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Pendant ce temps, à Flanoir, la neige ne s’était pas stoppée non plus. Mais cela ne gênait personne, tout simplement car tout le monde dormait à cette heure-ci de la nuit. Kratos, lui, avait eut cependant beaucoup de mal à y arriver. Il rêvait maintenant très profondément. Or son rêve n’était pas un rêve ordinaire, non. Certains ont parfois la (mal)chance de faire des rêves prémonitoires. D’autres font exactement le contraire de cela : il se repasse des événements passés.
C’était ce type de rêve que l’épéiste était en train de faire. Tous ces souvenirs que lui avaient remémorés Sheena en étaient sûrement la cause. Aussi bien, l’homme se revoyait assis dans un des bureaux du Cruxis. Yggdrasill, son supérieur et ami, se tenait juste à côté de lui. A sa droite figurait Yuan. D’autres anges étaient assis sur les chaises qu’aucun des trois dirigeant ne voulaient prendre. Le sujet de leur discussion semblait important. Beaucoup des membres pointaient du doigt Kratos qui ne répondaient à aucunes de toutes ces provocations. Après un long moment, l’un des anges prit la parole :
« - Mes confrères et moi désirerions, si cela est possible, des explications sur cet acte.
- Elle commençait à en savoir trop, répondit Kratos avec un ton grave et malheureux.
- Trop ? L’acte ne serait-il pas exagéré ? demanda un rouquin assis dans la rangée de droite.
- Remettez-vous donc en cause l’acte de mon bras droit ? demanda Yggdrasill sur son ton autoritaire.
- Non, mais tuer une élue du mana est risqué, répondit le représentant des anges. »
Tout le monde chuchotait dans l’assemblée sur ce que venait de dire l’ange. Ils étaient tous d’accord sur ce point, Aurion n’aurait jamais du tuer l’élue. Kratos laissa tomber sa tête dans ses mains, honteux. Il avait tué la personne qui était la plus admirée dans Sylvarant, mais il était prêt : prêt à en subir les conséquences, qu’il en coûte de sa vie ou non. Yuan lui tapota l’épaule dans un geste de soutien. Mithos Yggdrasill reprit :
« - Il nous faudra trouver dès demain une nouvelle élue. Nous lui administrerons une potion d’amnésie et nous la persuaderons qu’elle est l’élue, qu’elle est Spiritua ! déclara le chef du Cruxis en insistant sur le dernier «est». Les gens n’y verront que du feu !
- Ce serait bien de savoir également de qui vous parlez, mon Honneur, quand vous dites «nous» ? interrogea le représentant des anges.
- Et bien j’attribuerais cette tâche à notre jeune Pronyma, elle a besoin de prouver qu’elle peut faire partie entière du Cruxis ! répondit Mithos.
- Sans vouloir vous offenser, reprit le rouquin, quelle sera la sentence que Mr. Aurion devra subir ?
- Il n’en aura pas, déclara fermement le chef. La séance est close ! conclut-il. »
Kratos Aurion se réveilla en sursaut. C’étaient toujours l’effet que ce genre de souvenirs lui faisaient. Mais il n’y pouvait rien, il était obligé de vivre avec jusqu’à sa mort, « si j’ai un jour la chance de la trouver ! » pensa-t-il. Il alla boire un peu d’eau à la fontaine et il se coucha pour la seconde fois de la nuit.
~°~
Le lendemain, le groupe se réveilla presque en même temps. Préséa, Régal et Zélos revinrent de chez Altessa tôt dans la matinée. Tous trois étaient épuisés et avaient l’estomac vide, aussi ce fut avec plaisir qu’ils se joignirent au reste du groupe pour le petit-déjeuner. Lloyd, qui avait finit bien avant les autres, remonta discrètement dans sa chambre. Les paroles de Kratos lui avaient fait réfléchir, mais non changé d’avis.
Ils sortirent tous les neuf de l’auberge en milieu de matinée. La neige s’était finalement arrêtée, laissant place à un soleil plus brillant qu’il n’avait jamais pu l’être dans cet partie du globe. Hélas, Derris-Kharlan en cachait la moitié.
« - Quelle magnifique journée ! déclara Raine. Dommage qu’elle soit si importante, j’aurait pu passer tellement de temps à l’étude des runes inscrites sur les murs de l’église !
- Raine ! protesta Lloyd. Ce jour est plus qu’important, il est crucial !
- Lloyd, commença Kratos, je me dois de vous quitter maintenant. Il ne faut pas éveiller les soupçons de Mithos.
- Oui, répondit son fils. Je suppose que c’est mieux pour nous tous. Un dernier moment avec lui, profites-en, suggéra Lloyd. »
L’homme déploya alors ses ailes et disparut dans le ciel. Son fils soupira. Il avait espéré passer plus de temps avec lui maintenant qu’ils s’étaient réconciliés. Il observa la ville. Un mendiant, situé à leur gauche, leur fit un signe. Ils hésitèrent longuement à l’approcher, mais Colette, dans sa bonté, lui répondit par un sourire. Ils se retrouvaient maintenant dans l’obligation de rejoindre l’homme. Le mendiant avait des cheveux d’un violet foncé et des yeux profonds et sombres qu’on si perdrait. Il était vêtu de vêtement recousu et qu’il n’avait sûrement pas acheté.
« Merci d’être venu me voir, beaucoup de gens me fuient à cause de qui je suis ! »
Lloyd et le reste du groupe se sentirent gêné, à l’exception de Colette qui avait fait preuve, comme à son habitude, de compréhension.
