir Michel Drucker, dont la contribution à l’histoire de la philosophie nous avait jusque-là échappé. « Michel Drucker voulait réfléchir sur le temps, sur la cruauté de la télévision, sur l’éphémérité de ses vedettes », se justifie Onfray. 'Gageons que Michel Onfray sera un prochain invité de Michel Drucker à Vivement dimanche…'
On peut se demander si ce second Onfray, l’homme de la philosophie populaire enseignant, au demeurant avec une clarté remarquable, devant son public de ses universités, sans faire face au moindre contradicteur sérieux, n’a pas précipité l’émergence du troisième Onfray, celui que l’on connaît depuis une dizaine d’années : 'l’homme violent qui fait expulser d’une tribune sous les huées haineuses le philosophe Michael Paraire, invité à débattre avec lui de Camus aux Rencontres du livre et du vin de Balma (Haute-Garonne) en avril 2013, sous prétexte que Paraire est l’auteur d’un livre qualifiant l’œuvre d’Onfray d’imposture [6]' ; l’homme péremptoire qui, passant vite sur la présomption d’innocence, qualifie les inculpés de Tarnac de « bande de rigolos qui croient contribuer à l’avènement du grand soir en stoppant cent soixante TGV [7] » ; l’homme qui, de diatribe contre la théorie du genre en affirmation qu’il existe « un choc des civilisations entre l’Occident localisé et moribond et l’islam déterritorialisé en pleine santé [8] », semble surfer sur l’air réactionnaire du temps, même s’il s’en défend. « La gauche doit parler des pauvres, c’est en cela que je défends toujours une gauche antilibérale. Je n’ai pas changé, mais j’ai modifié mes combats à mesure que la gauche libérale, qui a pris comme chevaux de bataille la théorie du genre ou la location des utérus, a changé les siens », affirme-t-il. S’il est, en privé, ouvert à la discussion, le troisième Onfray ne doute jamais en public. Ni de ses haines : comme celles des monothéismes, de l’idéalisme allemand ou de la psychanalyse freudienne. Ni de ses vénérations, comme celles de Nietzsche, de Charlotte Corday ou d’Albert Camus. 'Le problème est que chacun de ses ouvrages sur ces questions a été étrillé par les spécialistes du domaine qui y ont relevé d’innombrables erreurs et approximations.'
'Erreurs et approximations'
Le Traité d’athéologie (Grasset, 2005), à ce jour son plus grand succès de librairie avec quelque 370 000 exemplaires vendus toutes éditions confondues, 'est le premier des livres d’Onfray à consterner par le simplisme de son propos.' On y apprend, entre autres subtilités, que '« le mariage d’amour entre l’Église catholique et le nazisme ne fait aucun doute »', que la vision du monde de l’islam '« n’est pas bien éloignée de celle de Hitler »' et que '« les chambres à gaz peuvent s’allumer aux feux de Saint-Jean ».' Onfray récidive dans l’outrance trois ans plus tard avec Le Songe d’Eichmann (Galilée, 2008). Cette fois, 'ce n’est plus le catholicisme qui est accusé de complicité avec le nazisme mais Emmanuel Kant !' L’argumentaire est tout aussi captieux : il repose sur une déclaration d’Adolf Eichmann, lors de son procès à Jérusalem, affirmant n’avoir fait que son devoir au sens kantien d’impératif catégorique. 'Citations tronquées, anachronismes d’interprétation et contre-sens grossiers abondent dans ce petit texte, comme l’a relevé le philosophe Claude Obadia [9].' Lorsqu’il se pique d’histoire, 'Onfray est tout aussi peu rigoureux.' Son apologie de Charlotte Corday (La Religion du poignard, Galilée, 2009) est décrite par l’historien Guillaume Mazeau comme '« un medley de textes qui relèvent eux-mêmes d’interprétations et de compilations, pour la plupart écrites au xixe siècle… Or l’“auteur” ne s’interroge jamais sur leur nature. Cette paresse de la pensée conduit Onfray à paraphraser, durant de longues pages, des récits tout simplement apocryphes, issus… de la droite la plus conservatrice [10] ! ».'
Peut-être désireux de donner un peu plus de sérieux à ses livres, Onfray les accompagne, à partir du Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne (Grasset, 2010), d’une bibliographie. S’il ne va pas jusqu’à citer point par point les sources de ce qu’il assène dans sa diatribe anti-Freud, présenté comme, excusez du peu, « de mauvaise foi », « cupide », « superstitieux », « angoissé et phobique », Onfray n’en indique pas moins, sans se priver de distribuer bons et mauvais points, ses lectures. 'Le livre réussit cependant à accumuler 600 erreurs factuelles', selon les décomptes de l’historienne de la psychanalyse Élisabeth Roudinesco [11], qui souligne qu’« aucune n’a été corrigée dans l’édition de poche du livre ». Ce livre à succès (158 000 exemplaires écoulés à ce jour) lui vaut en tout cas de se brouiller avec Grasset, son éditeur historique. « Tout le monde m’est tombé dessus. On m’a traité de nazi, de pédophile… J’ai été peu défendu par Grasset, si ce n’est par Jean-Paul Enthoven. J’avais des problèmes avec mon attachée de presse qui avait autre chose à faire que s’occuper de moi. BHL, qui fait partie de la maison Grasset, m’a attaqué dans Le Point. C’est alors que j’ai constaté que Grasset préférait ne pas choisir entre BHL et moi », raconte Onfray, qui décide de publier le livre sur Camus qu’il prépare alors chez Flammarion. 'Avec L’Ordre libertaire (Flammarion, 2012), il réitère dans l’approximation.' Le plus cruel est sans doute 'qu’un spécialiste de Camus, Jeanyves Guérin, qu’il cite avec respect, ait dénoncé « ce livre bâclé [qui] n’est pas neuf », où « ce qui s’y veut neuf est peu fondé », desservi par « le dogmatisme, les outrances et les à-peu-près » [12].' Citons quelques exemples de ces derniers. L’écrivain collaborationniste Lucien Rebatet ne fut pas exécuté à la Libération, le président du Conseil Daladier ne se prénommait pas Paul mais Édouard, de Gaulle n’a pas remis la rosette de la Résistance à Camus le 11 juillet 1946 (pour la simple raison qu’il avait alors quitté le pouvoir depuis six mois), le CNE de la Résistance était le Comité national des écrivains (et non des éditeurs), un des premiers auteurs à souligner les ambiguïtés de Sartre sous l’Occupation ne s’appelait pas Joseph Gilbert mais Gilbert Joseph, 'et l’on en passe.' Comme l’écrit Jeanyves Guérin, '« on se demande parfois si l’éditeur a fait lire le manuscrit avant de l’envoyer à l’impression ».' 'On se demande aussi si l’auteur l’a relu avant de l’envoyer à l’éditeur.'
'Le bien, le mal, le corps'
On pourrait multiplier les exemples de ces approximations et de ces inepties qui parsèment les milliers de pages d’Onfray. 'Comme BHL, qui citait avec déférence le canular de Botul, Onfray compile et agrège sans rigueur et se moque des notes de bas de page qu’il rejette au rang de manies des universitaires honnis.' On peut en rire, comme le fait la très situationniste page Facebook « Michel Onfray, la Chantal Goya du concept ». On peut aussi essayer de comprendre comment fonctionne le système Onfray, de décrypter son mode de pensée. 'Il se résume, au fond, en deux principes.'
