Je ne serai pas surpris de savoir que ce mage noir était adepte du fofo des zozos

Le 29 juillet 2022 à 08:40:42 :

Le 29 juillet 2022 à 08:37:20 :
Il a parlé. L’homme arrêté mercredi par les gendarmes à Saint-Julien-du-Serre a tout avoué. Cet Ardéchois de 44 ans est à l’origine du feu qui a détruit les 1 200 hectares de forêt dans le sud de l’Ardèche.

Par - Aujourd'hui à 06:01

Les sapeurs-pompiers vont avoir le cœur un peu plus léger, et les épaules un peu moins lourdes. L’homme qui a noirci la montagne du sud de l’Ardèche, l’homme qui les a contraints à passer plusieurs nuits blanches à lutter contre les flammes, l’homme qui a entraîné l’évacuation de 350 personnes… Cet homme a avoué. Il a reconnu avoir provoqué les 12 départs de feu qui ont embrasé la forêt du sud Ardèche. Un des plus importants sinistres qu’a connu le département depuis plus de 20 ans !

Alors que l’incendie n’est toujours pas maîtrisé ce vendredi matin, mais que les secours sont confiants, tous les regards se portent désormais vers cet Ardéchois de 44 ans.

Jeudi 28 juillet, dans un communiqué, Cécile Deprade, procureure de la République de Privas, a annoncé...
Incendies Feux de forêt en Ardèche : le pyromane a tout avoué

Il a parlé. L’homme arrêté mercredi par les gendarmes à Saint-Julien-du-Serre a tout avoué. Cet Ardéchois de 44 ans est à l’origine du feu qui a détruit les 1 200 hectares de forêt dans le sud de l’Ardèche.

Par Clarisse ABATTU - Aujourd'hui à 06:01

Les sapeurs-pompiers vont avoir le cœur un peu plus léger, et les épaules un peu moins lourdes. L’homme qui a noirci la montagne du sud de l’Ardèche, l’homme qui les a contraints à passer plusieurs nuits blanches à lutter contre les flammes, l’homme qui a entraîné l’évacuation de 350 personnes… Cet homme a avoué. Il a reconnu avoir provoqué les 12 départs de feu qui ont embrasé la forêt du sud Ardèche. Un des plus importants sinistres qu’a connu le département depuis plus de 20 ans !

Alors que l’incendie n’est toujours pas maîtrisé ce vendredi matin, mais que les secours sont confiants, tous les regards se portent désormais vers cet Ardéchois de 44 ans.

Jeudi 28 juillet, dans un communiqué, Cécile Deprade, procureure de la République de Privas, a annoncé qu’il avait reconnu les faits. La veille, il avait été placé en garde à vue. En effet, alors que les incendies se démultipliaient sur les communes de Saint-Privat, Lavilledieu, Lussas, Saint-Germain et Voguë, l’individu avait été arrêté manu militari par les gendarmes.

Après s’être caché un long moment dans les buissons, il avait pris la fuite à bord de son pick-up, à Saint-Julien-du-Serre. C’est dans ce village que les gendarmes avaient stoppé son véhicule et l’avaient menotté. Il présentait alors un taux d’alcool significatif.
Il nie avant de reconnaître être à l’origine des 12 départs de feu

Lors de sa garde à vue à la compagnie de gendarmerie de Largentière, dans un premier temps, il avait contesté les faits. Mais confronté aux nombreux témoignages recueillis par les enquêteurs qui ont notamment permis d’identifier avec certitude son Ford 4x4 de couleur sombre présent sur le départ des feux, il a finalement reconnu être le pyromane.

Il sera présenté ce vendredi 29 juillet devant le magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Privas. S’il est poursuivi pour destruction volontaire par incendie, le quadragénaire encourt 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.

En attendant, la justice n’a pas divulgué son nom, mais la toile ne s’en est pas privée. De nombreux internautes n’ont pas hésité à afficher le nom, le prénom et même la photo de cet artisan.

Voir ainsi leur forêt partir en fumée a rendu les Ardéchois impitoyables.

