Avant toute chose, je précise que je n'ai aucun problème avec la marque du plombier moustachu. J'ai d'ailleurs été possesseur de nombreuses consoles estampillées Nintendo, que ce soit des machines portable ou de salon.
Or, donc, j'ai souvenance d'une époque lointaine où la Wii portait encore le nom de code "Révolution". Eh oui, les plus jeunes ne le savent peut-être pas, mais Mr. Iwata espérait révolutionner le monde vidéo-ludique.
Maintenant que nous avons restitué le contexte, remettons les pendules à l'heure. Et demandons-nous quel constat pouvons-nous tirer de cette fameuse Wii:
Première chose, le contrôleur: Une télécommande en guise de pad. Why not. 7 petits boutons + une croix directionnelles. Alors qu'une PS3 en compte 13 + une croix et deux sticks. Néanmoins, l'arme secrète de la wii est quelque chose d'invisible(tout de suite, cela donne vie): une fonction gyroscopique censé changer le regard que nous portons sur le jeux vidéo. Rien que ça... Plus tard, la console de Sony pillera cette idée avec sa Sixasix. Il conviendrait d'imputer cette découverte à la firme de Mario, afin qu'elle en retire les louanges mérités.
L'innovation, ça à du bon, mais il vient un temps où il faut mettre les idées en pratique. Voyons ce que cela donne pad en main - et c'est là où mon analyre devient un tantinet subjective - en ce qui me concerne, J'ai joué à moult party game à la mode, allant de la boxe au ski, en passant par de la dances etc... Quelque soit le jeu, plutôt que d'avoir la sensation de faire corps avec mon avatar, j'ai toujours eu la désagrable impression d'actionner des bouttons invisibles dans le décor, tant la retranscription de mes mouvements à l'écran s'avere laborieuse. Une petite pichenette d'un côté pour effectuer un long mouvement tranversalle, et en voila une autre vers le bas, la gauche, la droite, sans oublier certaines phases de pure incohérence(bug, gestion des mouvements archaïques, etc...). Hum, quand monotonie et désespoirs ne font plus qu'un. J'aurais peut-être dû rester confortablement assis dans mon fauteuil. Je ne sais pas si ce sont les jeux ou le pad qui fait défaut, mais une chose est sûre, c'est pas fendard du tout.
Cette télécommande aspirait promouvoir le fun et le réalisme. Il n'en est malheureusement rien. Pire encore, on se coltine des silhouettes disproportionnées comme pour refléter l'aspect totalement arcade des jeux, en dépit du réalisme pourtant annoncé depuis le départ.
Quand on regarde sa line-up, je m'interroge sur cette révolution tant attendue qu'espérer fomenter la Wii. Je me remémore la dialectique de Nintendo: toucher un autre public, de nouveau joueurs. En fait, la vraie révolution, la seule révolution, c'est d'avoir casualisé le jeu vidéo. Toucher un autre public ? Toucher LE grand public. Tu parles d'une révolution, j'appelle ça une contre-révolution... Seul point positif: Mes potes non-gamers ne rechignent plus à se taper des soirées jv, eh oui, la casualisation à parfois de bons côtés...
Je ne suis pas dupe, dans notre société marchande, l'objectif est de vendre. Ce choix est désormais assumé par Nintendo. Cependant, en tant que consommateur malgré moi, mon âme de joueur en prend un sacré coup.
Un simple regard sur le dernier Top spin et de ses differents portages permet de corroborer mes propos. Expliquez-moi comment pouvons-nous encore considérer la wii comme une console sérieuse ? L'axe qu'a pris nintendo ne me plait pas. A mon sens, sa dernière vraie console fut le DS. Et l'histoire s'arrêtera là.
Certes, le portrait que je dresse s'avère plutôt sombre, c'est le moins qu'on puisse dire. J'en ai pleinement conscience. Cependant, j'espère sincèrement que le modo laissera mon topic tel quel. Car, je ne pense pas être le seul à avoir tiré de telles conclusions.
Je mets en garde ceux qui tenterons de me pondre une antithèse frontale, car cette antithèse, je pourrais presque l'écrire moi même. Après tout, Nintendo est bien le premier constructeur à se mouiller autant. Personnellement, j'ai seulement eu l'impression d'avoir été lésé avec la wii. Je ne me reconnais pas du tout dans l'orientation choisie par le géant japonais, ce géant qui m'a pourtant fait rêver quand j'étais petit. Et ça, ça fait mal