Une androïde devient actrice dans un film japonais, Sayonara :
Le robot Geminoid F, tient une place importante dans cette histoire post-apocalyptique qui se déroule au Japon.
Le cinéaste japonais Koji Fukada (Hospitalité, Au revoir l’été) s’est lancé dans une drôle d’expérimentation avec son dernier film en date, Sayonara. Le site 20 Minutes rapporte qu’il a donné l’un des rôles principaux du long-métrage à Geminoid F, une androïde âgé de quelques années, mais qui ressemble à s’y méprendre à une vraie actrice. Elle avait fait ses débuts au théâtre en 2010, dans une pièce dont est adapté Sayonara.
"Les robots ont atteint un stade qui leur permet d’avoir des expressions dont même les humains ne sont pas capables", assure le créateur de la machine, Hiroshi Ishiguro, à nos confrères de 20 Minutes. Le réalisateur explique de son côté avoir voulu étudier "la part d’humain dans l’androïde, mais aussi la part d’androïde dans l’humain". Le rôle du robot dans cet histoire post-apocalyptique (le film raconte comment, après l’explosion de treize réacteurs nucléaires, les habitants du Japon doivent attendre leur tour pour pouvoir quitter l’Archipel) est plus celui d’un compagnon et sert à évoquer des thèmes incompréhensibles pour une machine, comme la mort et la solitude.
Sayonara ouvre certainement la porte à cette nouvelle espèce d’acteur, qui pour le moment est toujours dirigée à distance par des humains. Sayonara était en compétition au Festival international de Tokyo.
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Une-androide-devient-actrice-dans-un-film-japonais-Sayonara
Ca a débuté, Skynet commence à s'infiltrer parmi nous
Le robot étant encore commandé à distance, ça reste de l'animatronique quoi. À l'inverse des pièces de théâtre avec des robots autonomes suivants certaines routines qu'on a pu voir au Japon justement.
Mais le sujet me plait, et j'avais vraiment aimé Au revoir l'été. J'attends ça de pied ferme du coup.
Assez déçu...
J'ai vu le film il y a quelques jours donc j'ai plus tout en tête, mais je m'attendais à mieux.
Visuellement c'est beau, certains plans le sont particulièrement, j'aime beaucoup l'ambiance de fin de vie qui plane sur tout le film, les personnages sont plutôt cools et la façon de transformer l'héroïne en personnage devenu plus proche de la machine que de l'homme c'est aussi un truc que je trouve bien foutu.
Mais il y a trop de longueurs à mon goût, des longueurs pas toujours bien gérées.
Et coté déceptions personnelles, je trouve que la relation homme-machine et tout les questionnements que ça implique sont beaucoup trop secondaires. En fait ça n'est même pas vraiment le sujet du film, même si c'est l'un de ses thèmes majeurs. C'est plus un film sur le dépérissement en fait, ce qui est très bien, mais c'est juste pas ce à quoi je m'attendais.
Je sais pas quoi en dire de plus, j'ai attendu trop longtemps avant de donner mon avis. En gros c'est un bon film oui, mais c'est pas incroyable et j'ai nettement préféré Au revoir l'été. Même si les deux n'ont pas grand chose à voir.
J'en ressors déçu aussi, malgré l'ambiance envoûtante et cette photographie qui me plaît énormément. Niveau rythme, j'ai jamais de mal avec les longs plans mais je ne suis pas parvenu à rentrer à fond dans le film. Sûrement le Fukada que j'aime le moins pour le moment (même Hospitalité me laissera un meilleur souvenir...)