Le premier est revendiqué explicitement, et ce depuis ses premiers livres : 'lire une œuvre philosophique à la lumière de la vie de son auteur. Toute pensée, pour Onfray, ne serait que « la confession d’un corps ». Pour préparer ses cours à l’université populaire de Caen, sa méthode est toujours la même : lire l’œuvre complète de l’auteur, puis ses biographies. Pourquoi pas ?' L’idée n’est en tout cas pas nouvelle : 'c’était la méthode de Sainte-Beuve en matière de critique littéraire. Elle a hélas montré ses faiblesses. Comment tout savoir de la vie d’un homme ? Comment démêler la légende de l’histoire ? Les anecdotes apocryphes des faits avérés ?' Onfray, qui aime à nous décrire Diogène se masturbant avec un poisson, Spinoza torturant les insectes et Sartre d’une saleté répugnante, 'ne s’embarrasse pas de ces considérations.' Si l’existence d’un homme influe à l’évidence sur son œuvre, 'celle-ci a aussi sa logique propre, liée à l’évolution du champ philosophique.' Là encore, la contextualisation n’est pas le point fort de la méthode Onfray. '« Cette causalité déterministe stricte du texte comme objet et reflet de la vie d’un auteur conduit à une méthode policière et inquisitoriale qui fait grand cas de misérables et invérifiables secrets d’alcôve »', observe le philosophe et éditeur Michael Paraire.
Le second principe n’est, 'en revanche, guère assumé, et pour cause : il relève à l’évidence du christianisme honni.' Pour Onfray, 'il y a le bien et le mal, les bons penseurs et les mauvais penseurs, les gentils et les méchants.' « Ce n’est pas moi qui pense ainsi, mais toute la tradition occidentale », se défend-il. Peut-être. Mais Onfray ne tente en rien de s’affranchir de ce manichéisme. On peut décliner longuement cette série d’oppositions binaires qui structurent son œuvre : 'Proudhon contre Marx, Schopenhauer contre Hegel, Camus contre Sartre…' Des exemples ? Commençons par un des plus risibles : le récit de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, alors candidat à l’élection présidentielle : '« Lui dans l’inquiétude dispersée ; moi dans la quiétude concentrée. Lui l’intranquille éparpillé dans les fragments ; moi tranquille dans le grand tout ; lui nerveux sans cesse ; moi serein tout le temps [13]. »' Un autre exemple ? Il faut opposer, explique Onfray dans La Pensée de midi (Galilée, 2007), '« la Commune à la bureaucratie, la révolte gorgée de pulsion de vie à la révolution indexée sur la pulsion de mort, le cœur des hommes au sang des ennemis, l’esprit libertaire à la révolution césarienne, la pensée solaire grecque à la pensée nocturne allemande ».' On arrêtera là la citation, qui égrène pendant plusieurs lignes encore ces couples d’oppositions, 'pour s’arrêter à l’adjectif « solaire », le préféré de Onfray.' Comme il l’écrit dans Le Désir d’être un volcan « est solaire ce qui s’oppose au nocturne : solaire, la vie, le désir et les plaisir complices, la jubilation, l’incandescence dans la volonté de jouissance ; solaires le désir radieux, la prévenance exacerbée, la courtoisie ; solaires, la douceur et la délicatesse, l’âme chevaleresque et la politesse amoureuse. Nocturnes, les bouges et les sanies, les déchets et les nausées, les matières dégoûtantes et les souffrances, les douleurs et les peines. Nocturnes, l’indélicatesse, la négligence, l’oubli de l’autre, le mépris, la violence ». 'Bref, le bien, solaire, et le mal, nocturne.'
De façon amusante, c’est dans la thèse de Onfray, que l’on trouve en note de bas de page la meilleure description de sa méthode sous la forme d’une citation de Jacques Bouveresse, philosophe rationaliste guère prisé de notre penseur solaire : '« La philosophie de Spengler est construite tout entière sur une série d’oppositions tranchées, d’alternatives simples et de dualités exacerbées, dont l’un des éléments, présenté comme systématiquement méconnu ou ignoré jusqu’ici, est systématiquement valorisé au détriment de l’autre [14]. »' Il suffit de remplacer Spengler par Onfray pour obtenir une très exacte description des sept tomes de la Contre-histoire de la philosophie. Comment ne pas voir, dans cette manière d’opposer systématiquement le bien et le mal, une trace de l’éducation catholique ? Reconnaissons qu’il arrive à Onfray de l’admettre, comme dans cet entretien à Télérama : « J’ai été formaté par les prêtres salésiens. Je leur dois l’idée qu’il existe un bien et un mal, des choses qu’on fait et des choses qu’on ne fait pas, la croyance aux valeurs, aux vertus [15]. »
'À lire Onfray, puisqu’il y a le bien et le mal, puisqu’il n’existe aucune vérité, si ce n’est celle d’un homme et d’un corps, tout énoncé est donc admissible. Tout est question d’opinion et de sensibilité. Un corps pensera ceci, un autre cela. Et seul le philosophe – lui, pour ne pas le nommer – distinguera bonnes et mauvaises pensées, à la manière d’un directeur de conscience.' Fidèle à sa méthode psychobiographique, Onfray n’aime rien tant, dans les controverses, 'que d’user d’attaques ad hominem plutôt que d’arguments.' Il ne fait guère mystère, du reste, 'de son mépris du rationalisme et des règles de la pensée : « La logique, c’est de la théologie par laquelle on accède avec d’autres moyens [16]. »' Ou encore : '« Je ne pense pas en termes de “preuves” ni de “vérités” mais d’efficacité existentielle [17]. »' Voilà qui rappelle 'le relativisme des courants postmodernes, très prisés d’un certain monde universitaire qu’il affirme pourtant détester.' « Onfray, qui critique de manière démagogique l’enseignement universitaire, 'est lui-même une émanation de ce qu’il y a de plus caricatural dans le genre scolastique de la philosophie contemporaine », relève Michael Paraire.' On peut ainsi voir dans Onfray 'un postmoderne parmi d’autres, Jean-François Lyotard, Jacques Derrida ou le dernier Michel Foucault par exemple, fort peu préoccupés d’une rationalité décrétée obsolète. Ce n’est pas par hasard que Semiotext(e), éditeur américain spécialisé dans la publication de ces auteurs phares de la french theory, se soit proposé de traduire Onfray (la proposition n’a pas abouti du fait du refus de Grasset).'
'Un intellectuel bien français'
« Vu de l’étranger, on se demande bien quels sont les besoins de certains secteurs de la société française qui sont assouvis tous les ans à nouveau avec les produits de ce “philosophe” dans toutes les formes médiatiques, 'produits qui pullulent du reste d’erreurs factuelles' », notait l’historienne allemande Ingrid Gastler dans une tribune énumérant les « pillages et les déformations » concernant Simone de Beauvoir dans le tome 9 de la Contre-histoire de la philosophie [18]. La question est pertinente. 'Qu’est-ce que les succès phénoménaux des livres d’Onfray nous disent de la société française ?' S’ils sont le nom de quelque chose, 'c’est sans doute du fossé de défiance qui ne cesse de se creuser entre les « élites » et le « peuple », fossé qui recouvre largement celui qui sépare Paris de la province.' Deux vieux clivages dont Onfray sait jouer à merveille, en se revendiquant du peuple et de province, contre la « grande bourgeoisie parisienne » qu’il ne cesse de pourfendre. 'Sa dénonciation porte d’autant plus qu’elle se propose de dévoiler des ressorts cachés de la domination. Onfray se fait ainsi redresseur de torts, rendant hommage à des auteurs méconnus qu’il présente comme injustement ostracisés. À la manière de ces théories du complot mettant en doute les « vérités officielles », Onfray dénonce, depuis le succès (80 000 exemplaires) de son Antimanuel de philosophie (Bréal, 2001), une hypothétique occultation d’un pan entier de la tradition philosophique occidentale, celle du matérialisme, par l’Université française.' De diatribe en diatribe contre « les fonctionnaires de la philosophie » et « l’ordre universitaire et ses principes policiers », il a ainsi construit sa contre-philosophie. Mais pour que cette dernière soit possible, ne faut-il pas qu’une philosophie existe ? '« Sans l’Université, qu’elle reconstruit à l’aune de ses fantasmes, la contre-philosophie n’existerait pas ; elle est en effet, à sa façon, un rouage, du moins un effet d’une topographie institutionnelle »', observe Jean-François Kervégan, professeur à l’université Paris 1 qui souligne la place sans équivalent au monde de la philosophie dans le système scolaire français [19]. De l’enseignement obligatoire de la discipline en classe de terminale à la sacro-sainte agrégation, la France a fait, depuis la IIIe République, de la philosophie sa religion laïque. « Là où d’autres ont des gourous et des astrologues, nous avons des philosophes », poursuit Kervégan. 'C’est de ce fond géologique très français que le volcan Onfray tire son magma.'
