Debout ! les banzai de la terre
Debout ! les banzai de la faim
La raison tonne en son cratère :
C’est l’éruption de la fin (pour les noelistes et la CWA)
Du passé faisons table rase (pour niker les noeliste et la CWA
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien (fo pas poussé), soyons tout !
C’est la lutte banzai
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre banzai.
Il est un sauveur suprême :
banzai mais pas césar, ni tribun,
banzai, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le CWAiste rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
Le noelisme opprime et la CWA triche ;
La CWA saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au banzai;
Le droit du CWAiste est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois ;
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
« Egaux, pas de devoirs sans droits sauf pour les noelistes et les CWAiste! »
Hideux dans leur apothéose,
Les noelistes et les CWAiste de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende
Les banzai ne veulent que leur dû.
Les CWAiste nous saoulaient de fumées.
Paix entre nous, guerre aux CWAistes !
Appliquons la grève aux armées (fo pas pousser hé!),
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales de CWAiste,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour leur généraux.
noeliste, banzaiste, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux banzaiste,
Le CWAiste ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !