titre
- Une fois encore, nous descendons dans les profondeurs des enfers ! Soyez rassurés, nous n’aurons aucun dragon à combattre cette fois-ci. Nous viendrons uniquement y récupérer l’oeuf. Le travail aura déjà été fait pour nous.
- C’est la gloire qui nous attends derrière ce portail !
Le mage ouvrit un immense portail, donnant directement sur une caverne aux pierres rouges sang, noyés sous les cascades de lave bouillante. Une armée complète passa au travers.
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- Qu’est-ce qu’il lui arrive, il n’a jamais été comme ça ?
- Darius, il était puceau, non ?
- Oui.
- C’est un mage noir, désormais. Il n’y a plus aucune moyen de le raisonner.
- Si…
- Falwe ! T’es dans un état ma pauvre …
- Passons … Il y a un moyen. Il doit se dépuceler.
- T’es pas en état.
- Kalara est encore en plus mauvais état que moi. Et je ne sais pas si Célestin voudra de Cäalix.
- Merci, ça fait toujours plaisir.
- Après, je sais pas, tu peux toujours tenter ta chance.
- Vous êtes sûrs d’avoir bien récupéré ?
- Je … non, je suis exténuée. J’ai faim, soif, et sommeil.
- De même.
- On vous a tout apporté. Buvez et mangez.
- On dormira une fois qu’on aura secouru Célestin.
- Oui, c’est notre priorité.
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La chaleur insoutenable de la faille n’avait aucun effet sur vous. Vous étiez la source de chaleur la plus ardente. Vous étiez le plus brûlant, peu importait le reste. La lumière dégagée par la faille rendait obsolètes vos lunettes de vision nocturne, que vous brûliez dans un élan de rage. Vos mains crachaient un feu ardent, pouvant vous propulser ou vous le vouliez. Vous amortissez votre atterrissage dans un nuage de flammes et de cendres, renvoyant à la poussière tout ce qui aurait pu se tenir sur votre route.
Des cavernes aux roches rouges sang, des cascades de laves, des ruines lentement consumés par les lacs de lave ambiant, et des digues composés de côtes et de fémurs de créatures aussi anciennes que le monde. Vous traversez la digue, et de l’autre côté de la rivière de flamme, se trouve un amas d’os carbonisés, mêlés à du métal partiellement fondu. Des soldats. Vous trouvez une épée encore intacte, et l’emportez avec vous.
« Ce dragon est une bête de chaleur, il est temps de la refroidir. »
Vous attrapez une pointe de lance, et gravez sur le plat de l’épée, un sort de glace, ainsi qu’un sort d’explosion.
- A chaque coup, je le glacerais, et lui exploserais la figure. Ahahahahaha, bam, bam BAM BAM !!
Vous suivez la cohorte de cadavres, écrasant les restes calcinés des soldats, faisant des ricochets dans la laves avec leurs rotules. Des créatures de charbon, tentaient vainement de vous barrer la route par moments, sous-estimant votre puissance nouvellement acquise, ce qui vous donna l’occasion de tester votre épée.
C’était merveilleux. La glace se répandait sur leurs os, refroidissait le magma qui les composait, puis, l’explosion venait les briser. Vous continuez votre chemin. Un cerbère se dresse sur votre chemin. Après quelques coups d’épée, il n’en reste plus que les os, et des chairs congelés, éparpillées.
Vous arrivez devant une salle immense. Un îlot au milieu d’un lac de lave, sous le toit d’une cathédrale de roche de sang. Vous vous tenez sur un amas d’os. Vous ramassez un crâne, et le lancez en direction de l’îlot. Celui-ci est trop loin, et votre projectile tombe dans la lave. Vous en ramassez un second, Et le projetez sur l’îlot, grâce à une explosion. Une masse immense se meut. Une tête, puis un cou. Des ailes pharaoniques se dégagent d’un côté et de l’autre de l’îlot, l’encadrant. La gueule du démon, devait bien faire votre taille, pouvant vous gober sans difficulté. Vous n’étiez qu’un amuse-bouche. Vous ramassez un nouveau crâne, et le projetez sur le dragon.
- PUPUTE VIENS LAAAA !!
