Les indigènes sont les combattants les plus faibles du jeu (sauf si on considère les émeutiers comme des combattants). Ils ont l'apparence des barbares et insurgés (qui eux sont réellement identiques et du niveau des fantassins légers, rapides et désorganisés) mais sont plus faibles (même qu'un préfet) et plus lents.

Attention, ils infligent tout de même des dégâts aux auxiliaires, et de dos, aux légionnaires !

Dans la situation 1, le légionnaire périt après avoir tué sept indigènes.

Dans la situation 2, le légionnaire faisant toujours front à ses adversaires tient bon pendant trente mois et disparaît lorsqu'il succombe à la dépression.

Découverte du jour : le moral d'un soldat en dehors du fort ne faiblit pas tant qu'il combat. Voici donc une nouvelle boucle infinie plutôt rigolote :

On rappelle qu'un légionnaire de flanc est aussi résistant que de front. Seule une charge de dos lui inflige plus de dégâts. Il est donc ici invulnérable aux deux indigènes l'attaquant de côté. Et les assaillants étant suffisamment nombreux, le légionnaire n'a aucun répit : son moral ne faiblit donc pas. On peut augmenter la vitesse à 500 et voir les années passer sans que le combat ne cesse.

Le combat est lancé en janvier de l'an 1. Nous voici maintenant un siècle plus tard :

J'ai essayé de réaliser la boucle avec plusieurs légionnaires de forts différents, mais rien n'à faire, quelque soit la méthode, dès qu'il y en a plus de un, le moral finit par baisser, jusqu'à ce que tous les légionnaires disparaissent :

La boucle fonctionne bien sûr lorsqu'on met un seul légionnaire à n'importe lequel des emplacements :

Chose étonnante, la boucle fonctionne aussi avec un seul légionnaire et d'autres dans les forts. Mais si l'un sort de son fort et voit son moral baisser, alors celui en prise avec les indigènes perdra son invulnérabilité psychologique et finira par disparaître.

Un premier légionnaire disparaît en l'an 16. Les cinq autres disparaissent de concert vingt-cinq ans après le début des combats.

Des indigènes qui se moquent que leur village soit encerclé et traversé nuit et jour par des lions, mais qui prennent les armes quand on construit un puit. Et un gladiateur qui ne comprend pas bien ce que l'indigène fait "chez lui". Une petite scène absurde :

J'ai finalement réussi à créer une boucle infinie avec six légionnaires :

Le moral des troupes de cinq des six forts a pourtant baissé progressivement au début, mais il s'est stabilisé dans cette configuration :

Cinquante ans après, le combat continue !

Le moral a en fait cessé de baisser lorsque les troupes de Caesar sont arrivées. En programmant une invasion l'année où l'on débute la boucle on peut donc la réaliser avec six légionnaires gardant indéfiniment leur moral parfait :

Vivement l'invention de l'écriture.