VER
3
PER
MAG
1) VER
2) PER
3) RUS
4) HAM
5) SAI
6) LEC
7) BOT
8) ALO
9) OCO
10) NOR
11) RIC
12) GAS
13) MAG
14) MSC
15) VET
16) STR
17) ALB
18) LAT
19) ZHO
20) TSU
MT : HAM
GAIN : MAG
DOTD : PER
ABANDONS : 3
1) PER
2) VER
3) RUS
4) HAM
5) SAI
6) NOR
7) BOT
8) ALO
9) RIC
10) OCO
11) GAS
12) VET
13) TSU
14) MAG
15) ALB
16) STR
17) LAT
18) ZHO
19) MSC
20) LEC
Prono course Mexico
VER
3
VER
VET
1) VER
2) HAM
3) PER
4) RUS
5) LEC
6) SAI
7) ALO
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9) OCO
10) VET
11) ZHO
12) GAS
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16) STR
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19) BOT
20) TSU
VER
2
PER
STR
1) VER
2) RUS
3) PER
4) HAM
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8) OCO
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10) GAS
11) RIC
12) TSU
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14) MSC
15) VET
16) MAG
17) STR
18) ALB
19) LAT
20) LEC
MT : VER
GAIN : VET
DOTD : PER
ABANDONS : 3
1) PER
2) VER
3) HAM
4) RUS
5) SAI
6) NOR
7) OCO
8) ALO
9) VET
10) GAS
11) BOT
12) STR
13) MAG
14) RIC
15) ALB
16) ZHO
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18) LEC
19) TSU
20) MSC
VER
4
PER
STR
1) VER
2) PER
3) HAM
4) RUS
5) SAI
6) LEC
7) OCO
8) ALO
9) NOR
10) GAS
11) TSU
12) MAG
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14) VET
15) ALB
16) STR
17) MSC
18) LAT
19) ZHO
20) BOT
Course Mexico
MT : VER
Abn : 2
DOTD : VER
GAIN : VET
1) VER
2) HAM
3) RUS
4) PER
5) LEC
6) SAI
7) BOT
8) NOR
9) ALO
10) RIC
11) VET
12) ZHO
13) GAS
14) STR
15) MAG
16) MSC
17) ALB
18) LAT
19) TSU
20) OCO
VER
3
VER
MAG
1) VER
2) RUS
3) PER
4) HAM
5) SAI
6) BOT
7) NOR
8) OCO
9) ZHO
10) ALO
11) RIC
12) MAG
13) TSU
14) VET
15) MSC
16) ALB
17) LAT
18) LEC
19) STR
20) GAS
MT: VER
3
DOTD: PER
GAIN: ALB
1) VER
2) PER
3) HAM
4) RUS
5) LEC
6) SAI
7) NOR
8) ALO
9) OCO
10) GAS
11) RIC
12) TSU
13) VET
14) MAG
15) MSC
16) ALB
17) LAT
18) STR
19) ZHO
20) BOT
RUS
4
PER
STR
1) VER
2) HAM
3) PER
4) RUS
5) SAI
6) LEC
7) BOT
8) ALO
9) NOR
10) ZHO
11) OCO
12) GAS
13) VET
14) STR
16) MAG
17) LAT
18) RIC
19) MSC
20) ALB
Pronos qualifs Mexique
HAM
4
PER
GAS
1) PER
2) VER
3) HAM
4) LEC
5) NOR
6) ALO
7) BOT
8) GAS
9) ZHO
10) TSU
11) MAG
12) ALB
13) VET
14) MSC
15) STR
16) LAT
17) ALO
18) RIC
19) RUS
20) SAI
VER
2
HAM
STR
1) VER
2) PER
3) HAM
4) RUS
5) LEC
6) SAI
7) ALO
8) OCO
9) BOT
10) NOR
11) TSU
12) GAS
13) VET
14) RIC
15) STR
16) MAG
17) ALB
18) LAT
19) ZHO
20) MSC
Course Mexico
MT : VER
ABN : 4
DOTD : HAM
GAIN : MAG
1) HAM
2) VER
3) RUS
4) LEC
5) PER
6) SAI
7) BOT
8) NOR
9) ZHO
10) OCO
11) GAS
12) VET
13) MAG
14) TSU
15) STR
16) LAT
17) ALO
18) MSC
19) ALB
20) RIC
Le 30 octobre 2022 à 20:44:03 :
Pronos qualifs MexiqueHAM
4
PER
GAS1) PER
2) VER
3) HAM
4) LEC
5) NOR
6) ALO
7) BOT
8) GAS
9) ZHO
10) TSU
11) MAG
12) ALB
13) VET
14) MSC
15) STR
16) LAT
17) ALO
18) RIC
19) RUS
20) SAI
ALERTE MODIFICATION
Voici mon prono final :
HAM
4
PER
GAS
1) PER
2) VER
3) HAM
4) RUS
5) LEC
6) OCO
7) BOT
8) GAS
9) ZHO
10) TSU
11) MAG
12) ALB
13) VET
14) STR
15) MSC
