REIMS (51). Le 16 juillet, à Reims, Arthur revient de la mosquée, conduit en scooter par un ami. Contrôle de police. Les fonctionnaires immobilisent le deux-roues. Agacé, Arthur aurait, selon deux des trois policiers, dit : « Je vais quitter ce pays de merde. Il faudrait plus de Mohamed Merah dans ce pays de mécréants ». Le troisième policier, dans la voiture à ce moment-là, ne peut confirmer le propos.
Aucune interpellation n’a lieu. Le lendemain, Arthur reçoit une convocation pour venir s’expliquer au commissariat. Le 22 juillet, il se rend à l’hôtel de police et à peine arrivé, se retrouve placé en garde à vue. Le voilà accusé d’apologie du terrorisme. Depuis le début, le prévenu nie formellement ces propos.
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