[Psaro]
Le sang coulait des deux bras de Psaro, avec les dernières attaques infligées par les héros. D'un long grognement, le Roi des Monstres fit deux pas vers l'avant, assénant un violent coup de plat de sa lame vers Chrysaor qui tentait de s'éloigner, elle fut projetée au sol avec une force incommensurable, et Psaro tenta d'asséner la même attaque à Napoléon plus loin en essayant de l'écraser sous un coup de son autre lame.
Ces deux attaques laissaient ses bras à découvert, permettant à Longinus de s'élever telle une étoile et d'asséner une percée vers le bras droit, perforant la chitine qui se fissura dans un craquement violent.
[Leon]
Le visage rongé par des grains de poussière et des marques de griffures, le Master de Chaldea regardait le combat sur un genou, le regard sérieux et envieux de pouvoir gagner ce combat.
"- Il l'ont touché gravement ! C'est là notre chance !" S'écria le docteur.
"- Espérons que cela suffira ! Même si j'en doute..." Fit Léon, dubitatif.
[Napoléon]
Serrant les dents face à l'effroyable attaque qui s'apprêtait à lui tomber dessus, l'Empereur fut projeté sur le côté in extremis, juste avant que le bras de Psaro ne s'abatte sur lui. C'était à Diomède qu'il devait ce sauvetage, le héros grec ayant plongé à temps pour le mettre hors du danger.
N'ayant pas le temps de remercier Lancer pour cet acte héroïque, Napoléon remit la main sur son canon et concentra ses plus puissants tirs sur les bras insectoïdes d'Avenger, tandis que le grec se relevait.
[ Sorey ]
Profitant de l’ouverture créée par Longinus, Sorey s’éleva de nouveaux dans les airs, modifiant la position de ses ailes, celles-ci faisant désormais face à Psaro. La pointe des lames se mit à briller d’un éclat verdoyant, de la mana s’y concentrant rapidement.
- Saber, laisse-moi t’aider avec ceci ! l’interpella Caster.
- Euh...comment ?
- Continue, je m’en occupe !
L’attaque de Sorey désormais prête, Caster modifia les eidos de celle-ci, une lueur argentée surmontant le vert habituel. Les pointèrent dans diverses directions: sa tête, son abdomen, ses bras, ses jambes, déchaînant des rayons mortels de mana qui brûlaient et désintégraient la carapace du géant.
- Cloudburst Dispersion !
[Psaro]
L'Exterminateur plaça le large plat de l'un de ses gigantesques sabres devant lui afin de tenter de parer les puissants tirs de Napoléons, tout se passait comme prévu jusqu'à ce que l'attaque de Sorey ne fasse irruption.
Les rayons de mana concentrés envoyés par Sorey aidé par Caster entrèrent en collision avec Avenger, celles visant son abdomen et ses jambes touchèrent bien leur cible, perforant efficacement la chitine de ses jambes, et moins bien celle de son abdomen extrêmement résistant et épais, le reste entra en collision avec la puissante lame gauche de l'Exterminateur, et par la nature de Sorey, cette lame Démoniaque semblait faiblir.
Les tirs soutenus de Napoléon continuant de peser sur le fer, la lame se mit à se fissurer dans une lueur sombre avant d'éclater violemment, protégeant Psaro mais se brisant à la même occasion.
Sa tête cornue se baissa vers les éclats métalliques se dissipant au sol, et sa main gauche lâcha le sabre brisé qu'elle tenait, se plantant dans le sol et créant une violente secousse au passage.
- Vous méritez le respect en tant que combattants, Humains. Mais la victoire est encore loin. Pour tous ceux qui vous sont venus en aide, il est bien temps de réduire à nouveau votre effectif.
La main libre de Psaro se tendit lentement vers le sol, les doigts ouverts. Chrysaor et Longinus tentèrent de s'attaquer vers celle-ci, en vain, elle s'approchait tel un train inarrêtable, balayant tout sur son passage, pour empoigner une cible précise. Sylas.
