Hum, un terrible châtiment t'attend alors. Souviens-toi qui est du bon côté de la plume
ATTENTION GROS PAVE A VENIR !!
Menace extrémiste sur l'île des religions, partie 4
Chapitre 4 : Du sang et des larmes
Les cavaliers musulmans, guidés par les renseignements de Zozowok et Robotomique, s'étaient discrètement rassemblés durant la nuit au nord de la citadelle tenue par l'Etat Islamique, dans laquelle se terraient ses chefs militaires et politiques. Masqués par le relief, ils attendaient l'ordre d’assaut avec grande patience.
Les païens, quant à eux, observaient la falaise au pied de laquelle ils se tenaient. Ils s'échangèrent quelques regards, testèrent avec leurs outils, de simples piolets et des chaussures à crampons, la paroi rocheuse. Elle se montra parfois assez dure, parfois assez malléable, présentant une succession de couche de calcaire et de marne. En confiance, par trois cordées de deux et une de trois, ils commencèrent l'ascension de la falaise d'une centaine de mètres, pour laquelle ils avaient une heure. Une fois cela fait, ils iraient rapidement ouvrir les portes tandis que les petits bras étaient à la mosquée pour la prière de l'aube puis ils donneraient le signal de l'attaque.
Quant au reste des hommes à pied, ils se tenaient prêts à partir provoquer les hommes qui se masseraient au sud, dans la première enceinte de la ville fortifiée. Ils feraient à la fois diversion sur l'attaque prévue par la cavalerie qui arriverait dans le dos de l'ennemi, et empêcheraient une fuite éventuelle en bloquant une issue.
Le double objectif militaire de la bataille menée par l'Alliance était limpide : porter un coup fatal aux petits bras de l'EI en détruisant ses forces armées au sein de leur repaire et capturer les chefs pour poursuivre l'enquête sur ces apparitions. Seuls les personnes armées devaient être neutralisées, tous avaient pour ordre de ne pas s'en prendre aux civils.
PeaceBeUponYou, présent parmi les hommes à pied et pleinement investi de son rôle de commandant, montrer quelques inquiétudes malgré lui. La synchronicité de l'attaque dépendait d'étrangers, et cela mécontentait de nombreuses personnes au sein de ses hommes. Il voulait pourtant faire confiance aux païens. Autrement, sans nouvelle d'eux, ils attaqueraient conjointement au lever du Soleil, lorsque le premier rayon pourfendrait le ciel.
Au nord, les cavaliers entendirent l'appel à la prière de l'aube, venant de la citadelle, alors que le ciel commençait tout juste à quitter ses couleurs nocturnes. Par honneur, tous avaient convenus de laisser une dernière prière à l'ennemi. Si tout se passait bien, l'assaut se déroulerait juste après avoir investi la citadelle, lorsque l'ennemi sortirait de la mosquée. La tension devenait palpable, il s'agissait d'un jour décisif.
Si l'Alliance était défaite, la contre-offensive des petits bras pourrait réduire la Résistance musulmane au même point que celle des chrétiens pacifiques : des petits groupes désordonnées traqués, subissant les assauts et tâchant d'y résister tant que ce peut, sans aucun espoir de renverser la situation.
Lorsque l'appel à la prière résonna, les païens en étaient à mi-chemin de leur ascension. Il fallait qu'ils se dépêchent, afin d'être assurés de bénéficier de l'effet de surprise et de pouvoir ouvrir les portes plus aisément qu'en ayant à combattre un nombre trop important de gardes.
Jamais ils n'avaient eu un défi aussi grand à relever de leur histoire. Le risque de chuter à chaque seconde d'inattention ou de déconcentration était la mort, mais ce n'était pas la motivation de survivre qui les maintenait. C'était la rage de combattre ceux qui étaient venu les défier sur leurs terres. Plusieurs fois, les mains se sont crispées, les souffles se sont coupés. Le vent leur rappelait à quel hauteur ils se situaient, ce qui ne faisait que croître d'avantage la pression. L'un d'eux failli lâcher prise mais il sut se ressaisir à temps, le tout dans le plus grand silence.
Les païens finirent par parvenir au prix de nombreux efforts au sommet de la falaise. Un maigre replat d'à peine un demi-mètre, au pied de la muraille, leur sembla être un lieu sûr en comparaison de leur périple précédent. Après une courte pause, à l'aide de cordes et de grappins qu'ils lancèrent par dessus les murailles, ils firent un dernier effort dérisoire et grimpèrent par dessus les remparts sans bruits.
