Bonsoir, je n’arrête pas de penser à quoi ressemble la mort, et comment l'imaginer, quand on était pas né, c'est pareil ? mais à quoi ressemblait l'avant-naissance ... rah j'en ai marre j'aimerais trouver une réponse !
pour avoir une idée de la mort ou de la "non-vie" (avant naissance) il faut avoir un cerveau qui fonctionne pour percevoir le monde.
Sans cerveau tu n'existe plus.
C'est comme si tu cherche à savoir ce que c'est que de ne pas posséder la vue. C'est simple, c'est parce que tu as des yeux que tu peux voir. Un aveugle ne se pose pas la question puisqu'il ne PEUT PAS voir.
Une fois mort, tu ne PEUX PAS avoir conscience.
Sangleretour
Posté le 21 octobre 2011 à 22:20:55
pour avoir une idée de la mort ou de la "non-vie" (avant naissance) il faut avoir un cerveau qui fonctionne pour percevoir le monde.
Sans cerveau tu n'existe plus.
C'est comme si tu cherche à savoir ce que c'est que de ne pas posséder la vue. C'est simple, c'est parce que tu as des yeux que tu peux voir. Un aveugle ne se pose pas la question puisqu'il ne PEUT PAS voir.
Une fois mort, tu ne PEUX PAS avoir conscience.
-> Tout est dit
Pour rigoureusement conceptualiser la mort, il faudrait de prime abord pouvoir formaliser l'essence ontologique de l'esprit, ce qui nous donnera par conséquence la vraie réalité de la conscience, cette dernière directement liée à la mort. Actuellement, les plus profondes connaissances de l'humanité sont encore ultimement superficielles par rapport à la vérité absolue sur le réel, dont la mort ne serait qu'un corolaire, ainsi que l'essence de l'esprit. L'humanité n'est pas encore assez évoluée.
Les problèmes majeurs sont : l'existence ou non de qualias, la relation entre l'esprit et la matière, l'essence du réel (simulacras ou non?)...
Nous avons néanmoins quelques données :
- L'expérience de mort éminente : quand l'état biologique du corps frôle de très près la mort (ou l'atteint) le cerveau entreprend alors toujours le même rituel : il exploite pour la première fois la quasi totalité de sa grande capacité pour simuler un parfait voyage astral de quelques minutes, càd le détachement de l'esprit avec le corps. La conscience est alors une "caméra flottante". Ensuite, l'expérience de conscience quitte intégralement toute connection apparante avec une réalité connue ("rêve"? : tunnel, fonds blancs, etc...). Quelle interprétation donner de cela?
Si le réel est vraiment un système métaphysique logique, où les esprits sont des unités à part entières, complémentaires et distinctes de la matière alors pourquoi la conscience ne nous donne aucune information sur l'avant-vie?
Aussi, d'un point de vue relativiste : si tout est relatif, alors la mort aussi est relative. Est elle uniquement relative à la vie? Ou encore, est-elle relative à autre chose? Il faudrait par ailleurs bien définir la phrase "Tout est relatif", quelle est la place du tout? Car il y a là un paradoxe apparent (un absolu). Pourrait on expliciter cela par "Tout ce qui appartient au système de notre réalité est relatif" ? Donc par conséquent, le réel est un agencement de plusieurs systèmes : un système relatif dépendant d'un autre système absolu non connu à l'heure actuelle. Les pensées metaphysiques et ontologiques sont alors très nombreuses...
La vérité absolue sur le réel, si nous voulons en faire une approximation, on pourrait parler d'une convergence entre plusieurs théories qui ont pour but d'essayer de formaliser l'essence de l'esprit, et cette essence est la clé de la vérité absolue :
- bouddhismes et spiritualités : ce sont des "sciences de l'esprit", des théories réalistes et intègres sur la place de l'esprit dans la "nature" et dans le réel qui fonctionnent de manière formelle (relatives à l'expérience et au faits : empirisme, parfait mode d'emploi de la subjectivité) et qui n'ont aucune influence anthropologique et culturelle contrairement aux religions monothéistes qui n'ont aucune base concrète. )
- Physique quantique : la formalisation du microscopique et par conséquent d'une toute autre dimension, régit par des lois qui n'ont rien à voir avec notre échelle. Or, le cerveau (siège matériel de l'esprit) est constitué de synapses, et autres jonctions électriques, donc un flux d'information à l'échelle microscopique. Un Champ quantique absolu existant en dehors de notre monde pourrait faire naitre l'esprit dans notre monde.
