LE CASQUE D’EDEN
Chapitre 0 : L’histoire d’un homme
http://www.youtube.com/watch?v=cgEdDm-yGtw&feature=relmfu
Je n’en peux plus de courir. Ils me rattrapent. C’est la fin. C’est après une telle course que je me rends compte que mon chemin, m’a amené à ma mort prochaine.
France 1556, Pyrénées.
Quelle belle vu. Une falaise de 300 mètres de haut avec en contrebas l’océan qui brutalise la roche de ses vagues puissantes et tourbillonnantes. Le vent qui souffle, siffle dans mes oreilles comme une mélodie qui m’empêchent d’entendre l’ennemi arrivés. Bien sûr, je sais qu’ils arrivent, mais cela retardent un peu l’échéance.
Un aigle. Si majestueux vole au dessus de moi. Je le suis des yeux et me retourne. Dos au vide. Une armée entière de templier s’offre à moi.
« Dépose tes armes, Aquila !! Hurle un templier. Ou tu mourras !
-Tu ose me défier avec ton armé ? Je lui lance, et sa réaction fut telle qu’il s’énerve.
-Fais le fier ! Réplique-t-il d’un ton chevaleresque. Mais toute ta confrérie est décimée !!
-Et il te faut tant d’homme pour arrête « le dernier des assassins » ? Je demande, amusé. Je suis flatté. Mais Il semble que vous oublier quelque chose.
-Quoi donc ? S’écrire-t-il.
-J’ai avec moi la lame et le casque !! Dis-je, en sortant la dague et le casque de mon sac.
-La lame ne marche plus !! Rétorque-t-il en rigolant. Nous le savons tous. C’EST DU BLUFF !! Rien d’autre qu’une stratégie. »
En effet, la lame a cessé d’émettre depuis sa mort … Il ne me reste plus que ce casque qui n’a jamais marché non plus. Pourtant si attrayant. Il est noir et englobe toute la tête. Une mince ouverture verticale part de sous le nez et finit jusqu’au deux pointes du casque qui descendent jusqu'à la moitié du cou. Des trous pour les yeux magnifiquement dessinées. Deux cornes partent des côtés du casque et pointent horizontalement. Un Noir mat. Son pouvoir m’est inconnu.
Et c’est ainsi que, face à l’océan, je me lance, ma vie et mes fragments se perdront avec moi dans l’abîme. Durant ma chute je repense à toutes ses épreuves. Toutes ces pertes humaines. Toute ma confrérie morte sous les coups des lames templières. Tout ça est dû à cette maudite dague !!
La fin est proche. Mais pour vous expliquer pourquoi j’en suis arrivé à cette conclusion il faut revenir en arrière.
Port de Venise, Novembre 1510.
« Je l’appellerai désormais Aquila, dit la femme. »