Ils y étaient : les voici dans la citadelle. Se répartissant en deux petits groupes, l'un vers la porte nord, l'autre vers la porte sud, ils se mouvaient discrètement à travers les ruelles dépeuplées. Portant des capuches les fondant parmi les habitants civils, ils évoluaient dans une ville prisonnière, des hommes pendus pouvaient être aperçus, d'autres étaient brûlés. Ils croisèrent deux hommes aux regards vides, amputés des mains.
Le groupe de la porte Nord, formé par Seirensu, Sakrashdelor, Joklinn et BrulureChimique atteignit rapidement son objectif sans trop d'encombres. L'ennemi en effet ne s'attendait pas à subir une attaque de cette direction et avait concentré sa défense vers le Sud. BrulureChimique ouvra la porte de la salle des gardes, menant à la porte, avec fracas et tous se ruèrent à l'intérieur. Pris par surprise, les quelques ennemis n'eurent pas le temps de donner l'alerte, et se firent tous tués. Seirensu et Sakrashdelor gagnèrent la porte et l'ouvrirent tandis que Joklinn monta aux créneaux et lança le signal : une flèche enflammée traversa le ciel.
Le groupe de la porte Sud, composé par RoiPanda, Harri Ebur, Cenabum, wsl et Inpouou, plus aguerris, tomba sur quelques hommes armés en patrouille, de la police des mœurs. Les païens étant dissimulés sous des vêtements locaux, ils n'éveillèrent pas de méfiance de ces hommes. Ceux ci s'approchèrent sans prendre de précaution et alors qu'ils commencèrent à les interroger avec véhémence, ils n'eurent pour réponse que des hommes ôtant leurs capuches, torses nus, arborant des signes leur étant inconnus, et leur plantant une hache ou une épée ou travers du crâne. L'un des petits bras parvint à leur échapper et alla vite sonner l'alerte.
Les païens accoururent le plus rapidement possible vers la porte, avant que trop ne monde ne soit prévenu, mais ils rencontrèrent plusieurs hommes gardant la salle menant à l'ouverture des portes. Intuitivement, RoiPanda jeta un oeil derrière lui et vit la flèche de Joklinn, ce qui le motiva d'autant plus à combattre. Tous se mirent en formation, près à combattre.
Les deux groupes d'hommes combattirent frontalement, épées contre épées. Par chance, aucun homme n'était resté aux créneaux à faire le guet, et personne ne vit arriver les musulmans de l'Alliance auprès de la porte, attendant l'ouverture de celle ci. Les coups portés juste en dehors de la salle se firent si violent que les petits bras s'y replièrent et s'y enfermèrent. Dans la confusion, wsl parvint à se glisser parmi eux, ayant revêtu la tenue plus discrète et gagna très rapidement le mécanisme permettant l'ouverture de la porte. Alors qu'il actionnait la manivelle, l'ouverture de la porte fit un bruit alertant les petits bras barricadant l'entrée de la salle. Deux hommes se précipitèrent sur lui, et wsl eut sa tête tranchée.
Ses camarades virent cela et entendirent courir vers eux en hurlant l'ensemble des petits bras alertés qui étaient sortis de la mosquée. Acculés contre le mur, ils ne pensèrent pas pouvoir résister, quand ils aperçurent derrière les petits bras la charge de la cavalerie. Ils reconnurent également la voix de PeaceBeUponYou qui encourageait ses hommes, et quelques mètres avant que les petits bras ne les atteignent, les païens se retrouvèrent mêlés aux hommes de l'Alliance.
Alors que les musulmans pacifiques combattaient les petits bras, qui essuyait une deuxième attaque de dos par la cavalerie comme prévue, les païens réussirent à forcer l'entrée de la salle. Au moment où ils allaient y pénétrer, ils entendirent un homme hurler "Allahu wakhba" et le bruit d'une forte détonation. Un kamikaze avait actionné sa ceinture trop tôt et il ne tua que ses compagnons.
Les païens eurent le champ libre pour accéder à la muraille, en hauteur, et ils découvrirent des Gatling, cachées grossièrement. Ils ouvrirent le feu sur les petits bras, ce qui provoqua des pertes très lourdes dans leur camp. Donnant ainsi un net avantage à leurs alliés, quelques cavaliers purent partir à la recherche d'autres groupes armés, et des hommes à pied se dirigèrent vers le quartier général supposé des petits bras de l'EI.