Le crâne rebondit sur la tête du dragon. Celui-ci, se leva, révélant son dos parcouru de pics affûtés. Il battit des ailes, détournant le cours de la lave, et dans l’écho grandiloquent de la caverne, rugit, faisant vibrer l’air, la roche, la lave, et même votre propre corps. Le rugissement remonta jusqu’à la faille, faisant briller plus intensément encore la lumière de celle-ci, libérant des flammes léchant la pierre.
Il remonta encore jusqu’aux portes des cavernes sombres, faisant sauter les lourds panneaux de fonte dans une gerbe de feu. Il fit trembler toutes les être vivant des cavernes créatrices, pétrifia pendant un instant les vers géant des cavernes de l’étrange, terrifia Molryor, encore dans les cavernes banales, et remonta jusqu’à l’entrée de la mine, jusqu’aux glorieuses portes d’Isskalladur, Révélant aux humains bouffis d’orgueil, au roi et aux nobles, au paysans et aux artisans la nature de la terreur sur laquelle ils reposaient.
- ALLER LE LEZARD J’AI PAS L’ETERNITE, VIENS TE BATTRE !
Vous vous propulsez dans les airs grâce à vos explosions, et attaquez directement le dragon avec votre épée. La glace se répand sur son cou écailleux, puis explose. Sans ne laisser aucune trace, ni aucune marque. Une armure impénétrable. Le dragon rugit, et son souffle vous prends dans une gerbe de feu incandescente.
- INUTILE, JE SUIS LA FLAMME DES ENFERS, MAINTENANT ! VOULIDAAAAAA !!!
Votre boule de feu dissipe les flammes du dragon. Vous pouvez lire dans son regard la surprise, puis, presqu’immédiatement après, un intense bonheur, comme s’il pouvait enfin faire appel à une force dont il n’avait plus fait usage depuis un éon. Le dragon s’éloigna, et d’un geste sec, projeta vers vous une volée de pics acérés. Vous les évitiez, les un après les autres. Mais, vous ne pouviez éviter le dragon qui suivait, vous projetant contre les parois de la caverne.
Vous récupérez, avant même d’atteindre les murs, et amortissez le choc comme vous pouvez. Vous devez avoir quelques côtes de cassées. Mais peu importe. Vous alliez détruire ce dragon, ou y rester. Vous repartez à l’assaut, glaçant, explosant, testant toute la surface de l’armure du dragon, encaissant les griffures, morsures, brûlures, et autres dégâts. Vos vêtements tombaient en lambeaux, révélant une peau grise.
« Changement de stratégie, les dégâts de poke c’est éclaté. »
Vous sautez sur le dragon, et enchaînez les explosion, et les coups d’épée, au même endroit précis.
- Nucléis, Nucléis, NUCLEIS, NUCLEIS,NUCLEEEEEEIIIIS !!!!
Rien ne perçait les écailles. En tout cas pas les explosions. Vous apercevez un cristal, briller dans le coin de votre œil. S’il était plus dur que les écailles du dragon, vous pourriez avoir une ouverture. D’une explosion, vous le délogez des roches de sang, et d’une autre, vous vous projetez pour le récupérer. Vous reprenez votre souffle sur les berges du lac, évitant les attaques du dragon.
Vous attrapez la queue du lézard, et remontez sur son dos, évitant les plafonds et murs contre lesquels il se projette pour vous écraser. Vous prenez le cristal dans votre main, l’appuyez contre les écailles du dragon, et courez le long de son dos. Les écailles sautent, dans un bruit d’os arraché. Le cristal entame aussi le cuir, laissant un sang bouillant, rouge bordeaux, couler.
La bête rugit de douleur. Elle n’avait plus connu cette sensation depuis si longtemps. Elle se contracta, se débattit, vous faisant chuter.
- BEN ALORS LIZARDIN, ON SOUFFRE ? ON A BOBO ?
Vous repartez à la charge. Cette fois, vous harcelez le dragon, sur sa blessure, glaçant puis explosant les chairs, ignorant le sang qui vous ébouillantait. Vous ne sentiez même plus la douleur. La bête vous renvoya, et vous reveniez toujours à la charge, creusant dans les chairs de plus en plus profondément, sous les cris d’agonie de la créature. Après une dernière passe, vous reprenez à nouveau votre souffle sur les berges du lac.
Le dragon plonge dans la lave, et en ressort, plaie pansée. La lave avait recouvert sa peau, refermé ses plaies, reconstitué ses écailles.