« - Comme je suis stupide ! continua l’homme. J’ai complètement oublié de me présenter ! Abyssion, je m’appelle Abyssion.
- Enchanté Abyssion. Je m’appelle Colette, mon ami au pull rouge Lloyd, celui au gilet rose Zélos, celui au t-shirt blanc se nomme Régal et voici Génis ! dit-elle en pointant le demi-elfe du doigt. La dame qui porte une robe orange se prénomme Raine, celle au costume bleu foncé, c’est Préséa et la jeune femme en kimono Sheena !
- Je ne sais pas si j’arriverais à retenir tous ces noms, mais je suis ravis de vous connaître.
- Sans vouloir vous offenser, vous aviez sûrement une raison précise pour nous interpeller ? demanda Raine.
- En effet, ce serait comme un service. Vous devez connaître Nébilim.
- Qui ? demanda Zélos déconcerté.
- Nébilim, un grand seigneur des ténèbres. Il a été tué puis ses armes ont été dispersées un peu partout dans le monde, il y a de cela 4000 ans au minimum.
- Je ne vois pas trop de rapport, vous pouvez aller à l’essentiel ? commenta Lloyd fidèle à lui-même, c’est à dire impatient et niait.
- Je suis le dernier de ses descendants. Une malédiction s’est abattue sur ma famille et tant que les armes maudites, celles de feu Nébilim, ne seront pas détruites, elle s’abattra sur les descendants du ténébreux et donc sur moi. Je risque de mourir, et je suis maintenant trop faible pour partir à la recherche de ces armes. Je vous ai vus, vous huit et j’ai tout de suite pensé que vous pourriez effectuer cette tâche. Je vous le demande comme un service, je vous en prie, acceptez ! Ma vie en dépend.
- Nous acceptons, répondit Colette. J’aimerais seulement savoir combien nous devons en récupérer ?
- Bien sûr ! Il en faut huit, sept pour vous : j’ai déjà trouver celle-ci, mon père me l’a léguée, c’est l’épée Nébilim. »
Lloyd prit l’épée dans ses mains et l’observa. Elle inspirait une si puissant haine qu’il la rangeait dans son fourreau. L’épéiste serra la main d’Abyssion, tout comme le fit le reste du groupe, et ils s’en allèrent tous en direction de la tour du salut, mais personne ne se doutait que leur tourment en faisait que commencer…
« Vous paierez pour votre négligence… »
Et voilàààà Bonne chance pour la lecture, la table des matières sera mise à jour demain pour ceux qui veulent savoir
sur ceux j´y vais, lachez vos comms sur le chapitre all
Je la lirait demain mais toi tu n´arrête pas de uper ta fic pour avoir des lecteurs
méchant maintenant j´ai trois chapitre de retard
bad_escargot Posté le 16 mars 2006 à 21:00:38
Je la lirait demain mais toi tu n´arrête pas de uper ta fic pour avoir des lecteurs
Bien mais il y a un truc que je sais pas trop c´est cette météorite c´est bizzare
si vous comptez sur moi pour me spoiler
Bon bien, juste pour donner des nouvelles du prochain chapitre.
Il s´intitulera : Toute vengeance entraîne une guerre...
J´en suis à la fin de la deuxième page, je compte le finir pour demain et avec de la chance il sera donc poster... demain
|\- Chapitre 14 : Toute vengeance entraîne une guerre…-/|
Précédemment :
Chapitre 11, Danse avec la mort (discours de Tomoko, soir du bal) :
Alors que Spellcity était envahie par la fête, au village Tomokaris, la population était beaucoup plus sérieuse. Le chef, Tomoko, avait tenu à prononcer un discours :
« Cher habitants, cher Tomokaris. Aujourd’hui, le représentant officiel de Spellcity m’a rendu une visite. Non pas une visite amicale, loin de là. Il est venu nous déclarer la guerre. Y a-t-il une raison particulière ? La vérité est que non, il a menti à propos de nous, il a souillé notre honneur. C’est pourquoi je vous invite tous, mes hommes, à aller prendre des maintenant toutes vos armes. Ce soir, nous allons attaquer la ville, nous allons les prendre par surprise et frapper dès la fin de leur maudit bal. Les femmes, elles, resteront ici avec les enfants. Si nécessaire, elles viendront se battre, mais nous devront garder le plus de gens possible en vie si nous comptons gagner. C’est pourquoi seul les personnes âgées de plus de trente ans nous accompagnerons ce soir. Vous avez tous une heure pour dire au revoir à vos femmes et vos enfants, dans deux heures le bal se finit et nous nous devons d’être à l’heure pour le final… »
Chapitre 12, Et vos rêves deviennent réalités (rêve de Travis) :
L’ennemi brandit son arc et lui décocha une flèche en pleine main. Darius poussa un cri de douleur. Son adversaire s’approchait de lui. L’homme écrasa la deuxième main du jeune homme et retira d’un geste sec sa flèche. Jamais Darius n’avait eut aussi mal. L’épéiste, qui ne pouvait plus s’agripper à la tuile, tomba et vint s’écraser sur le sol. Travis, qui avait été alerté par les cris de son ami, accourra vers le corps de l’épéiste mais il était trop tard : Darius était mort…
~°~
Parmi toutes les danses que Darius connaissait, le slow était la plus ennuyante. Cette dernière chanson, qui n’était qu’à moitié un slow vu les paroles, était la moins amusante de toutes. De plus, Liz ne semblait pas très douée pour la danse et l’épéiste devenait de plus en plus jaloux de l’elfe, Véron. En effet, l’elfe avait la chance de danser avec Amanda, la célèbre chanteuse du groupe Sunems. Cependant tous deux ne se doutaient pas que cette danse allait devenir merveilleuse pour l’un et apocalyptique pour l’autre…
Les Tomokaris arrivaient maintenant à l’entrée de la ville. Le chef, Tomoko, ne prit même pas la peine de converser avec le gardien et lui transperça le ventre de son épée. Les soldats, eux, défoncèrent la porte à l’aide d’un bélier qu’ils déposèrent après usage. Certains jetèrent leur torche sur les toits des maisons, d’autres en plantaient dans le sol ou s’en servaient pour brûler les drapeaux de Spellcity. Quant aux villageois, ils ne percevaient aucun son extérieur à la salle et par conséquent ne s’attendaient pas du tout à cette invasion.
