il a parfaitement sa place ici
Le débat? Beurk. Mais pour moi c'est tout vu: c'est très laid. Dégueulasse c'est presque trop faible en fait. Hideux, oui, mieux.
Lol, je peux réécrire mon message avec hideux si tu préfères. ;)
si on a un tant soit peu de respect pour l'opinion des autres
Ah oui mais voilà. C'est tout le problème en fait.
Ah, et ben voilà, vous voyez quand vous avez envie
Pour ma part, mon smiley était également engagé, cette forme littéraire inventée par quelques groupuscules progressistes qui voulaient se faire remarquer est une abomination, mais je suis ravi que nous puissions en débattre dans le respect et l'écoute de son prochain.
Ma plus grande inquiétude est que La Quadrature Du Net s'y met également, je les finance pour nos libertés informatiques dace aux multinationales avides et aux gouvernements étroits d'esprit, pas pour réinventer la société à grands coups de genoux dans les bolloches
Le masculin/féminin ne me dérange pas plus que ça, j'ai plus de mal avec certains qui veulent un nouveau pronom.
Oui, c'est encore le lvl au dessus ça
Mes pronoms, mes préférences auxquelles les autres doivent se plier, ma manière d'être unique, moi, je, moi
bonjour, https://www.audiotool.com/track/funka_draft2/
Un jour ou l’autre, tout le monde finira par se mettre d’accord sur une langue universelle. Aujourd’hui il y a trop d’ego, trop de communautarisme, trop de besoins identitaires. Mais dans quelques dizaines de millénaires, si l’humanité survit, on peut imaginer qu’elle aura suffisamment évoluer pour que les humains comprennent qu’ils n’ont pas besoin de se définir par rapport au sol où ils naissent et à son histoire. Ils auront suffisamment confiance en leur individualité pour ne pas la définir par rapport à des normes culturelles extérieures ou aux prouesses de leur équipe de foot. Alors la langue ne servira plus de marqueur culturel. On la considérera sous un angle inédit, celui d’un moyen de communication pour échanger avec n’importe quel humain sur la planète.
Pour ma part, mon smiley était également engagé, cette forme littéraire inventée par quelques groupuscules progressistes qui voulaient se faire remarquer est une abomination
A la base, c’est juste une façon d’utiliser la ponctuation pour illustrer par écrit une émotion. Je suis d’accord qu’on pourrait prendre la peine d’écrire « ça me fait sourire » plutôt que de juste poster « ^^ » mais on ne va pas se mettre à empêcher les gens de s’amuser avec la langue, les caractères etc. quand bien même ça ne part chaque fois que de quelques personnes voulant se faire remarquer.
On utilise tous les jours des dizaines voir centaines de mots qui n’existaient même pas il y a quelques années, et par écrit signes, symboles etc. #depuistoujours
En particulier les adolescents qui éprouvent plus que n’importe qui d’autres un besoin de se réapproprier la langue. Et je pense pas que ce soit une mauvaise chose. C’est presqu’aussi naturel que d’adopter sa propre coupe de coiffure ou de définir son propre style vestimentaire.
Après oui, une personne qui va poster 3 smileys par phrase est juste atroce à lire, mais avec ou sans smileys, certaines personnes seront toujours atroces à lire. Certains parce qu’ils n’utiliseront pas à bon escient la ponctuation, d’autres parce qu’ils ne sauront pas aérer leur texte, d’autres encore parce qu’ils s’exprimeront maladroitement. L’abondance de smileys n’est qu’une facette de ces problèmes ci.
Maintenant il y a un autre problème avec les smileys qui est leur traduction systématique en émoticônes ; un vrai business aujourd’hui. Je ne suis pas franchement emballé par cette forme de marchandisation de l’écrit. Mais je ne suis pas sûr que les premières personnes à avoir propager les smileys avaient tout ça en tête à l’époque…
Un jour ou l’autre, tout le monde finira par se mettre d’accord sur une langue universelle. Aujourd’hui il y a trop d’ego, trop de communautarisme, trop de besoins identitaires. Mais dans quelques dizaines de millénaires, si l’humanité survit, on peut imaginer qu’elle aura suffisamment évoluer pour que les humains comprennent qu’ils n’ont pas besoin de se définir par rapport au sol où ils naissent et à son histoire. Ils auront suffisamment confiance en leur individualité pour ne pas la définir par rapport à des normes culturelles extérieures ou aux prouesses de leur équipe de foot. Alors la langue ne servira plus de marqueur culturel. On la considérera sous un angle inédit, celui d’un moyen de communication pour échanger avec n’importe quel humain sur la planète.
