CocoMOUCHe, tu prétends à la gloire de la folie qu'elle est contrôlée par les graves formalités qu'un cerveau peu connaître sous les immédiats de la nature couronnée. Dans ce cas, les gens dont la colère dentelée cruellerait la raison pourrait bâtir leurs chemins qu'avec la refonte de leurs rougeurs authentiques dans les modernes solutions exactes et sommaires des biens cultivés chimistes.
Mais c'est faux. L'homme n'est pas qu'une chimère voguant sur la fièvre éparse de leur être...
Et si c'était la société moderne qui était cette fièvre éparse ? Et si dans le fond, les produits servaient qu'à ne rendre les gens raisonnés aussi fou que les mensonges de notre culture, pour que le raisonné puisse être heureux ?
Les produits ne servent à rien, si ce n'est qu'à rendre les gens fous et idiots, renfermés dans une permanence de soi au niveau de l'esprit, heureux et con. Sans la flamme que bouillonne leur instinct, c'est foutu, tout simplement, c'est foutu, de leurs vies.
Toi aussi tu veux que j'te casse la figure pour raconter des bêtises sans noms fantasmées que tu es incapable de démontrer en pratique ?
Sinon, en gros, tu penses donc que la personne dont je parlais tout à l'heure qui a tué son père et sa mère parcequ'il pensait qu'ils complotaient avec les extraterrestres était tout ce qu'il y a de plus raisonné ? Qu'il était dans le vrai et pas dans le délire ? Oui ou non ?
Et c'est la situation de tous les schizophrènes. (je répète, seulement des schizophrènes, d'autres troubles psychiatriques n'ont rien de réellement délirant et peuvent être bénéfiques en certains points).
Mais le délire dû à un dysfonctionnement du cerveau, non.
Dingue de constater que vous êtes en mesure de comprendre qu'un type qui a la main coupée ne peut pas écrire juste parceque vous pouvez le voir, mais que les états psychologiques se passent dans le cerveau (avec tout le scepticisme que j'y mets, je n'ai eu de cesse de le répéter, je ne suis pas un matérialo-dogmatique ), comme vous pouvez pas le voir, ça vous passe au-dessus de la tête. Vous êtes vraiment des benets, en fait.
Sinon c'est pas en écrivant avec ce style vomitif qui m'insupporte que je t'accorderais un crédit supplémentaire. Moi j'aime les choses claires, j'aime quand on peut me citer des exemples exactes. La belle prose se marrie mal avec l'explicatif. Généralement elle n'est utilisée que pour masquer un manque de rigueur.
Tiens encore un truc...
"les produits ne servent à rien"
Alors arrête de manger et de boire, garçon au raisonnement ridicule. Les produits sont continuellement nécessaires à la vie. Arrête aussi de te vacciner et pleure quand t'attrapperas une maladie qui aurait pû être éviter sans risque ni problème.
On prend de la viande parce qu'on a besoin de certains composants de la viande. On donne des médicaments et des anti-corps parceque le corps en à besoin pour se préserver.
C'est toujours pareil, sauf que comme ça sort de vos schémas routiniers, bah vous ne l'acceptez pas.
C'est effarant de voir le niveau d'inconnaissance du sujet couplé à une certitude d'au contraire en savoir long.
"Bref, t'habites où que je vienne te casser la figure ?"
-> Haute Saône, à une quinzaine de km de Vesoul. Emmène ta copine, qu'on s'amuse un peu avec
"Sinon, en gros, tu penses donc que la personne dont je parlais tout à l'heure qui a tué son père et sa mère parcequ'il pensait qu'ils complotaient avec les extraterrestres était tout ce qu'il y a de plus raisonné ?"
-> Si tu crées un jour un robot, et que tu le programme d'une certaine façon, tu trouveras qu'il y a un disfonctionnement s'il ne se meut pas selon tes désirs. Tu le penseras à juste titre : le robot n'est pas programmé pour faire ce que tu lui a demandé de faire.