16) LAT
17) NOR
18) ALO
19) RIC
20) SAI
MT : VER
GAIN : STR
DOTD : VER
ABANDON : 1
1) VER
2) RUS
3) PER
4) HAM
5) LEC
6) NOR
7) SAI
8) BOT
9) OCO
10) ALO
11) RIC
12) ZHO
13) GAS
14) STR
15) TSU
16) MAG
17) MSC
18) ALB
19) LAT
20) VET
Oops le changement d’heure verrons ce sue ça donne une course avec 0 prono alors
En 2018 et 2019, ils étaient 4, ce qui était jusque-là un record...
Cette année, ils sont 7 se tenir en moins de 30 points en tête du classement à l'approche des 2 derniers Grand Prix. Qui dit final unique, dit présentation unique : qui remportera le titre 2022 des pronos ?
#1- FMassa : le chasseur chassé
Huit ans dans le championnat, sept dans le top 10, des podiums et performances à la pelle au gré des années : on ne présente plus vraiment FMassa-Williams. Pour autant, le pilote Alpine a une triste statistique au compteur : il n'a jamais accédé au podium final du championnat, malgré sa régularité et son expérience. Lors de sa meilleure année, en 2016, il a échoué à 33 points du graal et à sept petites unités du podium. Depuis, on peut considérer qu'il est toujours placé, jamais gagnant, un qualificatif qui s'appliquait déjà il y a quelques années quand "FMW" a eu besoin de 4 poles et 10 podiums avant d'enfin remporter sa première course, trois ans après son arrivée dans le paddock et ce en dépit de ses performances de haut vol qui ont fait de lui l'un des noms les plus récurrents dans les top 10.
Cette année, tout a semblé changer : vainqueur de la manche inaugurale à Bahreïn, FMW a semblé dans la lutte tout au long de la saison puisque son point le plus bas a été atteint au Canada, lorsqu'il était septième à 27 points de la tête. Depuis ce passage à vide, la machine s'est remise en route jusqu'à permettre à la voiture n°25 de retrouver la tête du championnat aux Etats-Unis, quasiment au meilleur moment.
Parmi les 7, il est celui qui est le favori, non seulement parce qu'il aborde ce sprint final en tête, mais aussi parce qu'il est celui qui a le plus éclaboussé en course en ne perdant des places en courses qu'à trois reprises au cours de la saison. Le reste du temps, il s'est contenté de grimer au classement le dimanche, allant jusqu'à remonter de la quatorzième place pour monter sur le podium en Belgique, l'une des prestations les plus épatantes de l'année. Depuis le retour de la trêve estivale, FMassa a gagné plus de quatre places par course en moyenne et, sur la globalité de la saison, il est de très loin l'homme qui a le plus excédé ses "Expected Points", total de points estimé en fonction de la place sur la grille de départ, avec un différentiel de +51, deux fois mieux que n'importe qui d'autre.
Ayant passé la majorité de ses courses dans la position du chasseur, FMW est désormais dans le rôle du chassé, traqué par six prédateurs prêts à lui faire la peau. Mais même s'il venait à passer légèrement à côté de l'une ou l'autre des deux dernières qualifications, il faudrait être bien idiot pour penser FMassa-Williams en difficulté dans sa quête ultime d'un premier titre de champion.
