[Master]

Il était clair pour les héros de Chaldea que l'ennemi le plus dangereux était Sasaki Kojiro, le second meilleur swordman de l'histoire après Musashi Miyamoto. Il était encerclé par nombreux adversaires, mais malgré cela... Il s'en fichait. Non pas car il se fichait de sa vie, mais parce qu'il avait confiance en ses capacités. Les mains posées sur sa lame à l'horizontale, au niveau de ses yeux, il analysa très rapidement les champ de bataille, envisageant toutes les possibilités et en conclut le dénouement logique. Attiré par le sort d'Eragon, il glissa sur le sol, gardant néanmoins ses appuis et monta sa garde, mêlant son sabre à la chaleur de l'épée de l'éleveur de dragon.

D'un rapide mouvement de la main, sa lame vint glisser sur le métal de l'épée d'Eragon, des flammes se dispersant dans l'air sous le choc. Tournant sur lui même, il réussit à parer un coup du mousquetaire qui tenta de le perforer, se faufilant sous son bras afin de l'atteindre dans le dos, mais le héros français parvint à parer l'attaque. Seulement, dans l'instant qui suivit, il se prit un coup de pommeau au front, le propulsant en arrière avant d'encaisser une attaque lourde horizontale qui trancha l'air par le biais de sa rapière. L'ouverture qu'il avait crée lui permettait d'analyser les particules d'eau afin de les trancher, renvoyant une partie des projectiles sur Eragon.

"- C'est un monstre... !" S'écria le docteur, par le biais de la montre.

Le samouraï esquissa un léger sourire suite à ces mots, déviant sans soucis la lame électrique du Djinn, se questionnant sur sa nature.

"- Attaquons ensemble !" S'exclama d'Artagnan, déterminé.

S'approchant vaillamment, il rejoint la force Djinn, attaquant Kojiro avec son aide. Celui-ci tentait alors de gérer les deux entités, envoyant son sabre quasi instantanément, créant un semblant d'illusion, comme s'il attaquait les deux guerriers en même temps.

Pendant ce temps, Ushiwakamaru parvint à parer l'attaque de Nagao, déviant sa lance de sa poitrine. En même temps, afin de ne pas être déborder, elle fit tournoyer son sabre, tranchant les balles et boulets des fusiliers, se ruant ensuite une nouvelle fois sur l'empereur, tranchant en deux quelques soldats avant d'atteindre sa position.

"- Tu es à moi, Archer !" Lança la Servante corrompue.

Sur la même échelle de temps, Diarmuid se servit de ses deux lances pour parer aisément les chaînes de la Rider Noire, esquissant un léger sourire. Prenant appui en se torsadant, il bondit dans les airs, tournant comme une toupie avec ses deux lames pour atteindre Méduse, envoyant d'abord sa lance jaune tenter de la trancher.

[Méduse]

Son adversaire était un chevalier se battant avec impatience, contrairement à elle qui prenait bien tout son temps pour analyser les choses.
Son attaque aérienne tournoyant vers elle semblait très dangereuse, et au lieu d'utiliser ses chaînes pour tenter de la parer, Rider eut une réaction bien inattendue, elle fit disparaître ses armes, paraissant même maintenant sans défense, un tournoiement de plus et c'en était peut-être fini d'elle.
Au lieu de cela, cependant, elle s'abaissa droit au niveau du sol en un clin d'oeil et donna un puissant coup de pied à l'aide de sa force monstrueuse droit dans les jambes du grand Lancer.

- ...

[Eragon]

D'une roulade sur le côté, il esquiva habilement les projectiles aquatiques de Mikleo. En se relevant, il effectua des coups d'épée enflammée dans le vide. En résulta alors un lancer de plusieurs projectiles de feu adoptant plus ou moins la forme de la lame durant la frappe, tous se dirigeant vers la fine lame japonaise.

[ Sorey / Caster ]

- C'est vraiment un monstre ! Ses capacités sont même supérieures à celles de Maltran ! s'exclama Saber. Edna, un coup de main !