Le schizophrène présente bien une pathologie selon nos critères sociaux, parce qu'il n'est pas correctement programmé pour évoluer dans notre société ; mais ce que l'on appelle une "pathologie", ou peu importe le nom, peut être bénéfique dans d'autres schémas sociaux. Comme je l'ai dit récemment, l'armée française avait l'habitude de recruter quelques dingues au sein de la légion (des types qui présentaient bien une pathologie au sens clinique du terme). Pour la guerre d'Algérie, qui sait, c'était peut-être utile : être torturé par un dingue, ça doit salement foutre les boules (pire qu'avec un type normal).
De même, le comportement des Vikings, dont j'ai parlé, et leur folie martiale, étaient bénéfiques lors de leurs guerres de pillage.
Tu vois où je veux en venir ?
L'homme n'est souvent "dérêglé" que lorsqu'il n'est pas à même d'évoluer dans un cadre social donné. Ce n'est pas un hasard si l'on essayait de rendre Victor de l'Aveyron sensible au froid.
Pourquoi es-tu si en colère contre moi ?
(Je parlais à CocoMOUCHE)
Non y'a un truc fondamental que tu comprends pas.
La "folie sanguinaire" est bien un état mental différent (que j'ai pu personnellement expérimenter). De même que les maniaques, les dépressifs, les obsessionnels-compulsifs...
Mais ce n'est pas du même ordre que la schizophrénie.
Pour prendre un exemple précis (j'aime les exemples précis) : il y a une différence entre un toqué qui n'arrive pas à se retenir de refaire ses piles de draps (on est là dans le même cas que la folie sanguinaire, c'est un état comme un autre), et un toqué qui refait ses piles de draps sans cesse car il est persuadé que s'il ne le fait pas Saturne va foncer droit sur la Terre dans la seconde.
La différence est qu'il a tort (bien sûr il pourrait avoir raison mais dans la plupart des cas ils sont dans le faux ).
Ce que je raconte là, une fois encore, n'est pas une invention de ma part. Ces cas-là, qu'on peut appeler délirants, car foncièrement fondés sur des jugements faux dans l'absolu des phénomènes dits réels, sont différents de la folie sanguinaire, par exemple. On ne peut placer un obsedé sexuel violeur de petites filles sur le même plan "psychiatrique" qu'un schizophrène : le premier est en effet un marginal qui n'est pas adapté à la société, le second délire, a tort dans ses affirmations, vit dans un paradigme, aussi dur cela soit à entendre pour vous, de réalités imaginaires et imaginées.
Et c'est bien là tout le risque que comporte un pan de la philosophie, qui n'éprouvant pas le besoin de prouver assidument ce qu'il avance, se permet de rester dans un potentiel imaginaire.
Et il y a toujours des gens, les benets, pour les croire sur paroles. Car leur raisonnement est souvent très bon, mais une seule et unique minuscule faille, erreur ou inconnaissance peut provoquer un système complètement faux (oserais-je citer Descartes les erreurs fondamentales des MM). Si le philosophe est rigoureux, il ne s'avancera pas trop. Mais pour peu qu'il soit repris par des dogmatiques benets, on se retrouve avec des gens qui sont persuadés que si une femme n'est pas habillée en cosmonaute, Dieu est super vénère. Bref, sauf erreur de ma part (possible), je pense qu'on peut encore dire qu'on est dans l'imaginaire.
La seule chose que j'essaye de vous faire comprendre, c'est que quand quelqu'un vous dit si vous buvez ce verre vous mourrerez dans dix secondes, que tu le bois et qu'il ne se passe rien, bah c'est qu'il a tort. Et que c'est le schéma typique des schizophrènes. C'est tout. Qu'on ne me dise pas qu'ils interprètent différemment ce la réalité quand chaque chose et chaque prédiction qu'ils font ils se plantent.
J'en ai "connu" un qui lisait le journal et était persuadé d'avoir commis tous les crimes qu'il lisait, il allait tous les jours se dénoncer pour des crimes d'autres.
