Je ne me suis jamais senti aussi bien de ma vie. L'enfance était comme une prison, un univers clos.
La clôture s'élargissait au collège, au lycée, à la fac, mais j'étais dans une prison.
En partant de rien, j'ai résolu le principal problème de l'existence des hommes : la sécurité économique. En 4 mois, je me fait assez d'argent pour l'année.
Ceci acquis, j'ai dû être confronté au problème de la liberté. Qu'il est dur d'être libre. Je me clôturais ma propre existence.
Mais j'ai compris que je pouvais tout faire. Aller partout. Les montagnes, les routes, j'ai voyagé partout en dormant où je voulais, dans la forêt, dans les jardins.
J'ai compris que je pouvais aller au cinéma tout seul, au restaurant, en ville, dans les bars, dans des festivals. Quel besoin des autres quand je peux être mon propre maître et aborder qui je veux ?
Depuis un an, je fréquente des soirées où je me rends seul. J'y rencontre toujours du monde, surtout des femmes. Depuis que j'ose leur parler, j'exerce une fascination sur elles.
Putain, c'est incroyable. Si demain je veux sortir, j'ai juste à aller en ville, aborder des gens et passer la soirée avec ces inconnus. C'est incroyable, de pouvoir faire ça.
Pour la première fois, je sens que je ne passe plus à côté de l'intensité du présent
Message édité le 15 novembre 2024 à 04:36:48 par Eussoudore101