- Ah, la p’tite pute.
« Changement de plan Célestin. On va lui foutre de la glace dans le gosier, le refroidir de l’intérieur. »
Vous enchaînez, explosion, boule de feu, esquive et parade, et arrivez sur la tête du dragon, et plantez votre épée dans son œil droit. Cette fois la bête ne vous projette pas, mais tente de vous emmenez directement dans le lac de lave. Vous vous en sortez de justesse, dissipant maladroitement les éclaboussures de lave.
Vous attendez que le lézard ressorte du lac. Il décide de ne sortir que sa tête, et de vous arroser de lave, à distance.
- CA VA PAS SE PASSER COMME CA, LEZARDIN !
D’un sort de glace, vous gelez la lave, la transformant en pierre, immobilisant le dragon. Vous récupérez le cristal, et le passez le long du cou du dragon, Puis, recommencez votre harcèlement de glace et d’explosion, forçant le dragon à sortir de son carcan d’obsidienne d’un coup d’aile.
Vous le rejoignez dans la danse mortelle, volant sur vos explosions, secouant les fondements de la terre. Chacun de vos coups se répercute dans les murs des cavernes. Chaque battement d’aile, chaque cri poussé par votre être, chaque rugissement, se grave dans l’histoire du monde. Toutes les cavernes entendent votre combat, qu’il soit un chant du cygne ou un chant de gloire. Chaque goutte de sang versée servira d’encre aux scribes qui retranscriront votre aventure. Votre mère vous a envoyé rencontrer la mort, ou l’histoire. L’Histoire. Et cette histoire racontera comment, un homme comme vous, a pu passer d’inconnu, d’homme sans, à une légende.
- VIENS LAAAAAA PUPUTE !!!
Vous vous élancez directement dans la gueule ouverte du dragon, glissez au fin fond de l’œsophage. Vous tombez sur une source de chaleur plus terrible encore que la lave autour de vous, que les flammes du dragon, que les flammes de la faille.
- FRIGORE CONFICIATUR NUCLEIS !!!
Lentement, comme au ralenti, d’énormes pics de glace viennent percer le coeur de chaleur, le coeur du dragon, et exploser à son contact. Puis, ils grandissent, percent les chairs de la bête. Vous vous protégez du sang bouillants dans une sphère de glace. Les lances acérés continuent leur course jusqu’au écailles, jusqu’à percer l’armure impénétrable de la créature, déchirant sa glorieuse allure, détruisant son orgueil. Vous ressortez du corps bouillant, échoué sur la berge du lac, accompagné de vos pics de glace.
Une flaque de sang chaud à vos pieds, couvert de plaies et de brûlures, sûrement plusieurs os cassés, épuisé, vous vous tenez devant le corps sans vie du dernier dragon. Que vous avez tué. Il vous restait une dernière chose à faire. Chercher l’oeuf. Vous vous projetez sur l’îlot. Il est là. L’oeuf du dernier dragon. Le trophée, ou l’arme qui changera la face du monde. Vous l’emportez, et revenez devant le corps du dragon, contemplant une dernière fois votre œuvre. Ça n’était que le début. Vous aviez un monde à conquérir.
- Magnifique, vraiment. Aucun mot que ma bouche ne saurait articuler, ne serait apte à décrire l’exploit réalisé par ta force, Célestin.
Le mage noir. Et ses acolytes. Accompagné d’un sinistre personnage. Et d’un armée complète.
- Que voulez vous, vils insectes ?
- Uhuhahaha, motivé, n’est-ce pas ?
- Je n’ai pas de temps à perdre avec vous. Expliquez la raison de votre venue.
- Je ne veux que l’oeuf, Célestin. Donnes-le moi. Je serais aussi ravi que tu te joignes à nous. Cet œuf nous donneras la possibilité de devenir puissants … si puissants … nous dominerons le monde, avec le fruits de cet œuf.
- Célestin !
Vous vous retournez, vers l’endroit ou se trouve la faille. Falwe. Elle se tient, debout, droite, magnifique. À poil, aussi. Enfin, ses vêtements ne couvraient plus grand-chose. Elle était accompagnée de vos plus fidèles compagnons. Cäalix, Gormeno, Darius, Gilgacheum, et même Kalara, aidée par le gobelin.
- Ohoho, tu en pinces pour elle ? Elles même, peut-être. Les trois à la fois.
