Sujet : Carte du sous-forum Religion du 18-25
RoiPanda
Heiđinn : Chapitre XIV
Le troll venait de frapper dans le bloc de pierre, qui faisait la taille d’au moins 5 hommes. Le païen toujours sur les marches, descendit celles qui restaient et courut en direction des boucliers. Il avait maintenant dégainé sa hache, qu’il tenait dans sa main droite, et saisit l’un des boucliers de sa main gauche. Le bouclier avait une forme octogonale, mais plus large sur la hauteur, et était entièrement forgé en fer. RoiPanda serra les dents en se rendant compte du poids réel du bouclier, et les rangs nains s’étaient resserrés. Le païen pouvait maintenant observer la formation naine : à l’avant se trouvaient des lanciers, armes en avant, et des fantassins se tenaient derrière eux pour protéger leur tête. Le reste des rangs était formé de lanciers et de fantassins qui devaient prendre la place des guerriers des premiers rangs qui tomberaient au combat. En hauteur, des archers, arbalétriers et d’autres lanciers attendaient que le troll pénètre dans la montagne. RoiPanda rejoignit les rangs arrière centraux. Les boucliers à l’avant formaient désormais un mur qui remplissait la largeur du passage. Les lances acérées menaçaient l’ennemi encore invisible, et le Roi fit un signe de bras, provoquant un coup de corne à l’attention d’une dizaine de nains près de la porte. Ils se mirent à tirer des cordes, attachées au bloc de pierre, qui se mit à coulisser vers la droite. L’ouverture fut à peine dégagée que le troll passa sa gigantesque main verte dans la maigre fente, et poussa le bloc sur le côté, bousculant au passage les nains qui lâchèrent la corde et courraient maintenant dans la direction opposée au danger. Le troll posa son pied dans la caverne. Il mesurait huit mètres de haut, donc passait dans l’encadrement de la porte, et portait dans sa main une massue à sa taille : un rocher était attaché à un tronc d’arbuste grâce à un cordage, et sa main ferme balançait l’arme autour de lui. Il ouvrit la bouche, et prononça d’une voix grave et lente « Tiens… Des nains. »
Les arbalétriers firent feu les premiers, dans un claquement massif de carreaux qui s’envolaient, ainsi que les lanciers en hauteur qui envoyèrent leurs armes contre le troll. Certains fantassins, peu prudents, subissaient déjà des blessures de projectiles perdus par leurs frères d’arme. Les autres protégeaient leur tête avec leur bouclier. Le troll poussa un cri de douleur, et son arme redoutable commença à s’agiter. Sous les flèches des archers qui commençaient à envoyer des salves, le temps que les arbalétriers rechargeaient, le rocher vint percuter les lanciers et les fantassins sur plusieurs rangs. La colonne de RoiPanda s’avança, pour combler le trou qui venait de s’ouvrir au niveau du mur de boucliers, et le païen souleva son bouclier pour se protéger d’un éclat d’os qui venait dans sa direction. La massue retomba au sol, près du troll, et les nains en profitèrent pour essayer de mutiler la main de leur ennemi. Les lanciers plantaient leur arme dans les doigts du troll, et les porteurs de hache et d’épée l’attaquaient au niveau du poignet, et la créature géante finit par lâcher son arme. Elle donnait maintenant des coups de pieds devant elle, faisant s’envoler les nains loin derrière RoiPanda, et les rangs s’ouvraient pour tenter d’esquiver les coups en vain. Le païen, par un mécanisme complexe de fuites et de remontées de rang, se trouvait maintenant à l’avant. L’un des carreaux tirés par un arbalétrier blessa grièvement le troll, qui agita les jambes de plus belle, et RoiPanda eut le temps de lever son bouclier pour amortir le coup de pied avant de s’envoler et de perdre un instant son souffle, sonné par le coup que sa poitrine donna contre le sol en retombant.
Le troll, maintenant éborgné et mutilé, agitait tous ses membres dans l’espoir de se sortir du péril dans lequel il s’était jeté. Mais une baliste montée sur un chariot venait d’être mise à disposition du Roi, qui avait retroussé ses manches et tentait de viser la cible qui bougeait trop. Il cria des ordres à son général qui se tenait à ses côtés, qui fit partir une salve de flèches. L’une d’elles se planta dans le deuxième œil valide du troll, qui tomba à genoux. La baliste du Roi était remontée, la corde qui devait faire glisser le projectile le long de la hampe était tendue, et le nain dû garder son sang-froid pour se concentrer malgré les cris de terreur et de douleur de ses sujets. Le troll avait commencé à attraper les nains les moins lourds qui s’approchaient de lui, à tâtons, et à les envoyer le plus loin possible. La flèche géante traversa la salle, dans un léger sifflement aigu, transperçant le troll de part en part au niveau de son cœur. Le monstre s’étala en arrière, provoquant la dernière secousse de ses évènements, et quelques cailloux du haut de la caverne s’écrasèrent au sol. L’un d’eux assomma RoiPanda qui, par chance, avait gardé son casque.
