https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31864-Plaquenil-Hydroxychloroquine-polemique-prend-la-hauteur

Deux intelligences académiques reconnues appellent à deux attitudes pratiques différentes et risquées mais avec potentiellement peut-être des milliers de vies sauvées.

En résumé, soit on attend la fin d’un nouvel essai autorisé par le ministre et qui a débuté hier, et on perd au moins 15 jours…

Soit on fait confiance à l’essai du Professeur Didier Raoult, partisan d'utiliser la chloroquine contre le SARS-CoV-2, et on fonce…

Bordel c'est un dilemme que seul l'Elite peut résoudre

POUR

Pour Jean-Luc Harousseau, il y a de bonnes raisons de croire le professeur Raoult, qui dirige, selon ses propres termes « le plus gros laboratoire universitaire de virologie en France » et qui recommande, après des essais cliniques sur 24 patients à Marseille, de prescrire de la chloroquine aux personnes atteintes de Covid-19. Et le professeur enfonce le clou :« De grâce, ne perdons pas de temps, nous n’avons eu pas eu beaucoup de masques, pas de tests pour tout le monde, nous avons pris du retard pour le confinement… Notre seule chance est d’avoir un traitement efficace. Commençons tout de suite ! »

CONTRE

De son côté, le Professeur Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique, une des voix les plus reconnues et écoutées, ne veut pas qu’on déroge aux règles qui garantissent une médecine par les preuves… "Aujourd’hui je ne peux pas prendre le risque, je n’ai pas de preuves solides. J’ai lu l’essai de Marseille. Malheureusement il est mal fait et ne peut pas convaincre. Il est peut-être vrai mais il y a tellement de biais, avec plein de données manquantes que l’on ne peut pas y croire. Et c’est dommage". Et le pharmacologue condamne les médecins qui s’apprêtent à le prescrire en dehors des essais en cours. « C’est croire à quelque chose d’hypothétique. Si en médecine, on commence à croire aux hypothèses de X ou Y, tout intelligents ou géniaux qu’ils soient, on va faire des bêtises ».

HOP HOPON VOTE

j'en vois qui ont pas voté dans le fond

Raoul a validé.
Je lui donne le bon dieu sans confession.

On Fonsse putain

Ils vont réussir à créer des zombies avec ce type d'essai sur une maladie inconnue

Les essais c’est bien en temps de paix mais le président a dis que nous étions en guerre.

On fonce osef des risques marre du confinement

Le 22 mars 2020 à 22:03:53 HGGH a écrit :
Les essais c’est bien en temps de paix mais le président a dis que nous étions en guerre.

Le président raconte que des connerie, comme tout les ministres.
Ne jamais avoir confiance en l'état

Intérêt de se précipiter sachant que dans tous les cas c'est indiqué que pour traiter les cas bénins ?

Le 22 mars 2020 à 22:04:15 Troglonaute1 a écrit :
On fonce osef des risques marre du confinement

Lol, une petite semaine cloîtré chez soi c'est si dur ?
Réfléchissez un peu sur le sens de la vie, sur qui vous êtes. Reposez vous, ressourcez vous, méditez, trouvez d'autres loisirs (en ligne, ou artistiques).
Je comprend pas les gens qui se sentent mal après une semaine de confinement. Il y a des millions de gens qui vivent en confinement, dans la solitude, pendant des années sans jamais sortir de chez eux le weekend, sauf pour faire leurs courses.

Le 22 mars 2020 à 22:04:38 Rottenchild a écrit :

Le 22 mars 2020 à 22:03:53 HGGH a écrit :
Les essais c’est bien en temps de paix mais le président a dis que nous étions en guerre.

Le président raconte que des connerie, comme tout les ministres.
Ne jamais avoir confiance en l'état

Je sais bien mais raison de plus pour afficher clairement leur contradiction sur le forum. On confine tout un pays sur un coup de tête mais on va attendre 6 semaines de test pour utiliser un traitement. Logique.

Situation exceptionnelle = décisions exceptionnelles

Le 22 mars 2020 à 21:56:49 Consonnes a écrit :
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31864-Plaquenil-Hydroxychloroquine-polemique-prend-la-hauteur

Deux intelligences académiques reconnues appellent à deux attitudes pratiques différentes et risquées mais avec potentiellement peut-être des milliers de vies sauvées.