#2 : no-sam : le flamboyant
Si la liste de sept noms est étincelante au vu des palmarès cumulés, il faut reconnaître que no-sam n'est pas le plus illustre de tous. Sans pour autant être mauvais, ni même médiocre, le pilote Mercedes n'a tout simplement pas le vécu de ses adversaires principaux. Est-ce pour autant un défaut ? Peut-être pas, car l'une des grosses cotes de pré-saison se présente dans les dernières encablures de la saison avec une vraie opportunité de titre.
Wingman désigné de son équipier l'an dernier, no-sam a choisi de suivre AntsGoUp chez Mercedes cette année et, quand les difficultés du vice-champion sortant se sont matérialisés, l'autre flèche d'argent est sortie du carquois et a décoché : irrégulier au printemps mais laissant présager une belle pointe de vitesse par moments (Australie, Miami, Azerbaïdjan), no-sam a lancé son été en allant s'imposer au Canada, sa troisième victoire en carrière. Ce succès fut le coup d'envoi d'une série folle de trois succès en cinq manches, précédée d'une quatrième place à Bakou et entrecoupée d'une cinquième place en France. Avec 98 unités en six courses - l'une des toutes meilleures séries de résultats des dernières années - et ces trois succès à Montréal, Spielberg et Budapest, la voiture floquée du numéro 6 est devenue soudainement l'une des plus plébiscitées lorsque le paddock a commencé à spéculer sur l'identité du futur champion.
Oui, mais...Quand FMassa a visiblement profité de la trêve pour parfaire son rythme en course, No-sam semble lui avoir été frappé par un sort qui a profondément affecté son rythme. Une seule Q3 depuis le retour de la trêve, un anecdotique meilleur tour et aucun point marqué ont fait chuter l'ancien pilote Ferrari de son trône de leader de championnat après seulement deux Grand Prix aux commandes et le doute s'est installé dans la tête de celui qui a progressivement vu ses concurrents se replacer autour de lui au classement général.
Il aura fallu attendre le dernier Grand Prix en date, au Mexique, pour assister à la résurrection de celui qui, en trois saisons complètes, n'a jamais terminé plus haut qu'à la neuvième place du général, ce qu'il a fait lors des deux dernières années. Mais quitte à être déjà quasiment certain d'effacer sa meilleure marque sur une saison, pourquoi ne pas voir les choses en grand et s'offrir un sacre de prestige au terme de la saison la plus longue et disputée de l'Histoire ? Après tout, s'il retrouve son mojo des mois de juin et juillet, no-sam sera très difficile à contenir, peu importe l'identité ou les gloires passées de ceux qui veulent le priver du sacre.
#3 - Bullegum : l'invité surprise
Depuis Jordy en 2015, aucun rookie ne s'était mêlé à la lutte au titre. Et alors que vingt-sept courageux se sont présentés sur la grille pour le coup d'envoi de la saison en mars à Bahreïn, il aurait fallu être bien inspiré pour oser prétendre qu'un néophyte serait de ceux qui entamerait le money time en ayant une opportunité de titre. Un peu moins de huit mois plus tard, Bullegum est non seulement dans la lutte, mais il existe un scénario parfaitement crédible dans lequel le belge est sacré en fin de saison. Sauber ayant misé sur un duo de débutants pour son retour aux affaires, tout le monde a été étonné de voir les deux voitures grises truster les premiers rôles au début de la saison et, alors que la forme de son équipier Papy_Molotov a fini par lentement mais sûrement rentrer dans le rang, rien de tout cela ne semble avoir affecté un Bullegum coriace et régulier qui, au milieu des vieux loups de mer, trace son chemin sans se soucier de ce qu'il peut advenir de ceux qui sont désormais ses rivaux.