Le Polonais fut empoigné puis soulevé en l'air, d'où il pouvait voir une vision de désolation, alors que Psaro le regardait droit dans les yeux de son regard monstrueux.
- Sylas !
Cria Chrysaor, voyant son Master si haut. Cette hauteur lui rappelait le moment où la Gorgone le prit dans ses mains, mais la sensation en était vastement différente, et un élan d'adrénaline fusa en son corps, il tentait en vain de s'extirper de la poigne d'Avenger qui se serrait lentement sur lui.
- Si toi et Méduse m'avaient rejoints, peut-être que tout n'en serait pas là aujourd'hui. Tu as survécu bien trop longtemps aux événements, et il est temps de te mettre toi et ton Servant hors de la course.
- ...
Sylas ne pouvait que grogner à cette idée, regardant les Servants vers le bas.
[ Sorey ]
- Je croyais que tu avais de l'honneur, Psaro ! As-tu finalement peur de la défaite ?! s'exclama Saber, serrant les poings.
[Léon]
"- Sylas !" S'écria le Master, surprit.
Impuissant face au sort de son compagnon, le jeune Chaldéen regardait la scène avec difficulté pendant qu'Achille était prêt à bondir, ne souhaitant pas faire faux bond pour condamner son allié.
"- Enfoiré... !"
Prenant ses appuies, il s'apprêtait à prendre son envol afin de libérer Sylas, visualisant comment il pouvait lui trancher le bras.
[Psaro]
Psaro grogna en regardant Saber, lui parlant d'honneur.
- Vous venez me combattre en supériorité numérique, accompagnés d'un envoyé d'Alaya, et osez parler d'honneur. Quelle arrogance. Votre défaite sera purement de votre faute.
La voix sombre et refroidissante de Psaro cachait un certain venin à l'idée de ne pas avoir d'honneur.
Son regard se reposa sur Sylas, qui semblait tendre l'un de ses bras vers Psaro, faisant tomber sa minuscule épée au passage.
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- Suce ma putain de Queue, Psaro. Saber, en mon autorité de Master, je t'ordonne...
- ... !
Psaro fut surpris par ce geste inattendu de la part du Master, et Chrysaor regardait en l'air, inquiète par l'ordre que Sylas allait lui donner, voyant que son sceau de commande s'illuminait d'une lueur rouge flamboyante.
- Tue moi avec ton Noble Phantasm !
A cet instant même, l'épée dorée de Chrysaor émana une violente lueur éclatante, ses bras se basculant vers le haut de façon mécanique, avec un engouement opposé à son expression de choc total, sa bouche était bée et ses yeux écarquillés, sentant ses mains serrer fermement la lame qui faisait apparaître des jumelles d'elle-même, formant ensuite un pilier doré illuminant le ciel.
- Sy... Sylas... Non... Non ! J'avais... J'avais juré... NOOOOON ! NE FAIS PAS CA S'IL TE PLAIT... !
Le regard du Master se fixa sur Psaro.
- Tu mourras en vain.
- Je te retourne le compliment et je te retourne aussi. SABER, PAR CE SECOND SCEAU DE COMMANDE, JE T'ORDONNE D'UTILISER TON NOBLE PHANTASM SUR MOI !
Le second sceau disparût à son tour, alors que les muscles de Saber of Gold se crispèrent violemment, elle serrait les dents, fermant les yeux, sa bouche prononçant le mot à sa place, plutôt qu'un cri de victoire, ce fut un soupir de tristesse.
- Chrysaor...
Une explosion lumineuse divine embrasa le pilier d'or qui vint s'abattre telle une tour majestueuse droit sur Sylas, que Psaro tenait toujours fermement, sans capacité de parer cela, le Master, lui, observait l'attaque arriver vers lui, en paix avec lui-même, c'était peut-être ce qu'il devait faire, après tout.
Au contact du Noble Phantasm avec Psaro, la lumière pure jaillissant de l'attaque vint aveugler tout le monde présent sur le terrain...