En conclusion de sa thèse, Onfray vantait « le philosophe artiste », tout à la fois « expérimentateur [qui] ne cesse de mettre en pratique de nouvelles possibilités de vie puisque tout est permis », « destructeur [qui] sait se faire cruel à l’égard des idoles, des idéaux, des phantasmes », mais aussi « éducateur [qui] synthétise dans son souffle les qualités du conducteur capable de sélection, de discipline, d’estimation critique [et qui] parce que maître, est législateur, démiurge immanent, rêveur dyonisiaque ». Ces lignes datent de 1986. Presque trente ans plus tard, on peut donner crédit à son auteur d’avoir mis en pratique ce programme. Il n’appartient qu’à l’« expérimentateur » de tirer le bilan de ses possibilités de vie. 'Le « destructeur » a démontré tant sa fureur iconoclaste que son absence de rigueur.' L’« éducateur » use de ses indéniables talents de pédagogue dans ses universités populaires. 'Reste que l’on s’inquiète de ce que pourrait donner une éruption du « législateur, démiurge immanent ».'
Merci beaucoup pour cet article Barbatos!
Il clarifie et illustre une impression que j'ai depuis longtemps.
Onfray est un dépressif nihiliste qui fuit la réalité dans l'hédonisme par lâcheté et angoisse de la mort donc profit
1. Favori n'a aucune connotation -ou très peu- homosexuelle. Il aurait parlé de mignon ; la donne aurait été tout autre. De toute façon, il est normal de forcer le trait dans un texte pamphlétaire et la question de "Comment un type comme Benalla a eu les faveurs présidentielles ?" est absolument légitime.
Cette volonté de faire rentrer ce texte comme une dénonciation de l'homosexualité supposée de Macron en dit plus sur son lecteur que son rédacteur. Faut croire qu'on est pas tous imperméable aux vilaines théories du complot d'extrême-droite.
2. Tout ce que je lis c'est la morgue de Nicolas Chevassus-au-Louis face à un auteur qui en effet réussit. Qu'il ait bossé pour BHL ou fait les pipes et le café pour Enthoven n'est pas une attaque de fond. Onfray mène sa petite entreprise de main de maître, voilà tout.
3. Onfray a absolument raison. Populaire n'est pas prolétaire. Et même... le prolo ne peut pas s'offrir un week-end au Mont Saint-Michel ? On est plus du peuple lorsque l'on est blanchi sous le harnois ? On a plus le droit d'étudier, d'être curieux dès qu'on est vieux ?
Aucune attaque sur le fond. Encore une fois la morgue détestable de l'universitaire envers le philosophe qui a réussi et pis encore, vers le peuple qui lui aussi à le droit de s'inquiéter héritage et succession.
4. Élisabeth Roudinesco n'est pas historienne de la psychanalyse. Elle est historienne ET psychanalyste. Ca ne manque pas de sel dans un texte qui dénonce les erreurs et les approximations.
En attendant j'ai pas lu ce relevé d'erreurs et de toute façon j'en ai pas envie. Rien d'étonnant que cette biographe de Freud et suceuse de Lacan ait une dent contre Onfray lorsqu'il attaque la secte qu'est la psychanalyse. Il est plus étonnant de voir ce cher Nicolas Chevassus-au-Louis, pourtant docteur en biologie, valider le charlatanisme freudien en prenant une citation de quelqu'un d'absolument partial sur le sujet.
5. Malgré le contre Sainte-Beuve de Proust la critique d'une oeuvre via la vie de son auteur reste une méthode critique efficace. Lacunaire certes, comme toute méthode critique qui se contente d'aborder qu'un seul aspect. De plus, si j'ai compris la méthode Onfray, il ne s'agit pas d'expliquer l'oeuvre via la biographie, mais bien de mettre en avant l'oeuvre intégrale en premier avant de s'intéresser à l'auteur. Elle est donc différente de la méthode de Sainte-Beuve qui veut expliquer toute l'oeuvre via le premier chef-d'oeuvre d'un homme :
"saisir, embrasser, analyser tout l'homme " au moment de son premier chef-d'œuvre, c'est trouver " la clef de cet anneau mystérieux"
Réduire la méthode Onfray à Sainte-Beuve est simpliste voire malhonnête.
6. Onfray a le droit d'être relativiste et d'utiliser des antithèses et d'hyperboles. Du reste Camus est anti-Sartre rien que vis-à-vis du soutien à l'URSS. Proudhon est une alternative à Marx. Sans parler de Hegel et de Schopenhauer puisque le dernier conspue l'oeuvre du premier. Il y a des antagonisme en philosophie depuis Socrate et certains construisent une oeuvre juste pour en réfuter une autre.
7. Même pas envie de répondre au dernier texte. Il y a un manque de rigueur évident de Onfray même si je ne connais que son aversion pour le christianisme et les raccourcis qu'il en fait. Ce manque de rigueur, ces petites notes en bas de page qu'il ne fait pas, ne sont pas une raison pour réfuter la pensée d'un philosophe.
Nicolas Chevassus-au-Louis est un gratte-papier universitaire, envieux de la gloire d'Onfray et lui-même sujet aux raccourcis qu'il dénonce. Son texte n'est qu'une logorrhée baveuse, sans aucun argument logique démontant la philosophie d'Onfray. Ouais, Onfray est un épicurien relativiste. Grosse découverte.
Ce topic et la scène intellectuelle française est remarquable. On voit toute la haine que provoque un type lorsqu'il penche trop dans le conservatisme. On dirait qu'un de vos flambeaux vous a été retiré et vous l'invectivez pour ne pas être marxiste, ne plus être à gauche, comme si le parcours d'un homme et son évolution politique ne lui était plus propre et qu'il n'a pas le droit de changer d'avis au fil du temps.
A force, Onfray m'est de plus en plus sympathique avec toute cette cabale organisée par les gens des biens, et ce, même si j'ai des positions philosophiques différentes.
Le 12 août 2020 à 20:10:16 Rakl8 a écrit :
1. Favori n'a aucune connotation -ou très peu- homosexuelle. Il aurait parlé de mignon ; la donne aurait été tout autre. De toute façon, il est normal de forcer le trait dans un texte pamphlétaire et la question de "Comment un type comme Benalla a eu les faveurs présidentielles ?" est absolument légitime.
Cette volonté de faire rentrer ce texte comme une dénonciation de l'homosexualité supposée de Macron en dit plus sur son lecteur que son rédacteur. Faut croire qu'on est pas tous imperméable aux vilaines théories du complot d'extrême-droite.2. Tout ce que je lis c'est la morgue de Nicolas Chevassus-au-Louis face à un auteur qui en effet réussit. Qu'il ait bossé pour BHL ou fait les pipes et le café pour Enthoven n'est pas une attaque de fond. Onfray mène sa petite entreprise de main de maître, voilà tout.
3. Onfray a absolument raison. Populaire n'est pas prolétaire. Et même... le prolo ne peut pas s'offrir un week-end au Mont Saint-Michel ? On est plus du peuple lorsque l'on est blanchi sous le harnois ? On a plus le droit d'étudier, d'être curieux dès qu'on est vieux ?