- …
- N’as-tu donc pas retenu les leçons du passé ? Tout ces échecs ? Tout ces râteaux. Toutes les mêmes Célestin. Elles ne vivent que pour l’argent, la beauté et le pouvoir. Elles te retourneront le cerveau avant même que tu t’en aperçoive. D’ailleurs, je ne suis pas sûr qu’elle, elle t’aime réellement. Me tromperais-je ?
- Je … ce …
- Elle ne t’aime pas, Célestin. Elle te veut uniquement parce que tu es devenu plus puissant. Elle est incapable de faire un geste d’amour véritable. Et d’ailleurs, pourquoi le ferait-elle ? Elle y perdrait son immortalité.
- Célestin, ces gens ont tué ta mère, et s’apprêtent à détruire le monde.
- Tu vois ? Elle te manipule, alors que nous, nous avons toujours été droit avec toi. Rejoins-nous, et donnes-nous cet œuf.
- MAIS QUEL GENRE DE MONSTRE ETES VOUS ? N’AVEZ VOUS PLUS AUCUN COEUR ?
- L’elfette s’énerve …
- Vous êtes pitoyables. Vous prenez votre cas pour une généralité. Vous m’imaginez incapable d’aimer, incapable de désirer un autre, de désirer ne faire qu’un avec l’autre. Sachez, sombres sbires du célibat, que j’ai passé ma vie à attendre l’homme qui me ferait vibrer. Que je l’ai cherché, partout où je le pouvait. Ni les elfes, ni les nains, ni les orcs, ne m’ont satisfaite. Je n’ai trouvé aucun homme, avec qui je voulais faire ma vie.
- Mais pourquoi rechercher tant que ça à perdre votre immortalité ? C’est un précieux cadeau.
- Je préfère vivre une vie courte, remplie d’amour et de bonheur, aux côté de l’homme que j’aime, qu’une vie sans vagues, monotone à en crever. Et oui. Oui … je … je l’aime, je t’aime Célestin. La première fois que tu m’a parlé de mon immortalité, j’ai su. Je n’osais pas me l’avouer, mais … c’était la première fois, que je trouvait un homme à mon goût. Que je voulais m’unir à quelqu’un.
- Que c’est mignon. Célestin, nous avons un monde à soumettre à notre volonté.
- Ici, et maintenant, Célestin. Mon corps, mon esprit, je suis prête à te recevoir.
- Si tu ne nous rejoins pas, alors tu nous combattra.
A) rejoindre les mages noirs
B) laisser l’oeuf aux mages noirs
C) combattre les mages noirs et leur armée, vous n’allez pas leur donner l’oeuf.
D) Troncher Falwe avant de combattre les mages noirs.
E) Troncher Falwe après avoir battu les mages noir et leur armée.
F) Troncher les mages noirs
G) Troncher personne, et rejoindre les mages noirs.
E ) troncher Falwe après avoir battus les mages noirs et leur armée.
- Falwe …
- Oui ?
- Compagnons … êtes-vous prêts à faire couler le sang de ces fous, à flots ?
- Je te le rappelle, tu es notre chef. Nous te faisons confiance.
- C’est un non, donc ?
- PRÉPAREZ VOUS A MOURIR !
- Vous êtes à six contre mille, c’est de la folie !
- Je crains que les limites de la raison aient été largement dépassées depuis longtemps.
- Je …
- EN GARDE !
Vous vous élancez sur l’armée. Darius et Gilgacheum couvres vos arrières, constituant une ligne de front inviolable. Derrière, Falwe tire à vue sur les lignes ennemies, protégée par Gormeno et Cäalix. D’une gerbe de feu, vous éliminez une poignée de soldats. Si une majorité reste, une petite partie s’éclipse, effarée par votre puissance. Votre épée, tranche les lignes ennemies, dans des effusions de sang, explosant les boucliers et les armures. Sur vos côtés, les bras, os et le sang des deux décomposés se mêlent au charnier, rajoutant à la confusion, et la vision d’horreur qu’est votre groupe pour l’armée d’âmes innocente amenée par les mages noirs. Les flèches de Falwe, calment les ardeurs de ceux qui, dans un élan, d’héroïsme, ou de désespoir, tentent de s’approcher trop près de vous.
