Le plus dur est sans doute Paris-Roubaix. La course est simple (sucer la roue des grands!), mais il n'y a pas beaucoup de marge tactique: les meilleurs seront devant (comme dans une grande étape de montagne), et comme il y a pas mal de chutes, ce n'est pas toujours évident de gagner avec un coureur juste en-dessous des meilleurs. Et même avec Boonen, il m'est arrivé de chuter dans les 20 dernières kilomètres et de perdre.
Contrairement à Paris-Roubaix, le Tour des Flandres permet d'envoyer un second couteau (comme De Jongh ou Vainsteins) dans une longue échappée qui va jusqu'au bout; un peu comme les classiques de collines (cf. ci-dessous).
Ensuite, la course qui me posait quelques problèmes au début c'était Zürich, car il faut un coureur avec Montagne et/ou Collines et un peu Sprint, qui en plus est en forme entre le Tour et la Vuelta. C'est pas évident à improviser en cours de saison, donc il faut programmer un pic pour un coureur comme Glomser ou Blenco (Montagne 75+ & Sprint).
Les classiques de collines (Amstel, LBL, San Sebastian et Lombardie) sont les plus techniques. De préférence, il faut un leader Collines 78+ et sprint 65+, PLUS un second couteau avec Collines 75+ et sprint 65+ (genre Wegmann, Freire, etc.), car il est parfois difficile de contrôler le peloton et il faut donc avoir un gars dans la bonne l'échappée, qui en plus puisse gagner!
Pour les classiques de plat (Hambourg et Paris-Tours), il suffit d'un sprinter avec un peu de punch et une belle forme, où même simplement quelques rouleurs qui s'échappent collectivement à 20 km de l'arrivée.
En fait, il faut acheter des coureurs bien typés avec les caracs qu'il faut pour chaque course...