«Allumer un feu répond à un fantasme»

Quel profil?

Très difficile, voire impossible, à déterminer. «Ces gens peuvent avoir des parcours extrêmement divers, des niveaux intellectuels différents», confirme le Dr Jean-Pierre Bouchard, qui a pu s’entretenir au fil de sa carrière professionnelle avec une quarantaine de pyromanes. Son homologue drômois, le Dr Jean-Louis Griguer, ne dit pas le contraire. «Cela touche toutes les populations et tous les milieux.» La grande majorité d’entre eux sont toutefois des hommes, solitaires. «Il y a aussi des femmes, mais en petites proportions», constate Jean-Pierre Bouchard. Qui assure que le profil du pompier pyromane reste «très rare».

Quelle différence avec un incendiaire?

«La pyromanie est une compulsion qui pousse la personne, de manière irrépressible, à passer à l’acte», résume le Drômois Jean-Louis Griguer, également expert pour une cour d’appel. Jean-Pierre Bouchard précise: «Les incendiaires vont mettre le feu pour détruire, se venger de quelqu’un ou de quelque chose. Dans ce cas, le feu n’est qu’un moyen. Alors que pour les pyromanes, c’est un but: allumer répond à un fantasme.» Bref, qu’importent les dégâts, pourvu que le pyromane ressente l’ivresse de l’allumage.

Pourquoi cette fascination?

Jean-Pierre Bouchard livre une comparaison: «Comme les pédophiles avec leur attirance sexuelle ou érotique pour les enfants, les pyromanes vont éprouver des fantasmes. Ce qui relie les pyromanes, c’est la fascination qu’ils éprouvent pour le feu, avec parfois une valeur érotique. Pour beaucoup, cela reste des fantasmes, mais certains veulent les réaliser. On pense qu’au niveau du développement de la libido, à un moment donné ils ont rencontré le feu, ou l’image du feu. Ils l’ont érotisée, ont trouvé cela plaisant voire jouissif.»
Il illustre par l’exemple: «Je me souviens d’un pyromane qui avait assisté à “son” incendie, s’était même masturbé devant le feu. Après, il s’était rapproché des enquêteurs pour les aider dans l’enquête. Il avait même fait des lettres façon corbeau à l’époque, avant de se faire prendre…»
Jean-Louis Griguer évoque plusieurs hypothèses. «La cause exacte n’est pas établie. Ça peut être lié à l’enfance, au rapport avec les parents. Certaines de mes collègues constatent aussi que cela peut être dû à une agressivité refoulée. Et cela se manifeste par un passage à l’acte violent.»

Une maladie mentale?

Non. Jean-Louis Griguer indique qu’il s’agit «d’un trouble du comportement». Jean-Pierre Bouchard est catégorique: «La pyromanie n’est pas une maladie mentale. Ces gens sont tout à fait conscients de ce qu’ils font. Ils ont une organisation du passage à l’acte en général adaptée à ce qu’ils veulent faire.» La responsabilité pénale reste la règle. «Mettre le feu, c’est un crime. En tant qu’expert, on apprécie le degré d’abolition de la conscience, mais uniquement par rapport à l’alcoolémie et à la consommation de produits toxiques», éclaire le Dr Griguer.

Quels soins?

Le Dr Bouchard fait preuve de réalisme: «Je ne connais pas de psys qui vous diront que cela peut se guérir de manière systématique. Il y a toujours le risque que le potentiel d’excitation et de fascination par rapport au feu prenne le dessus et ne récidive un jour.» Jean-Louis Griguer confirme avec son expérience de terrain au centre hospitalier Drôme Vivarais: «Nous voyons très peu de pyromanes. La demande de soins est très rare, car ils ne se considèrent pas comme malades. Nous pouvons les aider dans leur changement de comportement, mais sans adhésion, ça ne peut pas marcher.»

Propos recueillis par Thibaut CARAGE

Du coup, son nom ?