La mort éminente pourrait donc être une forme de transition où notre esprit rejoint cette dimension première en quittant notre dimension secondaire, etc... Et certaines molécules (dxm : dextrométhorphane) peuvent encore une fois percuter le socle concret de notre esprit en provocant des "expériences de mort éminentes" sans que cela soit une vraie mort, comme quoi notre conscience possède bel et bien une base matérielle formalisable par les sciences du microscopique.
Cette interaction entre ces deux dimensions est aussi cyclique que la vie sur terre, le bouddhisme pourrait (partiellement car il y a des erreurs dans toutes les théories) répondre à ma question sur notre conscience et l'avant-vie.
L'existence de ce concept de dimension est indispensable à toute conceptualisation du réel car même dans la physique macroscopique (relativité générale) on est obligé d'utiliser ce concept pour formaliser (les) univers possibles avant le big-bang, et dans les trou noirs, etc....
La mort. Elle serait peut être bien le fait de rejoindre "naturellement" un "Tout". Une dimension première abstraite constituée d'une infinité de consciences ponctuelles et unitaires, supérieures ou inférieures (ex : différences entre la conscience animale et humaine), une dimension où rien n'est stable, où tout se transforme et qui posséderait en outre un concept d'intelligence absolue, et même avant cela d'autre intelligences équivalente ou légèrement supérieures à celle de l'homme à l'instant présent comme les elfes mécaniques...
Les elfes existent ?
Wikipédia vous le dira http://en.wikipedia.org/wiki/Machine_elf
Il y a des vérités dissimulées dans plusieurs théories. Prenez le bouddhisme par exemple, une science de l'esprit qui ne veut pas comprendre un réel beaucoup trop complexe, mais qui se contente simplement de donner un mode d'emploi pour un contrôle absolu sur la conscience après de longues années de recherches appliquées et concrètes pour comprendre la subjectivité. Ce guide donne un chemin vers "l'Ecstase Absolu" un état de conscience qui a été décrite physiologiquement par la science occidentale. Cela montre que la conscience est une entité contrôlable au travers de méthodes rigoureuses et acharnées.
C'est long, je sais, mais on ne peut pas visualiser la mort sans avoir réfléchi à TOUT, d'avoir essayé d'établir une théorie absolue (qui n'est pas de notre niveau actuel mais qui le sera un jour ou l'autre : que cela soit dans 200 ans ou dans plusieurs millions d'années).
Ps : Tout cela n'est que théorie, et je sais que beaucoup de nihilistes matérialistes aveuglés par l'ignorance de notre société actuelle non spirituelle rejetterons en bloc toutes ces théories
Sssuper +1000
joedaltonien
Posté le 22 octobre 2011 à 18:55:40
La mort c'est ça :
http://dakone.unblog.fr/files/2010/04/noir.jpg
Et non
la mort c'est l'inconscience. Pour avoir une intuition de ce qu'est la mort il faut donc essayer de réfléchir aux moments où l'on devient inconscience comme le sommeil par exemple. Visualise le moment où tu t'endors et le moment où tu te réveilles. La mort c'est ce qu'il ya entre ces deux moments mais prolongé à l'infini (il n'y aura plus jamais le réveil)
Le sommeil et ses rêves sont tout simplement un différent état de conscience. C'est l'équivalent d'un lourd trip psychédélique où ta conscience et ton inconscient psychique (freud) ne font plus qu'un. Le cerveau te protège constamment de ce différent état de conscience car dès le réveil, si tu n'écris pas immédiatement ce qui s'est passé ou si tu ne t'es pas réveillé en pleine nuit, tu oublies progressivement (et de plus en plus rapidement) tout ce qui s'est passé. C'est juste un problème de mémoire au final, car pendant ton sommeil (paradoxal), tu as l'impression que tout est plus vrai que nature, seulement tu ne t'en rappelles pas.
Certaines personnes contractent même ce qu'on appelle des "rêves lucides" (cela arrive, soit de manière symptomatique, soit après des semaines d'entrainement, soit avec certains psychotropes de la famille des hallucinogènes) : ils deviennent soudainement conscient pendant leur rêve, tout en restant dedans. En gros, tu te "réveille" dans ton rêve et tu es maitre de tes actions, de temps en temps tu redeviens inconscient plus tard.