Ce fut pile au moment où la chanson se finit que la guerre commença véritablement : les Tomokaris balancèrent des pierres en direction des fenêtres, espérant ainsi effrayer au plus le peuple de Spellcity. Véron sera fort dans ses bras une Amanda plus apeurée que jamais. Darius, lui, avait quitté Liz pour aller chercher des armes. Hawkin le rejoint immédiatement. Malheureusement pour eux, ils ne trouvèrent que des couteaux et ils prirent les plus aiguisés de tous. Ils se dirigeaient maintenant vers les portes de sortie d’un pas déterminé. Francis Grampard tenta de les en empêcher mais la seule réponse qu’il eut fut :
« Tiens, deux couteaux pour toi, papa ! Tu viens ou pas ? »
Francis acquiesça tout en se demandant si sa femme aurait approuvé. Mais elle était partie avec Franz voir un médecin, la mère craignant pour son fils de douze ans soûl. Il s’interrogea : était-elle encore en vie ? Et si les Tomokaris l’avaient déjà attaqués ? Quoiqu’il soit arrivé, ce n’était pas en restant là qu’il changerait le cour des choses, aussi il suivit son fils et Darius ne direction de la sortie, tous trois brandissant leurs armes. Hawkin ouvrit les portes d’un coup de pied, laissant apercevoir les soldats adverses brandir leur torche et lançant des pierres vers le toit du bâtiment. A la vue de ces trois hommes, ils laissèrent retomber leurs pierres sur le sol et dégainèrent leur épée. Darius, Hawkin ainsi que Francis se retrouvèrent en un instant encerclés par les Tomokaris. Cependant il en fallait plus pour les impressionner, et les combattants se ruèrent vers leurs ennemis, chacun se les partageant en nombre équitable.
Ils avaient maintenant réussis à mettre à terre quelques-uns de leur ennemis. Soudain, tous les Tomokaris s’arrêtèrent et les trois guerriers firent de même, lâchant leur ennemi des mains. Tous les soldats se rangèrent, laissant place à une allée centrale. Au loin, on pouvait entendre des bruits de sabots : Tomoko arrivait à cheval. Le chef s’arrêta face à Darius qui n’avait visiblement pas du tout l’air aussi effrayé que l’aurait souhaité Tomoko. Au contraire, l’épéiste lui adressa la parole, comme s’il souhaité copiner avec l’ennemi.
« - Vous êtes en avance, on avait dit que la guerre commençait demain, non ?
- En effet ! répondit le chef Tomokaris déconcerté.
- Bon bien, à demain !
- Comment ? demanda Tomoko qui ne comprenait rien au comportement de son interlocuteur.
- C’est-à-dire que moi aussi j’aime beaucoup la guerre, mais là-bas se trouvent des gens qui aimeraient finir leur fête comme ils le méritent !
- Tu n’as pas l’air de comprendre l’importance de cette guerre, sale gosse !
- C’est moi que vous…
- Stop ! coupa Francis. Les Tomokaris n’ont pas l’air d’être des doués pour la discussion, passons plutôt à l’acte ! »
Darius acquiesça par un hochement de tête, c’était la première fois que Mr. Grampard autorisait le jeune homme à se battre et Darius ne tenait surtout pas à le décevoir. Il dégaina son épée et la planta d’un geste sec dans la jambe du cheval de Tomoko qui, suite à ce coup, tomba à la renverse. L’épéiste s’approcha du chef adverse lentement, le regard grave.
« A demain ! reprit-il. »
Il appuya alors fortement son pied sur le ventre de son adversaire. Le peuple Tomokaris regardait la scène avec une incompréhension totale : leur maître semblait si fort et le fait qu’il se fasse battre par un simple adolescent semblait si bizarre !
Tomoko essaya de se relever mais Darius l’en en empêcha : il tira le chef Tomokaris vers lui et lui donna un coup de poing. Tomoko n’était pas K.O. pour autant et il se releva après une ou deux minutes de silence. Il reprit son épée qui était tombée dans la boue et repassa de la main sa cape verte. Il repartit ensuite vers son village, suivit par ses sujets.
~°~
« Je l’emmène chez un guérisseur, déclara-t-elle. »
Emmener Franz chez un guérisseur, c’était en effet ce que comptait faire Jenn. Elle avait déposer son fils sur son épaule et avait quitté la salle peu de temps après l’incident. La ville n’avait pas encore été insurgée par les Tomokaris cependant la mère avait du mal à retrouver le chemin du guérisseur : tous ces artifices qu’avait organisé Barkoque pour la fête lui avaient fait perdre son sens de la direction. Elle se mit alors à scruter les panneaux d’indication et se rappela alors du chemin à suivre.