Fabrice, et il était pompier volontaire

Le 30 juillet 2022 à 06:21:18 :

Le 29 juillet 2022 à 08:40:42 :

Le 29 juillet 2022 à 08:37:20 :
Il a parlé. L’homme arrêté mercredi par les gendarmes à Saint-Julien-du-Serre a tout avoué. Cet Ardéchois de 44 ans est à l’origine du feu qui a détruit les 1 200 hectares de forêt dans le sud de l’Ardèche.

Par - Aujourd'hui à 06:01

Les sapeurs-pompiers vont avoir le cœur un peu plus léger, et les épaules un peu moins lourdes. L’homme qui a noirci la montagne du sud de l’Ardèche, l’homme qui les a contraints à passer plusieurs nuits blanches à lutter contre les flammes, l’homme qui a entraîné l’évacuation de 350 personnes… Cet homme a avoué. Il a reconnu avoir provoqué les 12 départs de feu qui ont embrasé la forêt du sud Ardèche. Un des plus importants sinistres qu’a connu le département depuis plus de 20 ans !

Alors que l’incendie n’est toujours pas maîtrisé ce vendredi matin, mais que les secours sont confiants, tous les regards se portent désormais vers cet Ardéchois de 44 ans.

Jeudi 28 juillet, dans un communiqué, Cécile Deprade, procureure de la République de Privas, a annoncé...
Incendies Feux de forêt en Ardèche : le pyromane a tout avoué

Il a parlé. L’homme arrêté mercredi par les gendarmes à Saint-Julien-du-Serre a tout avoué. Cet Ardéchois de 44 ans est à l’origine du feu qui a détruit les 1 200 hectares de forêt dans le sud de l’Ardèche.

Par Clarisse ABATTU - Aujourd'hui à 06:01

Les sapeurs-pompiers vont avoir le cœur un peu plus léger, et les épaules un peu moins lourdes. L’homme qui a noirci la montagne du sud de l’Ardèche, l’homme qui les a contraints à passer plusieurs nuits blanches à lutter contre les flammes, l’homme qui a entraîné l’évacuation de 350 personnes… Cet homme a avoué. Il a reconnu avoir provoqué les 12 départs de feu qui ont embrasé la forêt du sud Ardèche. Un des plus importants sinistres qu’a connu le département depuis plus de 20 ans !

Alors que l’incendie n’est toujours pas maîtrisé ce vendredi matin, mais que les secours sont confiants, tous les regards se portent désormais vers cet Ardéchois de 44 ans.

Jeudi 28 juillet, dans un communiqué, Cécile Deprade, procureure de la République de Privas, a annoncé qu’il avait reconnu les faits. La veille, il avait été placé en garde à vue. En effet, alors que les incendies se démultipliaient sur les communes de Saint-Privat, Lavilledieu, Lussas, Saint-Germain et Voguë, l’individu avait été arrêté manu militari par les gendarmes.

Après s’être caché un long moment dans les buissons, il avait pris la fuite à bord de son pick-up, à Saint-Julien-du-Serre. C’est dans ce village que les gendarmes avaient stoppé son véhicule et l’avaient menotté. Il présentait alors un taux d’alcool significatif.
Il nie avant de reconnaître être à l’origine des 12 départs de feu

Lors de sa garde à vue à la compagnie de gendarmerie de Largentière, dans un premier temps, il avait contesté les faits. Mais confronté aux nombreux témoignages recueillis par les enquêteurs qui ont notamment permis d’identifier avec certitude son Ford 4x4 de couleur sombre présent sur le départ des feux, il a finalement reconnu être le pyromane.

Il sera présenté ce vendredi 29 juillet devant le magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Privas. S’il est poursuivi pour destruction volontaire par incendie, le quadragénaire encourt 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.

En attendant, la justice n’a pas divulgué son nom, mais la toile ne s’en est pas privée. De nombreux internautes n’ont pas hésité à afficher le nom, le prénom et même la photo de cet artisan.

Voir ainsi leur forêt partir en fumée a rendu les Ardéchois impitoyables.

