Bonjour chers amis...
Pas de petite blague ce soir, nulle ironie pétillante dans mon discours... Seulement une fugace et âcre mélancolie. Cela fait plusieurs mois que je pressent cette alchimie nauséabonde et sulfureuse, que je tente de comprendre, d'analyser... elle m'échappe encore... elle n'a pas d'idéologie particulière, n'a nul intérêt particulier ou supérieur à défendre...Ses dogmes se résument à la haine, la violence, et le mépris de l'être humain et du Droit.
Pourquoi parler de guerre ? Je parle non comme d'un état prédisposé qui nous habitude, mais comme d'une situation finale, finale sans destruction complète de tout ce que nous connaissions, et à laquelle nous nous trainons comme un cadavre pressé d'en finir.
Cette guerre ne sera comme aucune autre, n'y voyez aucune allusion à l'Iran, à Israël, ou a la Corée. Si c'est une guerre civile, elle n'aura pas le panache héroïque et mythique de celles que nous avons déjà connu. La mythifier, d'ailleurs, sera à considérer comme le crime le plus odieux.
Cette guerre sera celle de l'Homme contre lui-même, de tout ce qu'il a construit, bâti, et pensé, la naissance et l'état de grâce d'un anti-humanisme intégral. L'autorité, la collectivité, la masse punie pour ses pêchés, feront office de loi. Ceux qui ne s'y plieront seront des traitres, ou des faibles, à liquider. La mort ne sera plus un tabou, mais le meilleur moyen, salvateur, de laver la société. C'est ainsi qu'on verra les choses.
C'est bien triste n'est ce passe ? et peut-être exagéré. Je le dis pourtant ainsi, et le répète: ce ne sera pas une naissance, mais une libération de tout ce que nous avons cru avoir vaincu par le passé. La révolution libérale n'est pas pour demain. Nous l'avons raté, si elle a eu daigné passer devant nos yeux.
D'ailleurs, je ne crois pas en la révolution... pas vraiment. Du moins, je la souhaite sans vraiment l'apprécier. La révolution n'est ni plus ni moins qu'un petit tour de surplace. Un changement de paradigme pour un autre, inversé. On change d'élite quand il s'agit de la mettre au pas. Face à celle, déficiente et incapable, qui est sensé nous diriger, il n'y a que la révolution qui puisse bousculer et mobiliser suffisamment de forces et de violences pour la faire vaciller.
Néanmoins, je continue à penser qu'il n'y a pas plus conservateur qu'un révolutionnaire. Prostré sur ses dogmes, il n'attend que leurs mises en Loi et ne saurait les remettre en question. Se considérant comme le seul progrès possible, il ne veut rien qui ne progresse après lui. Il est un début et une finalité à lui tout seul.
Pourquoi ce pessimisme de bon ton ? Parce que depuis plusieurs mois, je vois se militariser les vocabulaires, se multiplier les sophismes inquiétants, se mobiliser les diatribes guerrières. Les positions deviennent inamovibles, et portent en elles la sûreté de ceux qui méprisent la vie comme la mort. On dédaigne d'écouter les positions adversaires ou contradictoires, et lorsque c'est le cas, c'est pour les considérer comme ennemies.
Ce n'est pas dans le champ politique que je vois cette marée monter, mais dans le tissu ordinaire. Au contraire, le champ politique n'a jamais été aussi mou, consensuel, lénifiant et abscons... et menteur. Étrange paradoxe où ceux qui rajoutent du mensonge au mensonge, les extrêmes, emportent le plus de suffrage en terme d'évolution... Alors que les gens ne croient plus aux mensonges, mais ne pouvant se résoudre à la vérité indigne et odieuse, préfère la fuite en avant.
Cette fuite en avant, nous pouvons le voir autant chez les gens de gauche que chez les gens de droite. Officiellement, comme ça, l'homme de droite votera pour Sarkozy... mais... si ça ne tenait qu'à... lui... il voterait Marine. Mais ne pouvant laisser la France entre les mains des socialistes dépensiers et antipatriotes, il doit se résoudre à un vote utile de droite. Pareil chez l'homme de gauche, qui lui souffre d'un étrange complexe, croyant avoir la justice et la bonne morale avec lui, il va voter Hollande... mais, si ça ne tenait qu'à lui... il voterait Jean Luc. La vraie gauche ! Le vrai socialisme, car la gauche ne peut être que socialiste ! Mais ne pouvant se résoudre à laisser le peuple entre les mains de la droite ultra-libéral et néofasciste, il votera utile...
Débarrassé de leurs frustrations au soir du second tour, et face au destin qui frappera à notre porte, l'homme de droite comme l'homme de gauche, n'auront plus rien à devoir à ce vote utile et pourront laisser libre court à leurs passions naturelles, à leur instinct politique.
