Question longtemps posée par un de mes amis...

La pauvreté justifie-t-elle le vol ?

Excusez moi j'ai oublier ça

Bonjour,

Il y a quelques jours, en me promenant, j'ai vu un mendiant voler une pomme chez un marchand... Au début, je me suis dit que son action devait être punie, mais je me suis posé une question : la pauvreté justifie-t-elle le vol ? Peut-on pardonner à un pauvre mendiant de telles actions ? Quel est l'état d'esprit d'un mendiant quand il atteint un degré de pauvreté important ? Je pense que oui, car les mendiants sont parfois obligés de voler pour vivre, la mort pourrait les rencontrer d'une seconde à l'autre...

Moralement je pense que oui, la pauvreté peut justifier le vol, dans une certaine mesure. En revanche, ça ne l'excuse pas, c'est-à-dire que si le voleur est attrapé, il doit tout de même être puni. J'ignore si je me fais bien comprendre.

Ca dépend, si il n'a pas de quoi se nourrir, alors le vole est justifié, si c'est juste un fainéant qui profite de sa pauvreté pour volé au lieu d'aller travailler, alors ce n'est pas justifié

Même si ça n'est pas un argument de droit la loi française est intéressante sur ce point. En effet, il me semble, que le vol de ressources de première nécessité est "toléré" par la loi, dans les cas d'extrême nécessité.

+1 Mewtwo.

De plus, la société a déjà les mains sales. Voler les "fruits" d'un système initialement corrompu, c'est juste la partie émergée de l'iceberg.

La partie cachée, c'est l'état.

Ce que je dis n'a aucun sens, mais dans ma tête ça avait l'air clair.

Voilà quoi si c'est un mec qui vol au lieu de travailler pour ne pas avoir à se bouger le cul, non.

Si c'est un mec qui a des problèmes graves et qui est pauvre non pas par choix, mais par obligation, ça le justifie.

La question est mauvaise, je m'explique.

En demandant si la pauvreté justifie le vol, tu en revoient à dire que si quelqu'un ne possède pas un bien il est en droit de le prendre à autrui. Là, la loi est formelle cela ne ce peut.

Dans le cas que tu nous donne, ce n'est pas la pauvreté qui est en cause mais le fait de subvenir à nos besoins, ici vital car nous nourrir signifie vivre.
Il est dans la nature de l'homme de survivre, de surmonter toutes entraves nuisantes à son être. Tu n'as pas vue un pauvre volé, mais un Homme vivre.

Maintenant, si ce vol est commis par un acte désintéresser, le voleur n'est pas en état critique. Cette pomme ne devient plus que de la gourmandise, une simple envie est donc en rien nécessaire, bref de la cupidité. En d'autres termes une infraction.

S'il ne se fait pas prendre, ce n'est pas mal de voler.

• Spartiate !

Salut à tous !

Pour le moment, vous en restez au généralité. A mon avis, il faudrait déjà définir précisément ce que vous entendez par ""pauvreté"" et par ""vol"".

ON a beaucoup parlé de la loi, qui, il est vrai, reconnaît dans les ""cas de force majeure"" le droit de s'approprier un bien dont sa survie à court terme dépend. C'est aussi ce qui permet à une veuve ou une mère célibataire avec des enfants en bas-âge de continuer à occuper un appart' sans en payer le loyer si elle n'en a pas les moyens (une sorte de squat légal.)

Maintenant, si on parle en terme de philosophie morale, on peut essayer de dépasser le simple cadre juridique, non ? ;-)

A votre avis, c'est quoi, les enjeux sous-jacent de cette question ? De deux maux (l'inanition du mendiant ou la perte d'une pomme par un marchand - le pauvre !) lequel est le plus grand ?

Il y a cependant quelque chose qui m'a plu : _Mewtwo qui, avec ses mots, a commencé à s'interroger sur la situation réelle du mendiant : est-il mendiant par choix de paresse, ou doit-il cette état à des déterminismes sociaux indépendants de sa volonté ?

• • pardon : à la première ligne de mon post, il fallait bien évidemment lire ""vous en restez aux généralitéS."" (toujours au pluriel...)

De même, dans l'avant-dernier paragr. : ""quoi, les enjeux sous-jacentS de cette question ?""

Sinon, pour compléter le tout dernier paragr.: en fait, on peut se poser une autre question à tirer de celle que j'ai évoquée :
peut-on envisager sérieusement de laisser mourir de faim quelqu'un, même s'il a fait le choix de la paresse ?
Et s'il a fait se choix pour protester contre un ordre social qui ne lui convient pas, qui serait bien placer pour le juger ?

• • décidément..: dernière phrase :

sil a fait CE choix !

mewtwo a tout dit

ventre vide n'a pas d'oreille

""R0uge_Feu
Posté le 29 juin 2012

mewtwo a tout dit ""

...Absolument pas. Il n'a qu'à peine effleuré ce qu'il est philosophiquement possible de dire sur ce sujet.

...D'ailleurs, j'attends toujours votre définition du pauvre...

Rien que la question *qu'est-ce que la pauvreté* est philosophiquement super riche.

Contexte trop flou pour "philosopher" sur le sujet .

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kaydera › 993 messages postés
[thesoulslayer] › 2 messages postés

REMY !!!! NOISETTE !!!! PENSEZ A LUI TOUT DE SUITE !!! IL DOIT ETRE SUR SA CHAISE ENTRAIN DE SE MARER !!! IL VEUT VOUS VOIR DANS CET ETAT !!!! ARRETEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
ZZ
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!

IGNOREZ LE JE VOUS DIT !!!!!!!!!!!!!

Pour moi, la pauvreté justifie le vol dans la mesure où celle-ci est, en plus d'être causée injustement, incurable. En effet, dans de telles conditions, il m'est possible d'imaginer que pour des gens victimes de pauvreté, recourir au vol devient une nécessité, pour des besoins psychiques et bien entendu, primaires.