Quand on ne connait pas intimmement le quotidien d'un type de personnes, on est en droit d'imaginer des choses qui sont fausses. Mais moi je vous le dis, la schizophrénie n'est pas ce que vous pensez. C'est une pathologie qui provoque non seulement des délires, mais des troubles de la mémoire et des troubles de la santé en général. La plupart des vrais schizophrènes n'ont pas le temps de vieillir. Alors dire que ce n'est pas une maladie comme l'est alzheimer par exemple...
Quoi que... Tu vas aussi me dire qu'Alzheimer est un "autre mode de la pensée" ? Idem des amnésiques ? La seule différence c'est que la schizophrénie vous fait fantasmer et que vous avez entendus plein de choses fausses là-dessus.
Blablabla, tout ton blabla n'est que tu gros blabla d'homme snobinard et à la tête trop gonflé pour dire quelque chose d'intelligent.
"C'est une pathologie qui provoque non seulement des délires, mais des troubles de la mémoire et des troubles de la santé en général"
-> Les émotions sont en corrélation avec l'homéostasie. Je comprends la distinction que tu évoques, enfin avec clarté, entre les types qui agissent spontanément sans rien s'imaginer, et ceux qui agissent spontanément en imaginant des choses ; mais dans un cas comme dans l'autre, l'intensité des émotions provoque forcément des problèmes de santé.
Je ne suis pas biologiste, mais les émotions ont des répercussions évidentes sur le corps. Un psychopathe sexuel, d'ailleurs, se dit tout aussi bien "prisonnier" qu'un schizophrène. Lors de procès, certains disent : "Pourquoi n'avez-vous rien fait ? Arrêtez-moi, faites quelque chose".
Même des types qui ne sont pas considérés comme psychopathes tiennent parfois ces propos ; alors autant dire que je ne suis pas d'accord avec ta façon d'envisager les choses.
Tu te dis toujours supérieur, en me catégorisant (je ne sais pas si ça se dit comme ça), et en employant le pronom personnel "vous" ; mais il est déjà très difficile d'établir la frontière entre un psychopathe et un non-psychopathe, alors il serait très spécieux de continuer à discourir sur le problème qui nous occupe maintenant.
Ce que je dis, c'est que je préfère envisager l'homme comme une machine complexe, dont les états émotionnels sont tels ou tels, plutôt que d'établir un modèle de conformité. La durée de vie, la santé, ne sont pas des critères "absolus". Les enfants sauvages non plus, ne vivent pas longtemps...
"La seule différence c'est que la schizophrénie vous fait fantasmer et que vous avez entendus plein de choses fausses là-dessus"
-> Je n'ai quasiment rien entendu là-dessus.
Quoi mais... tu as 11 ans ? O.o
Si j'avais vue plus tôt, honte à moi.
Et m*rde... mais qu'est-ce qui me prends moi à aller sur un forum de philosophie de jeuxvideo.com ? Franchement.
N'importe quoi.
"Blablabla, tout ton blabla n'est que tu gros blabla d'homme snobinard et à la tête trop gonflé pour dire quelque chose d'intelligent."
Ca fait deux jours que je coule du béton, alors dans le genre snobinard on fait quand même mieux.
"Je ne suis pas biologiste, mais les émotions ont des répercussions évidentes sur le corps. Un psychopathe sexuel, d'ailleurs, se dit tout aussi bien "prisonnier" qu'un schizophrène. Lors de procès, certains disent : "Pourquoi n'avez-vous rien fait ? Arrêtez-moi, faites quelque chose".
Même des types qui ne sont pas considérés comme psychopathes tiennent parfois ces propos ; alors autant dire que je ne suis pas d'accord avec ta façon d'envisager les choses."
Je suis d'accord avec ça. La distinction se faisait sur le point du délire. C'est-à-dire du jugement faux, pas du comportement addictif ou contraint par la maladie.
"Haute Saône, à une quinzaine de km de Vesoul. Emmène ta copine, qu'on s'amuse un peu avec"
Trop loin et trop mauvais temps.