Quand mon père dit: " a la fin, il n'y aura plus de droite, plus de gauche, seulement l'extrême droite face à l'extrême gauche", pastichant Mélenchon, il a raison le vieux bougre. Non pas qu'on aura éliminé les modérés, mais les positions de chaque acteurs de la cité se seront tellement radicalisés qu'il ne sera permis à personne de faire le mou. Il s'agira de choisir son camp et d'apporter la victoire à sa vérité, portée de haute main et avec la confiance de ceux qui ne doutent jamais.
Je dis cela en voyant deux choses: le fanatisme presque décomplexé des frontistes ( Marine va faire ceci, vite, marine ! Marine va faire cela ! Avec Marine tout s'arrangera) et la radicalité presque naturelle des gens de gauche que je côtoie en vrai ( il faut s'indigner contre l'ultra libéralisme du fMI, faire comme les anarchistes grecques ou italien et foutre le feu aux flics, faut que ça pète, abattre le capitalisme). Les digues de la raison ont cédées aux vieux instincts. Locke disait que chaque homme recherche le pouvoir. Montesquieu rajoutait que chaque homme ayant du pouvoir est porté à en abuser.
Ce qu'ils veulent, c'est le pouvoir et rien d'autre, le pouvoir absolu, légitimer par leurs bonnes attention, chacune destinée au peuple qu'elle sublime et déifie. Mais il n'est nullement question, dans leur réflexion, de limiter et de contrôler ce Pouvoir, étant légitimer et même confondu avec le peuple. Vouloir lui chercher querelle, ce serait s'opposer, donc aller contre le peuple, donc être un agent ennemi à liquider, au pire, à rééduquer, au mieux.
Ces deux symptômes sont tout à fait caractéristiques de l'essence messianique et millénariste de leurs porteurs et de leur idéologie, leur champ dogmatique. Ils déifient ce qu'on doit observer avec raison, idéalisent les vertus, et haïssent ce qui leur donne du fil à retordre. Pour cela, il suffit d'observer la manière dont ils parlent de leur leader, de ce qu'ils veulent défendre et de ce à quoi ils s'opposent.
l'Homme nouveau, débarrasser de toute aliénation morale et matérielle, n'est pas loin. Mais là où il pourrait être souhaitable et le bienvenu, il effraie et menace.
Leurs desseins politiques, à cet homme de gauche comme de droite, nouveau, ne se soumettent à aucune règle raisonnable ou de principe, trahis par le langage employé. Le paradigme de la lutte a toujours appartenu à la gauche, comme celui de la guerre à l'extrême droite, de celui de l'ordre à la droite. Un peu plus et ceux-ci (ces paradigmes )se matérialiseraient dans la réalité pour devenir plus importants que les desseins qu'ils sont sensés exprimés...
Car oui, quand on regarde les programmes, on remarque un mépris apparent du Droit le plus naturel: celui de l'individu. La vision collectiviste et transcendantale de l'individu transpire de partout. Que ce soit à l'extrême droite avec cette élite apatride mondialiste, ces hordes d'immigrés venus profiter impudemment du lait maternel de Marianne, ou l'extrême gauche avec son cri de guerre: " qu'ils s'en aillent tous!", certes, mais qui ? Qui ça, ils ? Ne parlons même pas de ces fantasmes, parfois avérés, sur ces hordes de patrons voyous, la bourgeoisie méprisante, et la vision en classe qu'elle forme pour les citoyens.
Là où nous devrions trouver les problèmes, les analyser eux et leur environnement, constater, chercher des solutions sous le sceau de la raison et de la bonne foi, avec le sang froid qui nous empêche de gaspiller du temps, à défaut d'en gagner, nous ne faisons que chercher des bouc émissaires et des ennemis à abattre, à faire de la Loi de l'homme loup une constitution pour notre pays. La haine et la spoliation deviennent des vertus, et le mépris, la plus belle posture morale qu'un Homme puisse adopter, quand ce n'est pas de l'indifférence. On ne juge plus en fonction de la qualité d'un Homme, mais en fonction de son apparence, de ses affaires, de sa bourse, d'une multitude de détails qui ne résument même pas toute une vie... J'ose espérer que tout ceci n'est que posture et rhétorique, et si c'est le cas j'espère que ces promoteurs de petite morale se rendent compte de leur irresponsabilité criminelle, aussi criminelle que celle qui affecte ceux qu'ils jugent ?
La vérité, du moins une partie de ce que nous pouvons voir, c'est que nous sommes victimes d'une terrible méconnaissance de ce qui nous entoure, et de ce qui compose la personne de nos prochains. Ce n'est pas de l'inculture, mais de l'ignorance. Et l'ignorance donne le sein à la haine et au mépris, à la peur aussi. Car la peur guide les pas de cette évolution dangereuse que je décris. Retrouvons une confiance saine et un sang froid raisonnable, et... ça ira un peu mieux.