Il y a différents état de consciences (la sobriété en est un parmi toute une liste).
La mort est elle une autre subjectivité? Un autre état de conscience incomparable à l'état de sobriété? (Et visiblement un état de conscience non interactif avec notre présente réalité, celle de la vie).
Ou est elle plutôt une négation absolue de la conscience? La négation logique de tout concept implique le néant, seulement le néant n'existe pas à l'échelle matérialiste (physique), ni l'absolu à l'échelle relativiste... reste à savoir si esprit est matière ou non. Or dans les deux alternatives (matérialisme ou idéalisme/spiritualité) on semble retomber sur le même résultat... à savoir 1) Si esprit est matière, comme le néant n'existe pas, alors la négation de l'esprit non plus, il n'y aurait que transformation/métamorphose seulement cette transformation enlèverait elle les critères de la conscience ou non? Quel type "d'état" de conscience resterait? 2) Si esprit et matière sont deux entités distinctes (Platon: "âme") alors il y a là aussi conservation de l'esprit, donc de la conscience (encore une fois, dans quel état?).
Dernièrement... (relativisme), si la mort ne serait qu'une négation non absolue donc partielle de la conscience alors elle n'en serait donc pas une négation stricte. Cela expliquerait la transformation des différents états de consciences.
Peut être bien que conscience et identité sont indépendant (puisque la conscience existe en différents états... et regardez la schizophrénie : c'est la superposition anormale de plusieurs de ces états je crois).
Faites de la philosophie On ne peut pas conclure instantanément.
Le sommeil sans rêve c'est l'inconscience et la mort c'est l'inconscience. Si le sommeil ne te convient pas alors considère un malaise vagal, une anesthesie ou encore un coma. Il n'y-a aucune raison qui ferait que la mort soit différente de l'inconscience. C'est une question de bon sens que de privilégier les hypothèses les plus simples.
Et j'ai pas besoin d'écrire des tartines de rien pour exprimer une idée simple et évidente.
je partage la
Je partage la vision de Xaraxass, on ne dit pas que C'EST comme ca, mais que c'est le plus crédible.
On doit quand même toujours se remettre en question, et jamais conclure, trancher avec sûreté, surtout sur les sujets qui posent problématique (qui ne sont pas intuitifs ou triviaux), c'est la base.
Après, dire que la mort c'est l'inconscient est un portrait large et neutre du concept, un portrait qui est strictement vide d'information. C'est comme dire que le ciel est bleu... sans pour autant dire que le bleu est un reflet lumineux causé par un gaz par exemple. (remonter à l'essence et non se contenter de brouillons illusoires)
Si on affirme que la mort c'est l'inconscient alors pourquoi pas, et par rapport à notre réalité et à notre manière d'assimiler les informations qu'es ce que serait l'inconscient? Sa définition est elle unanimement construite et approuvée? Non. C'est une inconnue dans notre contexte de réalité puisque le sommeil sans rêve ou le coma ne laisse aucune trace visible d'information pour notre esprit à part la négation. Or, pour définir, ou visualiser quelque chose, il faudrait se baser sur des faits empiriques et concrets. Donc la mort n'a strictement rien à voir avec notre réalité, etc...
Ps : Ce n'est pas simple! Une réponse vide (l'inconscience) n'est pas une réponse. La mort n'est pas un problème résolu puisque tout d'abord l'esprit n'est pas un problème résolu. Or si la mort c'est l'inconscient alors pour définir la mort on doit prendre la négation de la conscience, or peut-on définir la conscience avec nos moyens actuels? Non, on peut seulement en donner des théories.
"La mort est la même chose que l'inconscience" est une affirmation opérationnelle, c'est à dire non vide de sens, puisqu'une fois admise on peut essayer d'appréhender ce que c'est par l'introspection en se demandant ce qui se passe à chaque fois que l'on est inconscient. Si un jour on se rappelle d'une circonstance qui nous a fait tomber inconscient (un coup sur la tête par exemple) on sera en mesure de comprendre ce qui nous attend si on devait mourir brutalement, la différence c'est qu'on ne se réveillera plus jamais après cet évènement.