Aucune attaque sur le fond. Encore une fois la morgue détestable de l'universitaire envers le philosophe qui a réussi et pis encore, vers le peuple qui lui aussi à le droit de s'inquiéter héritage et succession.4. Élisabeth Roudinesco n'est pas historienne de la psychanalyse. Elle est historienne ET psychanalyste. Ca ne manque pas de sel dans un texte qui dénonce les erreurs et les approximations.
En attendant j'ai pas lu ce relevé d'erreurs et de toute façon j'en ai pas envie. Rien d'étonnant que cette biographe de Freud et suceuse de Lacan ait une dent contre Onfray lorsqu'il attaque la secte qu'est la psychanalyse. Il est plus étonnant de voir ce cher Nicolas Chevassus-au-Louis, pourtant docteur en biologie, valider le charlatanisme freudien en prenant une citation de quelqu'un d'absolument partial sur le sujet.5. Malgré le contre Sainte-Beuve de Proust la critique d'une oeuvre via la vie de son auteur reste une méthode critique efficace. Lacunaire certes, comme toute méthode critique qui se contente d'aborder qu'un seul aspect. De plus, si j'ai compris la méthode Onfray, il ne s'agit pas d'expliquer l'oeuvre via la biographie, mais bien de mettre en avant l'oeuvre intégrale en premier avant de s'intéresser à l'auteur. Elle est donc différente de la méthode de Sainte-Beuve qui veut expliquer toute l'oeuvre via le premier chef-d'oeuvre d'un homme :
"saisir, embrasser, analyser tout l'homme " au moment de son premier chef-d'œuvre, c'est trouver " la clef de cet anneau mystérieux"
Réduire la méthode Onfray à Sainte-Beuve est simpliste voire malhonnête.6. Onfray a le droit d'être relativiste et d'utiliser des antithèses et d'hyperboles. Du reste Camus est anti-Sartre rien que vis-à-vis du soutien à l'URSS. Proudhon est une alternative à Marx. Sans parler de Hegel et de Schopenhauer puisque le dernier conspue l'oeuvre du premier. Il y a des antagonisme en philosophie depuis Socrate et certains construisent une oeuvre juste pour en réfuter une autre.
7. Même pas envie de répondre au dernier texte. Il y a un manque de rigueur évident de Onfray même si je ne connais que son aversion pour le christianisme et les raccourcis qu'il en fait. Ce manque de rigueur, ces petites notes en bas de page qu'il ne fait pas, ne sont pas une raison pour réfuter la pensée d'un philosophe.
Nicolas Chevassus-au-Louis est un gratte-papier universitaire, envieux de la gloire d'Onfray et lui-même sujet aux raccourcis qu'il dénonce. Son texte n'est qu'une logorrhée baveuse, sans aucun argument logique démontant la philosophie d'Onfray. Ouais, Onfray est un épicurien relativiste. Grosse découverte.Ce topic et la scène intellectuelle française est remarquable. On voit toute la haine que provoque un type lorsqu'il penche trop dans le conservatisme. On dirait qu'un de vos flambeaux vous a été retiré et vous l'invectivez pour ne pas être marxiste, ne plus être à gauche, comme si le parcours d'un homme et son évolution politique ne lui était plus propre et qu'il n'a pas le droit de changer d'avis au fil du temps.
A force, Onfray m'est de plus en plus sympathique avec toute cette cabale organisée par les gens des biens, et ce, même si j'ai des positions philosophiques différentes.
Ok tu m’as l’air un peu deter à mon égard khey en me traitant de gauchiste haineux d'Onfray , ce que je ne suis pas du tout d’ailleurs car justement le point de ma critique sur Onfray est tout autre qu’une vulgaire logorrhée gauchiste bas de gamme
D’ailleurs cela pourrait te surprendre mais justement l'une des raisons qui m'ont pousser à ressusciter ce vieux topic en plus de la critique d'Onfray en tant qu'ancien partisan déçu de la pauvreté du contenu philosophique d'Onfray qui ne se résume car faire du polémisme et de l'anecdotisme stérile a deux balles dans les médias (bon après je peux bien te concéder qu'ayant une grosse forme de mépris pour toutes les personnalités médiatique de l'hypocrite mégalo Mélenchon en passant par la médiocre Le Pen, mon mépris des personnalités médiatique a dû en effet jouer là-dedans ).
Eh bien justement cette autre raison est le fait que j'étais aussi curieux de voir également la critique des kheys du Fopo à l'égard des textes à charge contre Onfray, histoire de pouvoir tiré le bon grain de l'ivrai car je suis tout à fait conscient que je suis moi-même extrêmement influençable par moment donc trainer sur le fopo est une façon pour moi d'essayer d'y voir un peu plus claire par moment : néanmoins ne t'inquiète pas bien qu'étant naïf par moment j'avais bien remarqué que la majorité des critiques à l'égard d'Onfray étaient mues par des présupposés idéologique gauchiste juste ce n'est pas cela qui m'intéresse fondamentalement
Je t'invite en effet à relire attentivement mes premiers messages posté au début du déterrage de mon topic ou je marque bien noir sur blanc au début que les aspects gauchiste bien-pensant des articles en question me laisser des plus sceptiques et que c'était surtout les critiques sur le manque de rigueur intellectuel d'Onfray + son opportunisme idéologique qui m'intéresser
Je le spécifie bien évidemment au début quand je dis que je ne critique pas Onfray sur son alignement à droite (je dis même au début de mon pavé que cela ne peut être qu'une bonne chose qu'Onfray est compris le caractère néfaste et fanatique de la gauche postmoderniste actuel ) mais plutôt sur deux point de sa personnalité qui me dérange énormément chez lui que sont d'une son manque de rigueur intellectuel avec toutes les erreurs historique qui fourmillent dans ces bouquins + sa méthode a la Sainte-Beuve (certes moins grossière que lui mais néanmoins pour moi cela est une perte de temps stérile car on passe à côté de l'essentiel pour ne parler que de détail insignifiant de la vie d'un auteur) et deux son opportunisme politique qui lui font avoir des positions idéologiques bizarres et déconcertantes (sur les girondins, sur la nouvel droite, sur l'anarchisme libertaire, sur le souverainisme, Onfray me donne plus l'impression d'un gars opportuniste qui retourne sa veste quand cela l'arrange )
C'est cela qui me dérange chez Onfray, justement son côté peu rigoureux intellectuellement qui me font penser à une philosophie de café du commerce peu sérieuse + ces positions politiques nébuleuse et opportuniste
Mais pour répondre à chacun de tes points cité voici ce que j'en pense
1- Pour le premier point désolé mais là clairement il n'y a rien a sauvé chez Onfray à ce niveau-là car bien qu'ayant un énorme mépris pour notre médiocre et lamentable président de la République je considère que détester quelqu'un n'autorise pas pour autant de raconter n'importe quel bobard et rumeur de caniveau pour salir cette personne c'est une question de principe pour moi , or justement Onfray dans le texte que j'ai copier-coller est très explicite dans ces allusions et notamment vers la fin où il parle du mariage de Benalla qui était secret en fessant allusion au fait '"que cette affaire ne fait que commencer."' et que '"Nous ne sommes probablement pas au bout de nos surprises."' Onfray connaît très bien le sens des mots et la manière dont t’il a tourné cette phrase ne laisse aucun doute sur le fait qu'il a dû adhérer à cette théorie au moment de l'affaire Benalla (d’ailleurs les polémiques d’il y a deux ans sur sa lettre satyrique destiné à Macron vont dans ce sens-là 'Michel Onfray, accusé d'homophobie après sa "lettre à Manu", se défend' https://www.huffingtonpost.fr/2018/10/08/michel-onfray-accuse-dhomophobie-apres-sa-lettre-a-manu-se-defend_a_23553361/ )
Clairement Onfray a dû reprendre les théories du complot d'extrême droite sur l'homosexualité caché de Macron, car pour avoir moi-même énormément trainer sur internet pendant cette affaire-là les principaux partisans de cette théorie-là venaient clairement de ce milieu idéologique là, après je ne pense pas qu'Onfray soit homophobe en lui-même juste très démago et opportuniste à mon sens (au début du topic quand j'étais encore gauchiste je le pensais en effet mais maintenant avec du recul cela me parais plus être de l'opportunisme démagogique très vaseux sans compter qu'Onfray a également sévèrement critiquer la Manif pour Tous donc je ne pense plus du tout qu'il soit homophobe contrairement à il y a deux ans , mais démago très certainement oui )