En résumé, soit on attend la fin d’un nouvel essai autorisé par le ministre et qui a débuté hier, et on perd au moins 15 jours…

Soit on fait confiance à l’essai du Professeur Didier Raoult, partisan d'utiliser la chloroquine contre le SARS-CoV-2, et on fonce…

Bordel c'est un dilemme que seul l'Elite peut résoudre

POUR

Pour Jean-Luc Harousseau, il y a de bonnes raisons de croire le professeur Raoult, qui dirige, selon ses propres termes « le plus gros laboratoire universitaire de virologie en France » et qui recommande, après des essais cliniques sur 24 patients à Marseille, de prescrire de la chloroquine aux personnes atteintes de Covid-19. Et le professeur enfonce le clou :« De grâce, ne perdons pas de temps, nous n’avons eu pas eu beaucoup de masques, pas de tests pour tout le monde, nous avons pris du retard pour le confinement… Notre seule chance est d’avoir un traitement efficace. Commençons tout de suite ! »

CONTRE

De son côté, le Professeur Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique, une des voix les plus reconnues et écoutées, ne veut pas qu’on déroge aux règles qui garantissent une médecine par les preuves… "Aujourd’hui je ne peux pas prendre le risque, je n’ai pas de preuves solides. J’ai lu l’essai de Marseille. Malheureusement il est mal fait et ne peut pas convaincre. Il est peut-être vrai mais il y a tellement de biais, avec plein de données manquantes que l’on ne peut pas y croire. Et c’est dommage". Et le pharmacologue condamne les médecins qui s’apprêtent à le prescrire en dehors des essais en cours. « C’est croire à quelque chose d’hypothétique. Si en médecine, on commence à croire aux hypothèses de X ou Y, tout intelligents ou géniaux qu’ils soient, on va faire des bêtises ».

Jean-François Bergmann

Jean-françois Bergmann, par exemple, arrive en deuxième position pour le nombre de conventions signées, avec 54 en plus de 5074 euros de cadeaux (repas, transport, hébergement) que les laboratoires ont déclaré lui avoir versé.
https://www.clubdesmedecinsblogueurs.com/category/frachon-irene/

Le 22 mars 2020 à 22:06:46 TintinDucobu17 a écrit :
Intérêt de se précipiter sachant que dans tous les cas c'est indiqué que pour traiter les cas bénins ?

oui mais tous les cas sont bénins avant de s'aggraver khey donc si on les traite assez tôt on peut éviter les problèmes pulmonaires

Le 22 mars 2020 à 22:09:54 PyreneenSolide a écrit :

Le 22 mars 2020 à 21:56:49 Consonnes a écrit :
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31864-Plaquenil-Hydroxychloroquine-polemique-prend-la-hauteur

Deux intelligences académiques reconnues appellent à deux attitudes pratiques différentes et risquées mais avec potentiellement peut-être des milliers de vies sauvées.

En résumé, soit on attend la fin d’un nouvel essai autorisé par le ministre et qui a débuté hier, et on perd au moins 15 jours…

Soit on fait confiance à l’essai du Professeur Didier Raoult, partisan d'utiliser la chloroquine contre le SARS-CoV-2, et on fonce…

Bordel c'est un dilemme que seul l'Elite peut résoudre

POUR

Pour Jean-Luc Harousseau, il y a de bonnes raisons de croire le professeur Raoult, qui dirige, selon ses propres termes « le plus gros laboratoire universitaire de virologie en France » et qui recommande, après des essais cliniques sur 24 patients à Marseille, de prescrire de la chloroquine aux personnes atteintes de Covid-19. Et le professeur enfonce le clou :« De grâce, ne perdons pas de temps, nous n’avons eu pas eu beaucoup de masques, pas de tests pour tout le monde, nous avons pris du retard pour le confinement… Notre seule chance est d’avoir un traitement efficace. Commençons tout de suite ! »

