Chapitre 34 en même temps C'est allé vite !
Pendant le premier paragraphe, j'étais comme ça :
Bute la, bute la ... Ouais !!!
Post du débug
Le 06 juillet 2016 à 20:46:33 MotorcycleMan a écrit :
Pendant le premier paragraphe, j'étais comme ça :
Bute la, bute la ... Ouais !!!
Spèce de paganiste
Je lis ça en rentrant ce soir
Intéressante fin de fic, elle ouvre sur quoi ?
Le 07 juillet 2016 à 20:28:41 Zozowok3 a écrit :
Intéressante fin de fic, elle ouvre sur quoi ?
Depuis plusieurs chapitres, je me dis qu'elle pourrait être une sorte de préquel à notre fic, c'est pas complètement incohérent je trouve, pas toi ? Ou bien je la nous approprie complètement
Prequel au voyageur effectivement
Relisez la fin du Voyageur quand il arrive chez les païens
+ La guerre a pas commencé elle éclate en fin de fic
"Effectivement" sarcastique hein J'y pensais aussi mais faut avouer que c'est plus sympa de faire dee références extra-textuelles à soi-même plutôt qu'aux copains
Le 07 juillet 2016 à 20:50:18 Zozowok3 a écrit :
"Effectivement" sarcastique hein J'y pensais aussi mais faut avouer que c'est plus sympa de faire dee références extra-textuelles à soi-même plutôt qu'aux copains
Et chronologiquement parlant c'est pas possible
Pas mal pas mal, j'ai lu d'une traite, pris jusqu'au bout Tu peux développer encore plus tes talents d'écriture
Barbaresque si tu passes par ici ya moyen que tu nous fasses une v3 stp ?
Tu voudrais améliorer quoi ?
Le 07 juillet 2016 à 23:32:39 Zozowok3 a écrit :
Tu voudrais améliorer quoi ?
Mettre plus de ville, plus de térritiore, ajouter d'autres croyances ou courrant de pensée si possible
Après je sais que c'est pas facile
Je propose le Mont Saint Michel comme îlot des Catholiques, désolé mais c'est obligé pour pleins de raisons Et en effet, des villes en plus ça serait cool. Courage Barba !
Btw Radical, je m'étais donné du mal pour te faire de jolies scènes à voiles et à vapeur
Btw Radical, je m'étais donné du mal pour te faire de jolies scènes à voiles et à vapeur
J'ai lu, je n'ai jamais été aussi gêné de toute ma vie
Soit j'étais mis en taule par le Mossad soit j'étais dans des intrigues ""gay"" cheloues
Quand on me confie un job...
Super fic !
Et enfin je suis pas juste un petit personnage qui ne sert que pour un chapitre !
Je post un aperçu / teaser / prototype du projet que j'ai en tête. Si ça en intéresse certains
Un messager de la guilde frappa à la porte d’Aodh. Le jeune homme roux, qui venait de fêter ses 14 ans, ouvrit la porte : « Un message de la milice. » Aodh prit le papier qui lui était tendu et remercia le messager. Il brisa le cachet de cire rouge, marqué du sceau de la milice, un bouclier devant deux épées croisées, et lit les quelques mots qui lui étaient destinés. Il s’agissait de la convocation au siège de la Milice pour son recensement et sa remise de brassards, lui demandant de s’y rendre dès que possible. Le futur boulanger glissa les pieds dans ses bottes et sortit de sa maison en claquant la porte, provoquant un énième hurlement de répréhension de sa mère. Aodh héla un cavalier qui s’arrêta à son niveau et grimpa sur le cheval : « Le siège de la milice s’il te plait. » Le cavalier hocha la tête et partit au galop en direction de sa destination, rejoignant les grandes routes bien plus praticables que les ruelles de la ville.
Aodh descendit du cheval et salua son cavalier qui lui rendit le geste. Le jeune homme rajusta ses cheveux roux et entra dans le siège de la Milice, où une femme lui fit signe d’avancer jusqu’à son guichet. Aodh tendit la convocation, qui contenait notamment un numéro qui lui correspondait, et la milicienne hocha la tête avant de sortir un formulaire :
« - Nom et prénom ?
- Aodh MacLeòid
- 14 ans ?
- Oui.
- Comptes-tu rester dans le pays ?
- Oui.
- Future occupation ?
- Boulanger.
