Oui.
Une note soufflée entre deux feuilles éveille vos sens
En s'engouffrant dans vos cheveux le vent apaise
Il emporte les doutes que vous n'exprimez pas
Et les murmure à quelqu'un
L'orchestre de votre jardin joue cette mélodie
C'est l'art de chanter avec le silence
Personne ne semble écouter ce qui nous est adressé
Cette langue est étrangère
Ce souffle agace, amuse, terrifie, excite et calme
Il trace une ligne sans courbe sur le chemin que tu suis
Perdu dans un orage tu sens la puissance de sa colère
C'est sa tristesse qui résonne
Car il n'est jamais entendu
C'est mon premier poème.
MrNutz57, j'ai connu ça aussi cette année, ça ma tué...
Si c'est ton premier c'est bien, continue.
Un enfant sans foyer, vagabond juvénile.
Chassé sur les trottoirs, constamment en péril.
« Le moi est haïssable », disaient nos ancêtres.
Et ce precêpte là, il le suit à la lettre.
Il se fond dans la rue, personne ne le remarque.
La mort et la misère, il en porte les marques.
Personne s'en aperçoit, on trouve ça normal.
On se laisse commander par l'instinct animal.
Nous avons pas changé depuis la préhistoire.
Toujours rude est notre âme, aride est notre corps
Mais un coeur d'homme est bien plein plus rocailleux encore
On y fait pousser c'qu'on peut et on l'soigne, avec espoir
Cet enfant mène une course perpétuelle
Certains plongent dans les piscines, lui dans les contenaires
Pour trouver à manger il remuerait le ciel
On proclame l'ère du progrès , On manque vraiment pas d'air
L'espèce humaine sombre dans la décadence
La vie est une jungle de plus en plus dense
On a beau bâtir des châteaux en Espagne
Notre air civilisé n'est guère plus qu'un pagne
Nous sommes l'incarnation de tout nos vices
On est aussi égoïste que Narcisse
On est des authentiques fleurs artificielles
Sauf qu'on a pas d'pollen mais bien du fiel
Putain dîtes-moi ou est ma terre promise
Je ne vois qu'un désert et des terres en friches
Un monde bon pour les politiques, les flics et les riches :
Ils prennent le gâteau et piétinent la cerise
Dans les eaux du Gange comme dans l'sable du Sahel
Sur la bande de Gaza comme au coeur d'Israel
Des cadavres reposent la face contre terre
Jeunes pousses décimés par la guerre, la misère
D'un côté y a l'Europe et les Cainri
De l'autre y a les Latinos, l'Afrique, le Moyen-Orient
Si l'argent n'a pas d'odeur, la misère a un visage d'enfant
Et le pauvre mendiant en est l'égérie
On transforme le visage de l'innocence
Magnifique mot utilisé à contre-sens
Il a pas d'quoi s'acheter un nouveau pantalon
Messi est millionnaire : Il a tapé dans un ballon
Ouvrez les yeux : La conclusion s'impose
On s'plaint on dit qu'la vie n'est pas toujours rose
Lui devant les malheurs il reste stoïque
Nous on pleure au moindre problème : Y a comme un hic
C'est pour ça que j'vous dis : Arrêtez d'vous plaindre
On vous écoutera plus si vous cessez pas d'geindre
Ici Calibre38, qui vous passe un message :
La misère est un fléau, l'argent est une cage
XIV : Vents stellaires
Il est des soirs à la teinte particulière,
Le plus souvent en automne, où le vent stellaire
S'engouffre dans les rues en haut de la colline,
Vides mais emplies d'une lueur cristaline.
Les feuilles mortes tombées des étranges ormes
Et la fumée des cheminées prennent des formes
Inconnues, sorties de l'espace du dehors,
Et Formalhaut dans la brume épie vers le nord.
C'est l'heure où les poètes sous la lune savent
Quels fungi poussent sur Yuggoth, et quels suaves
Parfums de fleurs Nithon exhale entre ses mers.
Aucun jardin n'en exhale d'ainsi sur Terre,
Mais pour chaque rêve que ces vents nous apportent,
Une douzaine des nôtres ils nous emportent !
Deux remarques : d'une, pardon pour avoir failli sur l'alternance rimique, de deux, vous aurez reconnu à la source de mon poème le fameux sonnet lovecraftien, Star-Winds, dont le premier tercet donnera le nom du non moins fameux recueil : Les fungi des Yuggoth.
Je croyais en l'amour
Il m'a laissè tomber
Je croyais en l'amour
Mais il m'a fait pleurer
Il a cree un rêve en moi
Un rêve de bonheur
Il a jouè avec mon coeur
Et s'est moquè de moi
Il a fait naitre l'espoir
Quand tout ètè noir
Il a dessinè une image
Pour que je voie un mirage
Un jour il est venu
M'a dit tout est fini
Je regrette de l'avoir cru
Voila il est parti
Depuis je connais le chagrin
Partout il m'accompagne
Et je me retiens chaque matin
De verser des larmes
voila c'est mon 2eme poeme j'attends vos impressions.