Le corps de RoiPanda dans la charrette s’agitait. Il avait des spasmes, et du sang coulait de son nez et de quelques blessures à son visage. Le païen qui était inanimé il y a encore quelques secondes roula hors de la charrette, et vint s’écraser de toute sa masse contre le sol boueux, et après quelques secondes supplémentaires de spasmes, s’immobilisa :
« - Faut trouver quelqu’un pour le soigner. Suggéra Janus-Pater, qui avait observé le jeune homme se retrouver au sol.
- Hommescrabes ? Dit Harri.
- BoaReturn ? Suggéra MotocycleMan.
- Non tout le monde sauf elle. Rétorqua Joklinn
- Rentrons d’abord au village, nous y sommes presque. Insista wsl »
Les païens hissèrent leur ami blessé sur la charrette, et se remirent en route pour parcourir le dernier kilomètre qui les séparait du village.
Le 16 juin 2016 à 23:32:00 RoiPanda a écrit :
Heiđinn : Chapitre XIVLe troll venait de frapper dans le bloc de pierre, qui faisait la taille d’au moins 5 hommes. Le païen toujours sur les marches, descendit celles qui restaient et courut en direction des boucliers. Il avait maintenant dégainé sa hache, qu’il tenait dans sa main droite, et saisit l’un des boucliers de sa main gauche. Le bouclier avait une forme octogonale, mais plus large sur la hauteur, et était entièrement forgé en fer. RoiPanda serra les dents en se rendant compte du poids réel du bouclier, et les rangs nains s’étaient resserrés. Le païen pouvait maintenant observer la formation naine : à l’avant se trouvaient des lanciers, armes en avant, et des fantassins se tenaient derrière eux pour protéger leur tête. Le reste des rangs était formé de lanciers et de fantassins qui devaient prendre la place des guerriers des premiers rangs qui tomberaient au combat. En hauteur, des archers, arbalétriers et d’autres lanciers attendaient que le troll pénètre dans la montagne. RoiPanda rejoignit les rangs arrière centraux. Les boucliers à l’avant formaient désormais un mur qui remplissait la largeur du passage. Les lances acérées menaçaient l’ennemi encore invisible, et le Roi fit un signe de bras, provoquant un coup de corne à l’attention d’une dizaine de nains près de la porte. Ils se mirent à tirer des cordes, attachées au bloc de pierre, qui se mit à coulisser vers la droite. L’ouverture fut à peine dégagée que le troll passa sa gigantesque main verte dans la maigre fente, et poussa le bloc sur le côté, bousculant au passage les nains qui lâchèrent la corde et courraient maintenant dans la direction opposée au danger. Le troll posa son pied dans la caverne. Il mesurait huit mètres de haut, donc passait dans l’encadrement de la porte, et portait dans sa main une massue à sa taille : un rocher était attaché à un tronc d’arbuste grâce à un cordage, et sa main ferme balançait l’arme autour de lui. Il ouvrit la bouche, et prononça d’une voix grave et lente « Tiens… Des nains. »
Les arbalétriers firent feu les premiers, dans un claquement massif de carreaux qui s’envolaient, ainsi que les lanciers en hauteur qui envoyèrent leurs armes contre le troll. Certains fantassins, peu prudents, subissaient déjà des blessures de projectiles perdus par leurs frères d’arme. Les autres protégeaient leur tête avec leur bouclier. Le troll poussa un cri de douleur, et son arme redoutable commença à s’agiter. Sous les flèches des archers qui commençaient à envoyer des salves, le temps que les arbalétriers rechargeaient, le rocher vint percuter les lanciers et les fantassins sur plusieurs rangs. La colonne de RoiPanda s’avança, pour combler le trou qui venait de s’ouvrir au niveau du mur de boucliers, et le païen souleva son bouclier pour se protéger d’un éclat d’os qui venait dans sa direction. La massue retomba au sol, près du troll, et les nains en profitèrent pour essayer de mutiler la main de leur ennemi. Les lanciers plantaient leur arme dans les doigts du troll, et les porteurs de hache et d’épée l’attaquaient au niveau du poignet, et la créature géante finit par lâcher son arme. Elle donnait maintenant des coups de pieds devant elle, faisant s’envoler les nains loin derrière RoiPanda, et les rangs s’ouvraient pour tenter d’esquiver les coups en vain. Le païen, par un mécanisme complexe de fuites et de remontées de rang, se trouvait maintenant à l’avant. L’un des carreaux tirés par un arbalétrier blessa grièvement le troll, qui agita les jambes de plus belle, et RoiPanda eut le temps de lever son bouclier pour amortir le coup de pied avant de s’envoler et de perdre un instant son souffle, sonné par le coup que sa poitrine donna contre le sol en retombant.