Capable de coups d'éclats dont lui seul a le secret pour l'instant, le pilote Sauber est celui qui a tenu les commandes du championnat le plus longtemps au cours de la saison jusqu'ici. Toutefois, il va se présenter au Brésil en position de faiblesse, puisqu'il n'a inscrit aucun point depuis quatre courses et la fin de la saison européenne. Mais si la saison a offert une leçon, c'est qu'il ne faut pas se baser sur une quelconque dynamique pour formuler un avis sur le niveau de la n°3 sortie d'Hinwil. S'il est pour l'instant celui qui évite à no-sam de se retrouver entouré de cinq vieux briscards, il pourrait bientôt être celui qui, en bon David, aura fait tomber une armée de Goliaths avec sa seule fougue : ses trois poles et ses deux victoires en saison rookie sont là pour affirmer, si quelqu'un en doute, qu'inexpérience ne rime pas forcément avec "aucune chance". Il est encore trop tôt pour savoir si la première saison en carrière de Bulle est à placer sous le signe de la chance du débutant mais, s'il veut déjà contredire cette théorie, il pourrait faire ce que personne n'a plus fait depuis Skopje14 en 2013, à savoir devenir champion pour ses débuts.
#4 - Arnalo : le dur à cuire
Il n'en existe que peu, des hommes qui ont battu Mouf67 dans sa propre équipe. A vrai dire, jusqu'à l'an dernier, il n'y avait personne. Et si Looping qui a ouvert le bal l'an dernier, il se pourrait bien qu'Arnalo prenne sa suite pour infliger un deuxième revers de suite au plus auréolé de tous les pronostiqueurs. Mais l'enjeu se situe-t-il vraiment là ? Car s'il pourrait ajouter le scalp de son équipier alsacien à celui d'Haryanto obtenu en 2016 et celui de jordyALONSO en 2020, il y a fort à parier pour que la priorité du numéro 71 le plus connu du monde soit de devenir champion. Car Arnalo et les pronos, c'est une histoire de longue date, une histoire de "Je t'aime moi non plus" qui pourrait connaître un énième rebondissement.
Arnalo a marqué de son empreinte le championnat dès sa première saison complète, en 2016, en terminant troisième du championnat et en se révélant en leader d'un jeune duo aux dents longues formé avec Haryanto. On pensait alors que le prochain champion du monde du plateau se trouvait de ce côté-ci du garage, mais pendant que l'équipier qu'il avait battu s'est affirmé en leader, loin de son ami, pour glaner trois titres, Arnalo a connu les bas les plus bas qu'on puisse imaginer : dix-neuvième la saison suivante, l'homme a non seulement quitté Red Bull à la fin de l'année 2017, mais il a aussi quitté le championnat. Dans un énième coup de collier, il est revenu à la charge en 2019 et a de nouveau terminé sur le podium final, à seulement dix-neuf points du champion Toadini.
Sauf qu'une fois n'est pas coutume, la suite n'a pas été rose, avec une année 2020 médiocre conclue péniblement à la dixième place, avant un transfert raté chez McLaren qui l'a vu terminer vingtième en 2021, évitant la place de lanterne rouge uniquement grâce à une victoire arrachée au dernier Grand Prix, symbole de ce que le type est capable de faire lorsqu'il est placé au pied du mur.
Comme si la vie était un éternel recommencement basé sur des cycles de trois ans, revoici Arnalo dans les eaux translucides du haut de tableau, à la quête de son troisième podium au championnat. Mais après avoir goûté par deux fois à la plus petite marche du podium du championnat, on se doute que le souhait n'est autre que d'aller plus haut, beaucoup plus haut.
Rapidement dans le bon tempo, Arnalo n'a eu besoin que de quelques courses pour endosser un statut de leader chez Haas que tout le monde pensait pourtant promis à son équipier et, même quand ce dernier a repris des couleurs, la voilure n'a pas diminué de ce côté du garage. Sans avoir jamais figuré au top 2 du championnat, comme si la troisième place était son plafond, l'autre belge de la lutte au titre arrive avec seulement dix unités de retard sur la tête du championnat et avec une dynamique complètement retrouvée depuis l'arrivée sur le continent américain. Auteur de seulement dix-huit points - tous obtenus en Italie - sur une série de sept courses avant de traverser l'Atlantique, voici qu'une victoire à Austin et une quatrième place à Mexico ont maintenu les espoirs les plus fous en vie pour le plus imprévisible des pronostiqueurs. A deux courses de la victoire ultime, le pilote de la 71 devra être sur son 31 pour concrétiser son ambition énoncée il y a tant d'années : écarter le "3" et ne garder que le "1" de "31".
