INTRODUCTION
Un téléphone sonne. Une voix répond:

- « Allô? Ici Maya.

C’est la voix de Mia qui retentit.

- Salut Maya, c’est moi.
- Mia! Quoi de neuf? Ca fait un moment que tu ne m’as pas appelée.
- Désolé, j’étais très occupée. Comment vas-tu?
- Plutôt… SEULE. Par TA faute. Nan, je te taquine. Je vais très bien! Je me fais enfin à l’idée de vivre seule.
- Contente d’entendre ça. En fait, je t’appelle parce que j’ai un service à te demander.
- Je sais, je sais. Tu veux que je garde des preuves pour toi?
- Toujours aussi maligne! On parle beaucoup du prochain procès… Je ne pense pas que mon bureau soit l’endroit le plus sûr pour garder les preuves.
- Je comprends. Alors, c’est quoi cette fois?
- C’est… une pendule.
- Une pendule?
- Oui, elle a la forme de la statue du « Penseur ». Et elle dit l’heure! J’ai pensé que ça te plairait. Tu as toujours aimé les jouets.
- Hé! Je ne suis plus une gamine!
- Allons, allons. Tu sais que je te taquine. Ah, au fait, il faut que je te dise, la pendule ne parle plus.
- Oh? Elle ne marche plus? Quel dommage!
- J’ai dû retirer le mécanisme, désolée. J’ai glissé des documents à l’intérieur à la place.
- Des documents? C’est ça les preuves, alors?
- Hmm, ben… Possible que ça le devienne en tout cas, oui. Peux-tu passer au bureau ce soir, disons à 21 heures, pour la prendre? Avant ça je participe à une réunion d’avant procès.
- Ok, frangine, mais en échange tu m’invites à dîner! Quelque chose de bon, hein! Genre… des hamburgers! J’irais bien manger un bon hamburger.
- D’accord, d’accord. On ira au même endroit que d’habitude.
- Ok! Marché conclu! A tout à l’heure, frangine!
- Oui, je t’attends, Maya. »

Conversation enregistrée. 5 septembre, 9 heures 27.

salut je trouve ton idée de roman super! c'était pour savoir si tu avais arrêter ou si tu compte continuer?

Je compte continuer.

Je poste la suite très vite.

ok super! bon courage pour l'écriture!

5 SEPTEMBRE, 20H57
CABINET D’AVOCATS FEY & CO

Une voix menaçante retentit dans la pièce.

- « Maintenant, Mlle Fey, je vais récupérer ce qui m’appartient: les documents.
- Je suis désolée, mais je ne peux pas vous donner ce que je n’ai pas.
- Mlle Fey, vous ne savez pas mentir. Tiens, je les vois, juste là… C’est le Penseur qui a dû avaler ces documents.
- Comment le savez-vous…?
- Ho ho, vous ne connaissez donc pas mon passé? Mon métier, c’est de récolter des informations, voyez-vous.
- Je… J’aurais dû me méfier davantage.
- Ho ho. Chère Mlle Fey… Je suis tellement, tellement désolé. Mais j’ai bien peur de devoir vous demander une dernière faveur. Votre silence éternel… Adieu, Mlle Fey. »

c'est exelent mais pourquoi y a pas de suite

Atteinte au copyright

Quel rabajoie

Je suis de retour.

Et je poste la suite !

jour 1: l’enquete

6 septembre, 9h07
CENTRE DE DETENTION
PARLOIR
Je suis dans une salle triste toute grise, et pratiquement vide: seules une table et deux chaises se trouvent au centre de la pièce. Un policer garde l’entrée, impassible. Les néons au plafond sont très éblouissants et me fatiguent les yeux, alors que je suis encore exténué de la nuit que je viens de passer. Dans un coin de la pièce, une caméra est fixée au plafond et est dirigée vers la table où je suis assis. Je pense à la pauvre Maya, enfermée ici comme une criminelle. Elle rentre enfin dans la pièce, les traits tirés. Elle semble cependant soulagée de me voir.

- Oh! C’est vous! L’avocat… B-bonjour.

Elle se laisse tomber sur la chaise en face de moi, la tête toujours baissée.

- Bonjour! je fais énergiquement pour contraster avec sa petite mine.

Mais elle reste immobile. Elle a l’air très fatiguée.

- Hum… Vous allez être mon avocat? me demande-t-elle timidement.
- Eh bien, c’est justement de cela dont je voulais vous parler…Si vous le souhaitez je peux être votre avocat. C’est à vous de décider.
- A… moi?
- Oui. Je ne pense pas que ce soit à moi de prendre cette décision. Après tout, c’est vous qui avez des ennuis.

Maya baisse encore davantage la tête.

- Ils ne vont jamais me croire, pas vrai? Même vous, quand vous m’avez trouvée. Vous m’avez regardée comme si j’étais coupable!

Je l’ai regardé comme ça, moi?

