Le 05 mai 2020 à 03:40:43 CyberGlasses a écrit :
D'accord... ==> si tu ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'un gosse, évite de parler de "caprices" quand il exprime sa souffrance afin d'essayer de l'évacuer, d'une façon ou d'une autre. De la même manière qu'on ne dit pas un gosse qui se fait harceler à l'école d'arrêter ses "caprices" lorsque enfin il ou elle a le courage d'en parler. La souffrance, la dépression, le questionnement existentielle, c'est pas propre à notre société "pépère et pacifique" qui peut se permettre d'être "capricieuse" pour "faire son intéressante"...
C'est une réalité qui segmente et bouscule notre vie, quel que soit notre âge, quel que soit notre genre, et quel que soit l'environnement qui nous entoure.
Ces notions ne disparaîtront pas dans l'hypothèse d'une apocalypse. Elles auraient même tendance à s’aggraver : on se poserait des questions sur notre vie, sur notre identité, sur notre valeur et, oui, peut-être aussi sur notre genre.
Et peut-être que dans ce contexte, se couper les cheveux et prendre l'identité d'un garçon plutôt que d'une fille pourrait éventuellement nous rassurer et nous donner un semblant de contrôle, même partiel, sur un monde qui nous échappe.Et pour la dernière fois => "être transgenre" =/= "opération". Alors, pitié, arrêtez avec la pertinence de Cyberpunk contre celle de l'apocalypse.
Je pense que tu fais référence à mon message...
Pourquoi me parler d'harcèlement scolaire ? on a jamais parlé de ça. Et si, depuis quelques années, on vit, merci la génération Twitter, dans une société victimaire, sans doute car on vit dans un temps de paix, et à défaut d'affronter des problèmes déjà existants, on en crée (surtout dans les classes aisées). Lorsque tu fais face à la peste, la polio, la famine, ou une guerre, crois moi que te questionner sur ton genre est le dernier de tes soucis. Et ça vaut pour le contexte de TLOU II.
___
Encore une fois, je n'ai aucun problème avec l'homosexualité d'Ellie. Aucun. Left Behind avait plutôt bien amené le sujet, sans forcer. Là, premier trailer, on met en gros plan Ellie qui embrasse une fille. On sent le forcing idéologique.
___
Je précise aussi que je n'ai pas été spoilé, donc je ne connais pas le déroulement de l'histoire. Mais je sais que le jeu se concentre sur le LGBTisme.
Le 05 mai 2020 à 03:42:37 Badou-Sama a écrit :
En même temps je te parle de reproduction de l’espèce et de la place de l’orientation sexuelle dans cette notion et tu restes buter sur le fait que « se préoccuper de sexualité c’est pas important », tu ignores littéralement mon argument. Effectivement, on peut pas débattre avec ce genre de posture.Tu remarques d’ailleurs pas que t’es incohérent. Tu dis qu’on s’en fiche de tout et que ce qui compte c’est d’être bon avec un fusil sans avoir conscience que si c’est le cas effectivement, alors toutes les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche. Y aurait donc une normalisation de ces pratiques et par conséquence moins de personnes refoulés et donc plus de minorités.
Personne au sein d’une communauté viendra leur dire que c’est mal ou interdit d’être homosexuel ou autre, ils seront ce qu’ils sont en toute liberté donc... si on suit ta logique.
J'avais déjà répondu à ton argument en disant que sa m'étonnerait que 5% de la population puisse être considéré comme un réel soucis dans une communauté quand la faim et les zombies sont omniprésents, surtout que ces 5% sont utile a la communauté la servant et défendant comme les autres personnes.
Je crois que tu te trompes sur moi, oui en effet "les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche", le mot est la, mon postulat est la, le problème que j'ai c'est pas qu'il y est des minorités mais que tout le scénario repose sur le fait que les gens en ai quelques choses a faire en plein milieu d'une apocalypse zombie. Mon premier post : "surtout dans un monde post-apo ou la priorité numéro une est de survivre et pas de savoir si tu as misgenré ton collègue" bien sur que je grossis le trait mais l'idée est la, c'est sa que je trouve ridicule et que j'arrive pas à concevoir et qui me semble "forcé" pour absolument placer du LGBT quid du réalisme.
Je te parle de harcèlement scolaire parce que c'est le même principe => une souffrance.
Et je te demande d'imaginer ce que ça te ferait si on résumait ton expression de cette souffrance (par des paroles ou des actes) à un simple "caprice".