Franz s’était maintenant endormi aussi Jenn préféra laisser faire le temps et prit le chemin de la maison où son fils se rétablirait durant son sommeil. Cependant ce fut seulement plus tard qu’elle comprit qu’elle venait de faire le mauvais choix : son chemin venait juste de croiser celui d’un groupe de Tomokaris. Dépourvue d’arme, elle décida alors de courir aussi vite qu’elle le pouvait mais un soldat la rattrapa rapidement et lui barra la route. Jenn ne savait plus quoi faire. Elle observa alors son fils et dit :
« Tu m’excuseras plus tard. »
La femme se mit alors à tourner dans tous les sens faisant ainsi virevolter les jambes du petit de haut en bas suivant une direction circulaire. Les quelques Tomokaris qui osèrent s’approcher furent bientôt à terre, assommés par les pieds de Franz. Le reste du groupe avait prit, tout comme les autres Tomokaris, la fuite. Jenn reprit alors son fils dans ses bras et caressa ses cheveux, un sourire aux lèvres.
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La salle qui, une heure auparavant, était bondée, se retrouvait maintenant vide. Francis et Andréa s’étaient proposés pour aider à ranger les tables, nappes, etc… Hawkin, Darius et Véron avaient préférés rentrer dormir. Demain s’annonçait être une journée encore plus affreuse que prévue. Tomoko avait été humilié et il comptait bien se venger, tout le monde en était persuadé. Ils s’endormir donc aussi rapidement qu’il le pouvait, sachant bien que les Tomokaris pouvait débarquer à n’importe quel moment…
~°~
Véron se réveilla en sursaut, le visage baigné de sueur. Il entendait au loin des cris et tourna la tête pour apercevoir l’heure : sept heures du matin. Il se releva brusquement et enfila son armure : la guerre avait déjà commencé. Il prit son arbalète et son carquois et fonça en direction de la rue. Le spectacle qui s’offrait à ses yeux semblait apocalyptique : les toits en chaume étaient en feu, les chariots de fruits avaient brûlé également et les vitres des maisons étaient pour la plupart brisées. Il se retourna pour vérifier les dégâts qu’avaient subits la maison et vit Franz qui se tenait à la fenêtre. En effet, l’enfant n’ayant que douze ans, il n’avait pas été sélectionné pour la guerre, tout comme Andréa et Jenn.
Pourtant, Mme. Grampard n’avait pas respecté la règle et s’était rendue sur le champ de bataille, armée de quelques shuriken et d’un long couteau de cuisine. L’elfe la vit en train de briser un drapeau ennemi en deux. Sur le toit d’une des maisons, Hawkin se battait contre deux Tomokaris et son ami Darius escaladait la façade de la bâtisse pour venir le rejoindre. Véron, qui avait chargé son arbalète, se rua vers trois Tomokaris qu’il frappa en deux coups. Le premier atteignit le soldat de gauche et le second celui du centre ainsi que celui de droite. Le jeune elfe, fier de son coup, se dirigea vers un autre soldat qu’il frappa à l’aide de ce qui fut le pied d’un chariot de pommes.
Darius avait maintenant atteint le toit de la maison et avait tué un Tomokaris qui s’apprêtait à frapper Hawkin qui avait le dos tourné. Celui-ci poussa le second ennemi dans le vide et ils regardèrent avec un certains amusement l’homme s’effondrer au sol. Mais en regardant au sol, Hawkin aperçut sa mère en train de combattre un soldat armé d’une masse d’arme. L’homme descendit en quelques secondes le mur de la maison pour secourir sa mère, mais il était trop tard : l’ennemi l’avait frappé dans le dos. L’épéiste, fou de rage, planta son épée à plusieurs reprises dans le corps du Tomokaris qui tomba en arrière, du sang coulant de sa bouche. Hawkin prit sa mère sur son épaule et courut vers le guérisseur, le même qu’elle avait désirée rencontrer la veille.
Darius se dirigea vers Véron qui semblait plutôt doué au combat et l’informa de la situation. Mais l’elfe ne l’écouta pas : il venait de voir Amanda en train de se battre contre un soldat adverse et il décida d’aller la rejoindre. L’épéiste soupira et se dirigea alors vers un petit groupe de Tomokaris qui ricanaient face à la dépouille d’un jeune homme dont le foi avait été arraché du corps et dont le sang venait alimenter les eaux des égouts. Hélas, il savait bien qu’il battrait ses ennemis en quelques minutes.
L’elfe était maintenant à proximité de son nouvel adversaire auquel il planta une flèche dans la jambe, laissant Amanda achever l’homme d’un coup d’épée.
« - Tu ne devrais pas traîner par ici Amanda, commença Véron, c’est dangereux.
- Je sais, mais j’aime le danger ! répondit-elle, vexée du fait que son amoureux la sous-estime.
- Mais Barkoque à dit que…
- Barkoque ne cherche qu’à se faire proclamer Maire de Spellcity, coupa la chanteuse. Je sais très bien me défendre, chéri ! »
Elle fit une bise à l’elfe qui rougit.
« - On peut cependant se battre à deux, si ça ne te dérange pas ! suggéra la jeune femme.
- Avec joie, je commençai à m’ennuyer tout seul à tuer ces pauvres gens !
- Oui, la guerre est bien triste, mais on n’a pas le choix, hein ?