D’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’il est démagogique et opportuniste à reprendre les premières conneries qui circulent comme rumeur sur le net, preuve d’ailleurs de sa fainéantise intellectuel selon moi si tu ne me crois pas voici également un autre article internet qui montre qu'Onfray récupère n'importe qu'elle infos random sur internet sans même vérifier leurs fiabilités exactes 'Dans son dernier livre, Michel Onfray relaie une fake news sur les vikings et le Mississippi' https://www.numerama.com/pop-culture/279719-dans-son-dernier-livre-michel-onfray-relaie-une-fake-news-sur-les-vikings-et-le-mississippi.html (petit extrait 'La description faite par le site parodique d’un drakkar trouvé près du Mississippi ressemble par ailleurs beaucoup à celle donnée par M. Onfray. À l’évidence, le philosophe a pris la satire pour une vérité.' )
Donc voilà quoi à partir du moment ou Onfray relai ce genre d’absurdité trouvé sur un site internet parodique américain équivalent d’une sorte de Gorafi, le fait qu’il est pu croire les articles des théoriciens du complot qui spéculer sur la possible homosexualité cachée de Macron ne m’étonne guère plus à ce niveau-là, cela démontre juste son manque flagrant de rigueur intellectuel à croire n’importe quelle bêtise infondée trouvé sur la toile
2- Pour ce qui est de l'auteur de l'article de Cairn qui s'appelle Nicolas Chevassus-au-Louis j'ignorai absolument tout de son existence avant que tu ne le cites je suis juste tombé sur cet article internet dans ma recherche de critique du travail philosophique d'Onfray et je les citais car selon moi ils pointent du doigt les multiples incohérences idéologiques d'Onfray et son manque de rigueur intellectuel, que l'auteur du dit article jalouse ou non la popularité d'Onfray pour être honnêtes je m'en fiche royalement moi ce qui m'intéresse c'est le fond de sa critique qui me semblait pertinente de prime abord
(Néanmoins je te remercie quand même d'avoir cité ces liens avec le cuistre Enthoven cela permet de prendre un peu de recul sur l'article bien que je persiste à dire que sur le fond ils pointent du doigt les carences intellectuelles d'Onfray )
3- Pour le coup tu as en effet raison de souligner le fait que ici l'auteur de l'article fait exactement ce qu'il reproche à Onfray , car c'est vrai que l'âge de son public concrètement on s'en fout cela n'est que de l'anecdotisme stérile , juste je l'ai mis en gras cela car la description faite était assez amusante peut-être que je n'aurais pas dû pour rester plus sérieux en effet...
Quoi sérieux plus de la moitié de mon pavé de réponse ci-dessus à était supprimer bordel alors que j'avais passé TROIS HEURES entières à le pondre bon bah je suis totalement dégoûté et écoeuré tout ces efforts foutu en miettes... Pourquoi cela bordel !?!? Bon bah écoute khey même pas la peine de me répondre je suis trop dégoûtée pour répondre un autre pavé je laisse le topic couler...
Le 14 août 2020 à 02:04:20 -Barbatos a écrit :
Quoi sérieux plus de la moitié de mon pavé de réponse ci-dessus à était supprimer bordel alors que j'avais passé TROIS HEURES entières à le pondre bon bah je suis totalement dégoûté et écoeuré tout ces efforts foutu en miettes... Pourquoi cela bordel !?!? Bon bah écoute khey même pas la peine de me répondre je suis trop dégoûtée pour répondre un autre pavé je laisse le topic couler...
Paz sur toi.
Je vais relire ton topic Barbatos et essayer de te répondre. Mais bon, faut du temps, je vais m'y atteler ce week-end.
Je voulais pas te viser personnellement. La logorrhée était du côté de l'auteur de l'article, pas du tien et la haine vers Onfray c'est plus l'emballement de toute la famille de gauche depuis qu'Onfray fait les yeux doux au conservatisme.
Le 14 août 2020 à 19:59:54 Rakl8 a écrit :
Je vais relire ton topic Barbatos et essayer de te répondre. Mais bon, faut du temps, je vais m'y atteler ce week-end.Je voulais pas te viser personnellement. La logorrhée était du côté de l'auteur de l'article, pas du tien et la haine vers Onfray c'est plus l'emballement de toute la famille de gauche depuis qu'Onfray fait les yeux doux au conservatisme.
Non mais t'inquiète khey inutile de me faire une grosse réponse , vu que de toute façon j'ai plus re-up ce topic pour faire ma propre introspection à l'égard du "Cas Onfray" , et j'en suis venu à la conclusion définitive qu'Onfray a très clairement virée dans une sorte de patchwork "populo-démagogiste" qui va le pousser de plus en plus loin dans une sorte de posture populiste de droite opportuniste histoire de faire mousser son égo en tant que grand représentant auto-proclamé du peuple
Bref pour faire cours pour moi Onfray va faire une BHL inversée dans le sens idéologique d'une sorte de populisme de bistrot démagogue là ou BHL se complaît plus dans une sorte d'idéologie "Bobotiste" de caviar opportuniste, pour moi les deux sont les deux faces d'une même pièce de la médiocrité médiatique des philosophe grand publique (idem pour leurs camarades Enthoven , Ferry et Cespedes qui sont tout aussi médiocre...).
Enfin, mes principaux griefs envers Onfray sont que pour moi il représente très mal ma famille politique duquel je me réclame qui est le souverainisme antilibéral en gros , cela peut surprendre de prime abord mais j'ai pourtant bien spécifié au début de mon re-up que les points gauchistes de certains articles en question que j'avais cité me laisser des plus sceptiques et que ce n'était pas cela qui m'intéresser expressément
En effet cela tient de ma conception philosophique du monde car personnellement je me réclame d'une sorte d'idéologie conservatrice éclairé qui se baserait sur la rigueur intellectuel et une approche zététique du monde, ce "conservatisme zététicien" si tu a eux l'occasion de voir mes pavés argumentatifs sur le topic de Didier Raoult ( 'Professeur Raoult' https://www.jeuxvideo.com/forums/42-55-63553438-1-0-1-0-professeur-raoult.htm ) est notamment assez inspiré par un youtubeur de la "droitosphère" conservatrice d'internet qui s'appelle AnalGenocide qui justement est une sorte de zététicien de droite qui grâce à la méthode zététicienne arrive autant à mettre les gauchistes postmodernes que les droitard de Bistrot devant leurs "moisissures argumentatives", je t'invite à jeter un coup d'œil a sa chaîne YouTube à ce propos
Mais pour en revenir à Onfray mes deux griefs fondamentaux sont là d'une au niveau de sa personnalité je le trouve trop opportuniste et mégalo mais surtout mon principal grief c'est son manque flagrant de rigueur intellectuel qui lui font dire n'importe quoi en histoire (l'exemple du Drakkar trouvé au Mississippi est le plus flagrant de tous selon moi 'Dans son dernier livre, Michel Onfray relaie une fake news sur les vikings et le Mississippi' https://www.numerama.com/pop-culture/279719-dans-son-dernier-livre-michel-onfray-relaie-une-fake-news-sur-les-vikings-et-le-mississippi.html ), en philosophie (son bouquin ou il accuse Kant d'être compatible avec le Nazisme rien que cela , juste car Eichmann avait cité l'impératif Kantien dans son procès et ce cuistre d'Onfray là pris au sérieux ), en anthropologie (son bouquin sur la Guyane ou il fantasme tout seul sur une Guyane qu'il n'a jamais visité en racontant n'importe quoi là-dessus (les étuis péniens qu'il fantasmé par exemple ) en prennent un mélange bizarre de posture néo-gauchiste (sur la culpabilisation du "petit blanc") et néo-réact (sur l'éloge d'un passé idyllique n'ayant pas était corrompus par la technologie et la technique) combiné en même temps ), et en politique (avec les accusations grotesques d'un supposé complot autour d'une relation homosexuel caché entre Benalla et Macron ).
