Androni
Le Grand Départ du Tour 2019 devrait ressembler à ça :
Étape 1 : Bruxelles - Bruxelles, 180 km au menu avec le Mur de Grammont sur la route.
Étape 2 : Bruxelles - Bruxelles, 50 km CLM/équipe
J'espère que la première étape sera très accidentée.
Innovant, 50 bornes bordel
http://www.dhnet.be/sports/cyclisme/voici-le-detail-des-deux-etapes-du-tour-2019-qui-auront-lieu-en-belgique-5a5ce309cd7083db8b94e7cd
Ça sent le Grammont anecdotique, juste là pour délivrer le premier maillot à pois du Tour
Et le TTT serait moitié moins long (28 km)
http://www.lesoir.be/134154/article/2018-01-15/tour-de-france-2019-un-contre-la-montre-et-une-arrivee-bruxelles
https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Article/Romain-bardet-sur-l-affaire-froome-on-est-ridicules/867154
Salaud.
Une arrivée au Mur de Grammont aurait été plus intéressante.
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«Quelle a été votre réaction en apprenant que l'on avait enregistré un taux anormal de salbutamol chez Froome ?
J'étais désolé. C'est très mauvais pour tout le monde que cela concerne la tête d'affiche de notre sport. Cela donne une connotation très négative du vélo à l'extérieur. C'est une affaire qui remet le spectre du dopage dans le sport cycliste.
Vous dites affaire “entre guillemets”...
Ce n'est pas un cas positif, c'est un résultat anormal. Je suis le premier à regretter le flou, l'ambiguïté des règlements... On n'a plus de crédibilité, ça devient inintelligible pour le grand public. On sait que l'usage du salbutamol peut être détourné, qu'il y a de l'hypocrisie.
Que souhaitez-vous ?
Il faut être exemplaire sur l'équité, la manière de traiter le problème. Je suis stupéfait que, sans une fuite dans la presse, on aurait passé sous silence ce contrôle et qu'on l'aurait peut-être appris dans quelques années (réglementairement, l'UCI n'a pas à rendre public un résultat d'analyse, s'il ne donne pas lieu à une sanction). Je suis soulagé qu'on n'ait pas lavé le linge sale en famille. On manque de transparence. Le vélo risque de mourir si des mesures ne sont pas prises dans ce sens. Froome passe le test en septembre et, au petit bonheur la chance, on l'apprend en décembre. La saison démarre sans qu'aucune décision n'ait été prise. On est ridicules, on est la risée. On marche sur la tête.
À la présentation du Tour 2018, en octobre, Froome est apparu souriant, décontracté, alors qu'il connaissait le résultat du contrôle. Vous l'avez croisé dans les coulisses, c'est aussi votre avis ?
Absolument. Son attitude était tout à fait naturelle, rien ne laissait présager qu'il traversait une période sombre. Ce qui peut laisser penser qu'il ne se sentait pas coupable.
«J'espère une enquête indépendante»
Pensez-vous que son équipe devrait lui demander d'arrêter provisoirement de courir ?
Je vois mal comment Froome peut courir en faisant comme si de rien n'était... Puisque le team Sky ne bouge pas, rien n'empêche son coureur de prendre lui-même la décision de se mettre en retrait dans l'attente d'une décision des autorités.
Doit-il être puni ?
Ce qui me fait un peu peur, c'est : est-ce que l'UCI aura les moyens de faire toute la lumière sur cette histoire ? Les experts pourront-ils établir s'il est possible naturellement de présenter ce taux élevé ? On connaît la puissance de Sky en termes de budget, de compétences. C'est là l'enjeu. On est sur une friche scientifique. J'espère que les conditions seront remplies pour qu'on sache ce qui s'est passé.
Et s'il était blanchi ?
La question ne se pose pas dans ces termes. Mais j'ai du mal à imaginer qu'un coureur avec cette dose de salbutamol puisse être blanchi. Sinon pourquoi mettre des seuils ? Ou bien il faudrait une grosse avancée scientifique en quelques mois seulement... Voyez la jurisprudence : on constate que les coureurs pris dans cet étau ont été condamnés. Si ce n'est pas le cas de Froome, à la place d'Ulissi (suspendu neuf mois en 2014 pour un taux de salbutamol très proche de celui de Froome) et d'autres, je me poserais des questions sur ma défense.
Ces dernières années, Bradley Wiggins (Tour de France en 2011 et 2011, Tour d'Italie en 2013) et Chris Froome (Tour de Romandie en 2014) ont utilisé des corticoïdes à la suite d'autorisations à usage thérapeutique accordées par l'UCI. On ne prête qu'aux riches...