Une attaque puissante et critique sur Avenger, à un lourd prix. Il était impossible de voir Sylas où que ce soit, totalement désintégré par l'attaque, avec le bras gauche de Psaro ayant tout autant disparu.
Chrysaor se tenait debout, tête baissée, ressentant comme un mélange de colère et de tristesse, et son regard tueur se releva vers Avenger, qui regardait son propre bras manquant, réalisant encore à peine la folie qui avait traversé le Master de la Guerre du Graal.
- Psaro... Tu m'as beaucoup arraché... Tu n'as encore aucune idée de ce que tu vas subir. Je vais te faire payer chaque seconde de ta vie que tu as passé à réspirer.
En contraste, Longinus, plutôt stupéfait par le geste brusque du Master, prit en compte l'ouverture du geste qui a été fait.
- Maintenant qu'il n'a plus qu'un seul bras, l'autre ne pourra pas résister longtemps face à nous tous. C'est peut-être bien la dernière ligne droite.
[Léon]
Marqué par la disparition soudaine de Sylas, le blondinet avait le regard terrifié et enragé à la fois.
"- Bordel... !" Fit-il, frappant du poing contre le sol.
"- Grand Lancer a raison, Léon. C'est en effet tragique mais ne perdons pas de vue notre objectif. Reste concentré, c'est capital !" S'exclama le scientifique.
Aussi marqué par la scène à la vue de Chrysaor, le myrmidon affichait un visage irrité, aussi emplie d'une profonde colère.
"- PSARO ! Tu viens de signer ton arrêt de mort, chien !"
Décollant du sol à la vitesse d'un avion à réaction, il frappa tel un éclair le second bras d'Avenger ayant pour but de l'en démunir. De multiples taillades apparurent sur son bras insectoïde, causé par les frappes du héros grec.
[ Sorey ]
Silencieux, il se mit à concentrer sa mana, un déluge de lame apparaissant progressivement dans la zone.
[Diomède]
Suivant son frère d'arme, il se mit également à taillader violemment le bras d'Avenger, le trépas de Syllas emplissant son coeur d'une rage ardente, dont il se servait pour frapper le plus violemment possible.
"Syllas... Tu es un brave parmi les braves..." murmura Napoléon, assez estomaqué par le courage dont avait fait preuve le Master en scellant sa propre mort, dans le but d'abattre Psaro. Un courage exemplaire, dont très peu d'hommes qu'il eut connu avaient fait preuve.
[Caster]
- ...
Caster restait insensible à la vue de ce spectacle, mais une telle lâcheté elle ne pouvait pas le supporter. Même si Psaro marquait un point avec le coup de la supériorité numérique, ce n'était pas ça qu'elle lui reprochait. C'était le fait qu'un Servant s'en prenne à un Master. Dans un contexte de guerre, même si on lui ordonnait de le faire, jamais elle l'aurait fait.
- Ton sacrifice ne sera pas vain...
Effectuant un mudra, un nuage de fumée entourait la Servant. Des écritures scripturales apparurent autour de Psaro, matérialisant des pointes de chaîne. Elles s'allongèrent pour l'entraver. La fumée se dissipa peu à peu, montrant Caster en train de tendre sa main vers son adversaire, elle était entourée par une aura bleue, tout comme les chaînes, symbolisant un lien entre les deux.
[Psaro]
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Le dernier bras de Psaro fut assailli par Achilles avec une violence improbable, au même moment, un déluge de lames s'abattit sur celui-ci, blessant fortement le puissant bras insectoïde d'Avenger, finissant par lâcher son arme sous les dégâts causés.
- Maudits soyez-vous, Humains... Souvenez-vous de moi quand tout ce en quoi vous croyez se retournera contre vous. Si je ne peux vous exterminer, Typhon le fera.
L'attaque de Diomède entra en collision avec le bras d'Avenger, dans un déluge de puissance titanesque, suivi d'un grognement de la part de Psaro.
Il vit au même moment Chrysaor, telle une flèche dorée, asséner un puissant coup au niveau du coude à découvert de Psaro. Toutes ces attaques soutenues semblèrent faire enfler le bras étrange et monstrueux d'Avenger, qui dans une explosion puissante vint se détacher violemment avant de s'atomiser en l'air.