Enfin c'est surtout ce manque de rigueur intellectuel que je critique très fortement chez Onfray , car je me répète mais ce n'est pas fondamentalement son passage à droite assumé qui me dérange au contraire comme je l'ai dit précédemment heureusement qu'Onfray a pris conscience du caractère fondamentalement néfaste de la gauche postmoderniste actuel cela ne peut être qu'une bonne chose (raison qui m'ont pousser à me considérer définitivement à droite en tant que conservateur sur le plan sociétale ), non ce qui me dérange fondamentalement c'est plutôt vers quel type de droite idéologique il se dirige , or je constate qu'il se dirige plutôt vers un genre de droite démagogique et populiste de Bistrot en se vautrant pleinement dans la polémique et même dans une sorte de manque de rigueur intellectuel décomplexé (vu avec l'affaire Didier Raoult qu'il a soutenue ardemment dans sa démarche risible "anti-méthodologiste" 'Didier Raoult : La science peut-elle être anarchiste ?' https://www.marianne.net/debattons/idees/didier-raoult-la-science-peut-elle-etre-anarchiste très "postmoderne" la vision de la science de Didier Raoult dit donc ).
D'ailleurs en parlant de l'affaire Didier Raoult, c'est aussi pour moi le moment de faire une mise au point sur le bouquin d'Onfray sur Freud, car justement moi aussi je suis anti-psychanalyste car pour avoir une micro-culture scientifique en neurobiologie (avec Steven Pinker notamment qui est un ponte du domaine et certainement pas l'escroc mythomane Idriss Aberkane quoi ) et en épistémologie philosophique (avec les critique de Kar Popper à l'égard de la psychanalyse notamment ) je me suis justement rendu compte que Sigmund Freud père de la psychanalyse était en réalité le Didier Raoult de son époque avec les mêmes méthodes de quasi-charlatan ayant un profond mépris pour la méthode scientifique et également le même meulon mégalomane
Et pourtant étrangement Onfray si critique envers Freud qu'il qualifie de fraude scientifique (à juste titre même si c'est pour de mauvaises raisons, j'y reviens) fait par contre les yeux doux a Didier Raoult qu'il qualifie de grand scientifique, alors qu'objectivement Raoult a craché un énorme glaviot a la face de la science avec son "protocole" censé mettre "en fin de partie" le Covid-19 (spolier c'est jamais arrivé ), alors qu'objectivement Didier Raoult à mon sens peut être considéré a juste titre comme le "nouveau Freud" de la médecine française vu comment il s’est lamentablement ridiculisé sur la scène scientifique international avec son bad-buzz opportuniste
Et justement car là où je critique Onfray pour son bouquin sur Freud ce n'est pas en tant que défenseur fanatique de la psychanalyse vu que pour moi s'est très clairement une pseudoscience , c'est plutôt car je me suis rendu compte qu'Onfray avec son bouquin sur Freud nous a fait une grosse "Sainte-Beuve" en multipliant les attaques Ad Hominem stérile sur la personne de Freud, en nous sortant tout un tas d'anecdote historiquement douteuse comme sur les accusations de fascisme politique d'extrême droite à l'encontre de Freud pour une dédicace faite a Mussolini (qui après recherche sur le Net était purement ironique ) + le fait que son salon de psychanalyse aurait était selon lui un véritable "lupanar lubrique" ou il ce tapé ces patientes (j'ai pas vraiment fait de recherche à ce niveau-là car clairement les histoires de cul de Freud je m'en fout totalement c'est du Closer tout cela aucun intérêt concret )
Mais pour en revenir au point de ma critique je pense justement qu'Onfray par pur opportunisme médiatique (car il aime bien se donner une figure de dissident "anarcho-nietzschéen déboulonné d'idole) et aussi par une forme de fainéantise intellectuelle est passé à côté de l'essentiel de la critique de la psychanalyse en passant à côté du fond intrinsèque de cette critique, car objectivement que Freud est pu être supposément ou non selon les dires d'Onfray "un horrible charlatan fasciste d'extrême droite pervers et libidineux" c'est faire une pure attaque de forme et en réalité manquer le fond intrinsèque, en procédant ainsi à la manière de Sainte-Beuve Onfray se tire en réalité une grosse balle dans le pied
Pour mieux clarifier cela je vais prendre pour exemple l'échelle de la "pyramide de Graham" ( 'Exprimer un désaccord (Présentation de la Pyramide de Graham)' http://perinet.blogspirit.com/archive/2019/02/07/exprimer-un-desaccord-3129406.html ) que j'ai découverte dans cette vidéo fort pertinente de critique du phénomène médiatique Greta Thumberg par le youtubeur AnalGenocide ( 'Sainte Greta, priez pour nous pauvres pollueurs' https://www.youtube.com/watch?v=GAviWvNRx-A ), ou justement AnalGenocide en tant qu'écologiste conservateur (pour lui écologie et conservatisme sont étroitement liés sur le plan philosophique et je suis bien de son avis ) et réaliste (il dénonce l'absurdité risible de la phobie de l'énergie Nucléaire de la part des écolos gauchistes actuel ), justement AG déplore dans sa vidéo la faiblesse argumentative et la médiocrité des critiques envers Greta Thumberg qui pour lui passait totalement à côté de la plaque en ne visant que la forme via des attaques Ad Hominem ridicule et qui ne critiquait pas vraiment le fond du propos de Greta Thumberg
En effet dans cette vidéo en présentant l'outil très pratique qu'est la pyramide de Graham AnalGenocide montre que c'est en réalité une perte de temps inutile en plus de se tirer une balle dans le pied a force de passer son temps qu'à critiquer la forme en ne fessant que des attaques Ad Hominem et Ad Personam (un peu comme Sainte-Beuve et Onfray par exemple ) car on passe à côté du propos de fond en réalité en plus d'aider indirectement nos adversaires (dans le cas ou ceux-ci seront assez intelligent pour retourner cela contre nous)
Et justement le problème du bouquin d'Onfray c'est que si l'on retire toutes les attaques Ad Hominem et Ad Personam sur le fond il n'y a pas grand-chose en réalité , ce n'était juste qu'une critique de forme qui n'égratignez presque en rien le fond de l'escroquerie de la psychanalyse, Onfray passe à côté du sujet en fessant vulgairement du Closer, voilà pourquoi je critique la méthode Sainte-Beuve car cela se réduite en réalité à faire du Closer , Onfray a était l'idiot utile parfait de la cause des pros-psychanalyse en France qui ont pu ainsi retourner habilement le livre d'Onfray sur Freud contre les anti-psychanalyse sérieux en se fessant victimisé comme victime d'une contre-attaque "d'extrême droite" hostile à la psychanalyse (même si cela est dû sophisme de déshonneur par association, mais malheureusement comme Onfray a eu la brillante idée de piocher dans des sources d'extrême droite plus que douteuse historiquement il a ainsi donnée du grain à moudre à ce sophisme , quand je dis qu'Onfray a était un idiot utile en réalité... )
Or tout ce Bad-Buzz inutile et victimisant des deux coté autant du côté d'Onfray que des pros-psychanalyse qui ont tous deux rivalisé de complainte victimaire inutile de ce que j'ai pu voir dans les articles de presse de l'époque (car en 2010 je n'avais que 10 ans donc pas vraiment le temps de m'intéresser a tout cela ), aurait très bien pu être évitées si Onfray n'avait pas fait son Sainte-Beuve et aurait ainsi directement attaqué le fond même des carences scientifique manifeste de la psychanalyse en se basent par exemple sur les récents travaux de neurobiologie ou en s'appuyant de manière plus concrète et sérieuse sur la critique Poppérienne de la psychanalyse (car il me semble que encore heureux Onfray a pris la peine de citer Popper mais sans le développer sérieusement ), plutôt que d'attaquer stérilement la forme des choses en fessant de l'anecdotisme a deux balles comme sur le "fascisme caché de Freud ect"