Profitant de la confusion, les païens de la porte du Nord retrouvèrent leurs amis à la porte Sud, et s'aventurèrent dans la citadelle avec quelques musulmans pacifiques, pour tenter de capturer les chefs, où qu'ils se terrent. Harri Ebur s'arrêta quelques instants et observa la scène : des cavaliers investissaient les villes, tandis que un peu partout explosait des hommes, le plus souvent seuls et isolés.
Il vit que beaucoup de petits bras tentèrent de se replier derrière la deuxième enceinte et y tenir leurs positions, alors qu'ils étaient poursuivis par les hommes à pied. Il aperçut aussi quelques musulmans alliés investir par une autre voie le bâtiment qu'ils visaient, dans le but d'y être présents avant que les petits bras ne s'y barricadent.
Le plus rapidement possible, ils se dirigeaient vers le quartier général, tandis que RoiPanda tentait de retrouver PeaceBeUponYou pour lui indiquer ce qu'il se tramait au sein de l'enceinte intérieure de la citadelle, tandis que la bataille rangée sur la place de la porte Sud s'était transformée en guérilla urbaine. Les musulmans de l'Alliance traquaient les petits bras, qui s'étaient dispersés dans le désordre, et évacuaient les quelques civils regagnant leur liberté.
Il apparaissait clairement que l'EI ne s'était pas douté d'une attaque sur son propre terrain, trop certain de son emprise psychologique sur la région. Il avait fallu l'audace d'une alliance multiconfessionnelle pour contrarier leur projet.
Les païens et les quelques hommes avec eux étaient à présent dans le palais, étrangement silencieux, contrastant avec les cris de bataille provenant de la ville. Ils investirent le bâtiment, en espérant ne pas tomber dans un piège grossier. Rapidement, alors qu'ils étaient tout juste engagés dans un couloir menant du hall dans des bureaux, ils entendirent derrière eux une dizaine d'hommes entrer, et tenter de barricader les portes. Il s'agissait de petits bras, ouvrant le feu sur les musulmans de l'Alliance encore à l'extérieur.
Il s'agissait là d'une opportunité à saisir. Les musulmans de l'Alliance ripostèrent, à couvert, et un échange de rafales de Kalachnikov retentit dans le hall, tandis que les païens décidèrent de poursuivre la recherche des chefs de l'EI. Mais une balle atteignit Sakrashdelor en pleine tête alors qu'il se relevait furtivement. Ivre de rage, alors que les musulmans de l'Alliance ainsi que les petits bras rechargeaient leurs fusils d'assaut, HarriEbur se jeta avec une grande vélocité sur les sbires de l'EI tel un Berserker, à la grande surprise de ses alliés. Avec une hache dans chaque main, il parvint à éliminer de nombreux petits bras, mais l'un d'eux lui planta un coup de couteau mortel dans le dos. HarriEbur s'effondra lourdement, tandis que les musulmans de l'Alliance reprirent leurs tirs nourris sur des petits bras qui n'avaient pas pu recharger leurs armes ni se mettre à nouveau à couvert.
RoiPanda et PeaceBeUponYou arrivèrent rapidement dans le hall du palais, et le païen fut atterré de voir son frère d'armes ainsi décédé... "Puisse tu trouver la paix au Valhalla mon ami...". Ils étaient suivis de Zozowok et Robotomique ainsi que Panarabisme qui les avait rejoint en fin de bataille, lorsque la ville avait été sécurisée. "Ils ne peuvent pas nous échapper. Capturez les vivants" donna pour ordre PeaceBeUponYou.
Durant ce temps, les païens arrivèrent devant une porte surveillé par des musulmans de l'Alliance. Elle menait au bureau dans lequel s'étaient réfugiés les chefs militaires et politiques de l'EI. Ils aidèrent à dégonder la porte, tout en restant à couvert, car ils essuyaient des tirs de l'ennemi. Joklinn, qui avait bandé son arc, eut une intuition et jeta un oeil dans la pièce.
Elle vit un homme masqué, dont elle sentait la peur, ainsi que quelques autres hommes. D'autres l'imitèrent, dont PeaceBeUponYou venant d'arriver, qui reconnut NoName parmi eux. Celui ci tenta une sortie en tenant à la main un détonateur, dans le but de mourir en martyr et éliminer les cadres de la Résistance musulmane s'étant imprudemment trop rapprochés.
En un éclair Joklinn lui décocha une flèche en pleine main, ce qui eut pour effet de lui faire lâcher son détonateur. Plusieurs hommes se précipitèrent à l'intérieur de la pièce et parvinrent à maîtriser les hommes s'y trouvant.