- Non, nous devons venger nos amis et…
- Nos amis ? demanda Amanda. Sophia et l’autre étaient tes amis ?
- Sophia était ma meilleure amie, la seule véritable amie que j’ai eut jusque là, avoua Véron. »
Ils continuèrent à discuter tout en marchant à travers la ville dévastée par la guerre. L’elfe ne savait toujours pas l’heure où la bataille avait éclaté mais il ne préférait pas le savoir. Il préférait suivre le conseil de sa petite amie et «vivre l’instant présent» !
~°~
Hawkin était proche de la maison du guérisseur. La bâtisse était faite de bois et de pierres et le toit constitué de chaume. Un petit tapis à l’entrée disait : «Bienvenue, ami !» , ce qui fit sourire l’homme malgré l’inquiétude et la colère dont il était envahi. Hawkin frappa à la porte d’un coup suffisamment fort pour que l’on puisse entendre son appel à tous les endroits de la maison. Un vieil homme ouvra la porte, une cane à la main. Voyant le corps inerte de la femme, il se décala du passage pour laisser passer le visiteur. Le vieux lui montra une table sur laquelle Hawkin déposa le corps de sa mère.
« - Elle a été blessée à la guerre monsieur…
- Gringant. Monsieur Gringant, c’est mon nom ! déclara le vieil homme. Les femmes ne sont pas sensées rester à la maison, où elles sont en sécurité ?
- Oui, je le sais ! répondit Hawkin. Cependant celle-ci est très tenace et refuse de se laisser faire par des machos !
- Je vois. Bien je vais vous la guérir, la blessure n’a pas l’air si grave, affirma le vieil homme en scrutant le poignet de Jenn.
- C’est parce que la blessure se trouve dans le dos ! »
Le guérisseur retourna sa patiente et aperçut avec horreur la blessure. Du sang coulait à flot et avait déjà taché les trois quarts du lits de malade.
« Vous avez raison, c’est une femme très tenace ! plaisanta Gringant, tentant de dédramatisé la situation. »
Il recommanda ensuite à Hawkin de patienter en dehors la salle, affirmant qu’il préférait opérer dans le calme.
« Vous arriverez à la guérir ? demanda le fils Grampard plus inquiet que jamais. »
Le guérisseur, Gringant, ne répondit pas, il lui montra seulement la sortie à l’aide de son index. Hawkin céda à la demande de son hôte et alla s’asseoir sur un siège du salon, tapant frénétiquement son pied sur le sol qui décrivait parfaitement son stress. Il se promit alors que si sa mère mourait dans cette salle, il irait personnellement tuer Tomoko et brûlerait ensuite tout le village Tomokaris.
Bon, un chapitre plus court et un peu en retard mais bon J´ai déjà commencé le suivant, enfin j´ai le titre + les précédemment et je me mets à l´écriture dès ce soir Donc priez très fort Mr. Nutella et il vous rendra le prochain chapitre demain
bon point
-Bon suspence: Darius avec se rêve ou il meurt, hawkin et son mauvais esprit vengeur, et Véron avec sa belle amanda
-Bataille bien détaillé
-humour de Darius:la guerre c´était demain
mauvais point
-Je chipote " suivit son fils et Darius ne direction de la sortie" une faute inaceptable
-Euh...
Mr nutella
que la force soit avec toi
et donne la suita
merci ! Cependant j´ai torp utilisé Mr. Nutella aujourd´hui, c´est donc pas sur que le prochain chapitre arrive aujourdh´ui Cependant j´en suis au début de la troisième page, je pense qu´il en fera 5
Comme d´habitude, j´annonc le titre (très long, cependant en ce moment ils sont tous long pour moi )
Chapitre 15 : Balade paisible et culturelle à travers Forthumbian
En attendant des lecteurs pour ma fic je upe la tienne: je pense pas que la balade va rester paisible très longtemps non
mmmmm... je ne vais rien dire, juste que le titre est ironique
[Le chapitre sera peut-etre posté avec du retard ma connexion internet foire un peu en ce moment Foutu live box ^^ !! ]
(PS : j´en suis à la fin de la page 3, je viens seulement de reprendre l´écriture, dsl !)
Bon bien me voila de retour, ma mère me prive d´internet pendant la semaine pour que je bosse ( je suis dans les 7 meilleurs de ma classe, on voit pas vraiment pourquoi je dois tant bosser ! ) donc j´ai finit le chapitre 15 qui fait 10 pages et que je vais poster maintenant, j´ai commencé le 16, ensuite je ferais une petite "pause" pour réécrire les deux premiers chapitres et corriger les chapitres écrits jusque là, donc merci de pas croire que je prends des vacances (ce sera pour dans deux semaines, je serais au ski !)
La jeune femme déposa dans un sac ses achats et sortit du magasin, suivit de près par son ami, Travis. Le jeune homme regarda l’horloge de la ville : seize heures ! Ils ne leur restaient plus que six heures avant de reprendre la route. La rue s’était considérablement vidée depuis que les deux jeunes gens étaient entrés dans le magasin, mais il restait tout de même beaucoup de gens. Soudain, Travis poussa Sophia derrière un mur : Lorkidé se trouvait dans la rue, courant après Plorine. Tous deux observèrent le serviteur rattraper rapidement l’adolescente. Travis, dont les oreilles étaient très perçantes, arriva à déchiffrer la discussion que tenait Mekixo avec la fille du maire.
« - Votre père se faisait beaucoup de soucis pour vous, jeune fille ! gronda l’homme.