On appelle ça l'empathie => la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d'autre et d'essayer de se mettre deux secondes à sa place pour comprendre ce qu'il ressent et ce qu'il faut éviter de lui dire.
La recherche d'identité (sexuelle ou autre) n'est pas un caprice et n'est pas limitée à notre époque ou à Twitter.
C'est un procédé mental tout à fait naturel qui arrive en général à l'adolescence : mon corps change, ma voix, ma pilosité. Ca me fait me poser la question : qui suis-je ? Est-ce que c'est toujours moi ? Est-ce que ce corps me plaît ?
Tu t'es jamais posé ce genre de question ? Admettons.
Tu refuses d'imaginer que d'autres se les posent et aient le droit de se les poser ?
Tu résumes ça à un caprice. Moi, j'appelle ça simplement être humain.
Et Twitter n'a rien à voir là-dedans. Tu veux qu'on parle de guerre ? On peut parler de ces soldats qui pleurent sur le champ de bataille ? Qui sont paralysés par la peur ? C'est l'endroit pour ça ? C'est le moment ?
La souffrance et la manière dont elle se montre s'en foutent de l'endroit ou du moment. Elles ont besoin de sortir.
Et quand tu détestes ton corps ou que tu ne te sens pas à ta place ou à ton aise à l'intérieur, c'est une souffrance. L'admettre et agir en conséquence, ce n'est pas un caprice. C'est une réponse logique. Un réflexe.
J'ai mal => je veux que ça s'arrête.
Tu appliques cette logique pour les douleurs physiques. Mais tu l'appliques aussi pour les douleurs psychologiques.
Et tu n'es pas un gosse pleurnichard ou capricieux en le faisant.
Tu es juste un être humain qui en a marre de souffrir ou de vivre selon les envies des autres.
Je n'ai pas à me mettre avec une femme si j'aime les hommes, uniquement parce que c'est ce que la société (les autres) attend de moi. Je n'ai pas à me mettre avec un homme si j'aime les femmes, uniquement parce que c'est encore une fois ce que le monde, votre précieuse normalité, exige de moi.
Et, même chose, je n'ai pas à accepter ce corps, ce corps que je n'accepte pas et qui, d'une certaine façon, à plus ou moins grande échelle, me fait souffrir, uniquement parce que c'est ce qui est attendu de moi par la société.
VDD enfait il faut comprendre qu'au début de TLOU 2 les choses se sont calmées et donc que Ellie vit une vie à peu près "normal" d'où le sentiment que les deux femmes vivent une belle vie. Ils veulent justement montrer le contraste entre le 1 où il fallait se battre pour survivre et maintenant où la vie commence à reprendre son cours.
Par contre je pense que tu n'as pas vu les spoils pour dire que tout le jeu tourne autour de "leure belle vie" tu risques d'être surpris. Je te conseille donc de voir ce que donne le jeu quand même.
Le 05 mai 2020 à 03:51:22 Echochrome a écrit :
Le 05 mai 2020 à 03:40:43 CyberGlasses a écrit :
D'accord... ==> si tu ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'un gosse, évite de parler de "caprices" quand il exprime sa souffrance afin d'essayer de l'évacuer, d'une façon ou d'une autre. De la même manière qu'on ne dit pas un gosse qui se fait harceler à l'école d'arrêter ses "caprices" lorsque enfin il ou elle a le courage d'en parler. La souffrance, la dépression, le questionnement existentielle, c'est pas propre à notre société "pépère et pacifique" qui peut se permettre d'être "capricieuse" pour "faire son intéressante"...
C'est une réalité qui segmente et bouscule notre vie, quel que soit notre âge, quel que soit notre genre, et quel que soit l'environnement qui nous entoure.
Ces notions ne disparaîtront pas dans l'hypothèse d'une apocalypse. Elles auraient même tendance à s’aggraver : on se poserait des questions sur notre vie, sur notre identité, sur notre valeur et, oui, peut-être aussi sur notre genre.
Et peut-être que dans ce contexte, se couper les cheveux et prendre l'identité d'un garçon plutôt que d'une fille pourrait éventuellement nous rassurer et nous donner un semblant de contrôle, même partiel, sur un monde qui nous échappe.Et pour la dernière fois => "être transgenre" =/= "opération". Alors, pitié, arrêtez avec la pertinence de Cyberpunk contre celle de l'apocalypse.
Je pense que tu fais référence à mon message...