"Objectif atteint" dit RoiPanda.
Zozowok acquiesça, mais il avait conscience que ce n'était qu'une étape, et qu'affronter les Biblik pourrait s'avérer être encore plus délicat. Une seule moitié des extrémistes avait été détruite, et il fallait en savoir plus. Les prisonniers furent évacués tandis que tous quittaient la citadelle.
Ça valait le coup d'attendre Et l'écouter avec la BO de Prince of Persia (le film ) ça a son charme : https://www.youtube.com/watch?v=c6ICqwE6bU4&list=PLE4E153A86374F5BB&index=2
Cette bataille épique
Pauvre No name
Sinon si je peux vous donner un conseil c'est aussi de raconter l'histoire d'un point de vue qui vise les petits bras et pas que l'alliance
Tkt c'est prévu, un personnage à faire entrer au moment opportun me servira
J'essaierai de sortir la suite de ma fic durant le week-end, vu que je suis interne.
La VRAIE sataniste C'est vraie que la tienne dans un bar avait une chouette ambiance, un peu confus parfois mais sympa à lire.
Tu m'as fait faire pause alors que je regardais GoT et je l'ai pas regretté
Menace extrémiste sur l'île des religions, partie 4
Chapitre 5 : Chants et musique
Quelques hommes fouillaient les dernières maisons encore inexplorées, dans un silence pesant de mort, à la recherche de civils que la peur aurait paralysé. La plupart des hommes retrouvaient leurs frères d'armes tombés lors de la bataille, tandis que les autres creusaient de nombreuses tombes. Cette tâche dura deux jours, tant les corps sans vie des petits bras étaient nombreux. Leurs chefs quant à eux furent extraits sans ménagement à la mi-journée de la citadelle miraculeusement préservée par la bataille.
A peine quelques impacts de balle étaient visibles ça et là dans les rues, et quelques maisons étaient écroulées par les explosions, mais les bâtisses historiques ne souffrirent pas du conflit. Les musulmans pacifiques espéraient voir la vie bientôt reprendre dans ces lieux ancestraux.
Le convoi amenant les prisonniers au camp des musulmans de l'Alliance, ainsi que les corps de leurs amis, se hâta de rentrer. Tous souhaitaient offrir des funérailles dignes avant la tombée de la nuit à leurs camarades. Les païens montèrent trois bûchers funéraires à l'écart du camp, pour wsl, Harri Ebur, et Sakrashdelor. Tandis que les flammes dévoraient les corps de leurs amis, ils se remémoraient tout ce voyages, tous ces combats menés aux côtés de personnes qu'il n'aurait jamais cru avoir pour alliés un jour, pour se défendre.
Des hymnes et autres éloges poétiques rédigés et chantés par RoiPanda s'élevèrent dans les cieux sans nuages et éclairèrent la nuit tombante dans le désert. Lorsque cela fut terminé, ils récoltèrent les cendres afin de les disperser auprès des sources et des arbres sacrés, chez eux. Durant ce temps, les musulmans enterraient les leurs et prièrent pour leur repos.
Après cela, tous se rejoignirent pour célébrer malgré tout cette victoire décisive, sans faste toutefois. En toute sobriété (au sens premier du terme au grand regret des païens), ils discutèrent toute la soirée et quelques uns jouaient de la musique de circonstance avec quelques instruments traditionnels, tout en partageant ensemble un dernier repas. Les prisonniers étaient tenus à l'écart et surveillés. Une fois interrogés et les mystères dévoilés, il sera décidé du sort à leur réserver, mais cela n'était pas l'affaire de la soirée.
Le lendemain, les païens prendraient la route pour retourner sur leurs terres. Ils ne pouvaient rien apporter de plus à présent et ils faisaient entièrement confiance à leurs nouveaux amis pour mener à bien leurs enquêtes.
La partie 4 s'achève, bientôt place à la cinquième et dernière partie
On attend au matin la partie de Jean-Amassou (et on lui met la pression ^^)
Le voyage en Orient, Livre XIX
<spoil>Une chaleur caniculaire résorbait les rares bouffées d’air que la nuit, dans la débâcle de sa retraite, avait omis d’emporter. Les terres du Sousforum n'étaient que champs de bataille, arènes et cimetières. Les prières s’émiettaient dans la furie des mitrailles, les loups hurlaient chaque soir à la mort, et le vent, lorsqu’il se levait, livrait la complainte des mendiants au croassement des corbeaux.