Suite aux ordres du Berger, la terre elle-même mut sous les pieds de Kojiro, se transformant en boue puis se solidifiant rapidement, empêchant ses jambes de bouger.

Tout juste derrière Saber, Caster dégaina son arme et tira une vague de particules énergétiques en direction de l'épéiste. Il s'agissait de vagues composées, agissant directement sur les ondes biologiques de l'adversaire, attaquant le système nerveux.

[Archer]

Archer dégaîna juste à temps son sabre de cavalerie, pour l'opposer au coup du général japonais. L'impact des lames projeta une vive onde de choc, tandis que l'empereur regardait son adversaire droit dans les yeux.

"Facilite-moi la tâche et suicide-toi donc, général Yoshitsune. Tu l'as déjà fait, ce ne devrait pas être trop compliqué.

Autours d'eux, les gardes napoléoniens avaient formé un large cercle complètement fermé, et ils tenaient tous en joue le Rider, tandis que Napoléon attaquait son adversaire, grandement renforcé dans l'adresse et la précision de ses coups par son Imperial Privilege.

[Master]

Sasaki Kojiro finit en mauvaise posture, les pieds soudainement bloqué alors qu'il subit une attaque spirituelle qui atteint son esprit, subissant de lourd dégâts qu'il ressentit en grimaçant. Heureusement pour lui, étant invoqué en tant que Saber, il était plus résistant à ce genre de sort.

"- Kuh... ! Le temps n'est plus à perdre !" S'écria le samouraï.

Ses sens devenant plus aiguisés, il ne se pardonna plus la moindre erreur. Envoyant son sabre trancher les flammes, il parvint à riposter l'assaut, renvoyant ces projectiles de feu en dizaines d'étincelles qui vinrent éclabousser ses adversaires. Lame en main, il dévia de peu l'épée du mousquetaire, le repoussant avec une frappe chirurgical au niveau du torse, un lourd bruit de lame résonnant car celui-ci parvint à se défendre. Afin de lutter contre plusieurs, il envoya plusieurs coups de sabre dans le vent, tranchant l'air une nouvelle fois avec son long sabre, comme pour atteindre Eragon, le Djinn de Sorey et Berserker, une nouvelle fois.

De son côté, le héros irlandais venait de se faire expulser au sol par un coup de pied monstrueux, mais il se rattrapa en glissant sur le sol, posant sa lance jaune dans sa chute. Il s'arma alors de sa lance rouge afin de la prendre à deux mains et s'avança prudemment, herchant à atteindre Rider avec un coup de lance horizontale.

Minamoto no Yoshitsune n'en avait que faire des remarques, étant corrompue, et se contenta simplement de poser une main sur le sol, jambes tendus, se mettant en position de combat spéciale, préparant une attaque tout aussi étrange.

"- Dan-no-ura Hassou Tobi !" Prononça-t-elle, redressant la tête vers l'empereur.

Sans perdre de temps, Ushiwakamaru utilisa son Noble Phantasm, invoquant quatre clones à ses côtés. Ceux-ci s'empressèrent de se ruer sur l'ensemble des soldats afin de les trancher et de les tuer. L'original se rua sur Napoléon, sabre en main, celui-ci s'enflammant, tel une braise afin de rencontrer de plus belle la lame de l'empereur. Avec une technique largement supérieur, elle parvint à dévier son épée, s'apprêtant à lui entailler violemment le torse.

[Méduse]

Le Lancer Celte devint maintenant plus prudent, Méduse tentait de garder ses distances malgré tout, observant la façon de se battre de son adversaire.
Un grand coup horizontal se dirigeait droit vers elle, ce à quoi elle répondit en se penchant en arrière très rapidement et nettement, permettant à la lance de ne trancher que du vent, elle se recula à nouveau à la première occasion.

- J'ai compris comment tu fonctionne. Je suis désolée, mais je crains que tu ne puisses pas me vaincre.

Annonça t-elle, avec un peu de regret pour le Celte dans sa voix.