Pourquoi me parler d'harcèlement scolaire ? on a jamais parlé de ça. Et si, depuis quelques années, on vit, merci la génération Twitter, dans une société victimaire, sans doute car on vit dans un temps de paix, et à défaut d'affronter des problèmes déjà existants, on en crée (surtout dans les classes aisées). Lorsque tu fais face à la peste, la polio, la famine, ou une guerre, crois moi que te questionner sur ton genre est le dernier de tes soucis. Et ça vaut pour le contexte de TLOU II.
___
Encore une fois, je n'ai aucun problème avec l'homosexualité d'Ellie. Aucun. Left Behind avait plutôt bien amené le sujet, sans forcer. Là, premier trailer, on met en gros plan Ellie qui embrasse une fille. On sent le forcing idéologique.
Pardon ? Le premier trailer ? Moi j’ai vu une Ellie chantait sa haine et sa colère, exprimant son désir de vengeance. C’est bizarre parce que ce que j’ai vu correspondait avec le discours comme quoi le thème de ce jeu était la haine.
Le 05 mai 2020 à 03:51:22 Echochrome a écrit :
Encore une fois, je n'ai aucun problème avec l'homosexualité d'Ellie. Aucun. Left Behind avait plutôt bien amené le sujet, sans forcer. Là, premier trailer, on met en gros plan Ellie qui embrasse une fille. On sent le forcing idéologique.
Je comprends le point de vue... mais je trouve que le trailer de l'E3 collait plutôt bien au thème principal.
Le but, c'était surtout de montrer un contraste entre "l'amour" et la "haine"...
Et j'ai trouvé ça assez bien foutu, pour le coup.
Le 05 mai 2020 à 04:01:51 Death-Angels a écrit :
Le 05 mai 2020 à 03:42:37 Badou-Sama a écrit :
En même temps je te parle de reproduction de l’espèce et de la place de l’orientation sexuelle dans cette notion et tu restes buter sur le fait que « se préoccuper de sexualité c’est pas important », tu ignores littéralement mon argument. Effectivement, on peut pas débattre avec ce genre de posture.Tu remarques d’ailleurs pas que t’es incohérent. Tu dis qu’on s’en fiche de tout et que ce qui compte c’est d’être bon avec un fusil sans avoir conscience que si c’est le cas effectivement, alors toutes les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche. Y aurait donc une normalisation de ces pratiques et par conséquence moins de personnes refoulés et donc plus de minorités.
Personne au sein d’une communauté viendra leur dire que c’est mal ou interdit d’être homosexuel ou autre, ils seront ce qu’ils sont en toute liberté donc... si on suit ta logique.
J'avais déjà répondu à ton argument en disant que sa m'étonnerait que 5% de la population puisse être considéré comme un réel soucis dans une communauté quand la faim et les zombies sont omniprésents, surtout que ces 5% sont utile a la communauté la servant et défendant comme les autres personnes.
Je crois que tu te trompes sur moi, oui en effet "les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche", le mot est la, mon postulat est la, le problème que j'ai c'est pas qu'il y est des minorités mais que tout le scénario repose sur le fait que les gens en ai quelques choses a faire en plein milieu d'une apocalypse zombie. Mon premier post : "surtout dans un monde post-apo ou la priorité numéro une est de survivre et pas de savoir si tu as misgenré ton collègue" bien sur que je grossis le trait mais l'idée est la, c'est sa que je trouve ridicule et que j'arrive pas à concevoir et qui me semble "forcé" pour absolument placer du LGBT quid du réalisme.
Je viens de t’expliquer que si on suit ta logique de « tout le monde s’en fout » alors toutes les personnes nées pendant la crise, à savoir sûrement plus de 90% des survivants, seraient donc des gens ayant grandi dans une société sans code. Je viens de te dire que si c’est le cas, les minorités s’assumeraient sans aucune gêne, les stats que tu m’as sorti de Wikipedia auraient alors plus aucun sens. Le contexte est pas le même, donc forcément le résultat est différant aussi.
Partant du principe où les survivant ont pas internet depuis plus de 30 ans, comment ils vont deviner que les minorités représentent 5% de la population alors qu’ils les voient jouirent des plaisirs de la vie ? Tu penses pas que y aurait un groupe assez fou pour vouloir les forcer à se reproduire en voyant le nombre d’humain diminuer drastiquement ?
Pour le coup c’est ta vision des choses qui est incohérente et sans aucun réalisme.