Plus rien ne serait comme avant, semblaient dire les routes crevassées, les collines teigneuses, l’horizon chauffé à blanc et le cliquetis des culasses. La ruine des remparts avait atteint les âmes. La poussière avait terrassé les vergers, aveuglé les regards et cimenté les esprits. Par endroits, le bourdonnement des mouches et la puanteur des charognes ajoutaient à la désolation quelque chose d’irréversible. On aurait dit que le monde était en train de pourrir, que sa gangrène avait choisi de se développer à partir d’ici, dans le Forum Officiel Musulmans, tandis que la désertification poursuivait ses implacables reptations à travers la conscience des hommes, et leurs mentalités. Personne ne croit aux aurores d’un lendemain clément. Les hommes sont devenus fous ; ils ont tourné le dos au jour pour faire face à la nuit.
Enserré dans l’étuve de ses montagnes rocailleuses, l'Officiel Musulman suffoquait. Comme si un soupirail de l’enfer s’était entrebâillé dans le ciel. Les rares soubresauts du vent, loin de rafraîchir ou de régénérer l’air appauvri, s’amusaient à suspendre la poussière dans le vide pour ronger les yeux et assécher les gorges.</spoil>
Ce soir, j''avais envie de planter un décor pour la suite.
Et quelle bête brute, revenue l’heure,
Trâine la patte vers Bethléem, pour naître enfin ?
Musique d'ambiance:d) https://www.youtube.com/watch?v=lGf2b1H91JA
L'épée maculée de sang dans une main, mon arme encore fumante dans l'autre, j'avançais le long de ce qu'il restait de la bataille. Des cadavres, toujours plus de cadavres. Et cette guerre qui n'en finit plus... Tout cela commençait à me changer, je le savais. Une noirceur, du plus profond de mon âme. L'homme est par nature un salopard violent, j'avais choisi la voix du Christ, mais forcé par les circonstances à prendre les armes, contre des frères qui voulaient une domination sans nulle autre égale, contre des musulmans qui ne m'avaient rien fait, victimes collatérales de nos différences.
Au loin, les païens célébraient la victoire, au moins un peu de joie, malgré leur deuil. Ils nous ont été fort utiles, sans eux nous n'aurions pas gagné. Leur héroïsme, leur courage n'est plus à démontrer.
Il fallait que je m'occupe, extérioriser cette colère qui montait en moi, cette fureur, d'avoir été obligé d'en arriver là. Trouver une raison de poursuivre.
Eclairé par les rayons lunaires, je marchais en direction du donjon, là où les prisonniers avaient été emmenés.
-Espèce de chien, quitte nos terres ! C'est le sang de mes frères qui macule ton épée.
-Je ne pensais pas à toi en entrant ici, mais très bien naim-nems, je vais m'occuper de toi...
Violemment projeté contre un mur d'une salle qui n'était pas utilisée, encore attaché, j'allais commencer à vider ma colère, sans personne pour me déranger.
Nouvelle musique d'ambiance:d) https://www.youtube.com/watch?v=eLqGRH9cCuk
-Qui est derrière tout ça ?
-Tu penses que je vais parler si facilement ?
Premier coup qui fuse, je n'ai pas cherché la finesse, directement dans le nez, qui casse sous l'impact de mon gant en cuir.
-Hahaha, pas mal mais il en faudra plus.
Cette fois, je reprends mes esprits, l'attache à une chaise, prends une table et y cloue ses mains dessus. La douleur a effacé son sourire narquois, il doit commencer à me prendre au sérieux, tant mieux.
-Très bien, on peut continuer maintenant, prochaine question.
Sauf que la question prit la forme de ma dague s'enfonçant sous l'ongle de son annulaire. Premier cri de douleur, on avance.
-Tu vas l'ouvrir maintenant ? Dis-moi qui est derrière tout ça !
-Je ne sais pas exactement, putain arrête !
Ce qui est sûr, c'est que si je ne cautérise pas la main que je viens de couper, il se videra de son sang. Je vais d'abord laisser retomber l'adrénaline.
-Je pisse le sang, fais quelque-chose !
Très bien, il veut que je fasse quelque chose... Cette torche là-bas va m'aider.
Son cri a dû se faire entendre loin au-dehors, j'entends frapper contre la porte. Heureusement que j'avais pris soin de la bloquer, au cas où.
-Qui se trouve dedans ? Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Ouvrez !
Je reconnais la voix de Zozowok.