CONTRE

De son côté, le Professeur Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique, une des voix les plus reconnues et écoutées, ne veut pas qu’on déroge aux règles qui garantissent une médecine par les preuves… "Aujourd’hui je ne peux pas prendre le risque, je n’ai pas de preuves solides. J’ai lu l’essai de Marseille. Malheureusement il est mal fait et ne peut pas convaincre. Il est peut-être vrai mais il y a tellement de biais, avec plein de données manquantes que l’on ne peut pas y croire. Et c’est dommage". Et le pharmacologue condamne les médecins qui s’apprêtent à le prescrire en dehors des essais en cours. « C’est croire à quelque chose d’hypothétique. Si en médecine, on commence à croire aux hypothèses de X ou Y, tout intelligents ou géniaux qu’ils soient, on va faire des bêtises ».

Jean-François Bergmann

Jean-françois Bergmann, par exemple, arrive en deuxième position pour le nombre de conventions signées, avec 54 en plus de 5074 euros de cadeaux (repas, transport, hébergement) que les laboratoires ont déclaré lui avoir versé.
https://www.clubdesmedecinsblogueurs.com/category/frachon-irene/

Bordel, pourquoi est-ce que j'étais sûr qu'on allait rebondir sur le nom ?

Super risque. Beaucoup d'effets secondaires aussi, certains avec séquelles à vie

Le 22 mars 2020 à 22:13:11 MacronZona a écrit :
Super risque. Beaucoup d'effets secondaires aussi, certains avec séquelles à vie

après reste à savoir si ces risques sont plus élevés que le covid

la chloroquine n'est plus breveté, ça rapporte rien aux labos
la solution doit venir d'une nouvelle molécule.

Le 22 mars 2020 à 22:09:54 PyreneenSolide a écrit :

Le 22 mars 2020 à 21:56:49 Consonnes a écrit :
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31864-Plaquenil-Hydroxychloroquine-polemique-prend-la-hauteur

Deux intelligences académiques reconnues appellent à deux attitudes pratiques différentes et risquées mais avec potentiellement peut-être des milliers de vies sauvées.

En résumé, soit on attend la fin d’un nouvel essai autorisé par le ministre et qui a débuté hier, et on perd au moins 15 jours…

Soit on fait confiance à l’essai du Professeur Didier Raoult, partisan d'utiliser la chloroquine contre le SARS-CoV-2, et on fonce…

Bordel c'est un dilemme que seul l'Elite peut résoudre

POUR

Pour Jean-Luc Harousseau, il y a de bonnes raisons de croire le professeur Raoult, qui dirige, selon ses propres termes « le plus gros laboratoire universitaire de virologie en France » et qui recommande, après des essais cliniques sur 24 patients à Marseille, de prescrire de la chloroquine aux personnes atteintes de Covid-19. Et le professeur enfonce le clou :« De grâce, ne perdons pas de temps, nous n’avons eu pas eu beaucoup de masques, pas de tests pour tout le monde, nous avons pris du retard pour le confinement… Notre seule chance est d’avoir un traitement efficace. Commençons tout de suite ! »

CONTRE

De son côté, le Professeur Jean-François Bergmann, professeur de thérapeutique, une des voix les plus reconnues et écoutées, ne veut pas qu’on déroge aux règles qui garantissent une médecine par les preuves… "Aujourd’hui je ne peux pas prendre le risque, je n’ai pas de preuves solides. J’ai lu l’essai de Marseille. Malheureusement il est mal fait et ne peut pas convaincre. Il est peut-être vrai mais il y a tellement de biais, avec plein de données manquantes que l’on ne peut pas y croire. Et c’est dommage". Et le pharmacologue condamne les médecins qui s’apprêtent à le prescrire en dehors des essais en cours. « C’est croire à quelque chose d’hypothétique. Si en médecine, on commence à croire aux hypothèses de X ou Y, tout intelligents ou géniaux qu’ils soient, on va faire des bêtises ».

Jean-François Bergmann

Jean-françois Bergmann, par exemple, arrive en deuxième position pour le nombre de conventions signées, avec 54 en plus de 5074 euros de cadeaux (repas, transport, hébergement) que les laboratoires ont déclaré lui avoir versé.
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Cette affaire n'en finit pas