- C’est pour ça qu’il a envoyé son larbin ? rétorqua-t-elle.
- Quand votre père apprendra ça !
- Si vous croyiez m’intimider… Vous vous trompez ! Vos numéros ne marchent pas avec moi, je sais qui vous êtes !
- Comme je serais content de savoir qui je suis ! ironisa Lorkidé.
- Un fou ! déclara Plorine. »
La suite devenait inaudible de là où ils se trouvaient. Travis pu cependant voir Mekixo gifler la jeune femme et l’emmener en direction de l’hôtel, la main serrant le bras de Plorine, pour éviter toute fuite. Sophia, qui n’avait seulement vu la fin de la scène, n’en revenait pas : Lorkidé qui semblait si gentil avait frapper la fille de son maître ! Tout cela semblait si incompréhensible…
Travis sortit la jeune femme de ses pensées quelques minutes plus tard : il fallait qu’ils rentrent à l’hôtel. Ils pourraient ainsi vérifier la sincérité de Lorkidé et en déduire s’il fallait se méfier de lui ou bien l’excuser de son comportement.
~°~
Le retour fut sans aucun doute plus court que l’allée, cependant ils mirent tout de même une demi-heure avant de regagner leur chambre respective. Lorkidé, Goergeous ainsi que Plorine s’étaient réunis dans la chambre des garçons. La fille du maire était en larmes.
« - Alors comme ça vous l’avez battu ? s’emporta Travis.
- Elle a fugué ! affirma Lorkidé. C’était ce qu’elle méritait.
- Vous êtes si ignoble, rétorqua le jeune homme. »
Travis se dirigea vers la jeune fille, poussant Mekixo sur son passage.
« - Et vous l’avez laissé faire ? demanda Sophia à Goergeous.
- C’est… c’est moi qui lui ai demandé, déclara le maire avec hésitation.
- Vous… quoi ?
- Allons, Sophia, ne vous énervez pas ! demanda Lorkidé. Pas pour elle… Allez plutôt nous chercher à manger, nous en aurons besoin pour le voyage.
- M’énervez ? Espèce de macho vous aller voir ! »
L’actrice, plus énervée que jamais, brandit le rubis Armessiste en direction de Lorkidé. L’homme prit un air aussi bien ébahi que apeuré. De toute évidence, Lorkidé savait très bien les effets de cette pierre qui paraissait de plus en plus effrayant à Sophia. Le serviteur s’approcha en tendant la main dans un signe de paix, suppliant à la jeune femme de poser l’objet. Travis, qui observait la scène avec Plorine, était à la fois heureux et perturbé : heureux de savoir que son amie lui faisait enfin confiance et perturbé par la probabilité qu’elle ne commette un acte irréparable et qui l’a mènerait à être brûlée vive, comme le demande la loi de Forthumbian au sujet d’un meurtre. Un grincement venant de la chambre voisine se fit soudain entendre, distrayant Sophia durant une seconde. Cependant cette seconde suffit à Lorkidé pour qu’il arrache des mains de la jeune femme l’Armessiste.
L’actrice, désemparée, se laissa glisser contre un mur, les larmes aux yeux. Elle venait tout juste de mesuré la gravité de son acte et s’en voulait à mort. Elle se recroquevilla sur elle-même, alors que Goergeous s’approchait d’elle pour la consoler. Le maire déposa une main sur son épaule et elle la rejeta :
« - Otez vos sales pattes de mon épaule ! ordonna-t-elle. »
Goergeous obéit et s’assit sur le lit qui se trouvait à la droite de la jeune femme. Il passa ses mains sur son visage, las de cette situation. Plorine s’était arrêtée de pleurer et s’était blottie entre les bras de Travis. Lorkidé, lui, était parti se laver le visage et avait posé son chapeau sur sa valise. Comme Sophia aurait aimé détruire cet infâme objet qui prenait plus de place que toutes les valises réunies ! Par la suite, un long silence s’installa, un de ces silences aussi bien pesant que démoralisant, un silence que personne n’ose rompre par peur de déranger le voisin ou de déclencher une colère totale. Mais il y a toujours des exceptions, et celui-ci en faisait partie ! Ce fut
donc Goergeous qui parla en premier, la voix douce et calme :
« Je tiens à m’excuser pour ce que je viens de faire, sincèrement ! »
Mais personne ne répondit. Il continua donc son discours, comme il l’avait fait si souvent à Spellcity :
« - On a tous aujourd’hui un peu pété les plombs, chacun ayant ses propres raisons. Mais, il ne faut pas que cela nous gâche le moral à tous, il faut aller de l’avant !
- C’est bien ça le problème ! déclara Travis. Aller de l’avant ! Je n’ai jamais demandé à faire ce voyage, surtout quand on sait ce qui s’est passé le jour de notre départ…
- A mon humble avis, c’est bien cela qui nous a mis à bout de nerf ! affirma Plorine. Le départ, nous n’avons même pas eut le temps de faire nos adieux aux gens que l’on aimait, nous avons du subir la mort de Mr. Antoine et…
- C’est vrai que Mr. Antoine me manque ! coupa Goergeous. Il était si affectueux, c’était vraiment… le meilleur ! Sa mort est tout ce qu’il y a de plus affreux, et je la regrette sincèrement !
- Vous voulez dire que Lorkidé ne vous plaît pas ? demanda Travis avec sourire.