Pendant ce temps, les chaînes de Caster entravaient le reste de son corps, qui ne tentait que de bouger lentement, un long souffle résonna de la gorge de Psaro l'Exterminateur, posant son regard rouge sang droit sur le groupe, sur Léon en particulier, derrière celui-ci, une figure sauta en l'air, lance à la main.
- Finissons-en, Avenger ! Maintenant que tu n'as plus de défense ni d'attaque, il est temps de t'achever.
Le bras de Longinus se tendit, et d'un puissant cri de guerre, il fendit le ciel dans un éclair titanesque pour arriver droit devant le visage de Psaro, et de lui perforer le front d'un coup de sa lance divine, lui déchirant le crâne en deux d'un coup sec.
Cette même tête se mit à enfler comme le dernier bras, et à exploser en se détachant en l'air.
Grand Lancer se posa au sol, et Saber fit de même.
- C'est... fait.
Fit Longinus, un sourire plutôt satisfait au visage, avant de redevenir sérieux, pensif à la possibilité que Typhon puisse encore apparaître, Chrysaor, elle, se tourna vers Léon.
- Léon... Si ça ne te dérange pas, j'aimerai former un contrat avec toi, pour au moins participer à la destruction de Typhon avant que je ne disparaîsse.
Elle dit ces mots avec une certaine mélancolie, sa voix résonnant un peu dans ce champ de bataille mort et lugubre. Quelque chose n'allait pas, derrière, cependant.
Le corps de Psaro ne disparaissait pas. Son buste sans vie, en équilibre sur ces deux puissantes jambes mortes, ne s'évaporait pas en poussière. Il restait là, plus comme un véritable cadavre, dont la teinte semblait lentement passer du doré au vert foncé.
[Léon]
La mort de Sylas avait profondément affecté Léon, comme lorsqu'il avait apprit la mort de Siduri. Les deux hommes ne se connaissaient pas depuis longtemps mais ils s'entendaient et, malgré l'époque, se comprenaient. Suite aux mots de Chrysaor, le Master hocha la tête, le regard plus sérieux.
"- Entendu. Moi, Léon Whitfield, d'accepte de devenir ton Master !" Fit-il, dévoilant le dos de sa main.
Ses sceaux se mirent en surbrillance pendant que le pacte se formait.
[ Sorey ]
Joignant ses mains, il fit une prière à l'intention de Sylas. S'il n'était pas forcément droit, c'était un homme bon et plein de courage et il ne l'oublierait jamais.
- Puisse-tu trouver le repos...
[Chrysaor]
C'est avec une lourde peine sur le coeur que Chrysaor hocha simplement la tête.
- Merci...
Dit-elle calmement. Elle peinait encore à réaliser que Sylas avait maintenant disparu, et ce à tout jamais, et elle n'aurait sans doute pas le temps de penser à cela au vu de ce qui s'apprêtait à suivre.
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Dans ce froid silence, un gargouillement étrange résonna sur cette arène morte, suivi de souffles lourds et lents.
Puis des craquement retentirent, le corps debout de Psaro, maintenant viré au vert sombre, voyait sa carapace ventrale se décomposer de façon étrange, alors que son buste était pris de spasmes étranges, comme si quelque chose essayait de se frayer un chemin hors du cadavre monstrueux.
Longinus observa la chose, stupéfait, et Chrysaor se tourna instinctivement vers cela aussi, puis, dans un grognement assourdissant, une explosion ensanglantée se produisit, élevant en l'air d'innombrables organes étranges dans cette implosion morbide. Une fumée rouge sang entourait le cadavre, et le sol subit quelques secousses, comme si des pas de géant arrivaient en la direction du groupe.
