Dans Resident Evil, les sensations de peur, la pression supportée par le joueur, la crainte de perdre la vie au détour d´une salle, l´inhospitalité des lieux, la vulnérabilité du joueur, ses moyens de défense réduit au strict minimum et menaçant à tout moment de faire défaut, l´horreur des monstres, les jeux de lumière... sont sans cesse exacerbés, au point que le joueur se sente seule, livré à lui-même, et que tout lui semble hostile, des dépotoirs délabrés jusqu´à la nature lugubre. Le joueur a vraiment le sentiment dans sa progression qu´il n´est pas dans son intérêt de s´attarder longtemps sur les lieux. Seuls les pièces de sauvegarde assurent au joueur une tranquillité, un refuge, ajoutant une certaine mélancolie au jeu. Le mot « Survival Horror » prend tout son sens et apparemment Shinji Mikami est déterminé à révolutionner de l’intérieur sa série, à enrichir les cas de figure auquel le joueur va être confronté. Je ne pense pas que Silent Hill soit aussi intense. Au contraire, il me semble avoir une certaine mollesse, ce qui va à l’enonct