L'auteur a dit 22h donc ce sera out vers 22h30

PEMT avec la SWEET

Le 19 février 2024 à 22:00:00 :
PEMT avec la SWEET

trop d'espoir

the sweet was a lie...

Il y a des années, dans la résidence Bartels...

- Et celui-ci ?

Simon tendit un autre verre à l'enfant, qui l'observa avant d'y tremper ses lèvres.

- Je dirais... une préparation à base d'absinthe pour camoufler l'odeur du poison, à hauteur de 3 pour cent
- Et qu'en ferais-tu, si une telle boisson t'était offerte par un concurrent ?
- ... Si le refus n'est pas possible, je ferais semblant de le boire ?
- C'est insuffisant. Ce verre contient assez de poison pour tuer dix adultes quelques heures après la consommation, ce n'est pas à négliger. Dans une telle situation, il convient d'observer ses environs et d'identifier un endroit où discrètement s'en débarrasser sans se faire repérer. Comment te sens-tu ?
- ... Ma tête tourne, et mon ventre me fait mal.
- Bien. À ce rythme, ton système devrait développer une résistance à la plupart des alcools et des poisons les plus communs dans les prochaines années, il n'y a pas à s'en faire. Nous allons nous arrêter là pour aujourd'hui.

Simon se leva, faisant signe à sa suivante de nettoyer et ranger les différentes boissons. Sa fille descendit délicatement de sa chaise, posant une main sur son ventre pour tenter d'apaiser sa douleur.

Son nom était Lucy Bartels, fille unique de Simon Bartels, un riche marchand ayant fait fortune grâce à ses larges liens commerciaux. Tout au long de sa vie, il avait usé de ses talents de négociateurs pour dénicher les bons partis, et maintenant qu'il vieillissait, il tenait à avoir quelqu'un capable de reprendre les rênes de son empire financier. Quelqu'un d'impitoyable, invulnérable, manipulable à souhait pour assurer l'opulence de ses vieux jours.

Sa fille avait beau n'avoir que sept ans, sa vie ne ressemblait à aucune autre vie de petite fille de son âge. Son père, l'une des seules personnes qu'elle lui était permis de fréquenter, avait pour objectif d'en faire son successeur et ce, peu importe les moyens.

Car oui, Simon Bartels n'était pas ce qu'on pourrait appeler un "honnête marchand". Les sphères les plus fructueuses de ce métier étaient loin d'être les plus intègres : vol, manipulation, extorsion, mensonges, esclavage, assassinats, il ne fallait reculer devant rien pour bâtir sa richesse. Et Simon était un homme prudent, exceptionnellement sournois, qui ne reculait devant aucune fourberie pour atteindre ses objectifs.

À son jeune âge, Lucy était encore incapable d'apprendre les arts de la manipulation psychologique. Mais cela ne pouvait pas dire qu'il fallait attendre pour la préparer : chaque jour, elle étudiait l'économie, les principes marchands les plus fondamentaux, ainsi que la composition et les effets de différentes substances "utilisables" lors de négociations entre congénères.

Chaque jour, elle s'asseyait à cette table, en face de son père. Chaque jour, elle devait boire et identifier le contenu de différents verres, souvent composés de poisons et de drogues en petite quantité afin de l'habituer à leurs effets.

Elle n'aimait pas ça. Elle se sentait nauséeuse, et vomissait presque systématiquement le contenu de son estomac après chaque séance. Mais c'était pour acclimater son corps, et servir ses intérêts dans le futur. Elle n'avait aucune raison de se plaindre.

- Père ?
- Qu'y a-t-il ?
- Est-ce que vous êtes content de moi ?

Simon jeta un regard à sa fille, avant de s'agenouiller pour arriver à son niveau.

- Réfléchis. Tu devrais déjà connaitre la réponse.
- ... Je ne trouve pas.
- C'est simple. Ça ne devrait pas t'importer. Tu ne dois pas faire quoi que ce soit dans l'espoir d'y trouver un réconfort, mais une récompense. Priorise toujours nos intérêts et ce que tu veux, sans te soucier ce que les autres pensent de toi. Mon opinion de toi n'a aucune importance, tant que tu réussis ce que tu entreprends.
- ... D'accord...
- Tu es une brave fille, n'est-ce pas ? Je suis sûr que tu comprendras...