- Je n’ai pas dit ça, c’est juste que Mr. Antoine n’était pas seulement un majordome, c’était un ami, avoua le maire, un véritable ami ! »
Sophia, elle, n’avait toujours pas parlé. Lorkidé sortit de la salle de bain et s’empresse de mettre son chapeau sur la tête. Goergeous lui ordonna par la suite d’amener les valises à la calèche, annonçant qu’il partirait un peu plus tôt aujourd’hui. Tout le monde approuva, certains par un simple «d’accord !» , et d’autres – dont Sophia - par un hochement de tête. Le maire annonça ensuite qu’il allait payer les chambres et conseilla aux adolescents de grimper dans la calèche et de s’assurer de n’avoir rien oublié.
~°~
Goergeous rejoignit la calèche peu de temps après le reste du groupe et ils purent ainsi partirent pendant que les rues étaient vides, c’est-à-dire au moment où le peuple de Matihé était en train de dîner ou se préparer pour aller dîner. Ce fut avec un peu de nostalgie qu’ils quittèrent la ville, prenant la grande porte du Sud…
Au fur et à mesure qu’ils parcouraient les routes, les arbres se faisaient de plus en plus rares et la chaleur de plus en plus présentes. Là où ils se trouvaient, la nuit n’avait plus aucun signe distinctif du jour. Les animaux, quand il y en avait, avaient autour du coup une épaisse et dense fourrure, et Goergeous signala qu’on les appelait « Félins ». De grands et majestueux oiseaux volaient à travers le ciel, à la recherche de leur proie. L’horizon semblait baigné par des vagues ondulantes et invisibles, ce qui rendait au paysage un aspect d’infinie et de fantastique.
« - Comme le paysage est magnifique ! commenta Sophia qui s’était enfin décidée à parler.
- J’espérais que ça vous plairait ! avoua Goergeous qui était assis à côté de la jeune femme.
- Pourquoi est-ce qu’on a l’impression qu’il y a des vagues invisibles ? demanda Plorine qui semblait avoir du mal à exprimer son idée.
- C’est la chaleur qui fait cet effet, répondit Travis. Hélas on ne connaît pas ça à Spellcity, ça aurait pu être marrant sinon !
- Cependant la chaleur est épuisante, vous ne trouvez pas ? interrogea Sophia.
- Pas autant que ça, mais tu peux te reposer sur mon épaule si tu le veux ! déclara le maire. »
L’actrice déposa alors sa tête contre l’épaule de l’homme et s’endormit doucement. Soudain, la calèche s’arrêta brusquement.
« Désolé ! annonça Lorkidé. Des cailloux sûrement ! »
Cependant ce brusque arrêt avait suffit à réveiller la jeune femme qui s’était cogné la tête contre une des parois du compartiment. Plorine, qui était en train de se remaquiller, protesta alors que Travis regardait, comme à son habitude, le paysage qui recommençait à défiler à vive allure. Sophia observa un moment le ciel, dans l’espoir d’oublier son maux de crâne. Il n’y avait pas un seul nuage, juste un ciel bleu qui virait presque au turquoise. Petit à petit, l’actrice sentait ses paupières lui peser, elles devenaient presque trop lourdes pour être supportées. Dans un moment de faiblesse, la jeune femme céda et s’endormit sans trop le remarquer…
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Quand elle se réveilla, le reste du groupe dormait à leur tour. Goergeous avait déposé un bras autour de son épaule et elle une main sur son torse, ce qui l’étonna un peu. Elle se releva alors et enleva la couverture rouge de ses jambes. Tant de choses semblaient avoir changées depuis son assoupissement ! Lorkidé, qui avait remarqué l’éveil de la passagère, déclara :
« - Il doit être six heures du matin ! Nous avons parcouru dix ou quinze kilomètres.
- Ca fait longtemps qu’ils dorment, eux ? demanda la jeune femme.
- Ils ont du s’endormir une heure après toi, rassures-toi ils n’ont pas parlé derrière ton dos ! plaisanta le cocher.
- Tant mieux ! Savez-vous quand où nous prendrons le petit-déjeuner ?
- C’est une surprise ! annonça Mekixo. »
Sophia n’arrivait plus à reconnaître Lorkidé, elle n’arrivait pas à retrouver l’homme violent et insultant qu’il avait été la veille. Il semblait avoir retrouvé la même attitude qu’il avait eut les premiers jour, tout comme le reste du groupe. Finalement, Goergeous avait eut raison : leur départ les avait bouleversé mais ils ont dissimulé leur véritable sentiment, et tout a explosé la veille… A ce moment même, Sophia se promit qu’elle exprimerait toujours ses sentiments et qu’elle resterait à jamais sincère ! Elle regretta de n’avoir pas pris cette décision plus tôt, peut-être aurait-elle pu ainsi sortir avec Véron, peut-être même que leurs sentiments étaient réciproques et peut-être se seraient-ils mariés un jour ! C’est ce qu’avait rêvé la jeune femme durant plusieurs années… Mais son amour pour l’elfe se dissipait de plus en plus à chaque mètre parcouru, s’évanouissait à chaque nouvelle journée, disparaissait à chaque regard sur le nouveau monde qu’elle explorait… Sophia se mit alors à sourire : elle était enfin guérie de l’amour !