Le troll, maintenant éborgné et mutilé, agitait tous ses membres dans l’espoir de se sortir du péril dans lequel il s’était jeté. Mais une baliste montée sur un chariot venait d’être mise à disposition du Roi, qui avait retroussé ses manches et tentait de viser la cible qui bougeait trop. Il cria des ordres à son général qui se tenait à ses côtés, qui fit partir une salve de flèches. L’une d’elles se planta dans le deuxième œil valide du troll, qui tomba à genoux. La baliste du Roi était remontée, la corde qui devait faire glisser le projectile le long de la hampe était tendue, et le nain dû garder son sang-froid pour se concentrer malgré les cris de terreur et de douleur de ses sujets. Le troll avait commencé à attraper les nains les moins lourds qui s’approchaient de lui, à tâtons, et à les envoyer le plus loin possible. La flèche géante traversa la salle, dans un léger sifflement aigu, transperçant le troll de part en part au niveau de son cœur. Le monstre s’étala en arrière, provoquant la dernière secousse de ses évènements, et quelques cailloux du haut de la caverne s’écrasèrent au sol. L’un d’eux assomma RoiPanda qui, par chance, avait gardé son casque.
Le corps de RoiPanda dans la charrette s’agitait. Il avait des spasmes, et du sang coulait de son nez et de quelques blessures à son visage. Le païen qui était inanimé il y a encore quelques secondes roula hors de la charrette, et vint s’écraser de toute sa masse contre le sol boueux, et après quelques secondes supplémentaires de spasmes, s’immobilisa :
« - Faut trouver quelqu’un pour le soigner. Suggéra Janus-Pater, qui avait observé le jeune homme se retrouver au sol.
- Hommescrabes ? Dit Harri.
- BoaReturn ? Suggéra MotocycleMan.
- Non tout le monde sauf elle. Rétorqua Joklinn
- Rentrons d’abord au village, nous y sommes presque. Insista wsl »
Les païens hissèrent leur ami blessé sur la charrette, et se remirent en route pour parcourir le dernier kilomètre qui les séparait du village.
Les enfoirés ! 
RoiPanda
Le 16 juin 2016 à 23:55:23 BoaReturn a écrit :
Le 16 juin 2016 à 23:32:00 RoiPanda a écrit :
Heiđinn : Chapitre XIVLe troll venait de frapper dans le bloc de pierre, qui faisait la taille d’au moins 5 hommes. Le païen toujours sur les marches, descendit celles qui restaient et courut en direction des boucliers. Il avait maintenant dégainé sa hache, qu’il tenait dans sa main droite, et saisit l’un des boucliers de sa main gauche. Le bouclier avait une forme octogonale, mais plus large sur la hauteur, et était entièrement forgé en fer. RoiPanda serra les dents en se rendant compte du poids réel du bouclier, et les rangs nains s’étaient resserrés. Le païen pouvait maintenant observer la formation naine : à l’avant se trouvaient des lanciers, armes en avant, et des fantassins se tenaient derrière eux pour protéger leur tête. Le reste des rangs était formé de lanciers et de fantassins qui devaient prendre la place des guerriers des premiers rangs qui tomberaient au combat. En hauteur, des archers, arbalétriers et d’autres lanciers attendaient que le troll pénètre dans la montagne. RoiPanda rejoignit les rangs arrière centraux. Les boucliers à l’avant formaient désormais un mur qui remplissait la largeur du passage. Les lances acérées menaçaient l’ennemi encore invisible, et le Roi fit un signe de bras, provoquant un coup de corne à l’attention d’une dizaine de nains près de la porte. Ils se mirent à tirer des cordes, attachées au bloc de pierre, qui se mit à coulisser vers la droite. L’ouverture fut à peine dégagée que le troll passa sa gigantesque main verte dans la maigre fente, et poussa le bloc sur le côté, bousculant au passage les nains qui lâchèrent la corde et courraient maintenant dans la direction opposée au danger. Le troll posa son pied dans la caverne. Il mesurait huit mètres de haut, donc passait dans l’encadrement de la porte, et portait dans sa main une massue à sa taille : un rocher était attaché à un tronc d’arbuste grâce à un cordage, et sa main ferme balançait l’arme autour de lui. Il ouvrit la bouche, et prononça d’une voix grave et lente « Tiens… Des nains. »
Les arbalétriers firent feu les premiers, dans un claquement massif de carreaux qui s’envolaient, ainsi que les lanciers en hauteur qui envoyèrent leurs armes contre le troll. Certains fantassins, peu prudents, subissaient déjà des blessures de projectiles perdus par leurs frères d’arme. Les autres protégeaient leur tête avec leur bouclier. Le troll poussa un cri de douleur, et son arme redoutable commença à s’agiter. Sous les flèches des archers qui commençaient à envoyer des salves, le temps que les arbalétriers rechargeaient, le rocher vint percuter les lanciers et les fantassins sur plusieurs rangs. La colonne de RoiPanda s’avança, pour combler le trou qui venait de s’ouvrir au niveau du mur de boucliers, et le païen souleva son bouclier pour se protéger d’un éclat d’os qui venait dans sa direction. La massue retomba au sol, près du troll, et les nains en profitèrent pour essayer de mutiler la main de leur ennemi. Les lanciers plantaient leur arme dans les doigts du troll, et les porteurs de hache et d’épée l’attaquaient au niveau du poignet, et la créature géante finit par lâcher son arme. Elle donnait maintenant des coups de pieds devant elle, faisant s’envoler les nains loin derrière RoiPanda, et les rangs s’ouvraient pour tenter d’esquiver les coups en vain. Le païen, par un mécanisme complexe de fuites et de remontées de rang, se trouvait maintenant à l’avant. L’un des carreaux tirés par un arbalétrier blessa grièvement le troll, qui agita les jambes de plus belle, et RoiPanda eut le temps de lever son bouclier pour amortir le coup de pied avant de s’envoler et de perdre un instant son souffle, sonné par le coup que sa poitrine donna contre le sol en retombant.