[Archer]

Alors qu'il tentait bien malgré tout de se préparer à l'assaut d'Ushiwakamaru, Napoléon se retrouva subitement plaqué au sol, quelques mètres plus loin. Secoué, il releva la tête pour voir qu'il s'agissait d'un de ses grognards, lequel avait une énorme taillade au milieu de son uniforme, sur toute la largeur du torse, avec du sang qui coulait en abondance. Néanmoins, plutôt que de manifester sa douleur, le brave cria :

"Couvrez la retraite de l'empereur !"

Et aussitôt, un nouveau bataillon de soldats apparut subitement autours de son souverain, alors que le premier se faisait décimer. Cette fois-ci, Napoléon avait également pris soin d'invoquer une de ses nombreuses montures, un pur-sang arabe gris de petite stature mais d'une grande noblesse, vif et énergique : Vizir.

D'eux-même, la trentaine de soldats prit l'initiative de faire feu tandis que leur empereur se relevait, et qu'il montait sur son cheval.

"Puisque tu tiens à utiliser pleinement ton Noble Phantasm, je vais en faire de même."

La formation de l'empereur se tint en carré, tandis qu'une seconde compagnie paraissait à sa gauche, puis une troisième à sa droite. C'était désormais une centaine d'hommes qui avaient pris position sur le champ de bataille, formant trois carrés serrés.

Sur son cheval, l'empereur leva son sabre et une vive clameur s'éleva parmi ses troupes.

"Voilà ce qu'est ma garde impériale ! Viens donc l'éprouver si tu oses, Rider !"

[Berserker]

De manière étonnamment vive et souple, Berserker effectua une roulade afin d'éviter la lame d'air qui fondait vers lui. Encore accroupi, il renforça sa lame par un vif et éclatant afflux de mana, sa lame dégageant des étincelles rougeâtres, et il se prépara à bondir tel un fauve.

"Ton temps... est passé !"

Et il se rua d'un sauvage bond sur l'épéiste japonais, pulvérisant violemment le sol sur sa zone de départ. Dégageant une terrible aura meurtrière, Berserker rugit en même temps qu'il assénait son violent coup tranchant, avec Clarent qui laissa un sillage d'étincelles rouges lorsqu'elle fendit l'air.

[Eragon]

D'un puissant coup d'épée droit devant lui, il balaya la lame d'air envoyée par Kojiro.
Il ferma ensuite soudainement les yeux durant un court instant, en pleine concentration, et fonça d'un air déterminé épauler le chevalier de la trahison.

Lorsqu'Eragon rouvrit les yeux, ils étaient devenus bleus étincelants, identiques à ceux de sa dragonne. Une fois à portée, il leva Brisingr, dont les flammes prirent subitement en intensité, et frappa avec ardeur le samouraï en poussant un cri guerrier, mêlant son brasier magique au tonnerre grondant du Berserker.

[ Sorey / Caster ]

- Il est temps d'en finir ! Edna, envoie la sauce ! cria Sorey.

Tu penses être un dur à cuir ? Il est temps de t'agenouiller ! Air Pressure !

Un cercle arcanique apparut autour de Kojiro et la gravité augmenta rapidement à l'intérieur de celui-ci, l'empêchant d'esquiver les attaques alliés.

https://youtu.be/_bjQkzoEYTk?t=79

Caster répéta également son attaque psionique.

[Master]

L’épéiste prévoyait probablement d'utiliser sa botte secrète, mais il était trop tard et il se trouva rapidement dans l'impossibilité de bouger une nouvelle fois, subissant simplement le courroux de l'ensemble des Servants autour. Il ferma les yeux, esquissant un léger sourire.

"- Bah voyons... Un pariat comme moi ne pouvait hériter qu'une telle fin." Finit-il, avant de disparaître dans les flammes et éclairs.

Le sabreur n'était pas facile à vaincre mais à plusieurs, ils ont eu raison de lui. En même temps, Benkei venait de finir dans les décombres, victime d'un coup puissant du myrmidon.

"- Ah ! C'est tout ce dont Psaro a en stock ?!" S'écria en riant Achilles.