J'espère une enquête indépendante devant laquelle Froome rendra des comptes, pour faire toute la lumière, et un verdict indépendant. Je regrette que les règlements ne prévoient pas une mise à l'écart provisoire de la compétition en attendant le résultat. La Fédération est prudente car, en cas de relaxe, on lui demanderait des indemnités pour réparer un préjudice. La pression financière est très forte. Face au team Sky, ça fait réfléchir. Mais j'espère qu'on mettra tous les moyens pour aller au bout.
Il en va de la crédibilité du cyclisme...
Vu le passé de notre sport, nous n'avons d'autre alternative que l'exemplarité. On n'a pas d'autre choix ! Sinon, comment éviter cet écueil qui existe depuis une vingtaine d'années ? Comment susciter des vocations chez les jeunes ? Je veux bien croire à la bonne foi de Chris Froome, mais quand le seuil est dépassé, les règlements prévoient une sanction. On ne peut plus se permettre de permissivité.
Et si une décision n'était pas prise avant le départ du Tour dans six mois ?
Ce serait catastrophique pour l'image de la course et pour le monde du cyclisme, qui serait tourné en dérision. Ce serait une comédie. Comment notre sport peut-il être crédible si le numéro 1 devait courir le Tour avec la possibilité d'être sanctionné rétroactivement ? Le cyclisme deviendrait complètement illisible.
Vous entretenez des rapports cordiaux avec Froome...
Oui, c'est quelqu'un de très courtois, qui montre de la bienséance, il est très respectueux envers n'importe quel coureur du peloton, il ne tient pas compte des rankings mondiaux. Le comportement de Froome en course fait honneur au vélo.
Vos rapports changeraient-ils si sa culpabilité était avérée ?
Forcément, cela va dépendre du résultat. Mais ce n'est pas du tout une question que je me suis posée.
Souffrez-vous d'asthme ?
Maintenant, non. Enfant, lorsque je faisais un effort ou qu'il faisait froid, mes bronches se dilataient. Les choses ont bien évolué grâce à un traitement homéopathique. À l'époque, je ne faisais pas encore de vélo. »
je cite gruppetto
La défense risquée de Christopher Froome après son contrôle anormal au salbutamol
En coulisses, il est le même que sur sa bécane. Et l'apparente sérénité que dégage Christopher Froome ne laisse rien deviner de l'incendie qui fait rage sous son crâne peu garni depuis qu'il a été notifié de son résultat d'analyse anormal sur la Vuelta (*). L'affaire a ravivé le feu qui couvait sous la cendre du conflit avec Wiggins et son équipe, en 2012, et réveillé les ardeurs de Michelle Cound, sa femme, qui a pris le dossier de sa défense en main, au grand désarroi de Sky. L'équipe britannique verrouille la communication, mais n'a pas la clé pour cadenasser la «froomette», qui s'agite sans compter, donnant des sueurs froides à Mike Morgan, l'avocat star recruté à prix d'or.
Morgan s'est vu octroyer un budget illimité pour trouver une issue à un dossier qui semble bien mal engagé. Il faut dire que Froome ne pouvait pas se contenter de demi-mesure. Son raisonnement a vite été bouclé : il aurait pu plaider coupable, comme Diego Ulissi en 2014, et se voir infliger une peine assez modeste (quelques mois de suspension), à la mesure de l'infraction constatée. Mais que la faute repose sur l'entourage médical ou sur le coureur, Sky et Froome sont liés par le même enjeu. Froome sanctionné, Sky serait contraint, par ses statuts, de le licencier, et l'image du quadruple vainqueur du Tour serait définitivement souillée, lui interdisant probablement de prolonger sa carrière. En choisissant de prouver que le salbutamol a été métabolisé de façon surprenante sous l'action d'éléments extérieurs, le Britannique joue à quitte ou double. Ou il trouve des arguments scientifiques convaincants et arrache un non-lieu, ou il prend deux ans de suspension qui, là encore, siffleront la fin de sa carrière, alors qu'il approche des trente-trois ans.
L'équipe de Mike Morgan a réuni une dizaine de scientifiques très pointus pour gratter dans toutes les failles du dossier. Une entreprise colossale qui nécessite beaucoup de temps – les bons experts sont souvent très pris par ailleurs – et d'argent. Seulement, le dossier a été bien ficelé par la CADF (Fondation antidopage du cyclisme), qui a pris toutes les précautions requises.