Lucy resta muette, sentant son estomac se retourner à cause des quelques gouttes de poison ingérées. Elle ne pouvait s'empêcher d'être déçue, d'espérer une réponse plus simple de la part de son père. Tout avait toujours besoin d'être carré, méthodique, calculé.

Mais pourquoi s'en soucier ? Les choses sont comme elles sont, c'est aussi simple que ça. Si elle a mal, c'est pour ses intérêts. Ça lui sera profitable un jour. Peu importe si elle ne sortait presque jamais, si elle ne savait pas à quoi ressemblait le monde extérieur à la demeure familiale ; tout ça ne la servait pas. Ça ne lui apportait rien. Elle devait simplement faire ce que lui disait son père.

Après tout, il faisait ça pour son bien.

...

...

...

- ... Et pour finir, il est probable qu'un associé déjà engagé dans une procédure se plie pour l'achever, par simple engagement psychologique. C'est un phénomène courant, celui du "pied dans la porte". C'est pour cela que les premières impressions sont aussi importantes, car un marché amorcé est souvent un marché déjà conclu.
- Bien. Je constate que tu as retenu les bases, comme attendu. Maintenant que nous en avons fini, nous allons entamer quelque chose de nouveau.

La porte s'ouvrit et un homme au visage recouvert d'un sac s'avança, poussé par l'un des miliciens de son père. Il fut poussé sur une chaise et attaché, non sans se débattre.

- Vois-tu, il est... fréquent... que nous ayons à obtenir certaines informations de manière un peu plus... détournée. Cet homme que tu vois là a été identifié et capturé en train de préparer un assaut sur l'une de nos caravanes en provenance de Daremar, la ville forte des Daraigne. Il possède des informations sur cette attaque, mais refuse de nous les livrer.

Son père fit signe à l'homme armé, qui ôta le sac de la tête du prisonnier.

- Libérez-moi ! J'vous jure que je sais rien, c'est un malentendu !
- Tu l'auras compris, tu dois essayer d'arracher ces informations. Divers outils sont à ta disposition, que tu utiliseras comme bon te semble.

L'homme la regarda avec des yeux terrorisés tandis qu'elle s'approchait de la table où reposaient divers outils métalliques. Elle saisit une pince d'un geste hésitant, puis se tourna vers l'homme.

- Que savez-vous à propos de l'attaque ?
- Mais rien putain ! J'ai rien fait, c'est ces abrutis qui m'ont désigné et- AAAAAAAHHHH

La pince se referma sur une des phalanges de l'homme, broyant celle-ci sans difficulté. Lucy recula à la vue du sang, et se mit à trembler de manière incontrôlée. C'était la première fois qu'elle était confrontée à une telle chose, et la vue du liquide rouge coulant hors de la main blessée du prisonnier la mettait relativement mal à l'aise.

- PITIÉ ARRÊTEZ JE VOUS DIRAI TOUT MAIS JE SAIS RIEN STOOOOP
- Vous feriez mieux de tout dire, sinon je serai obligée de continuer
- M-Mais t'as genre 13 ans ! Pourquoi vous faites çaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH

Lucy lui broya une autre phalange, puis une autre avant de laisser sa victime respirer. Elle ne ressentait rien, pas même de la pitié ; les cris et les larmes de cet homme étaient tout juste bons à lui faire mal aux oreilles.

- Ok ok c'est bon, c-c'est Claude qui n-nous envoie, il v-veut voler la charrette et revendre le contenu je crois, j'en sais pas plus pitié arrêtez
- ...
- Bien. Ce n'était pas difficile, mais l'exécution est encore à revoir.

Simon saisit un objet tranchant avant de le tendre à Lucy.

- Évidemment, nous ne pouvons prendre le risque de laisser la moindre trace. Sectionne-lui la jugulaire, et il devrait mourir en quelques secondes.
- Mais j'vous ai tout dit ! P-Pourquoi- Arrête ! T'approche pas de moi ! Pitié, je ferai tout ! Je viens à votre service même gratos ! ARRÊTEZ !

• Shlack !

• Fffsssshhhhhhhh !

Un flot de sang jaillit de la veine tranchée, aspergeant Lucy qui laissa tomber son outil dans un fracas métallique. Elle regarda le cou de l'homme pendre misérablement, toute vie ayant quitté ses yeux.

C'était pour son intérêt...

Pour son intérêt...

Pour son intérêt.

