là et pas a une autre ? est ce qu'on aurait pu vivre dans un monde où le temps passe plus ou moins vite que ca ?
ou alors est ce que la vitesse à laquelle passe le temps est l'essence même du temps
Le temps n'est pas absolu.
Le temps n'a pas de vitesse... contrairement à la lumière.
Ce sont les hommes qui ont instauré la vitesse du temps en fonctions du mouvement terre,lune,soleil.
Shonin, il serait plus exact de dire que la perception de l'écoulement du temps est complètement relative.
La dimension temporelle existe et a un sens dans l'absolu (sous réserve que nos sens nous offrent une approximation de la réalité).
"Ce sont les hommes qui ont instauré la vitesse du temps en fonctions du mouvement terre,lune,soleil. "
Il me faut pas confondre la mesure et le phénomène. Qu'on parle de 30 cm ou d'un pied, ça reste la même longueur, pourtant la mesure est différente.
hors_epoque : l'univers est fait ainsi, il a ses constantes, ses lois. Mais comme le dit Shonin, le temps n'est pas absolu et dépend du référentiel.
Selon Einstein, la quatrième dimension serait le temps.
Notez bien que je n'ai pas fait de recherches là dessus, donc je ne saurai répondre à des interrogations plus poussées.
Mais si on l'intègre comme une dimension, il faut le voir comme étant différent à chaque endroit, à chaque instant, et que la perception qu'on en a peut toujours être différente.
Par exemple dans un trou noir, où la gravité est énorme.
Mais globalement, n'est-ce pas le cerveau humain qui voit le temps ainsi ?
Peut-être le verras tu toujours pareil. Une seconde n'est jamais pareille à une seconde. Dans un monde ou l'on ne connait ni début ni fin, une seconde existe-t-elle vraiment ?
En soit, le temps mesurable est pour moi un instrument.
En parler plus ce serait chercher l'absolu dans l'infini, en passant à coté de la réalité, un absolu existe-t-il dans un infini ?
Si tel n'est pas le cas, alors on peut remettre en cause toutes les questions de vérités absolues et de fait, et tout devriendrait relatif.
La plus grande objectivité deviendrait alors la plus grande subjectivité...
Mais là je m'égare
J'ai cru lire quelque part qu'en traçant une demi-droite depuis le big bang on comprenait bien mieux que, sur le modèle de coordonnées pouvant être dites absolues du fait de leur mesure en fonction de l'origine d'un graphique mathématique, l'absolu était plausible.
"Mais si on l'intègre comme une dimension, il faut le voir comme étant différent à chaque endroit, à chaque instant, et que la perception qu'on en a peut toujours être différente."
Nope, tu n'as pas compris ce qu'était une dimension. Une dimension c'est juste une variable permettant de donner une coordonnée à un objet.
Ainsi si on veut positionner un atome dans l'univers, il faut donner ses coordonnées spatiales pour pouvoir le situer mais aussi l'instant auquel on le situe, une coordonnée temporelle.
Étant une coordonnée le temps est absolu.
La mesure de cette coordonnée par contre, d'après les résultats de la physique relativiste, ne peut en aucun cas être atteinte de façon absolue.
Nous ne pouvons faire que des mesures relatives à certaines choses, et c'est pour cela que je précisais à Shonin qu'il était plus judicieux de dire que la perception était complètement relative que de dire que le temps n'était pas absolu.
"Étant une coordonnée le temps est absolu."
Mais la modélisation ne dit rien sur ce qu'est le temps ontologiquement, on est d'accord ?
"Étant une coordonnée le temps est absolu. "
Une coordonnée c'est relatif, puisqu'il te faut un point zéro, une origine.
Or, "La mesure de cette coordonnée par contre, d'après les résultats de la physique relativiste, ne peut en aucun cas être atteinte de façon absolue. "
Pour moi, c'est totalement l'inverse. C'est pour ça que j'en arrivais à dire que la plus grande objectivité est la plus grande subjectivité.
Nous sommes dans un univers, et dans un temps infini. (On n'en connait ni le début ni la fin. Au big bang, il y a une origine, rien n'explose pas avec rien, donc le temps existait déja avant.)