C'était ce buste atroce qui venait de s'approcher, et au lieu d'un torse se trouvait maintenant un visage titanesque et monstrueux, aux yeux rouges. De la bave coulait à travers ses énormes dents aiguisées comme des pieux mortels. La chose émit un grognement impressionnant, et puis dans deux explosions ensanglantée supplémentaires, un bras se mit à pousser, puis un autre... Et enfin, une seconde tête, plus grande, et dotée de cornes atroces, se mit à pousser au dessus du buste, révélant le véritable pinacle du secret de l'évolution de Psaro l'Exterminateur.
Il n'avait pas été tué, non. Son évolution n'était juste pas encore terminée. Mais c'est en devenant ainsi incontrôlable que la véritable créature prit jour.
La chose à deux têtes s'avança tout aussi lentement vers le groupe, agitant lentement ses bras comme un prédateur vicieux, Psaro semblait plus être un animal qu'un homme dans ses actions, visiblement incapable d'émettre d'autres sons que ces lourds grognements violents.
Le monstre vert à deux têtes regardait lentement tout le groupe, prêt à les détruire, il reconnaissait l'humanité en eux, et c'était suffisant à ses yeux atroces pour vouloir les rayer de l'existence.
- Cette... Puissance.
Fit Longinus, plaçant sa lance devant lui, comme pour se tenir prêt face au combat à venir.
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Psaro - Monstre Titanesque
Stats
Strength : EX
Endurance : A
Agility : C
Magical Energy : EX
Luck : E
Mad Enhancement : A+ : Sous cette forme, les stats d'Avenger sont améliorées, mais il perd absolument tout moyen de raisonnement. Il n'est pas différent d'un monstre assoiffé de sang, et la vue d'Humains, qui qu'ils soient, l'incite à détruire et tuer. Le Psaro que nous connaissons n'est plus.
[Napoléon]
"Il est... intuable ?!"
L'empereur frissonnait devant l'hideuse masse de haine et de vice qu'était devenu Avenger. Il comprenait avec cette forme le surnom de roi des monstres dont on l'affublait, car il n'avait encore jamais vu, au cours de cette guerre, une telle horreur.
"Je crois que tout le monde l'avait compris, mais je le dis au cas où... Avec une telle force brute, s'il vous touche une seule fois, c'en est fini de vous... Il faut l'aborder avec prudence."
[Léon]
Le visage du Master se crispa lorsqu'il assista à l'ultime évolution d'Avenger. Tout comme ce dernier, Achille levait la tête, subjugué par la puissance dégagée par Psaro.
"- Comment... ?!" S'exclama-t-il, irrité.
Malgré les circonstances, le scientifique gardait son sang froid et analysait la situation avec lucidité, analysant le monstre.
"- Avenger semble avoir perdu totalement conscience de la situation. Je doute qu'il conserve son intelligence et sa technicité, dans ce cas... Seule sa force brute vous est un véritable problème. Le combat sera rude mais probablement pas plus difficile." Parla le docteur, afin de rassurer les Servants.
[Chrysaor]
La femme s'envola dans les airs pour prendre de la hauteur sur le monstre colossal, dont la tête supérieure plaça son triple regard sur elle, de façon inquiétante, tandis que le visage situé au niveau du ventre regardait le reste du groupe.
La tête supérieure produisit un étonnant rayon d'énergie de sa bouche, perforant les nuages noirs des cieux, et manquant Saber de peu, avant de remettre son attention sur le groupe, tandis que le visage au niveau du ventre prit une lourde inspiration avant d'exhaler dans un son violent un épais gaz ardent et nocif, enflammant la moindre chose qui allait s'apprêter à entrer en contact avec.
Psaro ajouta à cela un puissant coup de pied au sol, faisant trembler celui-ci, dont des rochers immenses vinrent s'élever pour désorienter et écraser les Servants pris dans cette zone de gaz mortel et de débris violent.
[Diomède]
Ayant rapidement reculé face au gaz nocif de Psaro, le Lancer se retrouva alors à taillader dans tous les sens les multiples débris rocheux, afin d'assurer à ses partenaires une retraite sûre, secondé par Napoléon qui pulvérisait les plus gros blocs à l'aide de son canon.