EDIT: Surtout que left behind te montre bien que deux gamines qui ont grandi sans les films de princesses disney ont aucune idée de ce que représente leur bisou, elles mettent aucun mot dessus et c’est juste normal pour elles. LB a montré qu’ils pouvaient aborder le sujet avec beaucoup de maîtrise, je vois pas pourquoi ça serait pas le cas sur TLOU2.
Le 05 mai 2020 à 04:02:17 CyberGlasses a écrit :
Je te parle de harcèlement scolaire parce que c'est le même principe => une souffrance.
Et je te demande d'imaginer ce que ça te ferait si on résumait ton expression de cette souffrance (par des paroles ou des actes) à un simple "caprice".
On appelle ça l'empathie => la capacité de se mettre à la place de quelqu'un d'autre et d'essayer de se mettre deux secondes à sa place pour comprendre ce qu'il ressent et ce qu'il faut éviter de lui dire.
La recherche d'identité (sexuelle ou autre) n'est pas un caprice et n'est pas limitée à notre époque ou à Twitter.
C'est un procédé mental tout à fait naturel qui arrive en général à l'adolescence : mon corps change, ma voix, ma pilosité. Ca me fait me poser la question : qui suis-je ? Est-ce que c'est toujours moi ? Est-ce que ce corps me plaît ?
Tu t'es jamais posé ce genre de question ? Admettons.
Tu refuses d'imaginer que d'autres se les posent et aient le droit de se les poser ?
Tu résumes ça à un caprice. Moi, j'appelle ça simplement être humain.
Et Twitter n'a rien à voir là-dedans. Tu veux qu'on parle de guerre ? On peut parler de ces soldats qui pleurent sur le champ de bataille ? Qui sont paralysés par la peur ? C'est l'endroit pour ça ? C'est le moment ?La souffrance et la manière dont elle se montre s'en foutent de l'endroit ou du moment. Elles ont besoin de sortir.
Et quand tu détestes ton corps ou que tu ne te sens pas à ta place ou à ton aise à l'intérieur, c'est une souffrance. L'admettre et agir en conséquence, ce n'est pas un caprice. C'est une réponse logique. Un réflexe.J'ai mal => je veux que ça s'arrête.
Tu appliques cette logique pour les douleurs physiques. Mais tu l'appliques aussi pour les douleurs psychologiques.
Et tu n'es pas un gosse pleurnichard ou capricieux en le faisant.
Tu es juste un être humain qui en a marre de souffrir ou de vivre selon les envies des autres.
Je n'ai pas à me mettre avec une femme si j'aime les hommes, uniquement parce que c'est ce que la société (les autres) attend de moi. Je n'ai pas à me mettre avec un homme si j'aime les femmes, uniquement parce que c'est encore une fois ce que le monde, votre précieuse normalité, exige de moi.
Et, même chose, je n'ai pas à accepter ce corps, ce corps que je n'accepte pas et qui, d'une certaine façon, à plus ou moins grande échelle, me fait souffrir, uniquement parce que c'est ce qui est attendu de moi par la société.
Je n'ai pas parlé de tout ça, seulement du fait que l'on vit dans une société où l'on cherche à se créer des problèmes pour ensuite se porter en victime. Ça c'est un caprice.
Concernant ton dernier paragraphe, je ne suis pas d'accord. On née tous dans un corps, qui nous a été donné par la nature. Si des personnes souffrent de leur corps, c'est bien triste, et cela relève de la pathologie. Il faut aider ces personnes, mais la solution n'est absolument pas de la faire changer de sexe. Ça a été prouvé que cela augmentait la dépression, les suicides, le rejet par notre corps (la nature reprend toujours ses droits).
Plutôt que de tenter de changer de sexe, ces personnes devraient apprendre à accepter ce qu'elles sont.
Le 05 mai 2020 à 04:05:27 Badou-Sama a écrit :
Le 05 mai 2020 à 03:51:22 Echochrome a écrit :
Le 05 mai 2020 à 03:40:43 CyberGlasses a écrit :
D'accord... ==> si tu ne sais pas ce qui se passe dans la tête d'un gosse, évite de parler de "caprices" quand il exprime sa souffrance afin d'essayer de l'évacuer, d'une façon ou d'une autre. De la même manière qu'on ne dit pas un gosse qui se fait harceler à l'école d'arrêter ses "caprices" lorsque enfin il ou elle a le courage d'en parler. La souffrance, la dépression, le questionnement existentielle, c'est pas propre à notre société "pépère et pacifique" qui peut se permettre d'être "capricieuse" pour "faire son intéressante"...