Vous aurez remarqué, j'emploie le nous. Car même nous, libéraux, nous sommes victimes de cette perfide évolution. Dans le comportement de certain, je le vois et je m'en inquiète; Le libéralisme, qui est une riche philosophie politique, sociale, économique, devient chez certains un ensemble de dogmes aussi absurdes que ceux d'une religion, une idéologie aussi cassante que le marxisme léninisme. Pour d'autres, et bien cela fait parti de leur tempérament naturel, un peu gascon.
Mais voilà, je tenais à prévenir. On peut être intolérant avec les idées, mais on ne peut l'être avec les hommes. Ne soyons comme certains qui le sont avec les deux...
J'aurai voulu continuer à discourir sur l'environnement que pourrait nous créer une telle situation que j'ai tenu à vous décrire. D'un côté, la monté des extrêmes jusqu'à leur homogénéité dans le champ des idées et des postures, de l'autre la crispation et la montée en force de la bureaucratie et de la technocratie en Europe, au sein de l'union. D'un côté la posture, de l'autre, l'instrument. Cet instrument se caractérise par un manque de démocratie, donc de discussion, et fait place à l'autoritarisme rigoureux de ceux qui ont le pouvoir de décision, flou dans les textes et inconnu dans le grand public.
Je vous conseille d'ailleurs un livre qui exprimera mieux que n'importe quel paragraphe de plus de ma plume:
http://www.contrepoints.org/2012/01/31/67011-le-doux-monstre-de-bruxelles
Le doux Monstre de Bruxelles pointe la bureaucratisation massive et le déficit de démocratie au sein de l'Union. La dictature des Etats et des bureaucrates de Bruxelles.
Voilà mes chers amis, mon triste constat... rangeons tambours et trompettes, trouvons nous une belle cachette... je crains tout ne soit déjà trop tard. La guerre est déjà dans les mots, insouciants.
Pour etre sur d'avoir compris en fait tu reproches aux extremistes dogmatiques de tout cotés de vouloir preparer un homme nouveau ce qui nous menera a la guerre?
D'ailleurs, je ne crois pas en la révolution... pas vraiment. Du moins, je la souhaite sans vraiment l'apprécier. La révolution n'est ni plus ni moins qu'un petit tour de surplace.
-> Si tu regardes sur 2000 ans, tu peux te mettre en long libertarian.
Après, si tu regardes sur 200 ans, tu peux te mettre en short libertarian et acheter cash du oligossocialo totalitarisme à tour de bras.
Quand mon père dit: " a la fin, il n'y aura plus de droite, plus de gauche, seulement l'extrême droite face à l'extrême gauche", pastichant Mélenchon, il a raison le vieux bougre. Non pas qu'on aura éliminé les modérés, mais les positions de chaque acteurs de la cité se seront tellement radicalisés qu'il ne sera permis à personne de faire le mou. Il s'agira de choisir son camp et d'apporter la victoire à sa vérité, portée de haute main et avec la confiance de ceux qui ne doutent jamais.
->
"Messieurs, le jour s’approche où il y aura deux grandes classes, les socialistes et les anarchistes. Les anarchistes veulent que le gouvernement ne soit rien, et les socialistes veulent que le gouvernement soit tout. Il ne peut pas y avoir de plus grand contraste. Et bien, le temps viendra où seuls subsisteront ces deux grands partis, les anarchistes représentant la doctrine du laissez faire et les socialistes représentant l’extrême inverse, et quand ce temps viendra je serai un anarchiste."
William Graham Sumner (1840-1910) – sociologue libertarien américain.
On ne juge plus en fonction de la qualité d'un Homme, mais en fonction de son apparence, de ses affaires, de sa bourse, d'une multitude de détails qui ne résument même pas toute une vie... J'ose espérer que tout ceci n'est que posture et rhétorique, et si c'est le cas j'espère que ces promoteurs de petite morale se rendent compte de leur irresponsabilité criminelle, aussi criminelle que celle qui affecte ceux qu'ils jugent ?
-> http://www.youtube.com/watch?v=fw8YBfVq2jQ
coco69100 Voir le profil de coco69100
Posté le 7 février 2012 à 19:09:00 Avertir un administrateur
Pour etre sur d'avoir compris en fait tu reproches aux extremistes dogmatiques de tout cotés de vouloir preparer un homme nouveau ce qui nous menera a la guerre?
Je soupçonne les radicaux de tout bord de truster le champ politique, complètement aveuglé par leur idée de "l'Homme nouveau" ce qui nous ménera à cette guerre qui les fait tant fantasmer. Etrangement, la fin de cet Etat qu'ils affectionnent particulièrement, la loi de tous contre tous.
Danneskjold Voir le profil de Danneskjold
Posté le 7 février 2012 à 19:14:48 Avertir un administrateur
D'ailleurs, je ne crois pas en la révolution... pas vraiment. Du moins, je la souhaite sans vraiment l'apprécier. La révolution n'est ni plus ni moins qu'un petit tour de surplace.