Le troll, maintenant éborgné et mutilé, agitait tous ses membres dans l’espoir de se sortir du péril dans lequel il s’était jeté. Mais une baliste montée sur un chariot venait d’être mise à disposition du Roi, qui avait retroussé ses manches et tentait de viser la cible qui bougeait trop. Il cria des ordres à son général qui se tenait à ses côtés, qui fit partir une salve de flèches. L’une d’elles se planta dans le deuxième œil valide du troll, qui tomba à genoux. La baliste du Roi était remontée, la corde qui devait faire glisser le projectile le long de la hampe était tendue, et le nain dû garder son sang-froid pour se concentrer malgré les cris de terreur et de douleur de ses sujets. Le troll avait commencé à attraper les nains les moins lourds qui s’approchaient de lui, à tâtons, et à les envoyer le plus loin possible. La flèche géante traversa la salle, dans un léger sifflement aigu, transperçant le troll de part en part au niveau de son cœur. Le monstre s’étala en arrière, provoquant la dernière secousse de ses évènements, et quelques cailloux du haut de la caverne s’écrasèrent au sol. L’un d’eux assomma RoiPanda qui, par chance, avait gardé son casque.
Le corps de RoiPanda dans la charrette s’agitait. Il avait des spasmes, et du sang coulait de son nez et de quelques blessures à son visage. Le païen qui était inanimé il y a encore quelques secondes roula hors de la charrette, et vint s’écraser de toute sa masse contre le sol boueux, et après quelques secondes supplémentaires de spasmes, s’immobilisa :
« - Faut trouver quelqu’un pour le soigner. Suggéra Janus-Pater, qui avait observé le jeune homme se retrouver au sol.
- Hommescrabes ? Dit Harri.
- BoaReturn ? Suggéra MotocycleMan.
- Non tout le monde sauf elle. Rétorqua Joklinn
- Rentrons d’abord au village, nous y sommes presque. Insista wsl »
Les païens hissèrent leur ami blessé sur la charrette, et se remirent en route pour parcourir le dernier kilomètre qui les séparait du village.Les enfoirés !
Je te l'annonce t'as encore rien vu
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Zozowok3
Le voyage en Orient, Épilogue
Je partis pour l'Orient, et j'y promenai des mois mon inquiétude dans l'ancien empire ottoman, dans la Terre Sainte dévastée, dans la Syrie décomposée. Je n'en revins pas.
L'Orient est aussi le pays de l'imagination, la terre du merveilleux : les traditions orales y grossissent tout ; rien n'y est naturel, tout y est prestige. L'étranger qui traverse la terre est un sage ou un héros, ou pire selon qu'il a la sottise de laisser son nom prononcé par la foule. Je n'ai été qu'un pauvre voyageur promenant son ombre par désœuvrement sur le sable du désert ou sur les colonnes renversées de Baalbek. Mais Dieu a soufflé sur ces déserts, et a imprimé d'autres formes et d'autres ondulations à la surface de l'Orient.
Salah-Deen est mort ; et son sabre qui menaçait l'île est couché avec lui dans son tombeau. À sa suite les généraux fidèles ont capitulé. Le capitaine Mosheration, le vainqueur d'une soldatesque tyrannique et indisciplinée, est retourné chez les Athées après avoir accompli son œuvre. L'histoire l'appellera le Lawrence d'Arabie du Califat. Barbaresques a trouvé, à la mort de son père, l'empire libre, les préjugés domptés, des instruments tout formés autour de lui pour continuer l'œuvre civilisatrice du Roi Hassan.
*
Granolla pénétra dans la lumière dorée des lampes à huiles. Sa main passait dans les boucles sombres de mes cheveux alors que je lui racontais les nouvelles contradictoires qui m'arrivaient du Nord. Elle laissa courir un rire joyeux sur sa bouche. Je l'accompagnai dans sa liesse naïve qui ne se préoccupait guère plus de telles contingences dérisoires. Le tissu de sa manche, doux comme l'air du soir, devenait une caresse sur mon cou. Tout près, dans le creux de l'oreille, comme un frisson qui me parcourut avec désir et passion, elle souffla un mot d'amour. Mon pouce caressa tendrement sa main en réponse.