A partir de là, aucune coordonnée ne peut être donnée comme absolue.
Pourquoi ?
Parce qu'un coordonnée demande un point zéro, une origine.
Par contre, tu peux donner comme absolu que a est distant de b de x unités, avec 0 comme origine.
Une coordonnée n'a pas d'existence en soit sans une origine.
Le temps en soit n'a pas d'origine, où alors, elle dépasse notre entendement. Parfaitement réalisable mathématiquement, elle l'est beaucoup plus quand on essaie de la voir en concept.
"Mais la modélisation ne dit rien sur ce qu'est le temps ontologiquement, on est d'accord ? "
Une dimension physique.
Qui plus est celle par laquelle on perçoit l'évolution (donc celle qui ne peut théoriquement diminuer).
"Une coordonnée c'est relatif, puisqu'il te faut un point zéro, une origine. "
Nope, le point 0 n'est utile qu'en cas de mesure, et la mesure elle est obligatoirement relative.
"Nous sommes dans un univers, et dans un temps infini. (On n'en connait ni le début ni la fin. Au big bang, il y a une origine, rien n'explose pas avec rien, donc le temps existait déja avant.)
A partir de là, aucune coordonnée ne peut être donnée comme absolue. "
De un le big bang n'est pas une explosion, et de deux les dimensions physiques n'ont aucun sens hors de notre univers, donc le temps n'a aucun sens "avant" le big bang. D'ailleurs l'expression même de "avant le big bang" n'a strictement aucun sens.
"Parce qu'un coordonnée demande un point zéro, une origine. "
Mathématiquement placer une origine n'est là que pour faciliter les calculs.
"Par contre, tu peux donner comme absolu que a est distant de b de x unités, avec 0 comme origine. "
Au contraire pour donner la distance entre a et b, l'origine est strictement inutile, seule la mesure d'une unité est nécessaire.
Et c'est là que la physique relativiste entre en jeu, disant qu'il est impossible de déterminer une unité élémentaire stable de temps, et qu'ainsi toute mesure temporelle est relative.
"Une coordonnée n'a pas d'existence en soit sans une origine. "
Les coordonnées relatives sont couramment utilisées en mathématiques, et elles se passent d'origines, puisqu'en créant arbitrairement le temps nécessaire.
"Le temps en soit n'a pas d'origine, où alors, elle dépasse notre entendement. Parfaitement réalisable mathématiquement, elle l'est beaucoup plus quand on essaie de la voir en concept. "
Le big bang sert d'origine au temps de façon conventionnelle et sans que cela ne pose le moindre problème scientifique. On pourrait par ailleurs choisir la date de ma naissance comme origine du temps, ça n'aurait strictement aucune incidence. Le Big Bang est pratique puisqu'il impose que toutes les coordonnées temporelles soient strictement positives.
Qu'est-ce qui nous dit que les lois naturelles s'appliquent dans TOUT l'univers ? N'est-ce pas aller un peu vite en besogne ?
Dès que l'on parle science on part de l'hypothèse que nos sens nous donnent une approximation de la réalité et la description n'est que celle d'un modèle s'approchant au plus de la réalité concrète.
Les sciences n'ont jamais prétendu parler de la réalité directement, par ailleurs les dimensions physiques ne s'appliquent pas à la réalité directement non plus, ce sont des descriptifs modélisant des impressions sensitives, et dans leur cas cela revient à des objets scientifiques.
De la réalité, nous ne savons rien d'autre que des approximations (sensorielles ou scientifiques) et ce n'est que ces approximations que l'on peut décrire.
De là, dire que les lois naturelles s'appliquent à tout l'univers ou seulement à une partie revient à confronter deux modèles. Malheureusement pour notre imagination, le modèle scientifique est extrêmement pertinent et précis, et il serait idiot et vain de le remettre en question en dehors des cas limites, à moins d'avoir des arguments qui pourraient causer une véritable révolution scientifique.
j'aime bien l'idée de mesurer l'expansion de l'univers pour mesurer le temps.
Tracer une demi-droite dans l'univers suivant l'expansion (ça fait un peu hypercube mais bon) et désignant une certaine distance comme une unité temporelle.
on arriverait pas à un référentiel unique ?