-> Si tu regardes sur 2000 ans, tu peux te mettre en long libertarian.
Après, si tu regardes sur 200 ans, tu peux te mettre en short libertarian et acheter cash du oligossocialo totalitarisme à tour de bras.
JE n'ai pas compris. Depuis 5000 ( je prend toujours acte de cette année où l'Homme a inventé l'écriture) il y a des forts et des faibles, des chefs et des suiveurs. Nous expérimentons différentes méthodes qui permettent aux premiers de dominer les seconds. Le totalitarisme a été un grand bond en avant dans cette science de la domination. Nous connaissons actuellement celle de l'Argent.
"Messieurs, le jour s’approche où il y aura deux grandes classes, les socialistes et les anarchistes. Les anarchistes veulent que le gouvernement ne soit rien, et les socialistes veulent que le gouvernement soit tout. Il ne peut pas y avoir de plus grand contraste. Et bien, le temps viendra où seuls subsisteront ces deux grands partis, les anarchistes représentant la doctrine du laissez faire et les socialistes représentant l’extrême inverse, et quand ce temps viendra je serai un anarchiste."
William Graham Sumner (1840-1910) – sociologue libertarien américain.
Il dit ça parce qu'il est américain. En France, les collectivistes ont pignons sur rue. Ce qui les intéresse, c'est le gros gâteau. C'est une lutte ( le mot est juste dans leur tête) pour le Pouvoir pour faire joujou avec.
On ne juge plus en fonction de la qualité d'un Homme, mais en fonction de son apparence, de ses affaires, de sa bourse, d'une multitude de détails qui ne résument même pas toute une vie... J'ose espérer que tout ceci n'est que posture et rhétorique, et si c'est le cas j'espère que ces promoteurs de petite morale se rendent compte de leur irresponsabilité criminelle, aussi criminelle que celle qui affecte ceux qu'ils jugent ?
-> http://www.youtube.com/watch?v=fw8YBfVq2jQ
Très joli chanson. Tu es peut-être douteux politiquemet, mais tu es un saint musicalement.
Absynthe ?
[PoD]Emix Voir le profil de [PoD]Emix
Posté le 8 février 2012 à 10:42:09 Avertir un administrateur
Absynthe ?
J'en aurais bien eu besoin, après voir lu les commentaires lénifiants de quelques mélanchonistes sur rue89, attaquant comme des chacals un centriste expliquant son parcours et sa démarche...
Il n 'y aura pas de guerre : sarkozy va dégager et tout les maux avec :D
En lisant le titre, j'ai cru que tu parlerais de ton ressenti face à ce qui se profile devant nos yeux jour après jour, et qui annonce des conflits tels que nous n'en avons jamais vu.
Je parle de la création, une fois de plus, d'un axe du bien à la tête duquel on trouve les gentils États Unis d'Amérique et dans le sillon duquel marche bêtement l'UE (enfin, la bureaucratie européenne), opposés à l'axe du mal et les méchants musulmans iraniens qui veulent détruire le monde et que défendent la Chine et la Russie.
On en oublierait presque que chaque conflit dans lequel se sont engouffrés les USA fut précédé d'une longue campagne de diabolisation et de mensonges pour mettre l'opinion dans sa poche (affaire du golf du Tonkin pour le Vietnam, la fameuse fiole d'anthrax agitée par les américains aux yeux du monde, à l'ONU, accompagnée des faux documents sur des fausse armes de destruction massive qui ont mené au chaos en Irak, etc) et qu'il serait peut être de notre devoir de remettre un minimum en question la légitimité d'un pays qui est le seul de l'histoire à avoir largué des bombes atomiques sur un pays (au cours d'une guerre qui était déjà finie), qui se targue d'être l'exemple même de la démocratie mais autorise des camps de tortures échappant à toute réglementation et ayant réinstauré la loi martiale il y a un mois, etc.
Et comme nous n'apprenons rien de l'Histoire, nous voila reparti dans une situation incroyablement vicieuse. Comme si le cycle des guerres était réellement une constante de l'histoire....
Je suis d'accord sur tes prémices et tes conclusions (pluralité, dialogue, ouverture, toussa), pas sur le reste.
Le front de gauche ou le FN ne portent pas, à ma connaissance, de projet révolutionnaire, ils sont tous 2 à leur manière réformistes.
Quant à "l'homme de droite" et "l'homme de gauche" essentialisés dans ton discours, si tant est qu'ils existent vraiment de façon aussi "pure", ils ne se sentent certainement pas en position de force ni ne se préparent à l'être. Ils ont intériorisé la toute puissance du marché et l'impuissance en parallèle du politique, ils cherchents simplement quelques gouttes d'espoir dans un océan d'indifférence, pas la formation d'une cité idéale dirigée par la vertu.