Diarmuid était hésitant, mais ses capacités lui promettait de réagir à n'importe quelle situation. Sentant une présence derrière lui, il eut le temps de mettre son stratagème en place, appuyant avec son pied sur la lance qu'il avait placé au sol au préalable et se retourna afin de trancher sa cible. Mais trop tard... Une rapière venait de perforer son coeur d'une rapidité inouïe. Le mousquetaire français possédait aussi une telle capacité d'analyse.

"- Dommage. J'aurai aimé un duel plus honorable, mais... La situation ne s'y prête pas." S'exclama d'Artagnan, les yeux dans l'ombre de son chapeau.

Leon voyait de ses yeux trois Servants ennemis éliminés d'un coup, alors qu'il ne restait plus qu'Ushiwakamaru. Voyant ses acolytes décédés, elle hésita avant de s'élancer, mais décida tout de même de continuer à combattre, se ruant sur les soldats avec ses clones.

[Méduse]

Elle hocha simplement la tête à son camarade, anciennement appartenant à l'équipe adverse, D'Artagnan s'était à de nombreuses reprise montré être un allié de grande valeur, ayant du se serrer les coudes régulièrement, Méduse avait une sympathie pour le Saber.

- Merci, D'Artagnan.

Dit-elle. S'il n'avait pas abattu Diarmuid de la sorte, elle se serait sans doute servie de Breaker Gorgon pour piéger le Lancer et le tuer dans un moment de faiblesse psychologique.
Au même moment, d'autres combat étaient aussi finis, il ne restait plus qu'Ushiwakamaru, un adversaire redoutable et tenace. La Rider préféra néanmoins rejoindre son Master, évitant tout risques pour lui et estimant que Napoléon était amplement capable de lui exploser sa daronne.

[Archer]

"Vous entendez, mes grognards ? L'ennemi est isolé, c'en est fini de lui ! Préparez-vous pour le dernier choc !"

La totalité de la formation tenait en joue Ushiwakamaru et ses clones. Leur agilité hors norme leur donnait un avantage certain, alors Napoléon décida d'attendre le dernier moment, l'instant-même où ceux-ci arrivaient sur eux pour abaisser son bras et ordonner le feu, à bout portant, afin de ne pas les rater.

La totalité des fusils à silex et des bombardes fit feu simultanément, dans un bruit presque unique, étiré mais incroyablement violent, et la centaine de projectiles fusa l'air avant d'atteindre très rapidement leurs cibles.

[Eragon]

Voyant que l'épéiste avait rendu l'âme, Eragon éteignit le feu bleu de Brisingr, puis rengaina son épée, l'air pensif.

- C'était un combat plutôt déloyal, souffla le Dragonnier, ses yeux reprenant leur allure ordinaire. Mais nous n'avions pas vraiment le choix, je suppose. C'est une guerre que nous menons, pas un jeu.

Télépathiquement, il remercia sa partenaire de lui avoir prêté son pouvoir sur la fin de l'affrontement par le biais de la compétence "Bond of the Dragon".

[Master]

Les balles perforèrent de plein fouet l'entièreté des clones, disparaissant dans la foulée. Ushiwakamaru, elle, chuta sur le sol, une balle ayant perforé sa poitrine. Alors qu'elle se releva doucement sur ses genoux, elle jeta un dernier regard à Leon en lui souriant qui était assez triste de la scène, lui qui l'appréciait beaucoup. Elle tourna les yeux vers le ciel, avant d'effacer son sourire.

"- Il arrive... !" Dit-elle, avant de se dématérialiser.

Thème : https://youtu.be/OtQX1zQs7jA

Personne n'y avait vraiment fait attention, tous préoccupés par les hostilités offert par la guerre, nourrit par les désirs d'Avenger. Le sang coulait, sous la vue des étoiles, des projecteurs du ciel, sous le joug des dieux. Néanmoins, ils avaient négligé cette présence à la fois évidente et terrifiante. Leon avait remarqué ce désagrément par hasard, cachant la lumière du Soleil avec sa main, plissant les yeux afin de l'apercevoir. Un météore... Ou du moins, quelque chose qui y ressemblait grandement. Cette étincelle qu'il aperçut dans le ciel n'avait rien de normal, puisqu'il s'ajoutait à la supériorité du Soleil.