Vous enchaînez, sort après sort, coups sur coups, sans même compter le nombre de soldat restant. Vous arrivez enfin au dernier, presque par surprise.
- J’espère que ça n’était que l’apéritif.
- Ach, che m’y attendais un beu, je ne fais pas fous mentir.
- C’est à notre tour, seigneur.
- Cela fait bien longtemps que ch’attends ça.
- Enfin !
- Maîtres, ils ne sont pas à la hauteur. Nous n’en feront qu’une bouché.
Le Seigneur teuton se transforma en géant, prenant toute la place hauteur de la caverne.
- ça ne sera guère plus difficile qu’un dragon.
Comme auparavant, vous vous projetez grâce aux explosions, vers le géant.
« Minute. Ces mages ne sont pas des bêtes suivant leurs instinct. Ils vont sûrement … »
Devant vous, s’ouvre un portail, duquel sort une pointe d’épée, lumineuse. Vous l’évitez de justesse, le bourdonnement de la lumière frôlant votre oreille. D’un coup d’estoc, vous traversez le corps frêle du jeune apprenti, et la retirez d’un coup sec, laissant le sang se répandre sur sa robe noire.
- Sanatio !
Le temps se fige. Le sang perdu par l’apprenti lévite, remonte vers la plaie. Ses chairs se referment, et sa peau se reconstitue, sans la moindre égratignure.
- Voilà ce dont tu ne dispose pas, Célestin. L’enseignement.
- Sanatio !
De tout les recoins de la caverne, des gouttes de sang affluent vers vous, retournant dans vos plaies, vos muscles à vifs, reconstruisant votre corps. Les brûlures redeviennent des zones intactes, les coupures se referment. Vous retrouvez une énergie comme infinie. Le sang pompe dans vos veines, vous le sentez, le voyez presque parcourir ces canaux. Votre peau, elle reste grise.
- Battons-nous à armes égales.
- Parfait !
L’apprenti abat sa lame de lumière sur vous. Mais votre vitesse supérieure vous permets d’éviter ses coups. Seul ses attaque magiques vous font de l’effet. Vous décryptez son style de combat, et lorsqu’il ouvre un portail pour vous prendre en défaut, vous l’utilisez contre son lui.
- NUCLEIS !
L’explosion traverse le portail, et avant même qu’il n’ait pu réagir, la tête de l’apprenti se retrouve éparpillée au quatre coins de la caverne. Pour être sûr du décès, approuvé et constaté, vous désintégrez aussi le reste.
- ALLER , ON ENCHAINE DES VOLONTAIRE ?
- L’apprenti a échoué. Attaquons-le ensemble.
- Seigneur, laissez-nous nous en occupez. Je vous laisse vous charger des autres.
- Ils ne devraient bas me poser de problème.
Le géant attaque vos compagnons. Vous savez qu’il n’a aucune chance contre eux. Mais maintenant, vous êtes en difficulté. Deux mages noirs, de haut rangs, contre vous en simultané. L’homme en costard semble manipuler la gravité. Il récupère la lave du lac, et la dirige sur vous. Vous dissipez l’attaque. L’homme grenouille, lui, est un spécialiste des cercles magiques. Vous n’arrivez jamais à prédire ses effets, rendant le combat plus compliqué encore. D’autant, que les deux travaillent de concert, l’un projetant et faisant voler l’autre vers vous, l’autre vous harcelant, et vous repoussant dans vos retranchements. Votre rage ne fait plus l’affaire. Il va falloir compenser par l’intelligence et la technique. Un bruit sourd se fait entendre. Tout les regards se détournent.
- Vous l’avez vaincu ?
- Il semblerait.
- Le Seigneur Laink des Terres Acides ? Vaincu ? Nous les avons sous-estimé.
L’homme en costard ouvrit un portail, directement derrière Falwe, et plaça sa lame sous le cou de l’elfette.
- Rends-toi. Immédiatement. Je ne le répéterais pas.
« Les mages noirs peuvent ouvrir des portails. Alors, moi aussi. Moi aussi, je vais utiliser ça. »
- Concentre-toi Célestin. Imagine que c’est une extension de ton propre corps.
- L’elfette se tait ou elle verra sa tête rouler aux côté de celles déjà libres de leurs corps.
Un petit portail se matérialise à votre droite.
- Qu’est-ce que ?