_________________________
Lien vers les chapitres précédents de la fic : https://onedrive.live.com/view.aspx?cid=3758711122e4d60f&page=view&resid=3758711122E4D60F!2645&parId=3758711122E4D60F!2638&authkey=!AOXVQJjJMWat_ng&app=Word
RoiPanda
Et en plus il s'occupe lui-même du Onedrive, parfait 
Bon c'était bien beau tout ça
RoiPanda
Heiđinn : Chapitre XV
RoiPanda se réveilla dans la caverne, incommodé par l’eau qui lui coulait sur le visage. Il avait été placé à l’écart des autres nains blessés, et sa tête avait été bandée. Ses armes étaient disposées au sol près de lui. Il lutta pour se relever, et vit que la porte principale avait été refermée, et que des chasseurs dépeçaient maintenant le troll pour récupérer le cuir solide qui pouvait être fait avec la peau dure du monstre. La viande servirait à nourrir les chiens de chasse. Le Roi passait dans les rangs de blessés pour féliciter ses soldats, et il s’approcha de RoiPanda :
« - Tu n’aurais pas dû courir au milieu du champ de bataille comme ça, c’est dangereux.
- J’avais envie de faire partie d’une armée… Avoua honteusement le païen.
- Il est temps de rentrer chez toi, homme.
- Quoi ? Comment ? »
Le nain attrapa la main du païen, et lui mis un morceau de pierre gravé de symboles dans le creux de sa paume. Il récita quelques mots, dont « Midgard » que l’homme reconnut, qui activèrent le talisman, qui s’illumina en blanc, et RoiPanda s’évapora dans un nuage de fumée.
Joklinn était excédée par Harri, qui lui faisait ce qui ressemblait à des avances. Assis sur un tabouret devant l’entrée de la chambre, les païens gardaient un œil sur leur ami. RoiPanda, couché sur le côté dans son lit, dos à la scène, souriait, les yeux toujours fermés. Harri quitta la salle, et le blessé entendit la voix de MotorcycleMan, parler bas à Joklinn, qui se leva et quitta la salle en claquant la porte, suivie par le païen celte. RoiPanda pensait maintenant être seul dans la salle, mais une voix familière se fit entendre : « C’est tendu entre les païens en ce moment… » RoiPanda hésita à se retourner, mais la suite le convainquit :
« - C’est pas bien d’écouter les gens en faisant semblant d’être mort.
- Je croyais que tu avais mystérieusement disparu après la taverne. Répondit le païen à la Sataniste.
- Non, non, j’étais dans les parages… »
Les cheveux ébouriffés et la barbe du païen bouclaient tellement qu’ils ressemblaient à des flammes noires figées sur sa tête, mais l’œil gonflé de RoiPanda, et ses multiples plaies au visage, lui retiraient le peu de charme qu’il avait. La Sataniste posa sa main sur le visage du païen, ses doigts fins glissèrent sur sa joue, faisant frissonner le jeune homme, et la jeune femme repoussa les cheveux rouges qui tombaient sur ses yeux et s’assit auprès de son païen. La robe noire courte qu’elle portait révélait de fines cuisses protégées par un collant, et le païen, qui regardait avec passion la Sataniste, posa une main dans le creux de sa hanche. Il défit sa cape de sa main libre, desserra sa ceinture qu’il jeta au sol avant d’approcher son visage de celui de la jeune femme pour l’embrasser. Il posa ses lèvres sur les lèvres fines d’un rouge éclatant de la Sataniste, et la rapprocha de lui, croisant ses jambes et les siennes. La Sataniste embrassa alors la joue enflée du païen, qui détachait les attaches de la robe du Sataniste, avant de poser sa main sur la jambe dévêtue de la jeune femme, qui sortit alors une lame de sa bottine.
RoiPanda embrassait maintenant l’épaule de la Sataniste, une main posée sur sa cuisse, et sentait le froid de l’acier contre son cou. Il serra la cuisse et mordit l’épaule de la Sataniste à pleines dents, qui gémit dans un soupir sensuel, avant d’enfoncer sa lame sur le côté de la nuque du païen, la faisant glisser le long de son cou, entraînant un défilé de minuscules perles de sang, qui se transformèrent rapidement en gouttes. La Sataniste posa ses lèvres humides sur la plaie qu’elle venait d’ouvrir, et y passa sa langue, incitant RoiPanda à se resserrer contre elle. La main droite du jeune homme serrait la cuisse de la Sataniste, et sa main gauche avait glissé sous sa robe, pour venir toucher la poitrine de sa partenaire, qui expirait maintenant de manière saccadée, tremblotante. Il lâcha sa cuisse, et passa la main derrière la tête de la jeune femme, dégageant les cheveux rouges de sa nuque, et se mit à embrasser son cou : « Désolé, je ne le mérite pas. »
La Sataniste se leva brusquement, rangea sa lame dans sa botte et ragrafa sa robe. Elle remit ses cheveux en place, et posa un baiser sur les lèvres de RoiPanda qui était encore stupéfait par le comportement de BoaReturn : « Boa, je… »
Il n’eut le temps de finir sa phrase. La jeune femme s’était éclipsée et RoiPanda l’entendit dire à l’un des païens qu’elle l’avait guérie. Le double de RoiPanda, qui avait disparu dès le rapprochement entre les deux amoureux, commençait maintenant à s’énerver de façon assez virulente. Un marteau à la main, il frappait contre les meubles, contre la porte et contre le lit. Il frappait aux murs en hurlant sa rage et il disparut comme il était apparu quand MotorcycleMan pénétra la chambre de RoiPanda, le sortant de sa torpeur :
« - Tu vas bien ?