Je crois sincèrement que tu te trompes de siècle.
Ce qui est aussi notable dans ton discours c'est que tu définis tes "hommes révolutionnaires" à partir de ton échelle de valeur (droits individuels contre primauté du collectif), et donc nécessairement à l'opposé de ta position.
Sauf que ni FN ni Front de Gauche ne se définissent selon ces principes, aucun des 2 n'a pour programme l’assujettissement de l'individu au collectif, comme toi tu pourrais avoir celui rendre sa dignité à l'échelle individuelle.
Comment veux-tu qu'il y ait un dialogue si à quelqu'un qui propose quelque chose tu le ramènes à ton échelle de valeur. Dans ces conditions il y a une seule option pour avoir un dialogue: la conversion d'un des 2 participants au système de valeur de l'autre, sinon chacun continue de se mouvoir dans son propre système.
Par exemple il n'est pas possible de discuter avec un communiste puisqu'il ramènera tout rapport social à la lutte des classes, avec les libéraux c'est le rapport individuel/collectif...
A ce propos cette vidéo m'a plutôt fait rire: http://www.youtube.com/watch?v=Fu2k_IbQ1zw
Au début je pensais qu'elle était faite par un libertarien, que les chats étaient les politiques et qu'ils cherchaient à tyranniser les citoyens. En fait les chats sont des bourgeois, et ils servent les intérêts de leur classe, et la vidéo est de la propagande communiste...
"Le front de gauche ou le FN ne portent pas, à ma connaissance, de projet révolutionnaire, ils sont tous 2 à leur manière réformistes. "
Le Front de Gauche veut "prendre la Bastille" et "faire la révolution dans les urnes". Certes, ceux-là ont l'air de gentils réformistes. Mais dans notre système, ce qu'ils proposent ferait l'effet d'un mentos dans un coca. Il y a quelque chose de révolutionnaire dans les conséquences de leur politique. Bien sur, il faut s'accorder sur le mot révolution, le sens à lui donner.
Dans mon esprit, une révolution dure, c'est avant tout un cycle de violences politiques. Ce n'est pas faire un petit sit-in et crier des slogans abscons.
Quant à au FN, que dire ? la même chose ? Marine est revenue aux sources de l'extrême droite française, le boulangisme. Une étrange alliance entre la gauche du travail et la droite des valeurs. Ceux qui disent que son discours s'est gauchisé se trompe dans le sens où ils veulent dire par là: son discours s'est modéré. Ils se trompent. Elle est revenue au source.
L'incohérence vient du fait qu'ils désirent appliquer des mesures révolutionnaires qui se verraient rapidement dépassés par la réalité. J'ai souvent en tête la guerre civile espagnole et ses prémices... Je ne dis pas que la situation, le contexte, sont les mêmes. Je parle de la mécanique des choses, j'appuie là-dessus.
Quant à "l'homme de droite" et "l'homme de gauche" essentialisés dans ton discours, si tant est qu'ils existent vraiment de façon aussi "pure", ils ne se sentent certainement pas en position de force ni ne se préparent à l'être. Ils ont intériorisé la toute puissance du marché et l'impuissance en parallèle du politique, ils cherchents simplement quelques gouttes d'espoir dans un océan d'indifférence, pas la formation d'une cité idéale dirigée par la vertu.
Je crois sincèrement que tu te trompes de siècle.
Je ne parlais pas vraiment d'individu, mais de Type, d'après des comportements naturels que je remarque autour de moi, des paroles de militants et de sympathisants. Et je rapporte cela à mes connaissances historiques.
Tu à tout à fait raison quand tu dis qu'ils ont intériorisé le marché. Le problème, c'est qu'ils ne l'acceptent plus. Au fond, ce monde est trop grand, trop complexe, trop dur, trop difficile. Il y a, dans les paroles une volonté violente de changement, presque irrationnelle. Sur quoi cette frustration peut-elle débouchée ?
Les individus en ont marre des "marchés", de la "mondialisation", des " étrangers", il y a une profonde fatigue. Le problème, c'est que les médias abreuvent ces peurs au lieu d'en expliquer les causes, expliquer ce qu'est le marché, la mondialisation. Bien sur les explications sont-là ! A porté de main ! La connaissance et partout pour celui qui veut chercher ( que faisons-nous ici ?) Mais les Médias sont un intermédiaires quasiment obligés ( du moins nous le fait-on croire) entre l'individu et la réalité. Et cet intermédiaire ne joue pas son rôle. Il ne transparait ni n'analyse plus la réalité, mais au contraire reflète les peurs que nourris l'individu à son sujet.
Dès lors, nourris par la peur qui l'autopersuade dans sa radicalité conquérante, notre individu type ( de gauche comme de droite) se radicalise un peu plus.