Vous y plantez votre épée, comme vous la planteriez dans un ennemi. Le mage en costard relâche son étreinte. Falwe se dégage, et découvre la pointe de votre épée, traversant la poitrine de votre adversaire.
- REAGI !!
- Je …
D’un mouvement sec du poignet, vous faites remonter la lame jusqu’au crâne, ressortant de l’autre côté.
- Célestin, tout ce que nous voulions, c’était l’oeuf. Il n’y avait aucun besoin d’en arriver à de telles extrémités.
- VOUS m’avez fait devenir un mage noir. VOUS avez tué ma mère DEVANT MES YEUX ! VOUS vouliez faire de moi une puissance incontrôlable. VOUS êtes l’unique responsable de la situation. En réalité, vous êtes incompétent, pour n’avoir pas su me contenir, et prédire mes actions. Vous êtes NUL !
- Aller, ça suffit ces âneries. Donnes-moi l’oeuf.
- Vous ne semblez pas en position de négocier quoi que ce soit.
- Je vois … Alors, si je ne peux l’avoir, je m’assurerais que personne d’autre ne puisse en disposer !
- Trop prévisible.
Le mage grenouille lance un sort vers l’oeuf, mais vous ouvrez un portail en dessous de celui-ci, et le faites atterrir dans votre main.
- VIENS LE CHERCHER !
Vous vous projetez au-dessus du lac de lave, poursuivi par l’homme-grenouille. D’un regards vers Falwe, vous vous comprenez. Elle bande son arc, et suit votre adversaire. Vous Envoyez quelques boules de feu vers lui, afin de le divertir. Une flèche bleue, éclatante, part, dans un jet de lumière, et traverse de part en part le mage noir, séparant ses jambes et son tronc. Vous ne lui laissez aucun répit, et calcinez tout son être, si bien que seules quelques cendres touchent la surface du lac de lave.
- Sanatio.
Vous revenez vers vos compagnons, l’oeuf, dans votre main. Falwe s’avance vers vous, prends votre visage dans ses mains, et dépose un léger baiser sur vos lèvres. Vous y répondez, passant vos mains derrière elle, descendant sur le postérieur ferme de l’elfette, posant vos lèvres sur le siennes.
- Je … je sais pas embrasser, c’est malaisant.
- Moi non plus.
-Hrmmm, on, va prélever les échantillons demandés par le roi.
Vos compagnons s’éloignent, dégainant les outils nécessaires.
- Célestin, tes cheveux …
- Oui ?
- Ils sont rouges … et ta peau, elle est restée grise.
- C’est grave ?
- C’est une particularité des mages noirs. La couleur de leur peau change, devenant soit blanche comme la neige, noir comme le charbon, ou d’un gris de mort. C’est pareil pour les cheveux. Soit blanc, soit noir, soit rouge. Je ne connais pas toutes le significations, si ce n’est que les cheveux rouges sont un marquer de mage noir extrêmement puissant.
- ça ne change rien à notre amour ?
- Non. Absolument rien. Maintenant, Célestin, prends moi. Prends-moi toute entière.
- Sur le dragon.
- Sur le dragon.
A) repartir par la colonne d’eau
- Je suis épuisé, et vous aussi sûrement. Je propose qu’on prenne la colonne d’eau. On arrivera plus vite.
- … d’accord.
- Darius peut monter, il ne risque pas de mourir noyé. Ensuite, il te suffira de trouver le premier Gobelin venu, et grâce au réseau Gobelin, il me transmettra le message, si la voie est sécurisée ou non.
- Entendu.
- Ouaip, faisons comme ça.
Vous retrouvez la faille, et lentement, remontez, en vous tenant aux parois, et grâce, à la corde restante, que vous accrochez aux rares irrégularités le permettant. Au sommet, vous retrouvez Kalara, qui bien que mal en point, reste décidée à vous suivre.
- Quelqu’un a des lunettes de visions nocturne en plus ? J’ai brûlé les miennes avant.
- Tu vois ? J’avais raison, on allait forcément en avoir besoin.
- Après c’était prévisible, ne t’improvise pas devin pour si peu.
Darius sort de son sac une nouvelle paire, et vous la tends. La plante étant détruite, vous n’avez plus rien à craindre à garder les yeux ouverts.
- J’ai quand même envie de voir ce qu’il est advenu des gobelins qui nous ont montré la voie.