Travis fut le second à se réveiller. Cependant il se retrouvait, comme à chaque voyage en calèche, piégé sous le corps de Plorine qui s’était endormie contre lui. Il regarda d’un air gêné son amie, il ne voulait surtout pas qu’elle le croit amoureux de cette fille si superficielle ! Dans un geste solidaire, l’actrice se mit à rire aux éclats ce qui réveilla le maire et sa fille et libéra donc Travis. Mais cette action n’avait pas été vraiment nécessaire puisque Lorkidé venait d’arrêter brusquement – comme à son habitude – la calèche, ce qui aurait réveillé Goergeous et Plorine de toute façon.
Travis, libre de faire tous les mouvements qu’ils voulaient, observa par la fenêtre l’endroit où ils s’étaient arrêtés cette fois-ci. A la vue de celui-ci, il lui sembla durant un instant être retourné dans son rêve : l’endroit était paradisiaque, et ce mot semblait plutôt faible pour décrire le paysage ! En face d’eux se tenait un large lac qui était alimenté par des chutes d’eaux provenant des montagnes voisines. Les arbres étaient de nature variée, allant des sapins au niveau des chutes aux saules pleureurs sur les bords du lac. L’herbe était verte pomme et semblait douce au toucher. Les écumes que produisait la rencontre entre le lac et les chutes semblaient attirer de nombreux colibris. De la fumée se traînait au dessus des eaux, indiquant clairement la température modérément élevée du lac. De plus, des rochers émergeant des sapins faisaient figures de plongeoirs dont profitaient largement les touristes. L’endroit, qui était par habitude bondé de voyageurs, semblaient être seulement habités par les animaux de la forêt, ce qui ne pouvait que réjouir les uniques visiteurs de la matinée.
tu sais quoi sokash? on va tout relire depuis le début, parce que là, il doit me manquer au moins trois chapitres...
Goergeous emmena alors Travis à l’écart et lui murmura de suivre Lorkidé, tout en restant discret cependant. Le jeune homme obéit et se dirigea vers le chemin qu’avait emprunté l’homme une minute plus tôt. Le chemin devenait de plus en plus étroit au fur et à mesure qu’il avançait, si bien qu’il devint presque infranchissable pour le jeune homme au bout de cinquante mètres. Cependant il dut s’arrêter, tout comme l’avait fait Mekixo. Le jeune homme essaya de se cacher derrière un buisson mais s’aperçut que l’homme qu’il poursuivait ne prêtait pas attention à l’environnement qui l’entourait et qu’il n’avait donc pas à craindre d’être vu de là où il se trouvait. Au contraire, Mekixo semblait être captivé par quelque chose que Travis ne pouvait voir. L’homme s’avança bientôt de quelques mètres mais avant qu’il ne se mette à chercher plus loin, Lorkidé fut projeté contre une des parois de la falaise. Il fut bientôt rejoint par un homme qui semblait avoir passé la cinquantaine et dont les cheveux étaient étrangement du même bruns que son adversaire. Mekixo se releva et chargea l’homme qu’il abattu à coup de couteau.
« Vas en enfer, papa ! déclara Lorkidé qui prit un ton dégoûté en prononçant le surnom «papa». Tu y seras plus en sécurité et tu y retrouveras mère, à moins qu’elle ne t’ait pas encore pardonné le fait de l’avoir tuée ! »
Mekixo se retournera et Travis se vit dans l’obligation de rebrousser chemin le plus vite possible, ne se souciant pas du bruit qu’il faisait à chaque pas. De retour, Lorkidé mentit en annonçant que le chemin était infranchissable mais Travis n’en dit rien, respectant le fait que le serviteur ne désire pas afficher le cadavre de son père au reste du groupe. Il savait comment l’homme pouvait être féroce, il en avait même subit les conséquences lors de son rêve, et ne désirait pas que Sophia soit trop effrayée en voyant le mort.
« - Nous devons grimper la falaise, j’en ai bien peur ! déclara Mekixo.
- Grimper ? Mais nous n’avons pas de harnais ! protesta Goergeous.
- Nous en fabriquerons avec les bouts de la calèche !
- Et comment ? demanda Plorine.
- Nous verrons bien ! répondit Lorkidé avec mépris. Nous trouverons bien le moyen d’en faire avec le tissu du compartiment et celui des sièges !
- C’est une idée à conserver ! affirma Sophia. Mais je pense que certains d’entre nous sont assez qualifiés pour ne pas avoir besoin de harnais, je pense donc que seul moi et Travis en aurons besoin.
- Et pourquoi moi ? s’indigna le jeune homme. Je peux très bien y arriver sans sécurité particulière !
- Tu crois ça ? se moqua Lorkidé.
- Oui, je peux le faire et j’y arriverai ! affirma Travis plus déterminé que jamais.
- Très bien, dans ce cas je prends le risque aussi ! déclara Sophia sur un air de défis.
- Et pour les valises ? demanda Plorine. »
Personne ne répondit, mais Goergeous trouva tout de même une solution. Chacun, excepté Sophia et Travis, accrocha donc une valise à son dos et se dirigea vers l’endroit de la falaise le plus accessible pour eux. Lorkidé regarda avec une pointe de tristesse dans la direction du chemin où son père gisait et commença à grimper le sommet. Plorine le suivit puis se fut au tour de Sophia, Travis et enfin Goergeous qui s’était posté là pour plus de sécurité. Même si tout le monde semblait le nier, escalader la falaise n’était pas une tâche facile et nul ne savait s’il en sortirait vivant ou non…
News sur le prochain chapitre !
Il s´apellera "Du début à présent" qui, je sais, ne veut rien dire mais ça résume bien c euqi se passera pour certains...
Si vous voulez K´n´D, si ca vous éclate d evous refaire 15 chapitres !!