Woah. Ça fait froid dans le dos.
Heureusement que nous ne vivons pas à cette époque, ce serait effrayant.
Un monde où nous ne pourrions plus nous distinguer des rosbifs. Brrr…
Un monde où nous ne pourrions plus nous distinguer des rosbifs. Brrr…
Un monde où les rosbifs n'existeraient plus, et par extension toute généralité sur une origine culturelle, géographique ou ethnique, où nous ne nous distinguerions non plus par rapport à nos communautés respectives, mais par rapport à nous même, moi par rapport à toi, moi par rapport à n'importe qui d'autres.
Du coup, plutôt que de nous liguer contre une communauté, nous nous liguerions contre des individus ?
Ce serait l'idéal.
Et lorsque l'individu brutalisé fera un massacre dans un lycée, qu'est-ce que nous ferons ?
Et détruire toutes les différences culturelles, cela signifie t-il que nous n'écouterons plus que du R'n'B moderne ? La folk irlandaise disparaîtra ? Les gens ne joueront plus qu'à Skyrim ?
Et si nous arrêtions de faire la guerre au communautarisme ? Peut-être que ça désamorcerait toutes les tensions entre les communautés qui se sentent menacées ?
Et lorsque l'individu brutalisé fera un massacre dans un lycée, qu'est-ce que nous ferons ?
Alors j'ai la solution, c'est d'armer les professeurs.
Et détruire toutes les différences culturelles, cela signifie t-il que nous n'écouterons plus que du R'n'B moderne ? La folk irlandaise disparaîtra ? Les gens ne joueront plus qu'à Skyrim ?
Chaque individu produira sa propre culture né de sa propre expérience et de sa propre sensibilité. Il existera donc encore plus de genres musicaux, dont le R'n'B, dont la folk irlandaise, qui pourra très bien être composé par un guatémaltèque. Par contre, non les gens ne joueront plus à Skyrim. C'est supposé être une utopie.
Et si nous arrêtions de faire la guerre au communautarisme ? Peut-être que ça désamorcerait toutes les tensions entre les communautés qui se sentent menacées ?
Ah mais je leur fais pas la guerre. Je vivrai même pas leur extinction. Je me plaçais dans un cadre ultra futuriste, genre an 30000. Les parisiens peuvent se foutre sur la gueule avec les marseillais, les basques avec les corses, les Zidane avec les Thuram, les francophones avec les anglophones, moi tant qu'on me fout la paix avec mes jeux et mes comptes en banque, je suis pas chiant. Je dirais même que je suis plutôt communautaire moi-même. Laisser les communautés se foutre sur la gueule pour des prétextes à la c*n, c'est ce que tout bon bourgeois qui se respecte apprend à faire, tandis qu'il vit sa vie tranquille dans son petit confort personnel.
bonjour, je ne suis pas pour le communautarisme mais l'individualisme est aussi un défaut aujourd'hui, un peu de tout à petite dose n'est peut être pas si mal, pour éviter de sombrer dans la dystopie.
Et sinon vous la vie ? moi j'ai déménagé il y a peu et repris cs.
Et sinon macron bien ?
je ne suis pas pour le communautarisme mais l'individualisme est aussi un défaut aujourd'hui
L'individualisme, c'est encore autre chose. Parler une langue universelle et faire fi des stéréotypes communautaires peut tout à fait s'accorder avec des politiques du bien commun. Il y a plein de domaines où je suis pour une organisation collective. Par exemple l'éducation. Je pense qu'à terme (comprendre dans plusieurs millénaires), la structure familiale sera abandonnée, nous élèverons nos enfants en groupe (ce qui serait dramatique si on mettait ça en place aujourd'hui, nous sommes très vite et très jeune en recherche d'éléments extérieurs pour nous caractériser : terre, famille, langue, ethnie etc).