"- Vous... Vous voyez ça... ?!" Parla Leon, stupéfait.

Ses mots attirèrent l'attention d'Achilles et de d'Artagnan, les deux Servants observant cette lueur étrange dans le ciel. Grimaçant et peinant à apercevoir cette lueur dorée, ils ignoraient tout des caractéristiques de cette lumière, jusqu'à ce que le scientifique vint briser le silence, se mêlant à la situation désagréable.

"- Léon, ce n'est pas un météore, ni quelconque structure moléculaire naturel. C'est... Un Servant !" S'écria le docteur, à l'écoute des Servants.

Le scientifique de Chaldea avait raison, cette lumière n'avait rien de naturel. Cette étincelle grossissait et s'approchait à une vitesse phénoménale, dégageait une puissance incroyable. En effet, à cette portée, ils purent apercevoir à plusieurs centaines de mètres la nature de cette lumière, apercevant alors la silhouette d'un Servant, un homme... Un seul.

"- HAHAHAHAHAHA !" Ria en hurlant le Servant en question, sa voix résonnant dans tout le ciel.
"- Mais... Il nous fonce dessus !" S'étonna le myrmidon.
"- COURREZ !" Hurla à son tour Leon.

Les Servants déguerpirent rapidement les lieux, alors que le Servant percuta violemment le sol, créant une onde sismique qui fractura totalement le sol en plus de créer une onde de choc qui vint briser les murs aux alentours, ainsi qu'une partie des ruines du lieu. Le son de l'explosion semblait résonner dans tout toute la vallée tant l'impact tait puissant. Leon se protégeait de la tempête de poussière avec ses bras, toussant et ayant du mal à apercevoir l'homme qui se dressait face à Chaldea...

"- Oh ! Les joies de la bataille ont déjà débuté ! Allons, c'est une belle journée pour vaincre l'oppression !" S'écria le Servant.
"- Spartacus !" Cria Leon de stupéfaction.

[Méduse]

La jeune déesse déchue prépara ses dagues sans nom, le combat allait être dangereux.

- Spartacus...

Dit-elle, simplement, elle semblait surprise, ce n'est pas l'idée qu'elle aurait eu d'un tel servant arrivant comme une comète, celui-ci allait se montrer fastidieux, un Berserker qui plus est.

[Napoléon]

Alors qu'il s'apprêtait à féliciter ses hommes pour la victoire, la violente irruption du nouveau Servant ennemi dispersa grandement les troupes. Napoléon posa une main sur son chapeau pour l'empêcher de s'envoler, et observa ce nouvel ennemi.

"Spartacus... Voilà une figure héroïque que je ne suis pas particulièrement heureux d'affronter..."

De son côté, Berserker se réjouissait au contraire de cette seconde vague, car après avoir essuyé le sang de Kojiro de sa lame, il en voulait encore davantage.

[ Sorey / Caster ]

Saber et Caster s'éloignèrent vivement du point d'impact du gladiateur, restant activement sur leurs gardes.

- Spartacus...gladiateur thrace, leader de la troisième guerre servile, dit simplement Caster, tenant le Berserker en joue avec son Casting Assistant Device.

[???]

A un endroit tout autre, dans une nature plus qu'étrange, une clairière parsemée de quelques champignons géants, où un air paisible oppressait le tout, une table en bois était posée, avec un set de thé en porcelaine, et deux sièges confortables, l'un à taille normale et le second absolument colossal, pour les deux derrières posés sur ceux-ci.
Une main empoigna délicatement la théière pour se servir un peu du breuvage laissant encore échapper de la fumée.
L'homme n'était nul autre que Ruler, ses cheveux grisonnants illuminés par le ciel, les chants inconnu d'animaux étranges mettaient une certaine ambiance à la pièce sereine.

https://www.youtube.com/watch?v=0svW2S1z2Uc

- Encore un peu de Thé, mon très cher Ivan ?