C'est une réalité qui segmente et bouscule notre vie, quel que soit notre âge, quel que soit notre genre, et quel que soit l'environnement qui nous entoure.
Ces notions ne disparaîtront pas dans l'hypothèse d'une apocalypse. Elles auraient même tendance à s’aggraver : on se poserait des questions sur notre vie, sur notre identité, sur notre valeur et, oui, peut-être aussi sur notre genre.
Et peut-être que dans ce contexte, se couper les cheveux et prendre l'identité d'un garçon plutôt que d'une fille pourrait éventuellement nous rassurer et nous donner un semblant de contrôle, même partiel, sur un monde qui nous échappe.Et pour la dernière fois => "être transgenre" =/= "opération". Alors, pitié, arrêtez avec la pertinence de Cyberpunk contre celle de l'apocalypse.
Je pense que tu fais référence à mon message...
Pourquoi me parler d'harcèlement scolaire ? on a jamais parlé de ça. Et si, depuis quelques années, on vit, merci la génération Twitter, dans une société victimaire, sans doute car on vit dans un temps de paix, et à défaut d'affronter des problèmes déjà existants, on en crée (surtout dans les classes aisées). Lorsque tu fais face à la peste, la polio, la famine, ou une guerre, crois moi que te questionner sur ton genre est le dernier de tes soucis. Et ça vaut pour le contexte de TLOU II.
___
Encore une fois, je n'ai aucun problème avec l'homosexualité d'Ellie. Aucun. Left Behind avait plutôt bien amené le sujet, sans forcer. Là, premier trailer, on met en gros plan Ellie qui embrasse une fille. On sent le forcing idéologique.
Pardon ? Le premier trailer ? Moi j’ai vu une Ellie chantait sa haine et sa colère, exprimant son désir de vengeance. C’est bizarre parce que ce que j’ai vu correspondait avec le discours comme quoi le thème de ce jeu était la haine.
Le second alors...
Allez-vous coucher
J'avoue, faut dormir...
On vit dans une société où on souhaite se démarquer, se faire voir, sortir du lot. Si tu as l'impression que ça veut dire : "s'inventer des problèmes pour se faire plaindre", libre à toi. Moi, j'accorde bien plus d'importance à la raison pour laquelle ils font ce qu'ils font (une souffrance) plutôt qu'à ce qu'ils font.
Ce qui fait que, jamais, à aucun moment, je ne qualifierais ce qu'ils font de "caprices".
"Appel au secours"
"Echappatoire"
"Demande d'attention"
Mais certainement pas ce mot péjoratif qui donne juste l'impression que tu les méprises comme des bêtes qui perturbent ton précieux petit quotidien nombriliste.
Ensuite, pour la dernière partie de ton message, ce sont juste les paroles de quelqu'un qui n'est visiblement pas dans un corps qui lui échappe ou qui lui déplaît. Parce que pour résumer ça froidement à une "pathologie", une maladie mentale (genre, ces gens sont juste tarés pour toi...), je sais même pas quoi te répondre.
Je te plains, c'est tout.
Vous invoquez votre sacro-sainte "nature" à tout bout de champs. "La nature reprend ses droits" ; "acceptons la décision de la nature : elle sait mieux que nous"
Et pourtant, vous êtes bien contents de profiter des soins médicaux, des traitements, des opérations et autres petits détails non-naturels. N'est-ce pas la "volonté de la nature" que cette maladie envahisse ton corps ? Faut rien faire pour la combattre, du coup ?
Et de toute façon, encore une fois, tu me parles ici d'opération pour changer de sexe, alors que depuis toute à l'heure, je te parle d'identité.
"certaines personnes devraient accepter ce qu'elles sont" => elles se sentent d'un certain genre, qui ne correspond pas forcément à leur corps. Ce qu'elles sont, elles cherchent justement à l'accepter en faisant les démarches que tu dénonces... C'est ça que tu comprends pas.
Le 05 mai 2020 à 04:20:23 CyberGlasses a écrit :
On vit dans une société où on souhaite se démarquer, se faire voir, sortir du lot. Si tu as l'impression que ça veut dire : "s'inventer des problèmes pour se faire plaindre", libre à toi. Moi, j'accorde bien plus d'importance à la raison pour laquelle ils font ce qu'ils font (une souffrance) plutôt qu'à ce qu'ils font.
Ce qui fait que, jamais, à aucun moment, je ne qualifierais ce qu'ils font de "caprices".