Tout au plus je suis pour un individualisme moral (mais ni politique, ni social).
Boah c'est ce qu'on avait prévu, les pauvres prennent cher, les classes moyennes s'en sortent encore pire (coucou la redevance à 250e), on entre dans un état policier mais il est jeune et dynamique donc ça va. Puis bon le pauvre faut pas lui en vouloir il est un peu tête en l'air le pauvre il a oublié de mettre une clause contraignante dans le contrat avec GE...
Je pense qu'à terme (comprendre dans plusieurs millénaires), la structure familiale sera abandonnée
Je pense qu'à terme, nous allons réussir à nous exterminer à coup de radium. Du coup j'approuve, la structure familiale sera abandonnée.
Chez tous les animaux de la planète.
Oui alors les communautés et régions étaient très contentes lorsqu'elles se débrouillaient seules et qu'on leur foutait la paix. Bizarrement en revanche, lorsque l'on a voulu les regrouper avec leurs ennemis millénaires au sein d'un même pays, ça ne s'est pas super bien passé. Un état respectable n'existe pas. Le simple principe de tenter d'unifier des populations n'ayant pas la même culture est foireux puisque cela n'amène qu'à la disparition des cultures plus faibles tandis que la plus forte impose son point de vue.
De quel droit est-ce que l'accent parisien serait le plus parfait des français ? De quel droit est-ce que l'on empêche les bretons d'utiliser la langue qu'ils souhaitent ? Au nom d'une république que seuls les parisiens apprécient puisqu'ils sont en position de force ?
Je ne crois pas non. On s'en sortait très bien avant d'unifier le pays et on continuera à s'en sortir lorsque leur tentative va péter et que l'on se repliera à nouveau sur nous-même.
À chaque époque il faut qu'il y en ait un qui essaie quand même. C'est marrant, entre Alexandre le Grand, l'Empire Romain et tant d'autres, l'unification s'est toujours lamentablement cassée la gueule au profit des communautés.
En ce moment aux États-Unis, ils font la guerre à tous les symboles sudistes. J'ai hâte de constater le retour de flammes lorsqu'ils se rendront compte qu'en fait, le sud n'a jamais vraiment avalé l'unification forcée sous l'égide du nord.
On peut parler du cas Corse ?
Les mecs étaient tranquilles sur leur île, les français ont soudain dit qu'ici c'était chez eux d'abord et sont venus s'installer et réquisitionner la population en place pour combattre leurs guerres. Étrangement, les corses ont commencé à faire sauter des bombes de partout en demandant l'indépendance.
Mais j'imagine que l'on ne devrait pas leur accorder, après tout, c'est pour leur bien, on leur apporte la civilisation. Qu'est-ce qu'ils font chier ces corses quand même, ils veulent pas se mettre à parler français pour le bien commun. Quelle bande de sales poujadistes.
lorsque l'on a voulu les regrouper avec leurs ennemis millénaires
C'est justement le concept d'ennemi millénaire qui est débile.
C'est marrant, entre Alexandre le Grand, l'Empire Romain et tant d'autres, l'unification s'est toujours lamentablement cassée la gueule au profit des communautés.
Tout ça ne nous fait pas sortir des problèmes que je mentionnais. Conquérir, assujetir, ne change rien, pourquoi, parce que même si les frontières redessinées font que d'anciens ennemis ont désormais la même nationalité, l'origine de ces dites personnes, elle va être ramenée à avant cette unification. Les indépendantistes basques se sentent toujours basques et pas espagnols ni français et pourtant le pays basque n'est plus depuis le XVIeme siècle !!!!!! A la fin, tu as toujours cette conception que nous sommes qui nous sommes par rapport à la terre où nous sommes nés (ou souvent même par rapport à la terre où nos parents, voir grand parents sont nés) et que les autres sont différents et malvenus parce qu'ils sont nés ailleurs. Je parle pas de conquête, je parle d'intelligence. Tandis que notre compréhension du monde et de la nature humaine évolue, grâce à la science, et si tant est que nous sommes toujours là en l'an 400 000, on peut facilement penser qu'on aura dépasser cette démarche identitaire.