L'électorat de gauche en est la preuve en ce moment, avec cette montée de Mélenchon qui s’épanouit dans toute sa volonté de puissance. L'électeur de gauche, face à un monstre grandissant présenté comme son ennemi naturel ( libéralisme, capitalisme, marché, le mal) cherche quelque chose de pure, la vraie gauche, pour le combattre.
"Je crois sincèrement que tu te trompes de siècle. "
Moi aussi.
Ce qui est aussi notable dans ton discours c'est que tu définis tes "hommes révolutionnaires" à partir de ton échelle de valeur (droits individuels contre primauté du collectif), et donc nécessairement à l'opposé de ta position.
C'est parce que, actuellement, les "hommes révolutionnaires" sont du côté du collectif. Si tu considère Sanskion comme un révolutionnaire, alors j'en suis un aussi. Je projette d'acheter de l'or.
Sauf que ni FN ni Front de Gauche ne se définissent selon ces principes, aucun des 2 n'a pour programme l’assujettissement de l'individu au collectif, comme toi tu pourrais avoir celui rendre sa dignité à l'échelle individuelle.
Dis comme cela, en effet. Ils ne disent pas: "venez! Nous allons tous vous assujettir à un principe abscons que nul n'a jamais réellement su définir !" Ils parlent du peuple, du collectif, de la communauté, de la nation, de la république. Partout. Ils parlent de grande chose, toujours grandes, et lourdes. Ils parlent de leur grandeur, pas de leur poids.
Ils parlent de "mettre le secteur financier sous tutelle" mais je croyais qu'il l'était déjà ? Une autorité qui régule les marchés ? Une Banque centrale qui émet de la monnaie ? Je sais ce qu'ils veulent derrière: mettre à l'abri l'argent des épargnants. J'ose l'espérer du moins.
Pourquoi ne le disent-ils pas, tout simplement: nous voulons mettre l'argent des épargnants à l'abri, alors que le secteur financier est malade des crédits indigents ? Ce serait plus simple, ils feraient moins peur. Pourquoi ne le disent-ils pas ? Je pourrais peut-être voter pour eux, toute fois pas moi car j'ai confiance en ma banque mutualiste, mais mon voisin qui est à la Banque Populaire et à la BNP ?
Ils parlent de ce qui nous effraient et nourrissent leurs troupes avec. Je ne juge pas ces Types d'après mes valeurs, mais d'après ce que les leurs ont comme conséquence sur la réalité visible, sur ce que l'on voit et surtout sur ce qu'on ne voit pas.
"Comment veux-tu qu'il y ait un dialogue si à quelqu'un qui propose quelque chose tu le ramènes à ton échelle de valeur. Dans ces conditions il y a une seule option pour avoir un dialogue: la conversion d'un des 2 participants au système de valeur de l'autre, sinon chacun continue de se mouvoir dans son propre système. "
J'attends le dialogue. Tu es là, notre dialectique est admirable. J'ai mon système de valeur sur lequel nous commençons petit, en bas de l'échelle. Quel est le tiens ? Enlève ton masque, que je voie un peu ton visage. Je connais le système de valeur des collectivistes, j'y ai vécu, je l'ai eu à un moment. Et je m'y sentais très mal.
Par exemple il n'est pas possible de discuter avec un communiste puisqu'il ramènera tout rapport social à la lutte des classes, avec les libéraux c'est le rapport individuel/collectif...
"Personne n'a jamais nié la lutte des classes" Raymond Aron. Je reconnais la lutte des classes, non comme une réalité naturel, mais comme une construction de l'esprit humain. Parce que je suis fils d'artisan et d'employée, je devrais moi-même poursuivre les intérêts de ma classe. Mais qui sont-ils, ces intérêts ? Sont-ils les miens ? Mais je ne les connais pas encore ?
Je suis d'origine étrangère maghrébine. Je devrais donc aller défendre les miens contre... contre qui ? Qui sont-ils, les miens ? Et les autres, ne sont-ils pas miens aussi ? Nietzsch dit: " deviens ce que tu es." Mais Nietzsch a fini complètement fou. Suis-je destiné à devenir le robot de mes propres déterminisme inscris dans ma réalité social et dans mon sang ? Ces deux éléments peuvent-ils me permettre de libérer ma volonté vers la puissance ? C'est à dire mon état de plénitude optimale.
Mes prochains qui ont un autre système de valeur se baignent béat dans un grand tout qu'ils appellent l’État, la communauté, la Nation, le Peuple, et que sais-je encore. Ils en parle comme un temple d'Idole. Grand bien leur fasse, c'est tout à leur honneur de s'investir ainsi, ils ont une force morale qui devraient nous apprendre bien des choses. Mais tout devient plus complexe lorsque eux prennent les murs de leur temple comme les seules limites d'une réalité vraies. La chose leur est commode, elle en est ainsi lavée de toute fioriture qui constituerait une complexité trop impure. C'est l'immigration pour les uns qui assaille et défigure la France Éternelle, c'est le rentier pour les autres, qui vole le labeur de l'ouvrier identifié comme le peuple.
