Prems
Ce jeux a l'air plutôt pas mal si il ait gratuit:
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second
Il n'est pas gratuit
9) L'ingérence est en effet clairement contradictoire avec les principes fondamentaux du droit international public, au premier rang desquels la souveraineté exclusive de l'etat sur son territoire. Cependant, la survenue d'événements marquants et la consécration des « droits universels de l'homme » par les Nations Unies sont venus affaiblir la toute puissance de la souveraineté étatique. Les droits de l'homme sont en effet exclus de la compétence exclusive des Etats. Dans la conception d'une communauté internationale et de droits et de libertés fondamentales de l'homme supérieurs à toute autre norme, les frontières nationales ne sauraient constituer une limite à la protection des individus. Par ailleurs, il existe une tendance « naturelle » au développement de l'ingérence, qui accompagne le développement des relations internationales et la constitution d'une « communauté internationale ».
10) Prenons le cas de Cuba ; le danger est la violation du droit international, et les projets de l’administration américaine pour l’île. Nous prépare-t-on à un autre Irak ? Un autre Liban ? Nous pouvons critiquer le système cubain, le parti unique, Fidel et le communisme, mais cela ne justifie en rien une intervention américaine sur l’île.Pourtant, sous notre « démocratie », les libanais continuent d’être bombardés, et le génocide semble être justifié par notre propre gouvernement.
Les enjeux sont que Les États-unis promettent d’installer la démocratie à Cuba, et Washington a planifié depuis longtemps le Cuba postcastriste. La Commission for Assistance for a Free Cuba, a préparé un plan de transition approuvé par le gouvernement Bush.
Elle intervient sous les prétextes les plus divers, et toujours officiellement pour la bonne cause. Depuis
la forte contestation internationale de l’opération Turquoise au Rwanda en 1994 (qui a permis d’exfiltrer les génocidaires
vers le Zaïre), la France s’efforce de bénéficier d’un mandat de l’ONU, comme en Côte d’Ivoire. Mais elle peut également
intervenir au nom d’un simple accord bilatéral de défense, comme en Centrafrique, voire en l’absence de toute caution juridique,
comme encore récemment au Tchad en 2008.
La France intervient donc de manière illégitime en Afrique et donc de manière illégale et sans mandat officiel en Afrique .
14) l’UE compte plusieurs autres organes dont le rôle est spécialisé:
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le Comité économique et social européen représente la société civile, le monde patronal et celui des syndicats de salariés;
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le Comité des régions représente les autorités régionales et locales;;
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la Banque européenne d’investissement finance les projets d’investissement de l’UE et aide les petites et moyennes entreprise par le biais du Fonds d’investissement européen;
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la Banque centrale européenne est responsable de la politique monétaire européenne;
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le Médiateur européen examine les plaintes à l’encontre des institutions ou organes de l’UE, pour mauvaise administration;
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le Contrôleur européen de la protection des données a pour mission de protéger les données personnelles relatives à la vie privée des Européens;
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l'Office des publications officielles des Communautés européennes publie toutes sortes d’informations à propos de l’UE;
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l'Office européen de sélection du personnel recrute le personnel des institutions et autres organes de l’UE.
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l'Ecole européenne d'administration a pour mission d'organiser des formations pour le personnel de l'UE dans certains domaines spécifiques.
suite 12) L'union européenne est une organisation supranationale. En effet, les organisations de ce type, se voient attribué des pouvoirs de type étatique qu’elles exercent en lieu et place des organes étatiques sur le territoire des Etats et sur les personnes qui s’y trouvent. Ainsi, l’exclusivisme territorial, noyau dur de la souveraineté vole littéralement en éclat sous l’action des organisations supranationales. L’Union européenne appartient donc bel et bien à cette catégorie puisque les politiques qu’elles mènent s’appliquent sur l’ensemble des territoires de ses membres faisant fi des frontières terrestres étatiques.
La catégorie juridique des organisations supranationales semble donc être une bonne grille de lecture pour analyser les structures et le fonctionnement de l’Union européenne. Ce modèle de raisonnement nous incite à voir le dynamisme dont sont dotées ces organisations afin d’atteindre les objectifs qui sont fixés par le traité constitutif.
Cette vision de l’Union européenne nous oblige à la concevoir non seulement comme une catégorie juridique de regroupement d’Etats mais également comme une nouvelle forme d’organisation de la société politique. En effet, les Etats lui ont confié la tâche d’intervenir quotidiennement dans des secteurs de plus en plus nombreux. Cela permet à l’Union européenne de dessiner un véritable projet de vie collective, d’esquisser les contours d’une culture européenne.
13) Il est couramment admis , et cela est devenu une banalité, voire un lieu commun que la souveraineté est actuellement une notion dévaluée aussi bien dans les relations internationales que dans le droit international. la dévalorisation de la notion de frontière sur le plan international et la disparition des frontières intérieures en Europe, peut soulever des problèmes, notamment en ce qui concerne la lutte contre la criminalité transfrontière ou le contrôle de l’immigration. Mais il est abusif d’en conclure que l’Etat a perdu sa souveraineté en ces domaines.
La souveraineté, contrairement à ce que certains affirment, n’est pas un pouvoir absolu. Comme le faisait remarquer, à l’époque de la SDN, un grand juriste français, Jules Basdevant, “l’Etat est l’autorité la plus haute dans l’ordre juridique actuel ; cette autorité est donc l’autorité suprême ; on est fondé à l’appeler l’autorité souveraine puisqu’il n’y a pas d’autorité établie qui lui soit supérieure
La souveraineté de l’Etat apparaît donc attaquée de toutes parts, aussi bien pour les politologues qui s’intéressent à l’étude des relations internationales, que pour les juristes qui s’attachent à l’examen des règles du droit international. Pourtant la situation d’un Etat membre au sein d’une organisation internationale, même aussi intégrée que l’OTAN ou la Communauté européenne/Union européenne, laisse encore une large place à la souveraineté, c’est-à-dire qu’elle permet à l’Etat de conserver le dernier mot.
J'ai lu "Fantastic contraception"
Euh... Morau, tu te serais pas trompé de forum
Et moi aussi je lisais "fantastic contraception"