- Bien. »
La femme se leva et se rendit derrière une porte. Elle en ressortit aussitôt, deux brassards en main : « Prononce le serment et ils sont à toi. » Dit-elle en souriant.
Aodh prit son inspiration : « Je jure devant les Dieux de les honorer en suivant les lois de mon pays, en le protégeant et en le faisant prospérer par mon travail jusqu’à la mort. »
La milicienne tendit ses brassards de cuir à Aodh. Il les scruta, admiratif. Le triskel sur le premier était le symbole de son pays, le blason frappé d’une toque sur le deuxième était le symbole de la guilde des boulangers et pâtissiers. Il enfila le triskel à son bras gauche, l’autre brassard à son bras droit : « N’oublie-pas : toujours en évidence. » Aodh hocha la tête et prit congé auprès de la milicienne.
Veda fut la dernière à poser ses offrandes au pied du Bouddha de Jade. Les bâtons d’encens étaient presque consumés, mais cela n’empêcha pas la bouddhiste de prier à genoux. Le jour de la Paix était pour les bouddhiste une occasion de célébrer l’harmonie entre les peuples. Elle dégagea ses cheveux noirs de devant ses yeux, remit son brassard de l’ordre des agriculteurs et se leva. Elle remercia la prêtresse du temple et partit avec ses amis pour préparer la soirée de la Paix.
Dans la rue, Veda discutait de la possibilité d’utiliser sa maison pour la soirée : « Mademoiselle, s’il vous plait. » Deux miliciens l’avaient interpellées : « Votre brassard gauche, où est-il ? » La bouddhiste devint rouge : « Je l’ai oublié au temple… »
Les miliciens escortèrent la jeune femme au temps où l’attendait la prêtresse, son brassard frappé de la roue du Dharma en main. Veda s’excusa, confuse, et les miliciens la saluèrent avant de continuer leur ronde.
Bödvar enfila sa tunique rouge. Il épousseta les épaules de sa tenue en lin et saisit la fine ceinture de cuir noir à laquelle pendaient un marteau et une corne, qu’il enroula deux fois autour de sa taille. Il tira une dernière fois le bas de sa tunique, passa ses mains sur le pantalon de coton pour en faire tomber la poussière et enfonça ses pieds dans ses bottes. Il resserra ses lacets, courbant péniblement le dos pour placer ses mains au niveau de ses bottes, et se releva en soufflant, dépassé par l’effort minime qu’il venait de faire. Le doyen de l’ordre des forgerons enfila ses brassards de cuir noir décorés. Le brassard droit était orné d’un blason sur lequel était dessiné un marteau frappant une enclume tandis que celui de gauche était sobrement orné de la représentation de Mjöllnir, le marteau de Thor au manche trop court. Bödvar passa la porte de son bureau, donnant sur l’atelier où quelques apprentis volontaires en retard sur leur travail mensuel le saluèrent, et sortit de la salle pour se retrouver dans la rue, sur le pavé. Le forgeron passa sa main dans sa barbe grise, gratta son crâne dégarni et héla le cocher d’une des charrettes de la guilde des cavaliers qui passait par là. Le chariot s’arrêta à sa portée, et Bödvar escalada la marche qui donnait sur le banc du chariot, après avoir salué les différents passagers.
Pierre rajusta son béret. Le bleu de son tabard se mêlait aux différentes couleurs des vêtements des érudits présents pour la célébration de la Paix des Peuples, événement tricentenaire. Il rajusta son brassard marqué d’une croix, cognant au passage celui de son voisin, habillé dans une djellaba jaune, qui était ornée de la représentation d’un parchemin, insigne de la guilde des érudits. Chacun des historiens notait le nom des doyens des différentes guildes, signalant pour toujours leur présence à la célébration dans les archives du pays. Des charpentiers volontaires achevaient la construction du mur symbolique, qui serait détruit lors de la célébration pour commémorer la chute des frontières entre les peuples et leurs croyances. L’un des érudits nota l’arrivée montée de Bödvar, doyen de la guilde des forgerons, qui prit place dans les tribunes sommaires destinées aux doyens des guildes de chacun des pays. Une dernière intervention d’un haut gradé de la guilde des artificiers juste avant le coucher du soleil, et les bardes et poètes montèrent sur scène pour chanter en langue commune la gloire des héros d’antan, passés dans la postérité en apportant la paix à tous les peuples : « Gloire à Daniel, Thorstein, Yarethch et Yacine, guerriers légendaires qui nous ont apporté la paix. » Alors que les bardes chantaient, les doyens des milices, torches en main, allumèrent chacun une partie du mur multicolore qui leur était symboliquement attribué. Arrosés de graisse animale et remplis de paille, les murs s’embrasèrent rapidement.