Je veux bien croire ces choses. Je veux bien voir ces problèmes, et m'inviter dans leur résolution. La question est: l'immigration est-elle en elle-même un problème ? Le rentier est-il lui-même le problème ?
Si la question se pose ainsi, j'ai bien peur de ne pas avoir de réponse. La question se pose sur les marchés. On ne sait pas ce que c'est, on sait que c'est là, ça embête, ça pète, ça urine, ça crie, on ne sait pas bien pourquoi. On l'accepte, mais comme ce serait mieux si ce n'était pas là !
Il y a derrière chaque pensée, chaque parole, une vocation à la violence. Nous ne cherchons pas à régler les problèmes, à poser les bonnes questions, mais à trouver le moment opportun pour déchainer notre frustration.
En cela, je me sens bien ridicule. Je découvre que l'Homme raisonné et rationnel n'existe pas. Nous sommes toujours soumis à nos pulsion et à nos instincts. Je l'accepte. Mais je n'accepte pas les sophistes qui font passer les manifestations de ces pulsions, de ces instincts, pour des vertus ou la Raison mère.
J'avoue, il m'arrive d'être intolérant. Ma pensée est toute brouillonne en ce moment, je m'en excuse. Peut-être parce que je lis Nietzsche, aussi... je reviendrai plus tard, quand tout ce sera calmé.
En clair tu reproches que la politique devienne une religion simplement, ce que je reproche continuellement et ce qui m'a influencé pour m'en écarter, tu comprends que le monde voir des messies de partout en réfutant la religion, tu vois que la masse devient plus importante que l'individu et que les tabous tombent, le sacré change à tel point qu'il commence à disparaitre quelque soit le domaine ( même dans la vulgarisation de ce terme )
Je ne cherche pas à te convertir Je traduit le sentiment que j'ai eu il y a quelque semaines, et que je crois retrouver dans ton texte ( rapport à la religion je ne sais pas, mais l'idée de messie et de paroisse qui deviennent de plus en plus forte en France, oui je le vois, et je crois que le danger "religieux" [ je ne vais pas m'éterniser pour expliquer comme il l'est faussement évidemment, tu le sais déja je pense ) ne sera qu'un maigre danger comme tu l'as dit toi-même "il n'est d'aucune confession [reconnue]"
Curtiss Voir le profil de Curtiss
Posté le 1er avril 2012 à 17:23:39 Avertir un administrateur
En clair tu reproches que la politique devienne une religion simplement, ce que je reproche continuellement et ce qui m'a influencé pour m'en écarter, tu comprends que le monde voir des messies de partout en réfutant la religion, tu vois que la masse devient plus importante que l'individu et que les tabous tombent, le sacré change à tel point qu'il commence à disparaitre quelque soit le domaine ( même dans la vulgarisation de ce terme )
Curtiss ! Tout à fait juste, ton analyse du sacré. Je dirais que certaines choses qui ne devraient pas l'être deviennent sacrées. Des objets séculiers, laïques, deviennent objets du Sacré. Pire que des idoles religieux. dès qu'on touche ou qu'on critique un "acquis social" ou quelque chose considéré comme tel, on nous renvoie la profession de foi du CNR dans la figure comme s'il s'agissait des tables de la Loi de Moïse. L'argument d'autorité, le pire de tous les sophismes.
Je ne cherche pas à te convertir Je traduit le sentiment que j'ai eu il y a quelque semaines, et que je crois retrouver dans ton texte ( rapport à la religion je ne sais pas, mais l'idée de messie et de paroisse qui deviennent de plus en plus forte en France, oui je le vois, et je crois que le danger "religieux" [ je ne vais pas m'éterniser pour expliquer comme il l'est faussement évidemment, tu le sais déja je pense ) ne sera qu'un maigre danger comme tu l'as dit toi-même "il n'est d'aucune confession [reconnue]"
Le danger religieux est un effet de styles dans mes propos. Des objets, laïques, séculiers, reliques d'Etats, deviennent objets sacrés aux yeux de quelques charlatans politiciens.
Au fond de toutes ces choses, demeurrent ce qui a toujours été du domaine du religieux, et que la religion en tant qu'entité politique, a contrôlé: le Pouvoir.
Tout le monde parle d'Etat, tout le monde parle du Pouvoir, tout le monde le désir ardemment. Ceux qui attaquent l'Etat comme ceux qui le chérissent: ils veulent secouer le cocotier pour se nourrir de son lait réputé.
L'Etat a en lui un pouvoir Immense dont il est le laquais. C'est l'esclave type. Au fond, nos conservateurs, nos étatistes, nos collectivistes, nos néocons, nos socialistes, nos réactionnaires, tous dissertent à couteaux tirés pour savoir comment se partager le gâteau.