"Appel au secours"
"Echappatoire"
"Demande d'attention"
Mais certainement pas ce mot péjoratif qui donne juste l'impression que tu les méprises comme des bêtes qui perturbent ton précieux petit quotidien nombriliste.Ensuite, pour la dernière partie de ton message, ce sont juste les paroles de quelqu'un qui n'est visiblement pas dans un corps qui lui échappe ou qui lui déplaît. Parce que pour résumer ça froidement à une "pathologie", une maladie mentale (genre, ces gens sont juste tarés pour toi...), je sais même pas quoi te répondre.
Je te plains, c'est tout.
Vous invoquez votre sacro-sainte "nature" à tout bout de champs. "La nature reprend ses droits" ; "acceptons la décision de la nature : elle sait mieux que nous"
Et pourtant, vous êtes bien contents de profiter des soins médicaux, des traitements, des opérations et autres petits détails non-naturels. N'est-ce pas la "volonté de la nature" que cette maladie envahisse ton corps ? Faut rien faire pour la combattre, du coup ?
Et de toute façon, encore une fois, tu me parles ici d'opération pour changer de sexe, alors que depuis toute à l'heure, je te parle d'identité.
Donc selon toi, n'importe qui qui souffre pourrait faire n'importe quoi ? Les tueurs en série aussi souffrent de quelque chose en général... Faut arrêter de justifier la démesure par une 'souffrance'.
Tu compares un changement de sexe à des soins... C'est deux choses complètement différente...
Pour ce qui est de l'identité, je ne vois pas tant d'inconvénient, du moment que ça ne part pas en misandrie/mysogine. Des garçons manqués ça existe depuis la nuit des temps, aucun soucis. Ce qui est problématique c'est quand on te sort des 'masculinité toxique' par exemple.
Je sens l’effort CyberGlasses, t’as juste dérapé à un moment.
Le 05 mai 2020 à 04:25:16 Echochrome a écrit :
Le 05 mai 2020 à 04:20:23 CyberGlasses a écrit :
On vit dans une société où on souhaite se démarquer, se faire voir, sortir du lot. Si tu as l'impression que ça veut dire : "s'inventer des problèmes pour se faire plaindre", libre à toi. Moi, j'accorde bien plus d'importance à la raison pour laquelle ils font ce qu'ils font (une souffrance) plutôt qu'à ce qu'ils font.
Ce qui fait que, jamais, à aucun moment, je ne qualifierais ce qu'ils font de "caprices".
"Appel au secours"
"Echappatoire"
"Demande d'attention"
Mais certainement pas ce mot péjoratif qui donne juste l'impression que tu les méprises comme des bêtes qui perturbent ton précieux petit quotidien nombriliste.Ensuite, pour la dernière partie de ton message, ce sont juste les paroles de quelqu'un qui n'est visiblement pas dans un corps qui lui échappe ou qui lui déplaît. Parce que pour résumer ça froidement à une "pathologie", une maladie mentale (genre, ces gens sont juste tarés pour toi...), je sais même pas quoi te répondre.
Je te plains, c'est tout.
Vous invoquez votre sacro-sainte "nature" à tout bout de champs. "La nature reprend ses droits" ; "acceptons la décision de la nature : elle sait mieux que nous"
Et pourtant, vous êtes bien contents de profiter des soins médicaux, des traitements, des opérations et autres petits détails non-naturels. N'est-ce pas la "volonté de la nature" que cette maladie envahisse ton corps ? Faut rien faire pour la combattre, du coup ?
Et de toute façon, encore une fois, tu me parles ici d'opération pour changer de sexe, alors que depuis toute à l'heure, je te parle d'identité.
Donc selon toi, n'importe qui qui souffre pourrait faire n'importe quoi ? Les tueurs en série aussi souffrent de quelque chose en général... Faut arrêter de justifier la démesure par une 'souffrance'.
Tu compares un changement de sexe à des soins... C'est deux choses complètement différente...
Pour ce qui est de l'identité, je ne vois pas tant d'inconvénient, du moment que ça ne part pas en misandrie/mysogine. Des garçons manqués ça existe depuis la nuit des temps, aucun soucis. Ce qui est problématique c'est quand on te sort des 'masculinité toxique' par exemple.
El famoso masculinité toxique
La pub gillette, tu te rapelles ?