Pour moi cette conception est totalement suffisante pour comprendre ce qu'est l'absence de conscience, ce qu'on appelle le néant. Cependant je peux au moins dire qu'on a pas besoin de comprendre comment fonctionne une voiture pour constater l'absence de voiture, on a pas besoin de comprendre toutes les mathématiques pour comprendre ce qu'est le 0. Ces analogies valent ce qu'elles valent mais ont le mérite de montrer ton erreur de raisonnement lorsque tu affirmes qu'il faut comprendre la conscience pour comprendre son absence.
"Le sommeil sans rêve c'est l'inconscience et la mort c'est l'inconscience."
Suis-je le seul a ne voir aucun lien logique entre les deux propositions qui composent cette phrase ? Comment peut-on raisonnablement partir de la proposition "le sommeil sans rêve c'est l'inconscience" pour conclure de fait que "la mort c'est l'inconscience" ? Et si ce n'était pas dans l'intention de l'auteur que de déduire cette dernière proposition de la première, comment peut-on poser comme allant de soi cette affirmation péremptoire : "la mort c'est l' inconscience !" ?
De plus le terme d'inconscience ne convient pas car il renferme toujours la possibilité pour un sujet de redevenir conscient. La mort ne renferme pas cette possibilité.
J'aurais dû terminer par la question : la mort renferme t-elle seulement cette possibilité ?
Il faudrait alors se poser la question très paradoxale : "Le néant existe il?" (La négation de l’existence existe elle? )
Pour certains philosophes il n'y a jamais eu de néant absolu.
Xaraxass, si je considère ta proposition "La mort c'est le néant" comme vraie, alors l'esprit/conscience aurait des propriétés métaphysiques très particulières, en effet, vu qu'il n'y a pas de néant dans la "dimension" de la matière, il y aurait cependant un néant dans la "dimension" des esprits (si on parle en langage dualiste, distinguant respectivement ces deux entités unitaires)....
DucDeBrabant > Il nous parlerait alors "d'inconscience absolue" (puisque tu viens de signaler que l'inconscience est en effet relative).
La mort est elle un absolu dans notre monde relatif? Je pense que la mort renferme évidement pleins de possibilités et de théories, et que ce serait illusoire de bêtement conclure sans réflexion sur le sujet comme beaucoup le font.
La relation logique entre l'existence de l'inconscience et la mort c'est l'hypothèse de simplicité. C'est ce qu'on appelle le bon sens que de privilégier les hypothèses les plus simples. Ici en l'occurence on sait qu'on peut devenir inconscient que ce soit par le sommeil ou par une lésion cérébrale. Par quel miracle la destruction de notre cerveau et l'arrêt de son fonctionnement ne ferait pas plonger notre conscience dans l'inconscience mais au contraire lui apporterait de nouvelles propriétés ? Ce n'est pas sérieux.
Concernant la différence entre matière et conscience je différencie existence physique et existence informationnelle. L'existence physique c'est l'existence de la matière, c'est la pierre dans mon jardin qui continuera d'exister même lorsque je serai mort. L'existence informationnel c'est notre existence, celle de la conscience et des qualia. L'existence informationnelle est générée par la matière, ce sont les milliards de neurones qui par leur fonctionnement organisé génèrent notre conscience. Lorsque le fonctionnement neuronal organisé entre dans certaines phases il ne génère plus de conscience (sommeil) et lorsqu'il est détruit c'est pareil.
Concernant l'existence physique à priori rien n'interdit le néant en dehors de ses limites. Ses limites peuvent être dimensionnelles par exemple. Si l'espace n'a que 3dimensions spatiales alors nous vivons dans un monde à 3dimensions entouré de néant si on considère les autres dimensions qu'il aurait pu exister.
"la non vie ou comme avant la naissance" Qui sais si l'après est égal à l'avant? On n'en sait strictement rien!
Cela relève d'un autre débat cela.
il n'y a pas d'avant naissance
cette notion tu l'as quand tu née,comme la notion de vie et de mort !
c'est la reflexion et la société qui te fait penser sa !
quand tu mourra tu ne sera plus rien,tu ne pensera plus tu n'aura aucune conscience.Le seul truc que l'on peut esperer c'est d'etre dans un "reve" indefinis .
Les seuls n'accpetant pas sa et que je deteste sont ceux qui pratique la religion et qui pour eux,la vie et grace a quelqu'un ou est destinée a une chose.
ta vie tu n'en aura qu'une et pourtant elle se resume a se lever,aller travailler et se rendormir.
Des personnes sont mort sans avoir foulé une partie de la planete qu'ils abitaient.