L'autre jour, en marchant dans la rue, je croisai une affichette de la fédération anarchiste avec comme titre: " détruire le Pouvoir!" Tout un programme. Pulsion adolescente. On ne détruit pas le pouvoir. La mort du pouvoir, c'est la mise en demeure de toute volonté.
Le débat qui devrait s'opérer devrait s'intituler ainsi:" partager, diviser, contrôler le pouvoir." Mais c'est beaucoup moins sexy que " prenez le pouvoir" ou " détruire le pouvoir".
Aujourd'hui, les Hauts-fonctionnaires et les barons des officines financières, les Seigneurs des Industries ronflantes, et les faiseurs d'or sont déjà en train de s'atteler à cette question, et je crains qu'encore une fois, une grande majorité d'entre nous soyons exclus de ce débat.
Une fois de plus, il y a une erreur dès le début.
La guerre est déjà présente :
Iraq, Afghanistan, Israël versus Palestine, guerre numérique contre l'Iran, Russie versus Georgie.
Toutes ces campagnes sont financées avec de l'argent de l'UE, donc de la France.
C'est le propre de la modernité de vider la substance de chose, il en est de même avec les termes.
Affirmer que la guerre n'est pas là, c'est une grande insulte pour nos soldats Français qui sont mort là-bas.
Mais il a y peu de chance quelle vienne jusqu'en Europe. Heureusement, il faut prier pour.
Les peuples européens ne tiendrait pas le choc, il n'ont plus aucune vitalité. A part le peuple allemand et son "empire central" de pays slaves.
Certes, il y l'arme atomique, l'armée hyper professionnelle, mais il n'y pas l'économie.
"c'est une grande insulte pour nos soldats Français qui sont mort là-bas"
-> Ils auraient pu déserter avant ; c'est pas comme s'ils avaient été condamnés dans les pays autour.
"A part le peuple allemand et son "empire central" de pays slaves."
-> Tu peux développer ?
Et comme le libéralisme nous a fait couché face à l'Amérique, c'est bien elle qui nous défend réellement et entièrement.
quant à une guerre civile... faut-il encore que le peuple est la notion du civisme !
la seule chose à craindre en France ce sont des émeutes raciales, à savoir le report de la fracture d'Algérie, toujours en suspend, autant dire la "colonisation", dans les banlieues. Peut être pouvant s'étendre à une bonne partie des grandes villes
Aucun peuple, a part le peuple allemand n'aurait pu se relever des malheurs et des destructions titanesques qu'il a subit le siècle dernier.
A savoir deux mondiales perdu, plus de 25 millions d'hommes mort, 1/3 du pays en moins exigé par l'otan, sachant qu'il n'avait pas de colonie économique, l'invasion politique communiste, etc... bref jamais la France n'aurait pu se relever ainsi. Et c'est bien l'Allemagne qui domine ENCORE aujourd'hui. tous les pays slaves l'entourant, sont aspirés économiquement et démographiquement par l'Allemagne, c'est comme ça qu'elle se regénère.
Personne ne se gémit du passé en Allemagne, on travail et on se tait.
A t'on avis pourquoi ne sont-ils pas aller en Lybie, parce que contrairement à la France ils ont l'indépendance économique.
Oui, la force du peuple Allemand est remarquable.
Cependant, faut arrêter les illusions, l'Allemagne est pas le seul pays qui tient la route, en Europe.
Et les "pays slaves" ne sont pas la "nourriture" de l'Allemagne ; l'immigration Polonaise et Tchèque est pas partie majoritairement en Allemagne, à-ce que je sache.
Je ne vois pas comment la France peut réagir
une révolution nationale et "patriote", il n'y a pas les bases
et les choix politique de soumission envers l'ontan confirme la solitude du pays
l'angleterre et avec les USA, même si ils suivent comme des toutous
l'allemagne suit sont cours depuis 2 siècle à savoir le controle de l'europe centrale, elle y est arrivée malgrès toutes la destruction et à choisit la russie, comme Bismarck l'avait fait.
et la France oscille entre le continent et l'otan, bref esseulée.
Et la fracture de la "colonisation" s'ajoute... c'est déterminant, la France n'ira nul part tant que se problème ne sera pas réglé.
La France a depuis toujours léché le c*l des pays autour, pour être quelqu'un.
Pourquoi changer ça ?
Quant Hollande dit qu'il va partir d'afghanistan en 2013 de son plein chef, il ment.
C'est l'état major, américain qui décide.
Après on peut dire, ce que l'on veut, rire, crier au complot, etc, mais la politique c'est des rapports de force.
ce qui s'est passé au magrheb et en lybie, c'était effroyable... et à 1 heure de vol...
Qu'a fait la France, a part remplacer la marine américaine ???
elle aurait pu saisir une chance de développement économique, esquisser quelque base... rien