Elle tourna son regard vers son père, mais celui-ci se dirigeait déjà vers la sortie de la pièce. Il lui dit quelque chose qu'elle n'entendit pas, et la laissa seule avec le corps.

Elle venait de tuer quelqu'un pour la première fois. À seulement 13 ans, elle avait pris une vie pleurante et suppliante simplement pour minimiser les risques d'une opération commerciale.

Et pourtant, même la vue de tout le sang versé ne lui procurait aucune sensation. Elle savait que quelqu'un de normal aurait été choqué, horrifié de ses propres actes, mais pas elle. Était-ce ce que son père attendait d'elle ? L'homme aurait-il craqué plus vite si elle avait exprimé de la colère, de l'impatience ou du dégoût ?

Un frisson descendit le long de son dos. Était-ce dû à ses vêtements trempés ou à l'irrémédiable sensation de froid qui l'habitait depuis toujours, elle ne le savait pas. Elle ne l'avait jamais su.

...

...

...

Hophophop l’OP 20h PÉTANTES

Ahient

Rip Lucy it is what it is

NON MASSKO PAS UN FLASH BACK

ON SAIT CE QUE CA VEUT DIRE

pour l'instant pas de flashback pour jeanne en dépit de

- Je m'appelle Lucy, je ne suis que la fille d'une lignée de marchands mais j'espère pouvoir faire mes preuves ici hihi~

Les regards de l'assemblée se scotchèrent sur elle, sans même prêter attention au jeune homme roux qu'elle s'apprêtait à affronter. Un large spectre d'émotions pouvait être lu sur les visages, allant de l'admiration à l'envie en passant même par la jalousie. Elle jouait parfaitement son rôle, comme elle en avait l'habitude.

Elle savait qu'elle n'aurait pas la moindre difficulté à vaincre son adversaire. Elle avait été préparée toute sa vie, après tout.

Avant ses dix ans, elle était quotidiennement alcoolisée, droguée et empoisonnée pour habituer son système aux substances nocives, jusqu'à en perdre le sens du goût.

À partir de ses onze ans, elle avait dû apprendre les fondations de la psychologie humaine et comment le manipuler, et à partir de treize, elle s'en était servi pour apprendre à torturer et tuer des criminels, des marchands concurrents, et même des innocents sous les ordres de son père.

Enfin, il fut décidé à ses seize ans de commencer un programme spécial : une désensibilisation progressive par surstimulations nerveuses constantes, pour renforcer son corps et l'habituer à des douleurs extrêmes. Une équipe de médecins magiques fut embauchée, et des années durant, elle subit d'intenses décharges électriques ayant pour but de griller ses nocicepteurs, supportant à chaque fois des souffrances de plus en plus atroces.

Tout avait été fait pour l'insensibiliser. Elle n'avait aucun ami, aucune famille à part son père, et ne faisait que suivre ses ordres depuis sa naissance. Elle n'éprouvait rien, ni rancoeur, ni affection. Elle était froide, hermétique à ses émotions.

Mais tout ça n'avait pas d'importance pour elle. C'était à peine si elle se figurait la différence entre ce vécu et celui des têtes tournées vers elle. Ce qui aurait été des tortures et des sévices insoutenables pour n'importe qui était une semaine comme une autre pour elle.

Tous ces visages et regards ne lui inspiraient rien, si ce n'est un léger dégoût qu'elle avait appris à masquer à la perfection. Tous ces gens étaient de potentiels alliés, des personnalités avec qui se lier pour étendre son réseau, et par extension, celui de son père. C'était la seule raison qui l'avait poussé à participer à cet examen.

Et tous ceux qui ne lui étaient d'aucun intérêt... ils ne valaient pas mieux que des insectes. Lucy savait qu'il était étrange de penser ainsi. Elle savait que les gens normaux raisonnaient émotionnellement, tout comme elle savait se mettre à leur place pour inférer leurs actions. Mais elle, elle en était incapable. Son for intérieur était froid, presque sans vie. Comme atteint d'une étrange maladie.

En un seul coup, elle envoya valser son adversaire. Diverses acclamations la félicitèrent, et elle s'éloigna d'un pas faussement guilleret.

Il y avait beaucoup de choses à récolter ici.

...

...

...

- Bouge pas, je vais rendre ça aussi douloureux que possible ma mignonne

Le mage approcha son épée de sa gorge. Elle n'arrivait plus à concentrer sa magie, ni à bouger le moindre muscles. Elle sentit une main la tirer par les cheveux, et son visage approcher celui du mercenaire.