"Tu te dis toujours supérieur, en me catégorisant (je ne sais pas si ça se dit comme ça), et en employant le pronom personnel "vous""
C'est un vous général, "toi et les personnes qui pensent pareil".
" mais il est déjà très difficile d'établir la frontière entre un psychopathe et un non-psychopathe, alors il serait très spécieux de continuer à discourir sur le problème qui nous occupe maintenant"
C'est vrai. Mais entre le délirant et le non-délirant, même s'il faut faire attention à ne pas se prononcer trop rapidement, la distinction se fait assez facilement dans les faits (!).
Parce que cette personne qui a tué ses parents sous injonction hallucinatoire, quand il est dans un état stable, semble à peu près normal.
Dans les faits encore, ils ont souvent une verve assez bonne, qui de prime abord laisse penser à quelqu'un de cohérent. Puis en discutant, peu à peu, on se rend compte qu'ils dévient, qu'ils parlent de choses complètement à côté, qu'ils changent de sujets sans s'en rendre compte... Pis parfois d'un coup ils sautent sur quelqu'un pour essayer de l'étrangler.
La psychiatrie a ses côtés amusants.
"Ce que je dis, c'est que je préfère envisager l'homme comme une machine complexe, dont les états émotionnels sont tels ou tels, plutôt que d'établir un modèle de conformité. La durée de vie, la santé, ne sont pas des critères "absolus". Les enfants sauvages non plus, ne vivent pas longtemps..."
Je suis d'accord avec ça. Je suis peu porté sur les critères absolus.
Quant aux schizophrènes qui ne vivent pas longtemps, et c'est pourquoi je faisais le comparatif avec Alzheimer, Parkinson... C'est que c'est presque toujours accompagné de dégradations des tissus neuronaux. Ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'autres troubles psychiatriques.
Mais je ne nie pas que les connaissances en la matière soient ténues. Mais de là à dire que la schizophrénie est un mode de la pensée comme un autre, juste en inéquation avec la société actuelle, disons que si pour certains on peut se dire oui, pour les cas plus prononcés (donc ceux où le diagnostic, finalement, est le plus certain), ça devient bien plus douteux.
Bourico : Et toi tu as cent ans ? oo'
"CocoMOUCHe, tu prétends à la gloire de la folie qu'elle est contrôlée par les graves formalités qu'un cerveau peu connaître sous les immédiats de la nature couronnée. Dans ce cas, les gens dont la colère dentelée cruellerait la raison pourrait bâtir leurs chemins qu'avec la refonte de leurs rougeurs authentiques dans les modernes solutions exactes et sommaires des biens cultivés chimistes.
Mais c'est faux. L'homme n'est pas qu'une chimère voguant sur la fièvre éparse de leur être...
Et si c'était la société moderne qui était cette fièvre éparse ? Et si dans le fond, les produits servaient qu'à ne rendre les gens raisonnés aussi fou que les mensonges de notre culture, pour que le raisonné puisse être heureux ?
Les produits ne servent à rien, si ce n'est qu'à rendre les gens fous et idiots, renfermés dans une permanence de soi au niveau de l'esprit, heureux et con. Sans la flamme que bouillonne leur instinct, c'est foutu, tout simplement, c'est foutu, de leurs vies."
Non mais franchement, soit c'est une blague, soit c'est de l'art moderne, soit tu as pris des cours avec Jean Christophe Goddard... Mais quoi qu'il en soit tu es confus, tu t'emmêles les pinceaux, tu ne comprends pas ce que je dis (puisque tu réponds à côté, mais carrément à côté) et tu racontes n'importe quoi.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-68-132576-2-0-1-0-j-ai-un-probleme.htm#message_132610
| InspecteurDerek
| Posté le 21 juillet 2009 à 21:55:10
| Le contenu de ton message est en relation avec la déculturation qui sévit aujourd'hui, Sofea. Quand on rencontre quelqu'un, le but n'est pas de lui complaire, de s'abaisser, de s'entretenir mutuellement dans la médiocrité ; le but est plutôt de s'épanouir ; or, apprendre est un moyen de s'épanouir ; et sur bien des sujets, la réflexion se fait dans le champ de l'histoire et de l'expérience humaine.