Hmm... il faudrait pour cela que l'expansion de l'univers soit régulière, non?
En effet il faudrait un référentiel unique qui se suffise à lui même pour pouvoir émettre une normalisation.
Or l'expansion de l'univers ne semble pas régulière d'un point de vue pratique et théorique, de ce fait on ne peut l'utiliser pour cela.
donc pour mesurer le temps, il faudrait un mouvement régulier...
j'ai une idée, une rotation terrestre !
Attend, ça existe déjà ça.
La rotation terrestre est régulière ?
Par rapport à quoi ?
Les 3 premiers paragraphes répondent à la question "Mais la modélisation ne dit rien sur ce qu'est le temps ontologiquement, on est d'accord ?". Sachant que de prochaines graines de philosophes pourraient naître et te reprocher ton scientisme, je pense qu'une sauvegarde serait pertinente.
"De là, dire que les lois naturelles s'appliquent à tout l'univers ou seulement à une partie revient à confronter deux modèles."
Il y a modélisation et ontologie, qui sont deux choses différentes. Ce problème est réglé.
Maintenant, qu'est-ce qui te dit que la modélisation peut s'appliquer dans tout l'univers ? Cette assertion précise, tu l'as présupposée en parlant de modèle scientifique ; modèle que tu as mis en opposition avec un autre, que tu m'as mis sur le dos. On peut donc voir cela comme une idée reçue que tu as dans la tête ; sinon, tu sais le justifier. Puis-je donc je le demander ? C'est une question d'importance, qu'il faut se poser.
Terea, je ne suis pas d'accord avec l'ancien message où tu affubles le matérialisme à Sophie. Il s'agit d'une position épistémologique, or Sophie fait la différence entre la modélisation et l'ontologie. De cela, on peut déduire qu'elle peut très avoir le sentiment que le monde est ontologiquement immatériel, nous n'en savons rien ! Qu'en penses-tu ?
"Sachant que de prochaines graines de philosophes pourraient naître et te reprocher ton scientisme, je pense qu'une sauvegarde serait pertinente."
Ils n'auront qu'à poser la question, je leur répondrais. ^^
Et si je ne suis plus là, ils pourront reprocher ce qu'ils veulent puisque de toute façon ils critiqueront non mes thèses, mais l'image qu'ils ont de mes thèses. De là je n'ai aucun reproche à leur faire de nier une thèse invalide, même si l'invalidité est alors de leur fait (je ne dis pas que mes thèses sont parfaitement valides non plus, certaines critiques seront probablement pertinentes pour moi car s'adressant aussi à mes thèses).
"Maintenant, qu'est-ce qui te dit que la modélisation peut s'appliquer dans tout l'univers ? Cette assertion précise, tu l'as présupposée en parlant de modèle scientifique ; modèle que tu as mis en opposition avec un autre, que tu m'as mis sur le dos. On peut donc voir cela comme une idée reçue que tu as dans la tête ; sinon, tu sais le justifier. Puis-je donc je le demander ? C'est une question d'importance, qu'il faut se poser. "
Si on confronte deux modèles scientifiques, l'un où les lois s'appliquent sur tous l'univers et l'autre s'applique sur une partie seulement, il faut pouvoir expliquer cette discontinuité et également l'observer pour la mettre en évidence.
De ce fait, sans raison pour l'apparition d'une discontinuité, le modèle de l'application partielle ne peut être retenue, surtout après les observations montrant toutes l'uniformité. Avec une explication, en absence de fait mettant les résultats de cette explication en évidence, les deux modèles pourront subsister de façon conjointe et parallèle, sans que l'un prenne le pas sur l'autre.
Ceci dit si l'explication implique une impossibilité d'observer la différence, le modèle ne sera pas retenu car non pertinent. Il ne sera analysé qu'à partir du moment où une observation de sa validité pourra être faite.
le temps est totalement relatif et d'un point de vue mathématique, dépend de la vitesse. certaines particules proches de la vitesse de la lumiere arrivent a traverser une distance bien plus grande que leur durée de vie normale a une vitesse inférieure leur permet. la vitesse altère le temps, einstein l'avait déjà prouvé