-Ne t'en fais pas, je discute avec un ami ! Reprenons naim, qui est derrière tout ça ?
-Okay, t'es un vrai psychopathe... Toi et tes amis, allez voir du côté du buisson ardent, vous y trouverez ce que vous cherchez !
Je le pris par la gorge, arrachant ses mains à la table, et le maintenant près de la fenêtre, lui demandait : « Est-ce que tu me le jures ?
-Je le jure devant Allah !
-DEVANT MOI !
Et je laissais tomber cet homme, victime supplémentaire ce soir. Au moins nous avions un début de piste.
Les poings de Zozowok, sûrement accompagné par d'autres, tambourinaient la porte, je ne sais pas quelle image je venais de donner de moi, mais la guerre a ses raisons.
La guerre qui change les hommes
Excellent
Et beh ! C'est du joyeux nos textes en moins de 12h
Ces musiques MGS
Sombre est notre fic.
Oui, sur les musiques, je trouve que j'ai bien choisi
:autofap:
/!\ ATTENTION /!\
Dans ce texte se trouve le jeu de mots le plus pourri de l'histoire de cette fic. Maintenant que vous êtes prévenus ( ), voici
La chute.
Musique d'ambiance:d) https://www.youtube.com/watch?v=-VYoBMGuqCk
Lorsqu'ils me virent sortir, ils surent que je n'étais plus le même, mais il nous fallait avancer, l'heure n'était pas au repentir, mais aux œuvres.
-En interrogeant cet officier, j'ai appris qu'il nous faut aller vers le Buisson Ardent, là-bas, nous trouverons d'autres indices sur les coupables de cette guerre qui gangrène le Sousforomme.
-Mais que... commença King-Drogba.
-Plus tard, King, l'interrompit Zozowok, il nous faut des chevaux, nous en discuterons après.
Prenant quelques montures à nos alliés musulmans, montrant encore une fois que leur hospitalité n'est pas un cliché, on se mit en route, avec une petite escorte composée de soldats qui voulurent bien nous accompagner, Bad-Bill, alias Robotomique compris.
Heureusement, le lieu où se trouvait ce fameux tas de feuilles n'était pas loin, deux heures de galop fatiguèrent les montures, mais on n'avait pas le temps de s'en préoccuper, il fallait agir pendant que nous avions l'avantage.
On commençait les recherches en partant du buisson, j'essayais de le déterrer, King-Drogba ayant eu la bonne idée de tout filmer, pour en faire, à la fin de notre enquête, un clip de propagande.
C'est Zozowok qui trouva le premier un indice notable, un câble, relié à un micro, sur un socle qui pouvait diffuser des hologrammes, juste en-dessous, il lui avait suffi de creuser.
Il prit le câble et, suivi par King et moi, il avançait le long.
Quelques minutes après, on arrivait dans une grotte, dans laquelle il y avait encore plus d'équipement de communication. Des radios, des talkies, un micro, un sac de couchage, et une odeur pestilentielle d'excréments... Celui qui devait tenir ce poste, assurément, s'était éloigné, pour peu de temps, la merde dans le seau du fond semblait fraîche. Des bruits de pas se firent entendre, Zozowok prit sa chère FN FAL, et mit en joue l'homme qui marchait, quelques feuilles de PQ collées à ses chaussures.
-Décline ton identité, avant que je te plombe ! Commença-t-il.
-Aoris.
Tiens tiens... Un athée ?
-Êtes-vous derrière tout ça ? poursuivi Zozo
-Evidemment, vous voir vous entretuer a été une grande joie pour notre maître.
-Et bien sûr, tu vas gentiment nous dire qui il est ? Avant que tu ne finisses Aéré.
-Je suis le maître. Ne savez-vous pas que c'est moi, qui parlais au travers du Buisson Ardent ? Je suis Dieu, pour eux.
Il prit, de ma part, de celle de Zozowok, et de King-Drogba, quelques coups qui nous firent du bien.
-Cela doit faire un bout de temps qu'il est enfermé seul ici, il a perdu la raison. Ramenons-le à la forteresse, nos hôtes s'en chargeront. King, commence le montage du clip. Zozowok, s'il te plait, donne-moi une corde, ordonnais-je.
J'attachais un bout de corde à ma selle, l'autre à ses pieds, il allait être lynché tout le temps du retour. Mes frères n'essayèrent pas de me retenir, encore moins les musulmans qui étaient avec nous. Le retour allait être rapide.
Me faire dire un tel jeu de mots…