Sans compter qu’en plus il y a avait largement moyen de pouvoir mettre à terre facilement les principaux défenseur de la psychanalyse en France (la France qui constitue réellement une exception dans le domaine de la psychologie mondiale car je me rends compte que l'on est vraiment au "Moyen-âge" à ce niveau, seul pays au monde ou la psychanalyse est prise plus au sérieux que les neurosciences bordel quand même ), par exemple tu viens de me citer le cas de Elisabeth Roudinesco comme étant aussi un exemple de fraude intellectuel , et pour vérifier cela je suis allé jeter un petit coup d'œil à sa page Wikipédia vite fait car je ne la connaissait quasiment pas du tout pour tout dire (je pensais juste que c'était une historienne random intéresser par le sujet de la psychanalyse en fait ) et du peu que j'ai pu voir en effet tu as totalement raison khey car niveau fiabilité intellectuelle Roudinesco se place en effet clairement au même niveau qu'Onfray et BHL en vérité
Car quand je vais sur sa page Wikipédia que je lis qu'elle avait par exemple ardemment défendu le charlatan et escroc intellectuel notaire qu'est Jacques Lacan de la façon la plus sérieuse qui soit cela me laisse pantois 'Elisabeth Roudinesco sur Lacan' https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Roudinesco#Sur_Lacan 'En 1993, elle consacre une biographie à Jacques Lacan, interprète d’un freudisme originel né à Vienne à la fin du xixe siècle : marqué dès 1938 par le sentiment généralisé d’un déclin du patriarcat, Lacan a eu comme Freud, et contre l’école anglaise, le souci de revaloriser la place du père dans la société occidentale, sous la forme d’une fonction symbolique ; Élisabeth Roudinesco met en évidence que, bien que Freud soit rétif à toute perspective philosophique, Lacan a introduit des éléments de la philosophie allemande (Hegel, Nietzsche, Heidegger) dans la doctrine freudienne, tout en permettant de l'extraire définitivement de toute tentation biologisante pour, à partir de méthodes structuralistes empruntées à Saussure, Roman Jacobson et Lévi-Strauss l’orienter vers la primauté du langage et du sujet.' du pure constructivisme postmoderne quoi
Je veux dire Roudinesco arrive quand même le tour de force impressionnent de prendre les élucubrations du gourou Lacan au sérieux , PRENDRE LACAN AU SÉRIEUX EN 2020 BORDEL , le même Lacan qui arrive le tour de force de se faire bannir et ostracisé de la communauté internationale de psychanalyse de son époque car trop peu rigoureux sur le plan méthodologique et "scientifique", je veux dire quand même le gars a réussi l'exploit fabuleux de se faire ostraciser par ces camarades psychanalystes car pas assez rigoureux sur le plan scientifique quand même , il faut quand même oser le faire quoi
Pour ceux qui liraient et qui ne connaîtraient pas Lacan voici une petite pépite de citation Lacanienne pour ce faire une idée du niveau de charlatanisme intellectuel 'C'est ainsi que l'organe érectile vient à symboliser la place de la jouissance, non pas en tant que lui-même, ni même en tant qu'image, mais en tant que partie manquante à l'image désirée : c'est pourquoi il est égalable au "racine carrée de -1" de la signification plus haut produite, de la jouissance qu'il restitue par le coefficient de son énoncé à la fonction de manque de signifiant : (-1)'
(citation Lacanienne trouvé ici pour l'infos 'Note de lecture : Impostures intellectuelles (Alan Sokal et Jean Bricmont)' https://cdarmangeat.blogspot.com/2014/10/note-de-lecture-impostures.html )
Enfin pour en revenir au sujet principal ma critique première à l'égard d'Onfray c'est justement ce côté philosophe de Bistrot qui nous fait du Closer philosophique de manière totalement opportuniste et sans la moindre rigueur intellectuel , et c'est justement ce genre de fainéantise intellectuel couplé un mélange assez risible d'opportunisme politique de bistro et de mégalomanie intellectuelle grotesque avec sa prétention de refaire toute l'histoire de la philosophie en crachant sur une méthodologie historique sérieuse pour nous faire du Sainte-Beuve qui me font mettre Onfray dans le même sac que BHL , voilà le fond de ma critique khey
Après si tu veux mieux comprendre mon état d'esprit dans lequel j'écris je te conseille de voir cette récente vidéo d'AnalGenocide sur les "incivilités" ou justement AG dit être déçus du faible niveau intellectuel du monde politique actuelle, très bonne vidéo en perspective selon moi , lien ici 'Les « incivilités »' https://www.youtube.com/watch?v=fCO0_GwqxnU
+ en bonus également si tu veux aller plus loin dans ta critique de la psychanalyse je te conseille cette excellente série de vidéo sur le sujet avec Jacques Van Rillaer (ancien déconvertie de la psychanalyse qui fait du bon travaille de debunkage des carences intrinsèques de la psychanalyse sur le plan scientifique et épistémologique de ce que j'ai pu voir )
Série de vidéo en quatre parti de très haute volé intellectuel loin des anecdotes "closerienne" a la Onfray , vu qu'ici il y a une réelle critique de fond pertinente de la psychanalyse en tant que pseudo-système scientifique, voici les deux vidéos de l'entretien en question que je mets en lien ici 'En finir avec la psychanalyse ? – Entretien avec Jacques Van Rillaer (1re partie)' https://www.youtube.com/watch?v=iPpRoSal-bs et ici 'En finir avec la psychanalyse ? – Entretien avec Jacques Van Rillaer (2e partie)' https://www.youtube.com/watch?v=zgU5IFWSLSE
Le 14 août 2020 à 02:04:20 -Barbatos a écrit :
Quoi sérieux plus de la moitié de mon pavé de réponse ci-dessus à était supprimer bordel alors que j'avais passé TROIS HEURES entières à le pondre bon bah je suis totalement dégoûté et écoeuré tout ces efforts foutu en miettes... Pourquoi cela bordel !?!? Bon bah écoute khey même pas la peine de me répondre je suis trop dégoûtée pour répondre un autre pavé je laisse le topic couler...
Bordel je viens de me rendre compte que maintenant de la raison de pourquoi a la suite de mon paragraphe de réponse était supprimer
C'est car en fait à un moment donné j'avais cité le topic sur le khey qui affirmait de manière totalement ridicule et fumeuse que Marine Le Pen était de facto une "marxiste d'extrême gauche" car antilibérale sur le plan économique donc marxiste... :rire2: (lien du topic du Fopo en question ici 'On en parle du discours d'extrême gauche de MLP' https://www.jeuxvideo.com/forums/42-55-63718677-1-0-1-0-on-en-parle-du-discours-d-extreme-gauche-de-mlp.htm )
Grosso modo j'avais fait une longue réponse à Raklette pour le convaincre que le conservatisme ne se réduisait pas dans un vase clos au seul courant de pensée "libérale-conservateur" , et que justement l'intérêt philosophique de la droite conservatrice c'est de pouvoir accueillir plusieurs courants pluralistes et hétéroclites, au contraire de la gauche progressiste qui est terriblement monolithique sur le plan idéologique car les seules divergences qui les opposent sont d'ordres purement stratégiques (Anarchiste vs Marxiste, Révolutionnaire vs Réformistes, qui sont tous d'accord sur le fond mais pas sur la stratégie à avoir).