#5 - Loooping2 : le métronome
Comme on dit, il n'y a que trois choses qui tombent à coup sûr : la mort, les impôts, et l'arrivée dans les points de Looping. Aucun incendie, aucun tremblement de terre, aucune pluie d'astéroïdes et aucune sortie de Nicholas Latifi à dix tours de la fin de l'ultime course de la saison ne sauraient perturber le calme olympien du seul prétendant au titre à n'avoir jamais levé les bras au cours de la saison. Le scénario semblait encore improbable il y a cinq ans de cela, avant qu'Haryanto puis Toadini ne réalisent cette "prophétie"' en 2018 et 2019, ce qui constitue, à l'heure actuelle, le principal motif d'espoir du chef de file d'Aston Martin. Les champions du monde sortants ont placé leur confiance dans le vétéran et autant dire qu'ils n'ont pas été déçus tant leur pilote a été irréprochable. Jamais descendu plus bas que le septième rang du championnat malgré l'absence de succès, Looping est l'un des noms que l'on a le plus vu graviter autour de la première place du championnat et, pour autant, il ne l'a jamais détenue. L'affirmation s'applique à cette saison, mais également à la carrière du principal intéressé qui, malgré cinq années d'expérience, n'a jamais pu débarquer dans un paddock en qualité de leader du classement général. Pourtant, celui qui n'a jamais terminé plus bas que la neuvième place finale est l'un des incontournables du championnat, souvent dans les bons coups, jamais dans celui qui va au bout.
Mais alors que manque-t-il à Looping ? Difficile à dire. La vitesse, la régularité et l'adaptabilité sont trois qualités nécessaires pour un champion et trois qualités possédées par l'illustre numéro 8. Alors, lorsqu'il s'agit de faire sa présentation parmi les prétendants au titre, son nom apparaît comme une évidence. Sauf que la régularité est à Looping ce que le sucre est à l'alimentation : la vie serait toute autre sans, mais au vu de la dose, on peut se demander si ça n'a pas plus d'effets pervers que de bienfaits. Sixième, cinquième, neuvième, sixième, sixième, voilà des résultats finaux que beaucoup envient mais qui, à la longue, finissent par peser sur Loop. A-t-il ce qu'il faut pour passer un palier et faire mieux que cela ? On imagine qu'un podium final serait déjà une belle récompense pour lui, mais on voit mal comment cela pourrait lui suffire au terme de la saison la plus accomplie de sa carrière, celle lors de laquelle il a le plus souvent été cité comme un top pilote de ce championnat. Son destin n'est plus tout à fait entre ses mains au regard de la situation comptable mais, s'il sait utiliser de ses forces lors des deux dernières manches, il est tout à fait possible qu'il soit le lauréat de la saison.
#6 - Mouf67 : L'aigle
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Mais quand le chat revient, les souris se figent. Qui a eu la bonne idée d'inviter Mouf67 à la lutte au titre ? Une bataille à cinq n'était pas suffisante, voilà qu'on ramène l'un de ceux qui a le plus souvent vécu ces situations et celui qui a le plus gros palmarès du championnat. 2021 fut la pire année de la carrière de Mouf, puisqu'il a été battu par son équipier pour la première fois en dix ans dans la discipline et qu'il a également failli perdre sa série de top 10 finaux, en sauvant la dixième place du championnat pour deux petits points. Alors personne ne savait vraiment à quoi s'attendre de la part de celui qui a toujours refusé de porter le numéro 1 sur sa voiture mais qui revendique d'être le numéro 1 de cette discipline. Associé à Arnalo, le double champion a rapidement été mis en difficulté en raison d'un certain anonymat qui a duré, duré, duré... Pour une fois, lorsque l'on parcourait le tableau du championnat, il semblait presque que les caractères M, o, u, f, 6 et 7 étaient ceux composant un nom lambda, celui d'un "moyenman". Mais cela reviendrait à faire offense à l'homme de tous les records qui, en bon champion, a su donner les bons coups de volant aux bons moments pour, peu à peu, recoller au wagon. Alors qu'on l'a longtemps considéré comme un spectateur de choix de la lutte au titre, voilà que l'alsacien s'est imposé au Mexique pour affirmer clairement, à deux courses du but, son intention d'ajouter une troisième étoile sur son casque. L'écart avec la tête est désormais de vingt points, comme il l'était après sa victoire à Monaco avant d'augmenter graduellement au gré d'une série de résultats considérées comme frustrante dans le second tiers de la saison.