Son temps à l'académie aura été court, tout compte fait. Peut-être n'avait-elle tout bêtement rien à faire ici, au milieu de gens réellement capables de vivre. Elle avait pu fréquenter des gens de son âge, s'amuser et faire semblant de rire avec eux, mais quoi qu'elle pouvait faire, le froid dans sa poitrine subsistait.

Elle était malade, de toute façon. Il était normal que les malades ne restent pas longtemps parmi les individus en bonne santé. Soit ils guérissent, soit ils meurent. C'était aussi simple que ça.

- ART DE LA GUERRE, DÉPLACEMENT INSTANTANÉ

Mais alors qu'elle avait accepté son sort, le jeune homme qui se battait avec elle avait soudainement surgi du mur pour attaquer son ennemi, forçant ce dernier à la relâcher.

Il n'était pourtant qu'un insecte comme les autres. Un insecte faible, pathétique, avec qui elle avait sympathisé par intérêt.

Mais à ce moment précis, il était quelque chose d'autre. Quelque chose de sauvage, qui malgré sa faiblesse, continuait inlassablement de balancer son épée pour espérer trancher son ennemi.

Et soudain, l'acier traversa le corps de son opposant. Du sang jaillit de sa blessure, et le mage s'effondra.

Elle avait été sauvée.

... Qu'était-il ? Un insecte serait incapable d'une telle chose, ça n'avait simplement aucun sens. Il était... quelque chose d'inconnu. Un animal mystérieux, capable de se mouvoir même au bord de la mort pour se surpasser, dans le seul but de voler à son secours.

Une telle perspective était un renouveau complet pour elle. Elle ne pouvait détacher les yeux de ce jeune homme tout frêle, qui avait l'air de pouvoir s'effondrer à tout moment.

Sans qu'elle ne s'en rende compte, le froid habitant sa poitrine avait disparu. Elle venait de découvrir quelque chose qu'elle n'avait encore jamais vu auparavant, et la simple idée d'en apprendre plus sur cet étrange phénomène la comblait déjà d'excitation. C'était la première fois qu'elle ressentait une telle chose pour quelqu'un.

Quelqu'un qui n'était pas un insecte. Quelqu'un de spécial, d'unique.

Quelqu'un qu'il serait intéressant de poursuivre, quelqu'un qu'elle voudrait posséder, avoir pour elle toute seule.

... Célestin.

...

...

...

...

...

Ahi le flashback

Bon, soit Massko nous troll et cette fois il va faire un flashback et il se passera rien de grave ensuite, soit il refait un flashback en sachant qu'on va se dire que c'est impossible qu'il refasse le coup deux fois de suite pour mieux nous la remettre dans le cul

oh ptn

Mais attendez vous l'aviez vraiment pas vu venir le flashback là ?

Les cinq points de suspensions c'est toujours annonciateur d'un flashback, quand c'est juste une transition c'est trois

le flashback est un bait, je le dis a l'avance

Encore une sweet pour le junkie que je suis pitié

PARTIE 1 FIC PIJAKODETER / MASSKODETER :

Sommaire : https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1233450190
 

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SOMMAIRE PARTIE 2 FIC PIJAKODETER / MASSKODETER :

Cover de la fic https://imgur.com/pBnP9g6
Google Docs de la fic (jusqu'au chapitre 250) https://drive.google.com/drive/folders/1camW_qKepGRAXmvRNA84NxCXTvm8KS-2
Pour faire votre tierlist des personnages https://tiermaker.com/create/tierlist-des-personnages-de-la-fic-diplme-de-masskodeter-16111096
V1.3 du Strawpoll : Élisez votre waifu PRÉFÉRÉE de la fic https://strawpoll.com/Qrgeb6DRrZp
V2.3 du Strawpoll : Faites votre CLASSEMENT des waifus de la fic https://strawpoll.com/ajnEOERWmZW

Dernière suite page 671 - 677

Rappel : Les suites arrivent une par une sur la soirée au fur et à mesure que je finis la relecture, cinq sont prévues et trois ont été postées, un choix vous attend à la fin des cinq

un bon gros fdp le simon, encore une raison de plus pour laquelle il fallait voter 6

Et en exclusivité, la raison du retard de la suite :