=> C'est exactement mon propos, le but n'est pas d'entretenir la médiocrité de discours creux ou vide, mais de donner envie aux gens d'aller de l'avant, attiser la curiosité, leur montrer exactement comment avancer, leur montrer qu'ils sont eux aussi capables de prouesses, plutôt que de monter directement en 5ème alors qu'ils ne savent pas encore passer la 1ere. Et c'est justement là où tu te trompes, d'expérience les gens préfèrent largement commencer par créer des connaissances, parce qu'ils maitrisent ce qu'ils disent, plutôt qu'avoir à ingurgiter et recracher des connaissances toute faites, certes plus pertinents, mais qu'ils n'ont aucun moyen d'éprouver, et d'où la prise de recul instinctive face à des connaissances tirées d'auteurs historiques.
| J'ai peu à échanger avec des êtres désincarnés, qui ignorent leur passé, et qui ne peuvent anticiper l'avenir. J'aimerais poser moi aussi ma pierre sur l'édifice de l'histoire de la pensée, et m'épanouir en compagnie de gens instruits. Mais, à cette aune, cela est impossible.
=> C'est là ton erreur : tu cherches des gens déjà instruits alors qu'il faut donner envie aux gens de s'instruire.
| Et puis, n'importe. Encore que j'essaie de complaire aux autres, je ne le pourrais même point. Je serai probablement toujours en marge. Je n'aime pas les foules. Je suis un sauvage. Dans les bâtiments publics, ou sur les trottoirs, je manque d'air.
=> Être en marge n'est pas un problème, il suffit de se présenter initialement comme étant en marge et au lieu de voir les différences ils se concentreront sur les concordances. ^^
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-68-132576-3-0-1-0-j-ai-un-probleme.htm#message_132636
| Cunoaste
| Posté le 22 juillet 2009 à 03:13:16
| Sofea, il n'empêche que l'exemple de Davaroi est une source d'information bien plus performante que toi gigotant devant Bernard, potentiellement parlant. Faire, grâce à un effort de lucidité, la différence entre absolu et relatif aide a résoudre bien des problèmes, et il en va apparemment de même avec le potentiel et le factuel. Factuellement parlant ton argument est bon. Potentiellement, un peu moins dira-t-on.
=> L'information y est certes plus pertinente et plus condensée, certes, je ne l'ai jamais nié, mais essayer de démarrer un feu avec un chalumeau sur du bois sur lequel on vient de jeter plusieurs seaux d'eau reste moins efficace que de le faire au silex sur du bois sec.
Si on ne donne pas envie aux gens d'apprendre, qu'importe la pertinence et la quantité d'information maximale que l'on peut obtenir d'une source puisque l'on est alors imperméable à tout ce qui sera transmis.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-68-132576-3-0-1-0-j-ai-un-probleme.htm#message_132650
| Davaroi
| Posté le 22 juillet 2009 à 11:02:09
| Tu n'est pas obligée de tout comprendre. Les propos de l'auteur sont d'ailleurs plus accessibles par la suite. (Tu les a lu au moins ?) Il ne faut pas si vite relâcher l'effort.
=> Le problème n'est pas de comprendre, c'est que c'est ennuyeux.
Au bout de quelques secondes ce texte donne envie de faire autre chose, et au final il a généré par ennui tellement de pensées parasites qu'il ne reste plus rien de l'information initialement visée.
| Pour retenir les "liens logiques", comme tu aimes bien cette approche, relève les phrases clées. Et pour approfondir, relis ensuite le paragraphe dans lequel il est inséré.
=> Le problème est que lire un texte qui ennuie revient à juxtaposer des mots, et les phrases clés ne marquent pas une fois vidées de leur sens.
| C'est embêtant, ça. Le travail scolaire que l'on nous impose permet justement de s'accoutumer à la lecture de textes plus difficiles. Après, lorsque l'on se tourne vers des textes plus intéressants, on fournit beaucoup moins d'effort dans leur interprétation.