- Je… oui.
- Bien. BoaReturn t’as remis sur pied on dirait. »
RoiPanda rougit en entendant le nom de la Sataniste, et se leva de son lit en boitant. « Oh là, du calme. Repose-toi pour l’instant, dans une ou deux semaines, quand on sera sûrs que t’as rien tu pourras revenir travailler. Pour l’instant, j’en sais rien moi… Ecris des poèmes tiens, ça faisait un moment. »
Et c’est ce qu’il fit, toute la semaine suivante.
Zozowok3
RoiPanda adepte de la catégorie "emo" 
J'ai de la lecture
Le 17 juin 2016 à 17:39:38 RoiPanda a écrit :
Heiđinn : Chapitre XVRoiPanda se réveilla dans la caverne, incommodé par l’eau qui lui coulait sur le visage. Il avait été placé à l’écart des autres nains blessés, et sa tête avait été bandée. Ses armes étaient disposées au sol près de lui. Il lutta pour se relever, et vit que la porte principale avait été refermée, et que des chasseurs dépeçaient maintenant le troll pour récupérer le cuir solide qui pouvait être fait avec la peau dure du monstre. La viande servirait à nourrir les chiens de chasse. Le Roi passait dans les rangs de blessés pour féliciter ses soldats, et il s’approcha de RoiPanda :
« - Tu n’aurais pas dû courir au milieu du champ de bataille comme ça, c’est dangereux.
- J’avais envie de faire partie d’une armée… Avoua honteusement le païen.
- Il est temps de rentrer chez toi, homme.
- Quoi ? Comment ? »Le nain attrapa la main du païen, et lui mis un morceau de pierre gravé de symboles dans le creux de sa paume. Il récita quelques mots, dont « Midgard » que l’homme reconnut, qui activèrent le talisman, qui s’illumina en blanc, et RoiPanda s’évapora dans un nuage de fumée.
Joklinn était excédée par Harri, qui lui faisait ce qui ressemblait à des avances. Assis sur un tabouret devant l’entrée de la chambre, les païens gardaient un œil sur leur ami. RoiPanda, couché sur le côté dans son lit, dos à la scène, souriait, les yeux toujours fermés. Harri quitta la salle, et le blessé entendit la voix de MotorcycleMan, parler bas à Joklinn, qui se leva et quitta la salle en claquant la porte, suivie par le païen celte. RoiPanda pensait maintenant être seul dans la salle, mais une voix familière se fit entendre : « C’est tendu entre les païens en ce moment… » RoiPanda hésita à se retourner, mais la suite le convainquit :
« - C’est pas bien d’écouter les gens en faisant semblant d’être mort.
- Je croyais que tu avais mystérieusement disparu après la taverne. Répondit le païen à la Sataniste.
- Non, non, j’étais dans les parages… »Les cheveux ébouriffés et la barbe du païen bouclaient tellement qu’ils ressemblaient à des flammes noires figées sur sa tête, mais l’œil gonflé de RoiPanda, et ses multiples plaies au visage, lui retiraient le peu de charme qu’il avait. La Sataniste posa sa main sur le visage du païen, ses doigts fins glissèrent sur sa joue, faisant frissonner le jeune homme, et la jeune femme repoussa les cheveux rouges qui tombaient sur ses yeux et s’assit auprès de son païen. La robe noire courte qu’elle portait révélait de fines cuisses protégées par un collant, et le païen, qui regardait avec passion la Sataniste, posa une main dans le creux de sa hanche. Il défit sa cape de sa main libre, desserra sa ceinture qu’il jeta au sol avant d’approcher son visage de celui de la jeune femme pour l’embrasser. Il posa ses lèvres sur les lèvres fines d’un rouge éclatant de la Sataniste, et la rapprocha de lui, croisant ses jambes et les siennes. La Sataniste embrassa alors la joue enflée du païen, qui détachait les attaches de la robe du Sataniste, avant de poser sa main sur la jambe dévêtue de la jeune femme, qui sortit alors une lame de sa bottine.