Assis en haut de la tour de garde, Thungsker commençait à s’endormir. Les claquements de la bannière marron des Asatruarmenn qui flottait au vent levant berçaient le milicien, assis sur une chaise de bois sommaire. Thungsker scrutait l’horizon, où il pensait pouvoir apercevoir le champ de bataille de la célébration de la Paix. Le soleil était couché, et les lumières des torches indiquaient au païen scandinave vers quelle direction regarder. Et effectivement, de cette direction, des coups de canon se firent entendre. Des boules de feu volaient dans le ciel, une de chaque couleur représentant chaque pays, et explosèrent en même temps, faisant retomber du soufre coloré. Ce tir était le coup d’envoi du reste du feu d’artifice, et alors que les fusées volaient au loin, à peine discernables, le milicien saisit une gourde cachée sous sa tunique, l’ouvrit et la porta à ses lèvres. L’hydromel réchauffa ses tripes et il s’assit sur sa chaise, contemplant le spectacle de feu au loin.
Mais d'où sortent tous ces noms ? (débarque)
Le 11 juillet 2016 à 23:19:20 RoiPanda a écrit :
Je post un aperçu / teaser / prototype du projet que j'ai en tête. Si ça en intéresse certainsUn messager de la guilde frappa à la porte d’Aodh. Le jeune homme roux, qui venait de fêter ses 14 ans, ouvrit la porte : « Un message de la milice. » Aodh prit le papier qui lui était tendu et remercia le messager. Il brisa le cachet de cire rouge, marqué du sceau de la milice, un bouclier devant deux épées croisées, et lit les quelques mots qui lui étaient destinés. Il s’agissait de la convocation au siège de la Milice pour son recensement et sa remise de brassards, lui demandant de s’y rendre dès que possible. Le futur boulanger glissa les pieds dans ses bottes et sortit de sa maison en claquant la porte, provoquant un énième hurlement de répréhension de sa mère. Aodh héla un cavalier qui s’arrêta à son niveau et grimpa sur le cheval : « Le siège de la milice s’il te plait. » Le cavalier hocha la tête et partit au galop en direction de sa destination, rejoignant les grandes routes bien plus praticables que les ruelles de la ville.
Aodh descendit du cheval et salua son cavalier qui lui rendit le geste. Le jeune homme rajusta ses cheveux roux et entra dans le siège de la Milice, où une femme lui fit signe d’avancer jusqu’à son guichet. Aodh tendit la convocation, qui contenait notamment un numéro qui lui correspondait, et la milicienne hocha la tête avant de sortir un formulaire :
« - Nom et prénom ?
- Aodh MacLeòid
- 14 ans ?
- Oui.
- Comptes-tu rester dans le pays ?
- Oui.
- Future occupation ?
- Boulanger.
- Bien. »La femme se leva et se rendit derrière une porte. Elle en ressortit aussitôt, deux brassards en main : « Prononce le serment et ils sont à toi. » Dit-elle en souriant.
Aodh prit son inspiration : « Je jure devant les Dieux de les honorer en suivant les lois de mon pays, en le protégeant et en le faisant prospérer par mon travail jusqu’à la mort. »
La milicienne tendit ses brassards de cuir à Aodh. Il les scruta, admiratif. Le triskel sur le premier était le symbole de son pays, le blason frappé d’une toque sur le deuxième était le symbole de la guilde des boulangers et pâtissiers. Il enfila le triskel à son bras gauche, l’autre brassard à son bras droit : « N’oublie-pas : toujours en évidence. » Aodh hocha la tête et prit congé auprès de la milicienne.
Veda fut la dernière à poser ses offrandes au pied du Bouddha de Jade. Les bâtons d’encens étaient presque consumés, mais cela n’empêcha pas la bouddhiste de prier à genoux. Le jour de la Paix était pour les bouddhiste une occasion de célébrer l’harmonie entre les peuples. Elle dégagea ses cheveux noirs de devant ses yeux, remit son brassard de l’ordre des agriculteurs et se leva. Elle remercia la prêtresse du temple et partit avec ses amis pour préparer la soirée de la Paix.