- Il sont sûrement morts.
Cäalix retrouva rapidement la trace de la grotte des gobelins, grâce à son flair. D’un geste solennel, elle pousse la porte de bois, et entra.
- Ils sont là. Morts, mais ils sont là.
Le vieux gobelin qui vous avait guidé, résidait, tout sec, sur la seule chaise en bois dont disposait la petite famille, en face du corps momifié de son épouse, sur le lit familial.
- La présence des gobelins dans ce niveau des cavernes s’arrête ici.
- Il est mort devant le corps de sa femme …
- Je ne vois pas celui de l’enfant, en revanche.
- Ils l’ont peut-être envoyé par la colonne d’eau.
- Ou il s’est échappé et a du se faire dévorer par la première des bêtes venue.
- Nous ne saurons peut-être jamais.
- Aller, ce deuil n’est pas le nôtre. Remontons.
D’un pas lent, mais déterminé, la troupe arrive finalement devant le lac. Darius prend la tête, et nage jusqu’au milieu du lac. C’est une sorte de tourbillon inversé, et le guerrier se fait emporter par le courant. Il file dans les hauteurs de la colonne, et disparaît dans le plafond de la caverne. L’attente se fait longue, et vous tentez de tuer le temps.
- Alors, comment vous vous sentez, après cette quête ?
- Je … la route était longue. Quand je pense que l’année dernière, je désertais mon poste. Et que tu m’a recruté dans l’auberge d’un village qui n’est qu’une étape pour les voyageurs.
- T’étais bien bourrée aussi.
- Oui, c’est vrai. Je pense que je ne serais pas venue, si je n’avais pas aussi bu, ce soir là.
- Mais, les autres elfes avec qui tu étais, c’était qui ? Vous étiez toute une tablée.
- On était un petit groupe à déserter. Et pour éviter de se faire prendre ensemble, il avait été décidé que l’on se sépare au fur et à mesure de la route.
- Vous alliez où ?
- Nulle part à vrai dire. On voulais juste se barrer le plus loin possible de ce roi incompétent. Et Darius est venu me demander si je voulais vous rejoindre, et bien, j’ai senti que c’était à mon tour de me séparer.
- Tu regrettes pas d’être venue ?
- Non, vraiment pas. Je pense que c’était le meilleur enchaînement qui aurait pu m’arriver.
- Et vous trois ?
- Kalara et moi allons sûrement retourner dans l’armée Kalkosarde. Même si personnellement, une pause me ferait du bien. Après, pour moi, même si au départ ça n’était qu’une mission, j’ai vraiment apprécié votre compagnie.
- Je … je retournerais à Kalkosa faire mon rapport. Après, je demanderais aussi un temps de repos.
- Et les extrait des mines, l’oeuf de dragon ?
- Je rentrerais faire mon rapport, on décidera de la suite après. On m’a envoyé vérifier ce qu’il y a dans ces cavernes. Je sais que rapporter l’oeuf du dragon aurait été le pinacle pour notre mission. Mais d’une, je suis désormais trop faible pour tous vous affronter à la fois, et vous le prendre par la force. De deux, je me vois mal tous vous buter après que vous ayez tué ce dragon. Vous avez un évènement prestigieux qui vous attend, et ça serait abominable de vous buter ici et maintenant.
- Je vois.
- Et puis, moi aussi, je veux participer à cette fête. Je pense aussi, qu’il est bon de révéler au roi notre existence. On marche déjà sur des œufs, diplomatiquement parlant. Si le roi d’Argjon apprend que le trésor résident dans SES mine lui a été volé, on est prêts pour une nouvelle guerre.
- Intéressant.
- Perso, je vais tenter de m’intégrer à la société humaine. Je sais, que je suis pas un orc, ça se voit, et je pense que je serais à l’aise parmi les humains.
- Et toi Gilgacheum ?
- Plus, tard, j’essaye de capter un signal.
- Et toi Célestin ? Tu comptes faire quoi après ?
- Je … Je dois revoir mes parents. Enfin, mon père. Et mon village. Après, je pourrais devenir un aventurier. Ou un mage, soldats, aux services du roi. Je sais même pas si j’ai conservé mes pouvoirs.
- Tu peux toujours vérifier.
Vous vous concentrez, et tentez d’ouvrir un portail. Rien ne se passe. Falwe l’avait précisé. C’est une magie inhérente aux mages noirs, ce que vous n’êtes plus.