«Allumer un feu répond à un fantasme»

Quel profil?

Très difficile, voire impossible, à déterminer. «Ces gens peuvent avoir des parcours extrêmement divers, des niveaux intellectuels différents», confirme le Dr Jean-Pierre Bouchard, qui a pu s’entretenir au fil de sa carrière professionnelle avec une quarantaine de pyromanes. Son homologue drômois, le Dr Jean-Louis Griguer, ne dit pas le contraire. «Cela touche toutes les populations et tous les milieux.» La grande majorité d’entre eux sont toutefois des hommes, solitaires. «Il y a aussi des femmes, mais en petites proportions», constate Jean-Pierre Bouchard. Qui assure que le profil du pompier pyromane reste «très rare».

Quelle différence avec un incendiaire?

«La pyromanie est une compulsion qui pousse la personne, de manière irrépressible, à passer à l’acte», résume le Drômois Jean-Louis Griguer, également expert pour une cour d’appel. Jean-Pierre Bouchard précise: «Les incendiaires vont mettre le feu pour détruire, se venger de quelqu’un ou de quelque chose. Dans ce cas, le feu n’est qu’un moyen. Alors que pour les pyromanes, c’est un but: allumer répond à un fantasme.» Bref, qu’importent les dégâts, pourvu que le pyromane ressente l’ivresse de l’allumage.

Pourquoi cette fascination?

Jean-Pierre Bouchard livre une comparaison: «Comme les pédophiles avec leur attirance sexuelle ou érotique pour les enfants, les pyromanes vont éprouver des fantasmes. Ce qui relie les pyromanes, c’est la fascination qu’ils éprouvent pour le feu, avec parfois une valeur érotique. Pour beaucoup, cela reste des fantasmes, mais certains veulent les réaliser. On pense qu’au niveau du développement de la libido, à un moment donné ils ont rencontré le feu, ou l’image du feu. Ils l’ont érotisée, ont trouvé cela plaisant voire jouissif.»
Il illustre par l’exemple: «Je me souviens d’un pyromane qui avait assisté à “son” incendie, s’était même masturbé devant le feu. Après, il s’était rapproché des enquêteurs pour les aider dans l’enquête. Il avait même fait des lettres façon corbeau à l’époque, avant de se faire prendre…»
Jean-Louis Griguer évoque plusieurs hypothèses. «La cause exacte n’est pas établie. Ça peut être lié à l’enfance, au rapport avec les parents. Certaines de mes collègues constatent aussi que cela peut être dû à une agressivité refoulée. Et cela se manifeste par un passage à l’acte violent.»

Une maladie mentale?

Non. Jean-Louis Griguer indique qu’il s’agit «d’un trouble du comportement». Jean-Pierre Bouchard est catégorique: «La pyromanie n’est pas une maladie mentale. Ces gens sont tout à fait conscients de ce qu’ils font. Ils ont une organisation du passage à l’acte en général adaptée à ce qu’ils veulent faire.» La responsabilité pénale reste la règle. «Mettre le feu, c’est un crime. En tant qu’expert, on apprécie le degré d’abolition de la conscience, mais uniquement par rapport à l’alcoolémie et à la consommation de produits toxiques», éclaire le Dr Griguer.

Quels soins?

Le Dr Bouchard fait preuve de réalisme: «Je ne connais pas de psys qui vous diront que cela peut se guérir de manière systématique. Il y a toujours le risque que le potentiel d’excitation et de fascination par rapport au feu prenne le dessus et ne récidive un jour.» Jean-Louis Griguer confirme avec son expérience de terrain au centre hospitalier Drôme Vivarais: «Nous voyons très peu de pyromanes. La demande de soins est très rare, car ils ne se considèrent pas comme malades. Nous pouvons les aider dans leur changement de comportement, mais sans adhésion, ça ne peut pas marcher.»

Propos recueillis par Thibaut CARAGE

Du coup, son nom ?

Fabrice, et il était pompier volontaire

De source sûre, et il était charpentier par la même occasion.