Je viens de voir la story insta de Neil Druckmann, je trouve ça honteux que le gars et peu importe ce qu'on pense de son travail se voit recevoir des insultes anti-sémites et des menaces de mort juste à cause des thèmes abordés par son futur jeu, ça va un peu loin quand-même. Et en plus dénigrer autant cette personne, c'est aussi dénigrer le studio qui n'a pas mérité ce retour de bâton... Enfin bon, les fans capricieux quoi toujours la même rengaine
Stop de dire ND pousse l’idéologie en appuyant sur la sexualité d’Ellie, en ce qui concerne le trailer c’est clairement pour faire le contraste entre son baiser et le tranchage de gorge. Vous partez loin !
Le 05 mai 2020 à 04:09:48 Badou-Sama a écrit :
Le 05 mai 2020 à 04:01:51 Death-Angels a écrit :
Le 05 mai 2020 à 03:42:37 Badou-Sama a écrit :
En même temps je te parle de reproduction de l’espèce et de la place de l’orientation sexuelle dans cette notion et tu restes buter sur le fait que « se préoccuper de sexualité c’est pas important », tu ignores littéralement mon argument. Effectivement, on peut pas débattre avec ce genre de posture.Tu remarques d’ailleurs pas que t’es incohérent. Tu dis qu’on s’en fiche de tout et que ce qui compte c’est d’être bon avec un fusil sans avoir conscience que si c’est le cas effectivement, alors toutes les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche. Y aurait donc une normalisation de ces pratiques et par conséquence moins de personnes refoulés et donc plus de minorités.
Personne au sein d’une communauté viendra leur dire que c’est mal ou interdit d’être homosexuel ou autre, ils seront ce qu’ils sont en toute liberté donc... si on suit ta logique.
J'avais déjà répondu à ton argument en disant que sa m'étonnerait que 5% de la population puisse être considéré comme un réel soucis dans une communauté quand la faim et les zombies sont omniprésents, surtout que ces 5% sont utile a la communauté la servant et défendant comme les autres personnes.
Je crois que tu te trompes sur moi, oui en effet "les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche", le mot est la, mon postulat est la, le problème que j'ai c'est pas qu'il y est des minorités mais que tout le scénario repose sur le fait que les gens en ai quelques choses a faire en plein milieu d'une apocalypse zombie. Mon premier post : "surtout dans un monde post-apo ou la priorité numéro une est de survivre et pas de savoir si tu as misgenré ton collègue" bien sur que je grossis le trait mais l'idée est la, c'est sa que je trouve ridicule et que j'arrive pas à concevoir et qui me semble "forcé" pour absolument placer du LGBT quid du réalisme.
Je viens de t’expliquer que si on suit ta logique de « tout le monde s’en fout » alors toutes les personnes nées pendant la crise, à savoir sûrement plus de 90% des survivants, seraient donc des gens ayant grandi dans une société sans code. Je viens de te dire que si c’est le cas, les minorités s’assumeraient sans aucune gêne, les stats que tu m’as sorti de Wikipedia auraient alors plus aucun sens. Le contexte est pas le même, donc forcément le résultat est différant aussi.
Partant du principe où les survivant ont pas internet depuis plus de 30 ans, comment ils vont deviner que les minorités représentent 5% de la population alors qu’ils les voient jouirent des plaisirs de la vie ? Tu penses pas que y aurait un groupe assez fou pour vouloir les forcer à se reproduire en voyant le nombre d’humain diminuer drastiquement ?
Sincèrement non et je penses pas être le seul sinon sa aurait déjà été la thématique d'au moins un film ou livre du genre apocalypse, mais c'est normale puisque selon moi c'est dur de faire croire qu'une communauté de 100 personnes puissent prendre en chasse 5 personnes au milieu d'une apocalypse zombie parce-que ils vont pas faire d'enfants. Pour moi sa me semble juste être une excuse pour mettre du LGBT dans le jeu. Je tient a te rappeler que j'ai pas enterré le jeu et que je compte y jouer et que j'ai le droit de pas penser comme toi
Le 05 mai 2020 à 04:28:31 Nagaatoo-isBack a écrit :
Stop de dire ND pousse l’idéologie en appuyant sur la sexualité d’Ellie, en ce qui concerne le trailer c’est clairement pour faire le contraste entre son baiser et le tranchage de gorge. Vous partez loin !
4 trailers, 1 scène lesbienne. J’en ai marre de le répéter mais bon, on peut comparer ça à de la mauvaise foi de leur part et à juste titre.
