Si ce n'est la pire.

Il faut revenir 13 ans et 1 mois en arrière, mon année de 3ème ou j'ai été harcelé toute l'année par "nom masqué" (cette personne m'a tellement traumatisé que je refuse d'écrire son prénom, je l’appellerais "nom masqué") venait tout juste de prendre fin, et ce dernier ne semblait pas vouloir me lâcher en ce début de mois de juillet.

Ils se pointent tout deux devant chez moi, "nom masqué" et son comparse, son acolyte presque aussi dégénéré que lui, qui n'est autre que Thomas B. https://www.jeuxvideo.com/forums/42-15926-65153519-1-0-1-0-en-septembre-2007-un-eleve-m-avait-promis-de-m-abattre.htm
Je ne le sais pas encore, mais cette après-midi qui ne devait être qu'une banale partie de football au stade de la ville allait se transformer pour moi en un atroce et traumatisant cauchemar que je n'oublierais jamais de ma vie. Avec le recul ça ne pouvait que mal finir quand on sait que "nom masqué" m'avait violemment harcelé toute l'année et lors des années précédentes, idem pour Thomas B. lors des années collèges.
C'est monté progressivement en puissance. On a rien fait de fou pendant les 20-30 premières minutes, puis "nom masqué" m'a craché dessus, ils m'ont obligé à les suivre dans les chiottes et m'ont mis dans une cabine. Thomas avait pissé dans une bouteille ("nom masqué" probablement aussi je sais plus) et me l'a renversé en plein sur moi alors que j'était dans la cabine et lui dans celle d’a côté.
Ces deux fils de pute, ces putains de tarés étaient morts de rire. Et moi, j'étais trempé de pisse. Souillé par le crachat de "nom masqué" et la pisse de Thomas B.. J'ai mis mon t-shirt sous l'eau du robinet des chiottes pour enlever la pisse mais l'odeur était imprégnée.

Je me souviens après ça qu'ils m'ont imposé un "strip foot". Thomas était au but et moi bien plus loin que le point de pénalty (position qu'on m'a bien sûr imposé). La règle était simple, je devais frapper et marquer et à chaque balle arrêtée par Thomas ou bien hors cadre je devais enlever un vêtement. J'ai finis en caleçon.
Et quand je me suis rhabillé cela à beau faire 13 ans je me souviens très bien que mon t-shirt puais la pisse et que je flippais d'imaginer que mes parents allait le griller et savoir que j'étais une victime.
Ce "strip foot" a marqué la fin de la journée. Alors que j'allais repartir, Thomas m'a dit "tu dis rien hein" mais pas sur un ton de menace, sur un ton comme presque avec de la peur comme s'il venait de réaliser ce qu'ils avaient fait. Je ne comptais en parler à personne de toute façon. Mes parents n'ont jamais su qui était vraiment "nom masqué" et ce qu'il m'avait fait subir tout au long de mon année scolaire, je n'avais jamais rien dit. Cette journée "football" fut passée elle aussi sous silence.

C'était assurément une des pires journées de ma vie, j'en suis traumatisé. Et je sais que je m'en souviendrais jusqu'à ma mort.