Attention, spoil, merci de ne pas lire si vous n'avez pas fais le jeu.

Bonjour,

Je souhaite partager avec vous un début de suite à Requiem où l'on pourrait retrouver Hugo de la façon la plus crédible possible. J'ai beaucoup tergiversé là dessus parce que la fin m'a dégouté. Elle n'est pas mauvaise en soi d'un point de vue de la réalisation, elle est osée, spectaculaire et bien amenée, mais me concernant j'ai du mal à l'accepté. Elle est frustrante parce qu’il s'agit de la même mort que Basilius, tout deux séparés de leur protectrice, sans espoir, ils se laissent emporter par la macula, ça ne me convaint pas. Et puis toute cette "belle" et riche aventure, le sacrifice d'Hugo, des parents, des amis qui ont aidé les enfants et tous les villageois morts, tout ça pour rien, ils ne méritaient pas ça.

Par ce constat j'ai imaginé le début d'un troisième et dernier opus. Aussi les développeurs, volontairement ou non, ont laissé une petite porte ouverte...d'une part après avoir tiré sur Hugo, on ne sait pas du tout ce qu'il s'est passé ensuite. D'autre part, et cela a déjà été dit, le lieu où se rend Amicia pour rendre hommage à Hugo ne ressemble pas à une tombe mais plutôt à un mémorial, à un cairn. Pourquoi ne pas avoir montré une vraie tombe, avec un petit monticule de terre ou pierre avec un épitaphe, on aurait compris tout de suite.

Le jeu débuterait donc par une cinématique qui suit l'épilogue montrant Amicia, assoupie dans le bateau de Sophia, en mer ou accosté dans un port ; notre héroïne est en train de rêver, ou plutôt cauchemarder une énième fois des évènements de Marseille, la vidéo montre les évènements. (comme on avait le choix entre deux fins, soit on prend le partie que c'est Amicia qui a tiré soit on s'arrange pour ne pas montrer précisément ce moment).

S'en suit alors un tremblement de terre, le peu qui reste debout s'effondre, le sol s'affaisse, Amicia et Luca s'accrochent comme ils peuvent dans ce chaos. Le corps d'Hugo ainsi que l'arbre auquel il est lié disparaissent dans les décombres. Petit à petit la nébula se dissipe, le soleil réapparaît et les rats disparaissent. (Pour justifier cela, je pars du principe que les graves blessures infligés et la perte de connaissance d'Hugo ont stoppé le processus de destruction).

Après cette scène, Amicia, dans un élan de désespoir cherche son frère. Luca, avec toute l'affection dont il peut faire preuve convaint Amicia que c'est vain.

La cinématique revient alors sur Amicia. Dans cet énième cauchemar, cette fois, une petite voix lointaine l'appelle, c'est Hugo. Elle se réveille en sursaut, haletante.

(Pour combler le trou de l'année qui s'est passée, j'ai eu une idée qui tient à peu près la route) :

Suite aux évènements de Marseille, les alchimistes de l'ordre se sont empressés d'enquêter sur ce qui s'est passé, recherchés le porteur et pourquoi la Macula n'est pas allée à son terme. Ils retrouvent donc Hugo sous les décombres, découvrent qu'il n'est pas mort mais dans un état second, un coma, plus prononcé que dans un des chapitres de requiem. ( la macula aurait cicatrisé ses plaies).
Ils l'emmènent donc dans un lieu secret, en sureté pour l'étudier et comprendre pourquoi la macula est "en sommeil". Plusieurs mois passeront, et, à force d'expérimentations, de mise au point de potions, Hugo reprend peu à peu connaissance. Plus tard, il "communique" donc cet appel à Amicia, via son rêve, comme il a pu intérragir avec Amicia à la fin du chapitre 16. (par contre pour que ce ne soit pas trop facile par la suite, le traitement mis au point par l'ordre bloque considérablement cette faculté, et il est alors très éprouvant et risqué pour Hugo dont seul des bribes de mots parviennent à Amicia qui serviront d'indices de recherche plus tard).

Les premiers chapitres seraient donc dédiés à la recherche d'Hugo, Amicia retrouvant Luca qui, en fidèle compagnon, accepte de l'aider, même si comme Sophia, il pense que ce ne sont que des hallucinations de rêves (mais après tout, c'est lui qui a dit quelque chose du genre "Avec la Macula les lois de la nature n'ont plus courts").
Les deux acolytes se retrouvent donc à Marseille en reconstruction pour questionner du monde. Ils apprendront que des hommes ont déterré semble t'il un jeune garçon, la vague description faite de ces hommes guident Luca et Amicia vers l'ordre.
S'en suit alors une bonne séquence d'infiltration dans les bureaux de l'ordre afin de rechercher des indices. Ils trouveront une destination possible.
(là c'est intéressant, parce qu'on peut imaginer beaucoup de choses, moi j'ai pensé à ...Israël).

Ils retrouvent donc Sophia, qui malgré ses réticences, cédera et rendra service à Amicia. Une fois arrivé, les deux amis laissent Sophia qui souhaite rester sur le bateau.
Quelques péripéties plus tard, ils arrivent ....à Jérusalem !! Imaginez un peu le décor grandiose qu'on pourrait avoir. Ils devront traverser la ville non sans embûches évidemment...
Pour la suite, je pense à quelques dissidents de l'ordre faisant des expérimentations interdites avec le sang d'Hugo, engendrant une catastrophe (rats ou autre pour changer un peu). Dans un même temps, un personnage haut placé de la région, obnubilé par le pouvoir, souhaite capturé Hugo. (déjà vu mais bon).
Voilà comment se termine mon début et une partie de l'histoire, et comment j'imagine un éventuel nouveau jeu, tout en retrouvant nos personnages, en restant plutôt crédible et sans dénaturer complétement la fin de requiem.

Il y a le problème du contexte historique de l'époque, pouvait on se rendre à Jérusalem facilement à ce moment là ?

En changeant complètement de décor et d'ambiance, on peut peu être éviter un côté trop répétitif au jeu.

Il y a surement des détails que j'ai oubliés, ou une grosse invraisemblance qui rend le tout caduque. Toutefois, il faut garder l'esprit ouvert, il s'agit d'un jeu, d'une fiction dans un univers fantastique, on peut se permettre quelques approximations.

Merci de m'avoir lu.

Bien vu, je dirai Rome, c'est évoqué dans le jeu il me semble. Plus proche et plus crédible.

Je ne trouve plus le post qui parle des vêtements d'Hugo, sur le bateau ils sont différents du moment où il meurt. Je suis comme toi, fin honorable mais inacceptable.