Si les décors extérieurs lointains sont plus que corrects et si l'eau est bien rendue, les textures sont hideuses et tardent à s'afficher. Je n'ai pas vu de textures de roches pareilles depuis Gun sur PS2

Certaines acrobaties sont bien rendues, et les développeurs ont repris le principe d'essoufflement de GTA. Mais notre héros souffre de graves troubles. Outre un charisme inexistant et un faux air de Bruce Willis, il est atteint du syndrome du Mime Marceaux: Lachez le pad un instant, et il devient si immobile qu'on a l'impression que le jeu freeze.

Les phases d'exploration sont sympathiques avec différents chemins possibles, et on cherche souvent les prises qui nous permettrons de progresser vers le sommet.
Les gunfights empruntent à Gears of War, sans les couverture. Ici, les ennemis sont coriace, même en facile, ils visent trop bien et on est obligés de rester planté devant eux pour les allumer avec une visée hasardeuse. Nos armes manquent de pèche, mais pas celles des ennemis. Les séquences à moto sont aussi moches qu'ennuyeuses.

L'IA est inégale, aussi bien chez les ennemis que chez les équipiers. Si nos équipiers ont une sorte de sixième sens qui leur permet de savoir ou il faut aller, ils peuvent également se jeter sur les ennemis sans tirer.
Les ennemis ne sont pas mieux logés. Ils sont capables de nous contourner en faisant des acrobaties comme nous, mais ils peuvent également rester sans rien faire en attendant de se faire flinguer, ou, au contraire, de nous tirer dessus sans regarder dans notre direction.

Je ne m'attarde pas sur le scénario qui tient sur un post-it alors que l'ambiance et le background auraient permis un univers beaucoup plus riche, ni sur les pouvoirs psy du héros, complètement inutiles.

Voilà: Damnation fait l'effet d'un pétard mouillé doublé de celui d'une douche froide.
Pour cela je lui met 9/20

Oh! Et j'ai oublié de parler des temps de chargement qui apparaissent en plein plongeon ou en plein bourrinage alors qu'on s'ennuie dans les ascenseurs. et du manque flagrant d'interactivité.