- Non, non! Je n’ai jamais pensé…
- C-ça va. Je comprends.

Elle a l’air vraiment malheureuse, mais elle garde tout à l’intérieur.

- Et puis, j’ai entendu parler de vous, continue-t-elle.
- De moi…? Qu’avez-vous entendu à mon sujet?
- Je… discutais avec ma sœur l’autre jour, au téléphone…

Maya commence à me raconter la discussion:

- Aujourd’hui mon jeune associé a fait ses premiers pas devant un tribunal, disait Mia.
- Ouah! Vraiment? Comment ça s’est passé? avait demandé Maya.
- C’était du grand spectacle! Franchement, je suis restée sur les nerfs en permanence! Ca faisait longtemps…
- Ha! Alors il s’est planté en beauté?
- … C’est un génie. Du genre de ceux qui font cauchemarder les criminels… La seule chose qu’il lui manque… c’est de l’expérience.
- Hé ben, on dirait que tu t‘es bien amusée! Maintenant je sais à qui m’adresser si jamais j’ai des ennuis!
- Je ne sais pas, Maya. Il est peut-être préférable d’attendre un peu… Il sera prêt dans trois ans. A moins que tu ne souhaites être déclarée coupable.

Maya termine son récit.

- C’est ce qu’elle a dit!

Je la regarde sans parler. A vrai dire, je ne sais pas trop quoi en penser.

- J-je suis désolée! s’exclame Maya en voyant ma mine perplexe. Je ne voulais pas vous vexer…
- Non, ça va. Je suppose que c’est la vérité. Mais… d’un autre côté, je ne peux pas rester assis là sans bouger! Quand je pense à celui ou celle qui a fait ça à Mia…

Maya met ses mains sous la table, entre ses genoux, en baissant à nouveau la tête, perdue dans ses pensées. Après un moment, elle se redresse, avec un air désespéré.

- Je sais…

Pour empêcher à nouveau au silence de s’installer, je prends la parole.

- Il y a quelque chose que je voulais vous demander…
- Oui?
- Votre tenue, qu’est-ce qu’elle signifie?
- Ah, ça? dit-elle en baissant les yeux sur son accoutrement. C’est la tenue typique des acolytes. On peut dire que c’est mon uniforme.
- Des acolytes? Ceux qui suivent une formation religieuse? Vous faites quoi exactement?
- Oh, rien de bien étrange, vraiment! assure-t-elle devant mon air suspicieux. Je suis médium… Enfin, apprentie médium.
- Médium?

Moi, j’aurais qualifié ça d’étrange…

- Alors comme ça, vous êtes une acolyte. Une, euh, une apprentie médium.
- C’est ça. La famille Fey, les femmes surtout, ont toujours été très sensibles au monde spirituel.
- Une petite minute, vous avez dit la « famille Fey »? Alors Mia touchait également à ce genre de trucs?
- Bien sûr! Elle a dit avoir quitté la montagne pour « suivre sa carrière ». Elle aussi avait des pouvoirs exceptionnels!

Je n’en savais rien.

- Hmm… Attendez! je lui demande.
- Quoi?
- Vous êtes donc un vrai médium, sans rire? Perception extrasensorielle et tout ça?
- Oui. … Mais apprentie.
- Mais alors, vous pourriez entrer en contact avec l’esprit de Mia? On n’a qu’à lui demander qui l’a tuée!
- P-pardonnez-moi… Je ne suis qu’apprentie. Je ne pourrais pas faire un truc d’un tel niveau.

Hmm… Évidemment, ça aurait été trop facile.

- Pourriez-vous me parler du jour du meurtre?
- Bien sûr! accepte Maya avec courage. Voyons voir… ce matin-là, j’ai reçu un coup de fil de ma sœur. Elle voulait que je lui garde une preuve pour un futur procès.
- Une preuve?
- Oui. Cette pendule en forme de Penseur.

Celle faite par Paul…

- En quoi cet objet pouvait-il faire office de preuve lors d‘un procès?
- Euh, ben, elle a dit quelque chose à ce sujet…

Maya se concentre pour se rappeler.

- Je me souviens! Vous souhaitez l’entendre en parler d’elle-même?
- E-elle-même? je bégaie, interloqué et inquiet de voir apparaître un fantôme de Mia devant moi.
- Oui. Je suis quasiment sûre que cette conversation est toujours dans mon téléphone portable.
- Vous l’avez enregistrée! je m’exclame, rassuré.
- Oui! Je ne me souviens plus comment on fait pour supprimer ce genre de choses.
- Vous dites donc que votre portable renferme une conversation que vous avez eue avec votre sœur? Ecoutons-là!
- D’accord!

Elle calme son enthousiasme.

- Oh! Je viens de me rappeler que cet inspecteur a pris mon portable. Désolée.
- Ah… bon…

J’aurais dû me douter qu’on confisque toujours les portables des détenus.