Comme porté par une Haas vraisemblablement en forme, Mouf a émulé les prestations de son équipier Arnalo sur le début de la tournée américaine avec 35 points en deux courses, assez pour devenir un acteur de choix du grand final de la saison. Et s'il n'a ajouté que trois podiums à son compteur en 2022, deux d'entre eux étaient des victoires : il suffirait d'une nouvelle prestation dans ce sens au Brésil pour que le paddock tout entier débarque à Abu Dhabi avec la peur de voir un nom assez peu original à côté de la première place finale.
#7 - Haryanto : le marathonien
La grosse cote...Et pourtant. Qui oserait qualifier le champion sortant de "grosse cote" ? Pas grand monde, franchement. Il n'y a pas lieu de le faire. Mais quand le champion sortant est vingt-cinquième à la mi-saison, le considérer comme un prétendant au titre relève de la folie. Et pourtant ! Dix courses plus tard, c'est en outsider que se présente le pilote le plus sacré du championnat, au grand dam de ceux qui aimeraient voir les têtes changer au sommet de la discipline.
D'abord malmené par son inexpérimenté et irrégulier équipier, le néo-pilote Ferrari a longtemps été l'ombre de lui-même, comme frappé par la même malédiction qui avait vu Toadini signer une saison affreuse avec les rouges au sortir de son titre de 2019. Mais après dix maigres unités inscrites sur les dix premières courses, les dix suivantes ont été le théâtre de cent sept points, une cadence bien plus familière pour l'ex-pilote Aston Martin. Revenu galvanisé après la trêve, Haryanto est passé d'un retard de 93 points à un retard de 28 points, et ce en seulement sept courses. Le scénario semble très familier tant le #1 semble habitué des fins de saison en trombe, puisque 8 de ses 9 victoires en carrière ont eu lieu après la pause estivale.
Des victoires justement, ce n'est pas vraiment la spécialité de celui qui n'a gagné que deux Grand Prix sur les cinq dernières années. Pourtant, il n'y a pas vraiment le choix à l'approche du sprint final de 2022 : avec vingt-huit unités à combler sur le leader et avec un top 4 en 10 points, enchaîner les podiums ne suffira très certainement pas. Il faudra au moins une victoire pour espérer quoi que ce soit et il est, en vérité, dans l'obligation de livrer une très grosse prestation au Brésil pour conserver un quelconque espoir d'un quatrième sacre. Si son nom était l'un des plus improbables pour le titre dans les premiers mois de la saison, le marathonien à la motorisation diesel a fini par se mettre en route pour, à nouveau, faire planer sa menace ; comme si Mouf ne suffisait pas, voilà que son acolyte vient également avec l'intention de gâcher la fête des cinq principaux prétendants au titre.
Les romantiques admireraient de voir un pilote sacré après avoir accusé près de cent points de retard pendant la saison, d'autant plus après une énième fin de saison folle, mais les réalistes tempèrent cette éventualité en raison du nombre d'adversaires qui se présentent sur la route du champion sortant. Nul ne doute que le pilote Ferrari ne se séparera pas de sa couronne sans se battre mais, après avoir fait tant d'efforts pour recoller aux leaders, beaucoup doutent qu'il ait encore la fraîcheur nécessaire pour terminer le travail.
Sept hommes.
Sept histoires.
Un champion.
Que le meilleur gagne
Cette présentation
(...)
Sept hommes.
Sept histoires.
Un champion.
Ca c'est du teasing lol. et il y a l'air d avoir un peu plus de suspens et d adversité que dans l actuel championnat de F12022
Que le meilleur gagne
Tout à fait ou celui qui a le plus de https://youtu.be/IWeR1qqff3k