Avec CitationMichel, tous les jours une nouvelle citation de Michel Houellebecq.

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" Mais il faut d'abord que je vous raconte mon séjour linguistique en Allemagne. Non non, je n'essaie pas de me dérober ni d'esquiver le sujet, j'y viens au contraire, je resitue dans le contexte.

A l'âge de quinze ans j'étais, aussi surprenant que cela puisse paraître, un adolescent plutôt équilibré. Ma scolarité au lycée de Meaux se déroulait paisiblement (après un démarrage catastrophique, où je m'étais signalé par des notes ridiculement élevées, j'avais vite compris qu'il convenait, pour rester populaire auprès de mes camarades, de modérer mes ardeurs ; je travaillais donc fort peu, j'obtenais des résultats convenables, je passais sans difficulté à la classe suivante). Je ne fumais pas ; je n'avais jamais bu une goutte d'alcool. J'étais même, dans une certaine mesure, sportif (plusieurs fois, en vacances chez mon père, j'avais accompli à vélo l'ascension du col de l'Iseran - presque mille mètres de dénivelée depuis Val-d'Isère, tout de même ; et j'étais l'auteur, dans l'équipe de football du lycée, de quelques jolis buts). J'écoutais des musiques plutôt planantes et sympas, genre Pink Floyd. Les filles, dans la plupart d'entre elles, me trouvaient mignon. Il y avait bien quelques signes inquiétants (lecture prématurée de Baudelaire ; incapacité chronique à voir souffrir un animal), mais très peu de choses, vraiment.

Mes grands-parents et moi-même nous imaginions probablement l'Allemagne comme un pays constamment pris dans les brumes de l'hiver, aussi étais-je parti vêtu d'un anorak, muni d'une ample provision de pulls et de chaussettes de laine, il me semble même que j'avais un bonnet et des moufles. En réalité il peut faire très chaud, en Bavière, en été (et le séjour se déroulait à Traunstein, dans le sud de la Bavière, pratiquement en Autriche).
Ce n'était pas seulement mon premier séjour linguistique en Allemagne ; c'était mon premier voyage, en général, à l'étranger.

Cet été-là, les conditions climatiques furent exceptionnelles. À une journée ensoleillée, succédait une nouvelle journée tout aussi ensoleillée et radieuse. Après une matinée consacrée aux lecons d'allemand, nous avions quartier libre. Nou pouvions faire du vélo dans les rues, peu encombres, de cette petite ville, ou nous retrouver sous les arbres du parc, nous allonger sur les pelouses ou nous baigner dans le Chiemsee, tout proche. Et les jeunes filles allemandes étaient, comment dire ? particulièrement peu farouches.

Résultat : ce séjour qui aurait pu être idyllique, j'en ai passé la plus grande partie, seul dans ma chambre, à dévorer les Pensées de Pascal. "

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Ennemis publics - Michel Houellebecq featuring Bernard-Henri Lévy

A bientôt pour une nouvelle citation !

Et c'est quoi le rapport avec MACRON ?

lol

Notre ainé

Le 30 août 2016 à 23:46:05 Thornmail a écrit :
Et c'est quoi le rapport avec MACRON ?

?

Il y avait bien quelques signes inquiétants (lecture prématurée de Baudelaire ; incapacité chronique à voir souffrir un animal), mais très peu de choses, vraiment.

Cet alpha

Houellebecq, je vous aime

La chute

Imbu de lui même, ptn si y-en a bien un qui mérite le titre de Sasuke c'est lui.

Houellebcq baisait des Allemandes a 15 ans,et toi ?

Michel

Cherche simplement la vie de bruno dans les particules élémentaires tu sauras de quoi sa vie en retourne

C'est un 18-25 quoi

La chute http://image.noelshack.com/fichiers/2016/30/1469541952-risitas182.png

Michel il ne touchait pas aux crasseuses boches

Putain la chute est dure