=> Là on se trouve face à un problème majeur : le travail scolaire n'apprend pas à réfléchir mais à mémoriser et recracher bêtement. Lire scolairement empêche toute forme de réflexion, même s'il permet de lire le plus infect des pavés. Ensuite nombre d'élèves sont imperméables à cette méthode car incapables de se concentrer sur des textes qui n'ont aucun but pédagogique initialement (être des condensats d'information ne rend pas un texte pédagogique).
| Je vais faire un deuxième essai avec un texte de Bergson (classique parmi les classiques) sur le langage :
| [...]
| Si c'est toujours "indigeste", j'ai aussi toute une collection de textes plus simples à interpréter. Voici par exemple une critique du libre-arbitre de Russel, un texte facile :
=> Je suis un mauvais cobaye, et je ne nie pas l'intérêt de la lecture. Je reconnais volontiers qu'il s'agit actuellement du support dont le rapport pertinence/quantité d'information est potentiellement le plus élevé.
La seule chose que je prétend est qu'en se bornant à la discussion on puisse philosopher de manière bien plus que respectable, car il est largement plus simple de donner envie aux gens de continuer par la parole qu'en les gavant d'informations dont ils ne voient pas forcément l'utilité.
Premièrement, Sofea, ils ne passeront jamais la deuxième. Deuxièmement, je ne suis pas simplement en marge par ma propre responsabilité.
Premièrement, apprend leur à passer la première et donne leur envie de passer la seconde et la troisième. Deuxièmement je l'avais bien compris mais je te dis que le tout c'est de l'accepter et te poser de base en marge.
Pour prendre un exemple précis (j'aime les exemples précis) : il y a une différence entre un toqué qui n'arrive pas à se retenir de refaire ses piles de draps (on est là dans le même cas que la folie sanguinaire, c'est un état comme un autre), et un toqué qui refait ses piles de draps sans cesse car il est persuadé que s'il ne le fait pas Saturne va foncer droit sur la Terre dans la seconde.
La différence est qu'il a tort (bien sûr il pourrait avoir raison mais dans la plupart des cas ils sont dans le faux ).
Pourquoi t'affirmes sans l'ombre d'une hésitation qu'il a tort, alors qu'après tu dis qu'il pourrait avoir raison. Ca veut juste dire que tu n'en sais rien.
Je dis que le schizophrène a tort parceque dans leurs prédictions ne se réalisent jamais, d'expérience.
Quand on n'a jamais fait l'expérience de ces personnalités/troubles on s'imagine des trucs. Dans les faits les choses sont bien plus claires.
J'ai vue beaucoup de ces personnes dire des choses insensées. Et je dis qu'elles sont insensées pour la raison la plus évidente : c'était faux, ce qu'ils prédisaient n'arrivaient pas. Ce n'est pas plus compliquer que ça.
Un type me dit que s'il ne refait pas ses tas de draps cent fois, la Terre explosera dans les dix minutes. Je l'empêche de les refaire, la Terre n'explose pas. "Point".
Un autre vient en se prétendant Président de l'Australie et d'une instistution. Il ne l'est pas. De prime abord ça semble tout de même assez clair comme situation. ^^
Du moins dans les faits. Par écrit, peut-être moins. Mais c'est toujours pareil. Si on me décrit tout ce qui se passe au niveau microscopique pour que je puisse bouger mon bras, ça me semble incroyablement compliqué. Pas dans les faits.
Et c'est toujours la même chose. Eloignées de l'expérience et de la pratique, les théories se voient toujours sanctifiées (il suffit de voir la fascination pour le paranormal et les explications à n'en plus finir, quand dans les faits les choses se réalisent naturellement).
Enfin bon.
Si je rajoute qu'il pourrait avoir raison, c'est parcequ'on est jamais à l'abri d'une coïncidence, d'un effet papillon malencontreux, bref parceque moi j'essaye de faire le moins d'ommission possible et de ne pas "affirmer sans la moindre hésitation", justement. ^^