Film de Aaron Moorhead et Justin Benson
1 h 49 min
Sortie le 20 mars 2015
Quand sa mère, malade, meurt, Evan (Lou Taylor Pucci) se rend compte que sa vie ne va nulle part. Saisissant son dernier chèque de paie, il décide de partir en voyage en Europe, chose qu'il a toujours voulue faire, mais il n'en avait jamais eu l'occasion. Il choisit une destination au hasard et se retrouve en Italie. Alors qu'il arrive dans une petite ville du sud du pays, il rencontre la charmante Louise (Nadia Hilker). Une histoire commence à naître entre les deux, mais Louise abrite un sombre secret qui pourrait détruire le bonheur qu'ils commencent tout juste à construire.
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=ftOMkr9eYS8
L’autre atout de ce film de monstres (car c’en est définitivement un), c’est d’être une rom-com, une vraie. Mais pas n’importe quelle rom-com… Celle, très spéciale, ou les personnages se parlent vraiment au lieu de suivre la formule du genre, ou la caméra cherche à capter ce genre d’instant qui dure (cinématographiquement) une éternité, celui ou le charme de chaque parti agit autant sur nous, que sur l’autre. Ce genre de romance unique, magique, qui m’a rappelé mes plus grands plaisirs de cinéma – ces longues conversations, entre Julie Delpy et Ethan Hawke dans la trilogie Before, ou ces instants en apesanteur entre Belmondo et Seberg dans À bout de Souffle. Oui, à ce niveau.
Mais… En toute objectivité, SPRING aurait gagné à être plus court d’un bon quart d’heure, et tourne à vide le temps d’une ou deux conversations trop rationnelles et explicatives, bien que nécessaire à l’empathie
Extrait du LBDC
Un des (je trouve) relativement rares films romantiques pour homme (la majorité de ceux qu'on peut identifier dans ce genre là penchent largement dans la comédie).
Il fonctionne grâce à son ambiance réussie, les acteurs sont bons, et le scénario (malgré quelques rares petites scènes maladroites) est intéressant à découvrir (c'est mieux de ne pas se renseigner).
Après il ne vaut mieux pas en attendre monts et merveilles, car le format du film reste extrêmement simple voire un peu répétitif (seul le début du film est plutôt rythmé, ensuite ça se pose, et le film ne va jamais en profondeur vis à vis de ses problématiques). Mais c'est peut-être aussi pour ça qu'il marche, car on reste dans cette zone flottante où tout reste flou mais possible.
Bref, un p'tit film sympathique dans son genre, j'ai bien aimé le découvrir.
Je met le lien d’un sacré pavé écrit par l’auteur d’un topic en doublon : https://www.jeuxvideo.com/forums/message/817750767