Rien ne permet d'exploiter l'hypothèse d'une concentration de salbutamol favorisée par une déshydratation
La piste de la déshydratation, avancée dès les premières heures par Sky, s'est évaporée. Lors de tous les contrôles subis sur la Vuelta, la densité urinaire a été mesurée et a fait l'objet d'une note sur le procès-verbal. Rien ne permet d'exploiter l'hypothèse d'une concentration de salbutamol favorisée par une déshydratation. La possibilité d'une étude pharmacocinétique (qui montrerait le temps mis par le principe actif à être métabolisé puis excrété), visant à prouver que, ce jour-là, des facteurs extérieurs ont troublé le processus ordinaire, se heurte à un obstacle majeur : comment recréer les mêmes conditions – climatiques, de santé, de fatigue – que le jour du contrôle ? Plus embêtant encore pour Froome : avant et après la date de son résultat d'analyse anormal, les taux de salbutamol relevés sont bas, loin de celui du 7 septembre... Or le Britannique prenait quotidiennement de la Ventoline dans le cadre de son traitement contre l'asthme.
Comment, dès lors, expliquer que ce jour-là le taux ait été multiplié par trois ou quatre ? L'équipe de Mike Morgan travaille sur un autre scénario. Une fois ingéré, le salbutamol est métabolisé par l'organisme en passant par le foie. C'est aux reins, ensuite, que revient la tâche de l'excréter, comme disent les scientifiques, c'est-à-dire de l'évacuer par les urines. Les experts choisis par Morgan s'appliquent à démontrer que les reins de Froome ont dysfonctionné en amont du contrôle, retenant et accumulant le salbutamol dans son organisme. Et que lorsqu'ils se sont remis à fonctionner correctement, ils ont expulsé une dose plus élevée de molécules, justifiant le taux mesuré ce jour-là.
Froome et Sky n'ont pas encore remis le dossier de leur défense aux experts scientifiques du LADS, le Service juridique - unité antidopage de l'UCI. Mais dans un univers où il faut anticiper les coups de l'adversaire, ces derniers ont pris soin de s'entourer d'un néphrologue. Comme dit une source proche du dossier, «ça prend du temps, mais ça ne traîne pas».
(*) Froome a été contrôlé avec une concentration de salbutamol deux fois plus élevée (2 000 nanogrammes par millilitre d'urine) que la limite autorisée (1 000).
L'unanimisme positif du Gruppetto sur l'interview de Bardet
A moi le tour 2016
Je suis très inquièt pour Froome.
La Sky doit tout faire pour protéger Froomey. Je sais que Michelle croit faire ce qu'elle fait pour son bien, mais il faut qu'elle laisse des professionnels gérer cette affaire.
Chris Froome est en train de vivre la plus grande injustice de toute l'histoire judiciaire. C'est profondément révoltant ce qui lui arrive.
" le Britannique joue à quitte ou double. Ou il trouve des arguments scientifiques convaincants et arrache un non-lieu, ou il prend deux ans de suspension qui, là encore, siffleront la fin de sa carrière, alors qu'il approche des trente-trois ans."
Si Froome prend 2 ans de suspension, j'arrêterai définitivement de suivre le cyclisme.
https://twitter.com/chrisfroome/status/952918583427952641
Heureusement que son fils est là pour le soutenir pendant cette difficile épreuve.
Merci pour le partage des articles
Le 15 janvier 2018 à 23:34:58 Jojoi18 a écrit :
La Sky doit tout faire pour protéger Froomey. Je sais que Michelle croit faire ce qu'elle fait pour son bien, mais il faut qu'elle laisse des professionnels gérer cette affaire.Chris Froome est en train de vivre la plus grande injustice de toute l'histoire judiciaire. C'est profondément révoltant ce qui lui arrive.
Oh ils vont le protéger t'inquiète pas. Entre tricheurs on se serre les coudes.
Froome doit perdre sa Vuelta c'est un fait. Apres pour la suspension je me prononce pas
Le 15 janvier 2018 à 18:42:09 BanPourUneFrite a écrit :
Androni
Je comprends qu'on puisse être sceptique vu le passif de l'équipe mais là c'est le Venezuela. 2 étapes au sprint avec Malucelli qui est un bon sprinteur face à une faible concurrence.
Sosa avait déjà terminé dans le top 10 au GC sur cette même course l'année dernière et Rivera est vraiment un coureur à suivre, très bon grimpeur. Grosse opération l'année dernière à cause d'une tumeur bénigne dans la mâchoire du coup il a très peu couru mais avec une victoire tout de même.