Car justement dans ce topic Raklette tu m'affirmer le plus sérieusement possible que l'hypothèse absolument grotesque de l'auteur du topic était véridique, car Le Pen était étatiste sur le plan économique donc selon toi de facho "communiste" et justement j'essaie de te convaincre de la pluralité du conservatisme en te montrant que par exemple des gens comme Christopher Lasch, Jean Claude-Michéa et Michel Clouscard pouvaient très bien-être de gros anti-gauchiste sur le plan sociétal tout en étant antilibérale sur le plan économique
Et justement j'en viens à la raison qui ai du justifié la suppression brutale de mon post, c'est que à un moment donné j'ai essayé de te renvoyer vers les philosophies conservatrice antilibérale du trio Lasch-Michéa-Clouscard histoire de te montrer que ton positionnement libéral-conservateur était non seulement pas viable sur le plan utilitariste mais aussi sur le plan de la défense des valeurs conservatrices car le libéralisme qu'il soit économique et sociétal et par essence anticonservateur et que donc cela était une position politique incohérente d'un point de vu philosophique selon moi
Et pour en arriver à la raison de la suppression de mon second paragraphe de réponse, c'est que j'ai voulu prendre un exemple démonstratif un peu radical idéologiquement pour te montrer l'énormité ridicule de proposition comme quoi Le Pen = communisme (le prend pas comme une agression belliqueuse de ma part mais pour moi cela équivaut à traiter Poutou ou Mélenchon de nationaliste d'extrême droite car potentiellement souverainiste ),
Donc, pour trouver un exemple de cela je suis allée chercher un article internet ou Éric Zemmour (qui tu seras d'accord avec moi n'est absolument pas du tout gauchiste sur le plan idéologique ) fessait l'éloge de l'un de ces trois penseurs, histoire de te montrer que ce n'est pas le positionnement économique qui importait vraiment mais que c'est avant tout le positionnement sociétal qui compte en priorité avant tout (j'irai même plus loin pour moi le type de vision du monde sociétales défini la position économique que tu défendras).
Car justement pour moi les questions économiques sont inféodées aux questions sociétales et que le véritable clivage gauche droite se trouvait ici et non pas sur le plan économique d'où le ridicule de dire que Marine Le Pen est une communiste d'extrême gauche , c'est avant tout le sociétales qui définit le clivage gauche-droite à mes yeux khey :ok:
Donc pour te montrer cela j'ai choisi de te montrer un exemple assez extrême en prenant un article internet trouvé par hasard en navigant sur le Net qui provenait du site internet d'extrême droite Fdesouche ou dans cet article cela parlait de Zemmour qui fessait l'éloge de la critique conservatrice de Christopher Lasch à l'égard du nouvel esprit du capitalisme contemporain, histoire de te montrer que sur le plan sociétal les thèses de Lasch-Clouscard-Michéa sont des thèses avant tout conservatrice (même si après Zemmour a quand même tendance à y récupérer ce qui l'arrange en évacuant pas mal de pan de sa pensée qui ne l'intéresse pas au passage )
Du coup comme j'ai mis ce lien internet vers l'article de Fdesouche ou Zemmour fessait l'éloge de Christopher Lasch je pense qu'un bot de jvc style Glados :hap: à du vérifier les liens des sites internet que j'ai mis et automatiquement supprimer mon message :mort:
Enfin bon voilà pour la résolution du "mystère" de la suppression expresse de mon deuxième post de réponse a ton premier message, bon sur ce je pense laisser ce topic couler pour de bon car je pense que le thème principal du débat sur "le Cas Onfray" a trouvé ça conclusion donc inutile de faire un débat hors sujet sur nos définitions personnelles du clivage gauche droite, sans compter quand plus j'écris actuellement sur mon portable donc il y a pas trop le moyen pour moi de faire un long paragraphe je suis obligé de charcuter comme un barbare pour conclure mon message actuel
PS : Juste en bonus voici les liens qui montrent les passages où Zemmour dit du bien de Lasch-Michéa-Clouscard histoire de montrer que je n'invente rien et que si les thèses de ces trois auteurs sont reprises abondamment par la droite conservatrice actuel et totalement rejeté et méprisé par la gauche progressiste contemporaine ce n'est peut-être pas un simple hasard
:d) Lien Twitter ou Zemmour fait l'éloge des thèses de Lasch et Michéa :d)
https://mobile.twitter.com/DigitalGanon/status/1290071455972184066
:d) Lien Wikipédia de la page de Clouscard ou Zemmour parle positivement de Michel Clouscard :d) 'Éric Zemmour cite Michel Clouscard, et le présente comme un prédécesseur de Finkielkraut. (Dans la section "Influence de Michel Clouscard)' https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Michel_Clouscard
D'ailleurs pour en revenir une dernière fois sur le dossier de la psychanalyse (avant de laisser le topic couler pour de bons :hap:), notamment en rapport avec les liens vidéos de l'interview de Jacques Van Rillaer par la chaîne YouTube "Lumière" s'il y a des khey qui ont écouté l'interview en question et qui désireraient aller plus loin dans un debunkage scientifique et épistémologique sérieux de la psychanalyse , j'ai vu que Jacques Van Rillaer possédait un blog Mediapart (ce qui ne veut pas dire faire partie de la rédaction Mediapart attention là-dessus , j'ai en effet même pu voir des mecs de droite possédait un blog Mediapart pour l'info sans doute pour toucher un public plus large sur le Net ) ou il publie des articles d'internet critique sur la question de la psychanalyse, article que j'ai parcouru et qui sont de ce que j'ai pu voir de très bonne facture selon moi
Voici quelques liens internet vers ces articles les plus intéressants qui traitent de la question de la critique épistémologique de la psychanalyse pour les khey que cela intéresserait
'Les analysés parlent. L’enquête de Dominique Frischer' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/220620/les-analyses-parlent-l-enquete-de-dominique-frischer
'Une fausse citation de Freud : “L’enfant est un pervers polymorphe”' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/250120/une-fausse-citation-de-freud-l-enfant-est-un-pervers-polymorphe
'Les échanges de Freud et Einstein sur l’explication de la guerre' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/260719/les-echanges-de-freud-et-einstein-sur-l-explication-de-la-guerre
'La défense privilégiée de Freud: psychiatriser les contradicteurs' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/100519/la-defense-privilegiee-de-freud-psychiatriser-les-contradicteurs
'Le péché originel transfiguré par la grâce du lacanisme' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/270419/le-peche-originel-transfigure-par-la-grace-du-lacanisme
'Chez Freud, le bon n’est pas nouveau et le nouveau n’est pas bon' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/291218/chez-freud-le-bon-n-est-pas-nouveau-et-le-nouveau-n-est-pas-bon-0
'Lacan enseignait: « la psychanalyse est sans effet sur la connerie »' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/041218/lacan-enseignait-la-psychanalyse-est-sans-effet-sur-la-connerie
'Le conditionnement des psychanalysés' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/040818/le-conditionnement-des-psychanalyses
'Karl Popper : un célèbre déconverti de la psychanalyse' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/180217/karl-popper-un-celebre-deconverti-de-la-psychanalyse
+ en bonus quelques pépites marrantes
'Citations référencées de Jacques Lacan (Là ? Quand ?)' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/050619/citations-referencees-de-jacques-lacan-la-quand
'Raphaël Enthoven : la pensée paranoïde d’un freudolâtre' https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/221117/raphael-enthoven-la-pensee-paranoide-d-un-freudolatre
Content de voir qu'une majorité franche du forum ait voté pour la première réponse
Le 17 août 2020 à 05:03:25 Sans_Plomb_95 a écrit :
Content de voir qu'une majorité franche du forum ait voté pour la première réponse
Attention khey par contre , car il s'agit ici d'un vieux sondage que j'ai re-up et qui avait entre 70 et 80 votes au moment du re-up donc cela peut potentiellement être trompeur sur le résultat final au vu du décalage chronologique de deux ans de mon sondage