Je n'ai aucune étiquette diagnostic et il s'agit d'un pur produit auto diagnostic lorsque je parle de dépression. Néanmoins je pense en avoir les traits. Sans rentrer dans les détails, je suis dans une perte d'élan vital depuis déjà plusieurs années mais l'accélération est fulgurante depuis quelques mois. Je suis le profil de personne à visiblement très bien dissimuler ma souffrance car en contexte social, je fais quelques sourires, j'arrive parfois à blaguer mais au fond de moi c'est le néant. Évidemment je fais le minimum et cela devient de plus en plus difficile à cacher tant cela me demande de l'énergie. Je deviens petit à petit le personnage antipathique. Celui qui ne sourit pas car mon visage n'est pas celui de la tristesse mais celui du grincheux. C'est encore une manière de dissimuler tout cela car j'ai aussi des traits de phobies sociales depuis toujours qui se renforce énormément là encore ces derniers mois.
Pour le contexte, j'ai un gosse et une femme. J'ai là encore du mal à tout abordé avec elle. J'arrive à avoir des conversations sur tous les sujets mais pas lorsqu'il s'agit de moi et de mes pensées funestes. Je l'ai fait il n'y a pas longtemps et j'ai regretté tant le soutien escompté n'est pas arrivé.

En fait je réalise que de toute ma vie, je n'ai eu personne sur qui réellement me reposer. Ma mère est une personne malheureuse aussi et c'est la seule avec qui j'ai essayé de me confier mais je ne l'ai fait que deux fois et ça a fini que je me faisais disputer sévèrement par mon père car je rendais ma mère malheureuse.

Je ne parviens pas à expliquer ce qui ne va pas mais ça ne va pas. Y a différentes possibilités mais je suis juste seul malgré que je sois entouré. À présent je dois gérer un fils et une vie de famille mais je frise le burn out. Je fais un métier où je dois aider les gens mais je ne parviens également plus à m'aider moi même.

Précision je n'ai pas d'amis ce sont ceux de ma femme. Parfois les miens car j'ai par moments des instants que je qualifierai d'éloquence où je pense que ma présence peut vraiment être un moment agréable. Ces moments je fini par les gâcher par mon humeur ou certains contextes sociaux. Voir ses amis est par la suite un véritable calvaire tant il me reflète ma honte.