Demanda le Ruler avec attention envers son invité.

- Non, merci, je ne préfère pas, j'ai trop mangé. Il me reste encore tant de choses à faire, tant de détracteurs indésirables, d'aristocrates et de rebelles, tiens, c'est simple : mon bourreau n'a pas dormi depuis trois jours.

Répondit l'invité du haut de ses 5 mètres 30, sous son armure absolument colossale, de sa voix grave et portante, pourtant plutôt calme.

SpoilAfficherMasquer

- Voyons, tu es trop dur avec toi-même, mon cher, doux, homicidallement détraqué et bien sûr Terrible Ivan. Que feraient les gens sans toi ? Danser ? Chanter ? Sourire ? Il se mit à rire. Vieillir, même ?! Tu es le meilleur Russe à avoir jamais régné, Ivan. Enfin... sans compter Staline. Mais son cas était un peu de la triche ! J'ai été moi-même présent durant un grand moment de folie, le savais-tu ? Avec l'autre empereur qui s'est transformé en Dragon, que de souvenirs !

- Oui, oui... Tu l'as déjà expliqué d'innombrables fois.

Répondit le tyran Russe, ce à quoi Ruler croisa les bras.

- Pfff ! Si tu as l'intention d'être comme ça, je pense que c'est mieux que je m'en aille ! Bonne journée à vous, monsieur ! J'ai dit bonne journée à vous !

S'énerva le Ruler, tandis que le Russe restait plutôt calme.

- Oui, laissez-moi à mes innombrables fardeaux et responsabilités.

Fit le géant avant de disparaître en poussière dorée, similairement à un Servant. Il n'en était pas vraiment un, dans ce sens plutôt un esprit inapte au combat, invoqué ici par Ruler à cause de la folie du personnage qu'est Ivan Le Terrible, mais il venait ici de disparaître, tandis que Ruler restait assis.
Un majordome arriva cependant à toute vitesse, il avait des lèvres cousues et était drôlement bien habillé, et sans rien dire, il fit apparaître sous les yeux du Fou une projection de ce qu'il se passait du côté de Léon.

- Oh... ! Des nouveaux arrivants ! Merveilleux... Est-ce ce bon vieux Spartacus que vois-je ici ? AH ! Je vois que l'esclavage lui a fait des ravages, regardez-moi cette peau terne !

[Master]

Leon observait avec attention le géant. Il savait tout de lui, et c'est pour cela qu'il était terrifié. Malgré ses forces, il était au courant de la puissance incroyable que disposait Spartacus, le Servant fou, indomptable, celui qui se bat pour les opprimés. Le légendaire... L'incrédible. Achilles paraissait excité, mais le mousquetaire posa une main sur son épaule, afin de lui parler.

"- Sir Achilles. Il serait préférable que vous restiez en retrait, avec Leon." S'exclama d'Artagnan.
"- Que... Pourquoi, ça ? Tu veux me priver de ma gloire ?" Demanda le myrmidon.
"- Regarde bien... Celui là ne dégage pas la même énergie que les quatre autres. Je crains qu'il soit un de ces commandants. De ce fait... S'il garde une botte secrète, j'aimerai que tu te conserve."
"- Ça va, j'ai compris. Mais dès que la situation dégénère, j'interviens." Fit-il avec agacement.

Se rangeant auprès de Leon, le héros grec s'apprêtait à observer le combat pour le moment. Pendant ce temps, l'incrédible Spartacus fixait Leon avait un sourire sincère.

"- Oppresseur de Chaldea ! Prépare toi et accepte ma lame avec amour ! Je suis Spartacus ! Et pour les opprimés de ce monde, je trancherais tous les obstacles qui se dresseront face à moi !" Cria le héros thrace.

Le Master ne dit pas un mot, savant quil était inutile de discuter, se contentant de rester auprès d'Achilles.

"- A tous ! Je compte sur vous... Neutralisez Spartacus !" Hurla Leon, déterminé.