Buongiorno !
Everything is in the title
À peu près tous les écrivains, à des degrés divers.
Plus rare de trouver des écrivains de droite à vrai dire. En revanche, ils sont souvent plus intéressants, surtout de nos jours.
Je vais être franc, sans passer par la case politique qu'est-ce que ça change qu'un auteur soit de gauche ou de droite?
C'est le contenu du livre qui importe, pas les convictions personnels des artistes.
à moins que vous pensez qu'on ne peut séparer l'artiste de l’œuvre.
Ça me paraît douteux de considérer qu'il y a une séparation étanche entre ce que croit un homme et ce qu'il crée.
Sans rentrer dans de la politique de comptoir, on peut consensuellement je pense admettre l'idée que la famille de pensée de la droite a un positionnement idéaliste et essentialiste, au niveau philosophique et sans jugement derrière, et la gauche une orientation plus facilement matérialiste. (Je parle contextuellement de la droite et la gauche d'aujourd'hui en France sinon en Occident, si on examine au hasard Liu Cixin faudra contextualiser autrement son rapport au politique, comme celui d'un homme participant au sort power chinois à l'étranger, bref)
De là, comment imaginer que sur ces prémisses on puisse par exemple bâtir des personnages avec leurs arcs et leurs interactions qui partent dans la même perspective ?
Après, l'individu est complexe, soumis à de multiples couches d'influence qui rendent l'étude du cas par cas importante. Mais je ne crois plus personnellement à cette idée très années 70 d'une abstraction absolue de la lettre en regard du monde. Refuser de voir l'homme derrière la plume c'est se priver d'une couche de sens.
Et ça n'interdit en rien de parcourir - soyons fou, d'être convaincu ou persuadé - par un auteur de l'autre bord.
Le 01 juillet 2024 à 23:01:51 :
Ça me paraît douteux de considérer qu'il y a une séparation étanche entre ce que croit un homme et ce qu'il crée.Sans rentrer dans de la politique de comptoir, on peut consensuellement je pense admettre l'idée que la famille de pensée de la droite a un positionnement idéaliste et essentialiste, au niveau philosophique et sans jugement derrière, et la gauche une orientation plus facilement matérialiste. (Je parle contextuellement de la droite et la gauche d'aujourd'hui en France sinon en Occident, si on examine au hasard Liu Cixin faudra contextualiser autrement son rapport au politique, comme celui d'un homme participant au sort power chinois à l'étranger, bref)
De là, comment imaginer que sur ces prémisses on puisse par exemple bâtir des personnages avec leurs arcs et leurs interactions qui partent dans la même perspective ?
Après, l'individu est complexe, soumis à de multiples couches d'influence qui rendent l'étude du cas par cas importante. Mais je ne crois plus personnellement à cette idée très années 70 d'une abstraction absolue de la lettre en regard du monde. Refuser de voir l'homme derrière la plume c'est se priver d'une couche de sens.
Et ça n'interdit en rien de parcourir - soyons fou, d'être convaincu ou persuadé - par un auteur de l'autre bord.
Bien sûr personne n'est étanche à ses convictions mais refuser de lire ou de voir les films d'un auteur à cause de son orientation n'est pas un peu limitant?
Lire n'est pas cautionner ni approuver les idéaux d'une personne.
Bernanos l’op