D'accord...
Prends un peu compte des critiques qu'on te dresse. Je t'ai adressé une critique il y a quelques temps, si tu la prends pas en compte et si tu prends pas en compte les attentes de la communauté, tu comprendras que je vais sévir vis à vis de tes questions existentielles sans grand fondement philosophique.
Je critique évidemment pas ce sujet en tant que tel.
Tu parles de quoi, là, DarkSmoothe ?
C'est quoi ce qu'on appelle l'essence pcq la prof de philo elle l'a expliqué mais je comprends pas?
j'ai pas l'impression de confondre mais je pense par contre que tu n'as pas vraiment compris ce que je veux dire (après je m'exprime mal peut être)
Je pose juste la question de savoir si l'on peut parler d'essence pour un objet non naturel. Par exemple pourrait tu me dire quelle est l'essence d'un balai ?
L'essence c'est ce qui fait qu'une chose est une chose donc oui un balai a des propriétés essentielles. Maintenant y a plusieurs visions de l'essence, la réalité phénoménologique ou idéaliste.. donc je pourrais pas te le dire comme ça. Mais bref oui un balai a une essence. (c'est la base de la phénomèno en fait)
On pourrait dire qu'un balai a un manche, des poils... Ses propriétés essentielles en somme.
L'essence chez un humain c'est ce qui le fait humain c'est ça?
Propriétés d'un balai : il est en bois avec une manche et construit comme un balai.
est ce que dans son essence on doit y inclure son utilité, fonction ou but ?
Par exemple je pourrai réunir deux trois éléments qui n'ont au départ rien de bien commun avec un balai "ordinaire" et m'en servir pour pousser les débris qu'il y a sur mon sol (par exemple un objet sphérique quelconque, pas en bois, auquel j'insere grâce a une petite fente une feuille de papier bien rigide qui permet au final de racler)
Est ce que ce serait toujours un balai ?
Plop !
je remonte le sujet car la question de Carbure m'intéresse : quelle est la distinction entre essence et cause finale, ou entre nature et fonction ? D'ailleurs, peut-on considérer le terme 'nature' comme synonyme de celui d''essence' ?
L'essence est-ce uniquement une question de morphologie, ou peut-on (doit-on ?) considérer que les quatre causes aristotéliciennes sont constitutives de l'essence ?
Tu poses un certain nombre de questions mais grosso modo -et comme d'hab- ça dépend des philosophes. L'essence -peut- se confond-re- avec la nature mais on a des subtilités. Chez Sartre, il n'y a pas de nature humaine par exemple, dès c'est notre existence qui va déterminer notre essence.
Mais le mot nature invoque trop quelque chose d'immobile, du coup on parle d'essence plutôt que de nature parce qu'on croit en une volontéi infinie.
Malgré tout, tjrs chez l'homme, pour Descartes, l'homme a une nature, quelque chose de déterminé (chose pensante finie) mais malgré tout, sa volonté est absolument infinie à l'image d'un pouvoir divin.