Le 05 mai 2020 à 04:29:35 Death-Angels a écrit :
Le 05 mai 2020 à 04:09:48 Badou-Sama a écrit :
Le 05 mai 2020 à 04:01:51 Death-Angels a écrit :
Le 05 mai 2020 à 03:42:37 Badou-Sama a écrit :
En même temps je te parle de reproduction de l’espèce et de la place de l’orientation sexuelle dans cette notion et tu restes buter sur le fait que « se préoccuper de sexualité c’est pas important », tu ignores littéralement mon argument. Effectivement, on peut pas débattre avec ce genre de posture.Tu remarques d’ailleurs pas que t’es incohérent. Tu dis qu’on s’en fiche de tout et que ce qui compte c’est d’être bon avec un fusil sans avoir conscience que si c’est le cas effectivement, alors toutes les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche. Y aurait donc une normalisation de ces pratiques et par conséquence moins de personnes refoulés et donc plus de minorités.
Personne au sein d’une communauté viendra leur dire que c’est mal ou interdit d’être homosexuel ou autre, ils seront ce qu’ils sont en toute liberté donc... si on suit ta logique.
J'avais déjà répondu à ton argument en disant que sa m'étonnerait que 5% de la population puisse être considéré comme un réel soucis dans une communauté quand la faim et les zombies sont omniprésents, surtout que ces 5% sont utile a la communauté la servant et défendant comme les autres personnes.
Je crois que tu te trompes sur moi, oui en effet "les minorités sexuelles auront aucun cas à assouvir leurs désirs sans AUCUNE gêne car tout le monde s’en fiche", le mot est la, mon postulat est la, le problème que j'ai c'est pas qu'il y est des minorités mais que tout le scénario repose sur le fait que les gens en ai quelques choses a faire en plein milieu d'une apocalypse zombie. Mon premier post : "surtout dans un monde post-apo ou la priorité numéro une est de survivre et pas de savoir si tu as misgenré ton collègue" bien sur que je grossis le trait mais l'idée est la, c'est sa que je trouve ridicule et que j'arrive pas à concevoir et qui me semble "forcé" pour absolument placer du LGBT quid du réalisme.
Je viens de t’expliquer que si on suit ta logique de « tout le monde s’en fout » alors toutes les personnes nées pendant la crise, à savoir sûrement plus de 90% des survivants, seraient donc des gens ayant grandi dans une société sans code. Je viens de te dire que si c’est le cas, les minorités s’assumeraient sans aucune gêne, les stats que tu m’as sorti de Wikipedia auraient alors plus aucun sens. Le contexte est pas le même, donc forcément le résultat est différant aussi.
Partant du principe où les survivant ont pas internet depuis plus de 30 ans, comment ils vont deviner que les minorités représentent 5% de la population alors qu’ils les voient jouirent des plaisirs de la vie ? Tu penses pas que y aurait un groupe assez fou pour vouloir les forcer à se reproduire en voyant le nombre d’humain diminuer drastiquement ?
Sincèrement non et je penses pas être le seul sinon sa aurait déjà été la thématique d'au moins un film ou livre du genre apocalypse, mais c'est normale puisque selon moi c'est dur de faire croire qu'une communauté de 100 personnes puissent prendre en chasse 5 personnes au milieu d'une apocalypse zombie parce-que ils vont pas faire d'enfants. Pour moi sa me semble juste être une excuse pour mettre du LGBT dans le jeu. Je tient a te rappeler que j'ai pas enterré le jeu et que je compte y jouer et que j'ai le droit de pas penser comme toi
Oulah ! Je crois que c’est une première sur ce forum:
« Non c’est pas possible parce que quelqu’un d’autre l’aurait déjà fait sinon » ... l’originalité ça existe hein.
Sérieux, t’abuses mais bon. Je peux pas te convaincre t’es complètement persuadé d’avoir raison qui à fermer les yeux sur des choses aussi simples que 1+1.
Et tout ça a démarré avec toi qui me dit que je suis hors-sujet avec mon histoire de harcèlement... Juste après, tu viens avec des histoires de meurtres alors qu'on parlait d'identité et de recherche de soi...
C'est toi qui voulais qu'on parle d'opération, non ? Vu que c'est forcément de ça qu'il est question, selon vous tous. Ben, ok du coup : je parle d'opérations médicales. Tu vois pas le rapport ? Une opération médicale pour guérir d'une maladie, c'est pas naturel, mais c'est ok. Par contre, une opération pour guérir un mal-être, là, c'est plus possible ?
"Masculinité toxique", mais c'est tellement autre chose...