- La prochaine fois que je verrai l’inspecteur Strife, je le lui demanderai, je lui déclare.

Maya reprend son air malheureux. Elle semble ne pas oser me dire quelque chose.

- Quoi? Quelque chose ne va pas?
- Euh… Je me posais une question… Je peux vous demander un service?

Elle sort une feuille de sa petite veste japonaise et la pose sur la table.

- Ceci est l’adresse d’un avocat renommé. Ma sœur me l’a donné il y a longtemps. Elle a dit que si un jour j’avais des ennuis, je devais l’appeler. Eh ben, j’ai des ennuis. Vous croyez que vous pourriez aller lui demander s’il accepte d’être mon avocat? J’ai demandé à la police de l’appeler mais il était injoignable.
- Bien sûr, pourquoi pas? Je vais aller le voir.
- Merci infiniment! me fait-elle avec un regard respectueux. Je n’ai personne d’autre vers qui me tourner…
- Mais, et vos parents?

Maya s’enfonce encore un peu plus sur sa chaise. Son silence en dit long sur l’état de sa famille.

- Je… Je vois, fais-je pour briser le silence pesant. Ne vous inquiétez pas, je m’en charge.
- Merci! Le procès à lieu demain… à 10 heures.
- Q-quoi? Demain?
- Demain.
- Et si ce type refuse? lui dis-je en tapotant sur la feuille que m’a donnée Maya.
- Ils m’ont dit que si je n’avais pas d’avocat, on en désignerait un d’office.
- Et vous avez jusqu’à quand?
- Cet après-midi, 16 heures.

Et les heures de visite sont bientôt terminées… Je ferais mieux de me dépêcher!

- Ok, je reviendrai aussi vite que possible! Mais avant, pourriez-vous m’en dire plus concernant le jour du crime?

Maya regarde la table, les larmes aux yeux. Je tente de la réconforter.

- Désolé… Je sais que ça doit être difficile.
- Non, ça va, fait-elle en se relevant courageusement. Ces dernières heures, je n’ai fait que ça, en parler. Je commence à m’habituer… Donc, ma sœur m’a appelé le matin pour que je lui garde cette pendule.

La pendule du Penseur fabriqué par Paul. On peut presque la qualifier de tueuse en série, maintenant!

- A quelle heure êtes-vous arrivée au cabinet?
- Il était environ 21 heures. Toutes les lumières étaient éteintes et… il y avait une odeur de sang. P-puis je l’ai trouvée. Ma sœur…
-Je voulais vous demander, concernant l’arme du crime…
- Pauvre frangine…

Elle commence à sangloter. Peut-être que je devrais attendre un peu avant de lui parler de ça.

- J’ai trouvé des éclats de verre par terre, à côté du corps de la patronne…
- Oui, je les avais vus aussi. D’après eux, il s’agit des restes d’un lampadaire en verre.
- Oui, ça m’a l’air d’être ça.

Même si c’est la première fois que j’entends parler d’un lampadaire en verre…

- Vous vous souvenez de ce reçu marqué avec du sang?
- V-vous voulez dire, celui sur lequel est inscrit mon nom?
- Vous avez une idée de la raison pour laquelle…
- Absolument aucune! s’écrie-t-elle soudain.

Je la regarde dans les yeux.

- Vous me croyez? me demande-t-elle.
- Je vous crois.
- Pourquoi? Vous ne me croyez pas coupable, vous?
- Non.

C’est juste une intuition, mais…

- Cet inspecteur me croit coupable.

Je lui adresse un regard soutenu lui montrant ma confiance.

- Je voulais vous demander, au sujet de votre téléphone portable…
- Cet inspecteur me l’a pris lorsqu’ils m’ont amenée ici.

C’est donc Strife qui l’a… Il faudra vraiment que j’essaye de le récupérer la prochaine fois que je le vois…

- Merci Maya. C’est tout ce que j’avais besoin d’entendre pour le moment. »

Elle lève ses yeux humides vers moi et aperçoit un regard amical et confiant. Elle me répond par un léger sourire. Je lui serre la main mais je vois qu’elle a davantage envie d’une grande embrassade. Le policier l’escorte pour sortir de la salle alors qu’elle ne me quitte pas des yeux, comme pour se raccrocher au dernier espoir qu’il lui reste.
Je quitte enfin le centre de détention, direction le cabinet de Mia. Je veux simplement y faire un tour, comme pour réaliser enfin que la patronne m’a bel et bien quitté.

H-O-R-R-I-B-L-E tu recopie l'affaire 2 !!

Si tu suivais tu saurais que c'est le principe du truc. Ca peut ne pas te plaire mais ça n'a pas vocation d'être un truc inventé de toute pièce mais une réécriture.

Nan mais c'est comme une reecriture

Euh oui. C'est même mieux que ça: C'EST une réécriture.

Sa fait au moins 5ans et plus de suite.Stp continu!