RoiPanda embrassait maintenant l’épaule de la Sataniste, une main posée sur sa cuisse, et sentait le froid de l’acier contre son cou. Il serra la cuisse et mordit l’épaule de la Sataniste à pleines dents, qui gémit dans un soupir sensuel, avant d’enfoncer sa lame sur le côté de la nuque du païen, la faisant glisser le long de son cou, entraînant un défilé de minuscules perles de sang, qui se transformèrent rapidement en gouttes. La Sataniste posa ses lèvres humides sur la plaie qu’elle venait d’ouvrir, et y passa sa langue, incitant RoiPanda à se resserrer contre elle. La main droite du jeune homme serrait la cuisse de la Sataniste, et sa main gauche avait glissé sous sa robe, pour venir toucher la poitrine de sa partenaire, qui expirait maintenant de manière saccadée, tremblotante. Il lâcha sa cuisse, et passa la main derrière la tête de la jeune femme, dégageant les cheveux rouges de sa nuque, et se mit à embrasser son cou : « Désolé, je ne le mérite pas. »
La Sataniste se leva brusquement, rangea sa lame dans sa botte et ragrafa sa robe. Elle remit ses cheveux en place, et posa un baiser sur les lèvres de RoiPanda qui était encore stupéfait par le comportement de BoaReturn : « Boa, je… »
Il n’eut le temps de finir sa phrase. La jeune femme s’était éclipsée et RoiPanda l’entendit dire à l’un des païens qu’elle l’avait guérie. Le double de RoiPanda, qui avait disparu dès le rapprochement entre les deux amoureux, commençait maintenant à s’énerver de façon assez virulente. Un marteau à la main, il frappait contre les meubles, contre la porte et contre le lit. Il frappait aux murs en hurlant sa rage et il disparut comme il était apparu quand MotorcycleMan pénétra la chambre de RoiPanda, le sortant de sa torpeur :
« - Tu vas bien ?
- Je… oui.
- Bien. BoaReturn t’as remis sur pied on dirait. »RoiPanda rougit en entendant le nom de la Sataniste, et se leva de son lit en boitant. « Oh là, du calme. Repose-toi pour l’instant, dans une ou deux semaines, quand on sera sûrs que t’as rien tu pourras revenir travailler. Pour l’instant, j’en sais rien moi… Ecris des poèmes tiens, ça faisait un moment. »
Et c’est ce qu’il fit, toute la semaine suivante.
Visiblement je suis forte pour "soigner".
Motorcycle qui est allé piocher dans Vikings et Gladiator
Granolla, c'est qui Zozowok ?
RoiPanda 
j'ai vomi au rituel de guérison, ma pudeur hélléno-chrétienne a été choquée
Zozowok3
Granolla, c'est qui Zozowok ?
Une pieuse musulmane du Dôme Il me fallait quelqu'un (dit-il misérablement pour sa défense).
Au début j'ai cru que ce serait Joklinn ou merrino
Le 17 juin 2016 à 20:49:06 Khaleran a écrit :
Au début j'ai cru que ce serait Joklinn ou merrino
https://youtu.be/_bSEfx6D8mA 
Zozowok3
Je n'aime pas les blondasses. Et mon mérinos est mort, je ne suis ni zoophile ni nécrophile (quoique… 
)
Le 17 juin 2016 à 20:57:49 Zozowok3 a écrit :
Je n'aime pas les blondasses. Et mon mérinos est mort, je ne suis ni zoophile ni nécrophile (quoique…
Pauvre merrino, ton sacrifice ne sera pas oublié 
RoiPanda
Le 17 juin 2016 à 20:42:07 Khaleran a écrit :
Motorcycle qui est allé piocher dans Vikings et GladiatorGranolla, c'est qui Zozowok ?
RoiPanda
La famosa
Joklinn
Le 17 juin 2016 à 20:57:49 Auteur blacklisté a écrit :
Je n'aime pas les blondasses. Et mon mérinos est mort, je ne suis ni zoophile ni nécrophile (quoique…
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Zozowok3
Blacklisté... Oh tu vas prendre-euh
RoiPanda
Heiđinn : Chapitre XVI
La grandeur des mondes, la splendeur des technologies naines et les mondes théoriquement présents à explorer avaient inspiré RoiPanda. Il passait la journée dans la lueur tamisée de sa chambre à écrire des poèmes, et ses blessures soignaient incroyablement rapidement vite. Après trois jours, il se servait de ses bras, et après six jours il reprit les activités habituelles. Son recueil de poèmes s’était épaissi pour les prochains rituels, des chants sur la fin des temps, sur la guerre, sur la violence et surtout sur l’amour. Des poèmes de passion, en général sombres et tristes, et des poèmes plus entraînants, chantants…
Et chaque nuit RoiPanda faisait le même rêve. Ce rêve dans lequel il frappait contre une porte en fer avec un bélier. Et il avait beau le faire chaque nuit, il ne réussissait jamais à ouvrir la porte, aussi fort qu’il envoyait le bélier, aussi fragile il rendait la porte, elle tenait toujours. Les mêmes flèches tombaient à chaque fois, la même pluie torrentielle, au même endroit…
Mais ce rêve en continu détruisait le païen. Il avait l’impression de rêver même en plein jour, d’être dans un état second, qu’il ne ressentait ni douleur, ni tristesse. Même son double paraissait plus sain que lui, plus humain, plus vivant… Mais il devait faire avec. Les activités quotidiennes reprirent pendant quelques jours : la chasse, la pêche, puiser de l’eau… Le froid commençait à s’installer, et les païens arrivaient dans leur période hivernale, pendant laquelle ils marchaient au ralenti. Ils se levaient avec le soleil, c’est-à-dire tard, et se couchaient avec le soleil, c’est-à-dire tôt. Avec le manque de soleil, RoiPanda manquait de courage et de volonté, et les dernières semaines d’automne passèrent rapidement, toujours rythmées par ce rêve étrange et pénétrant.