- Bon, j’imagine que j’aurais tout à réapprendre.
- Je capte un signal. Apparemment, tout est bon. La colonne d’eau mène à une des sources du fleuve Yûscher. Il ne semblerait pas qu’il y ait un risque de noyade. Veillez tout de même à retirer vos armures, et ce qui pourrait vous faire couler.
- C’est quoi le Yûscher ?
- Le fleuve qui passe entre Isskalladur et la capitale en elle-même.
- Darius est en train de revenir vers la source. Il emmène le gobelin avec lui.
Le gobelin passe en premier, se délestant de son armure, et l’envoyant pièces après pièces dans le courant de la colonne.
- Envoyez d’abord les sacs et vos affaire, je récupérerais le tout avec l’aide de Darius.
Le gobelin s’approche de la colonne d’eau, et se fait emporter à son tour par le courant.
- Je vais rester au milieu du lac, vous m’enverrez vos affaires, je les passerais dans le courant.
Vous défaites pièces après pièces votre armure, et les apportez jusqu’au courant. Kalara passe la troisième. Suivie de Caälix, et Gormeno, chacun avec les sacs, armures, et armes respectives, que vous envoyez dans la colonne d’eau.
- Falwe, ton sac.
L’elfe vous passe son sac, que vous envoyez dans le courant.
- Célestin, quand tu parlais tout à l’heure, de ce que tu voulais faire …
- Oui ?
- Je, enfin, j’ai fait la même erreur, mais on n’a ni l’un ni l’autre parlé de ce qu’on ferait.
- Ben si, moi je veux rentrer à Scheizügel, et …
- Non, nous, ensemble Célestin.
- Ah.
- Je ne veux pas qu’on s’abandonne ainsi.
- Oui, moi non plus. Mais ça me paraissait évident qu’on allait faire tout ça ensemble. Je pourrais te présenter à mon père, à Jean, au Maire et à l’aubergiste. Bref, tout le monde.
- Tu voudrais que l’on s’installe à Scheizügel ?
- Ici, ou ailleurs, peu m’importe, tant qu’on est ensemble.
Falwe vous rejoint dans l’eau. Vous prenez ses hanches larges, et posez un baiser sur ses lèvres.
- Autre chose.
- Oui ?
- On a vécu tant de choses, que s’installer sans rien changer, tomber dans la routine, nous ruinerais la vie. Je propose qu’on continue à faire des quêtes, au moins une par an.
- Et l’enfant ?
- Les enfants viendront avec nous. Ça leur fera des souvenirs sans pareils, et ils vivront leur meilleure vie. Et nous aussi. Quand il rentreront des vacances, à l’école, il raconterons à leur copains comment avec les maths ils ont su calculer la distance, et l’angle exact pour buter la sentinelle sur le château du donjon local, comment ils ont utilisé poésie et lyrisme pour charmer demoiselles et damoiseaux.
- C’est du rêve, ce que tu me vends, Célestin.
- C’est le rêve de l’aventurier.
- Alors réalisons ce rêve.
D’un geste Falwe vous pousse dans la colonne d’eau, vous suivant de près. Vous retenez votre souffle, tandis que le courant vous aspire. Vous êtes pris dans un ascenseur aquatique, montant à tout vitesse dans le tunnel de roche. Une lumière pointe au bout de la colonne.Une lumière que vous n’avez plus vu depuis des mois, maintenant. La lumière du soleil, la lumière du jour, flamboyante, réchauffante. Glorieuse. La colonne d’eau vous jette dans un bassin calcaire, aux eaux turquoises.
- Et bien entendu, l’oeuf de dragon. Parfait, tout est là.
Vous sortez du bassin, aidé de vos compagnons, et admirez le paysage. Au sommet d’une montagne, vous voyez, sur les pics voisins, le château royal, La ville l’entourant, le pont passant au-dessus du fleuve, menant à Isskalladur. Vous pouviez embrasser le paysage, dans le soleil de l’aube, éclairant de ses frais rayons les montagnes qui bientôt chanterons vos légendes.
- Et bien on ne pouvait mieux arriver. Le jour pointe, et nous avons tout notre temps pour arriver jusqu’au palais royal.
- En route.
Bah alors le forum est pas totalement mort visiblement