Dans la rue, Veda discutait de la possibilité d’utiliser sa maison pour la soirée : « Mademoiselle, s’il vous plait. » Deux miliciens l’avaient interpellées : « Votre brassard gauche, où est-il ? » La bouddhiste devint rouge : « Je l’ai oublié au temple… »
Les miliciens escortèrent la jeune femme au temps où l’attendait la prêtresse, son brassard frappé de la roue du Dharma en main. Veda s’excusa, confuse, et les miliciens la saluèrent avant de continuer leur ronde.
Bödvar enfila sa tunique rouge. Il épousseta les épaules de sa tenue en lin et saisit la fine ceinture de cuir noir à laquelle pendaient un marteau et une corne, qu’il enroula deux fois autour de sa taille. Il tira une dernière fois le bas de sa tunique, passa ses mains sur le pantalon de coton pour en faire tomber la poussière et enfonça ses pieds dans ses bottes. Il resserra ses lacets, courbant péniblement le dos pour placer ses mains au niveau de ses bottes, et se releva en soufflant, dépassé par l’effort minime qu’il venait de faire. Le doyen de l’ordre des forgerons enfila ses brassards de cuir noir décorés. Le brassard droit était orné d’un blason sur lequel était dessiné un marteau frappant une enclume tandis que celui de gauche était sobrement orné de la représentation de Mjöllnir, le marteau de Thor au manche trop court. Bödvar passa la porte de son bureau, donnant sur l’atelier où quelques apprentis volontaires en retard sur leur travail mensuel le saluèrent, et sortit de la salle pour se retrouver dans la rue, sur le pavé. Le forgeron passa sa main dans sa barbe grise, gratta son crâne dégarni et héla le cocher d’une des charrettes de la guilde des cavaliers qui passait par là. Le chariot s’arrêta à sa portée, et Bödvar escalada la marche qui donnait sur le banc du chariot, après avoir salué les différents passagers.
Pierre rajusta son béret. Le bleu de son tabard se mêlait aux différentes couleurs des vêtements des érudits présents pour la célébration de la Paix des Peuples, événement tricentenaire. Il rajusta son brassard marqué d’une croix, cognant au passage celui de son voisin, habillé dans une djellaba jaune, qui était ornée de la représentation d’un parchemin, insigne de la guilde des érudits. Chacun des historiens notait le nom des doyens des différentes guildes, signalant pour toujours leur présence à la célébration dans les archives du pays. Des charpentiers volontaires achevaient la construction du mur symbolique, qui serait détruit lors de la célébration pour commémorer la chute des frontières entre les peuples et leurs croyances. L’un des érudits nota l’arrivée montée de Bödvar, doyen de la guilde des forgerons, qui prit place dans les tribunes sommaires destinées aux doyens des guildes de chacun des pays. Une dernière intervention d’un haut gradé de la guilde des artificiers juste avant le coucher du soleil, et les bardes et poètes montèrent sur scène pour chanter en langue commune la gloire des héros d’antan, passés dans la postérité en apportant la paix à tous les peuples : « Gloire à Daniel, Thorstein, Yarethch et Yacine, guerriers légendaires qui nous ont apporté la paix. » Alors que les bardes chantaient, les doyens des milices, torches en main, allumèrent chacun une partie du mur multicolore qui leur était symboliquement attribué. Arrosés de graisse animale et remplis de paille, les murs s’embrasèrent rapidement.
Assis en haut de la tour de garde, Thungsker commençait à s’endormir. Les claquements de la bannière marron des Asatruarmenn qui flottait au vent levant berçaient le milicien, assis sur une chaise de bois sommaire. Thungsker scrutait l’horizon, où il pensait pouvoir apercevoir le champ de bataille de la célébration de la Paix. Le soleil était couché, et les lumières des torches indiquaient au païen scandinave vers quelle direction regarder. Et effectivement, de cette direction, des coups de canon se firent entendre. Des boules de feu volaient dans le ciel, une de chaque couleur représentant chaque pays, et explosèrent en même temps, faisant retomber du soufre coloré. Ce tir était le coup d’envoi du reste du feu d’artifice, et alors que les fusées volaient au loin, à peine discernables, le milicien saisit une gourde cachée sous sa tunique, l’ouvrit et la porta à ses lèvres. L’hydromel réchauffa ses tripes et il s’assit sur sa chaise, contemplant le spectacle de feu au loin.
Ça a l'air assez intéressant.
Et cette référence à Highlander.