Alors qu’il coupait du bois pour le chauffage, dehors dans le froid et la neige, RoiPanda renifla, et saisit un autre morceau de bois. Il posa le fer de sa hache sur le haut de la bûche, souleva son outil et l’abattit de toutes ses forces, fendant le bois qui tomba de part et autre de la souche qui servait de support. Le païen se retourna encore une fois pour saisir une nouvelle bûche mais c’est une jeune femme qui se trouvait face à lui. Les cheveux rouges de BoaReturn étaient parsemés de blanc, et sa robe noire légère ne la protégeait absolument pas du froid. Ses lèvres rouges étaient gercées et sa peau était plus blanche que d’habitude. Elle avait les mains posées sur les épaules pour se réchauffer, et tremblait. Après s’être assurée que RoiPanda l’avait remarqué, elle colla son corps contre le sien à la recherche de chaleur. Sa tête était collée à son torse et elle regardait le vide, légèrement vers le bas. Le païen la prit par le bras et poussa la porte de la salle commune, attirant les regards de tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur, en particulier celui de Joklinn qui se transforma rapidement en regard de réprimande. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, RoiPanda prit la parole : « L’inhospitalité est le pire des défauts devant les Dieux. BoaReturn a froid, sûrement faim et soif, et elle restera ici jusqu’à ce qu’elle décide de partir. »
Le païen, sous les regards médusés de ses amis, lâcha la main de la Sataniste, s’empara d’une bouteille d’alcool, d’un panier de fruits et fit signe à la jeune rousse de le suivre dans sa chambre, qu’il ouvra avec le pied droit. La porte fut refermée par BoaReturn, et les païens reprirent leur discussion, à l’exception d’AbdAl-Rahman qui se porta volontaire pour finir la corvée de bois.
RoiPanda posa la barquette de fruits sur son bureau, rassembla grossièrement toutes les feuilles en un tas bordélique qu’il mit sur le coin de son bureau. BoaReturn s’assit sur le lit, le regard dans le vide, et RoiPanda s’agenouilla à ses pieds pour accéder au tiroir sous son lit. Il caressa l’arrière de la jambe de la Sataniste pour qu’elle le laisse ouvrir le tiroir, et attrapa une fourrure épaisse. Il ferma le tiroir d’un mouvement de jambe et posa la peau sur le dos de BoaReturn, qui s’enfouit dedans. Il versa l’hydromel dans deux verres propres qui trainaient sur son bureau et s’assit auprès de la Sataniste, qui prit un verre et se blottit contre lui. Elle posa sa tête sur son épaule :
« - Merci… Murmura-t-elle.
- Il faudra m’expliquer ce que tu fais là, je me suis mis Joklinn à dos et je l’aime bien, t’as intérêt à avoir une bonne excuse. Dit RoiPanda légèrement excédé.
- Je… Je voulais te voir. Répondit BoaReturn après un silence gênant. »
Le païen passa le bras derrière la tête de la Sataniste, posant sa main sur son épaule et la rapprochant contre lui. Après quelques verres, BoaReturn, les yeux plongés dans le vide, demanda :
« - C’était pas qu’un loup, si ?
- Oh non, c’était vraiment pas qu’un loup.
- Quoi alors ? »
Et parce que l’alcool délie les langues, qu’il pensait être dans un rêve et qu’il faisait confiance à la jeune femme, RoiPanda raconta l’intégralité de ses péripéties. Il montrait les cicatrices laissées par les blessures pour appuyer son propos, et n’omit aucun détail, de la couleur des loups à la hauteur de la caverne naine, il décrivait tout ce qu’il avait vu, mais le détail qui avait retenu l’attention de BoaReturn était le double de RoiPanda. C’est la seule fois où elle interrompit le récit du païen, et elle demanda avec insistance s’il était sûr que la personne qu’il voyait vraiment était lui-même.
A la fin du récit, après le passage où RoiPanda racontait sa véritable angoisse provoquée par son état de rêve permanent, des larmes coulaient sur les joues pâles de BoaReturn, visiblement touchée par l’épreuve que traversait le païen. Elle posa sa tête sur son épaule, enfonça la main dans les cheveux du païen et prit sa main :
« - Je suis désolée. Dit-elle en pleurant. Je ne voulais pas te mettre en froid avec Joklinn, ça doit être si dur… Je peux faire quelque chose ? N’importe quoi ?
- Fais en sorte que je ne te retrouve plus jamais dans la neige, à la limite de l’hypothermie. Dit-il en souriant, les yeux également humides. »
Les coups violents d’un gantelet de fer contre la porte se firent entendre : « Au nom de la Très Sainte Inquisition, ouvrez ! »
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Dites donc c'est que je prends du retard moi 
RoiPanda
(post test, ignorez )