ça c'est mon deuxième poème aussi:
Assis sur le toit de ma vieille école si pâle
J'observe ce voile de nuages offert par la nuit
C'est entre ces lucarnes de mousse blanchie
Que s'offre à mes yeux ce ballet d'étoiles
Regarde comme elles te sourient avec entrain
J'espère que tu partages avec moi ce spectacle lointaint
Car après tout, le ciel fait parti des rares choses
Que nous partageons tous sur cette planète morose
Le voile blanc s'épaissit, ne bouge pas l'entracte est arrivée
Profites-en et rassembles les mots de cette rude journée
Ils te reviennent en écho, te blessent et te protègent
Utilise les comme compagnons lorsque les rideaux se lèvent
Assis sur le toit de ma vieille école si pâle
J'observe ce voile de nuages offert par la nuit
C'est entre ces lucarnes de mousse blanchie
Que s'offre à mes yeux ce ballet d'étoiles
Des ombres dansent sur ce mur qui te sert de plafond
Amuse toi à les reconnaitre car eux-mêmes murmurent ton nom
Une appréhension t'envahit soudain et hurle dans ton estomac
Mais ne t'inquiète pas, ce soir les étoiles sourient pour toi
Pandaloha: Pour un second essai je trouve ça pas mal du tout!
Au plaisir de te relire.
Je veux être dans le soleil
de ta peau
Dessiner les couleurs
de tes ombres
Partager l'inexistence
des moments perdus
Envahir tout ton être
de mon coeur profond
Rester à la fenêtre
de l'amour-maison
Voir vaciller dans le lointain
Mes certitudes d'homme bien
Je veux être possédé par notre destin
Voilà comme d'habitude commentaires bienvenus!
Coucou,
Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule internaute qui aime laisser son esprit dériver et poétiser.
J'aimerai bien vous soumettre un des miens, je crois bien que c'est le premier que j'ai écrit et il s'intitule :
Les Etoiles
La nuit, quand je lève les yeux vers les cieux,
J'aperçois les tristes étoiles seules et perdues
Dans ce bel océan qu'est l'immensité bleue,
Hurlant en silence leur solitude non voulue.
Proches mais si lointaines, on peut les croire éternelles,
Pourtant elles sont comme nous autres les mortels.
Leur flamme s'allume dès que tombe la nuit,
Naufragées silencieuses de la Mer de l'Oubli.
Drapées de satin bleu qu'elles trouvent à profusion,
Poudrées de poussière tombée des belles comètes,
Parées de beaux bijoux que tous nous admirons,
Elles scintillent dans la nuit comme lors d'un soir de fête.
Elles cachent leur solitude sous un masque de joie,
C'est pourquoi, sur la Terre, rares sont ceux qui les voient,
Ces petites larmes pendues à leurs paupières,
Car, toutes belles et fières, elles dansent dans la lumière...
Voilà, j'espère qu'il vous aura plu. J'ai créé un blog sur lequel je met un peu tout ce qui me passe par la tête (poèmes, citations bref mes petits délires ), si cela vous tente d'aller y faire un tour : http://thelostdream.skyrock.com . N'hésitez pas à me dire ce que vous en pense .
Au plaisir de vous relire,
Loona12
Je suis pris par le squelette du temps
Allongé sur le bitume
Essayant de taire les sens
Qui me rendent tremblant
Et s'évaporent en surface
Lisses et imperceptibles
Au soleil de mes pupilles
M'étendre là pour attendre
Je suis pris par le squelette du temps
Etendu sur le bitume
Aux milieu des pleurs ruisselants
De la nature morne d'automne
Une douce caresse s'acroit
Puis doucement se meurt
A l'aurore de mon dépit
M'étendre là pour attendre
Je suis pris par le squelette du temps
Pris dans le goudron
Infâme Allégresse.
Qu’elle crie ses peines sous ces abysses,
Qu’elle prie sa perte dans le néant,
L’intrépide âme est esclave de son jugement:
Condamnée à vivre avec ses supplices.
Le gouffre l’emporte, et la dévore,
De tel qu’elle ne puisse plus sourire.
Les astres ravivent ses derniers souvenirs,
Ceux d’un esprit d’effroi et de torts.
L’espiègle rapière l’empale, et rie.
Les tourments la chérissent, la meurtrissent.
Dans l’ombre de ses larmes,
Elle demeure fuyante de peine et de charme.
La brume est sans pitié:
Pas de place pour les répugnés !
Et Rose récite son chant:
Brulez, et mangez-la jusqu’au sang !
L’hiver s’écoule, la protège, la fusille.
La lumière l’embrasse, l’embrase.
A jamais, atrocement, elle s’extase.
Son souvenir d’être vogue dans l’oubli.
Qu’on répugne sans cesse cette âme
Pour les espoirs auxquelles elle s’est attachée,
Qu’on la haïsse. Qu’on la blâme,
Pour les rêves auxquelles elle a espérée.
J'avais écris il y a quelques temps un petit mot à une nana qui commençait à me les briser, je vous laisse deviner pourquoi.
C'était assez ca$h et je vous laisse apprécier ma superbe poésie pourrie :
"Car à mentir et à hurler,
tu as perdu pour que la face,
tu as perdu ta dignité,
et c'est heureux que je t'efface."
___
@ KillersWar
J'aime beaucoup le dernier quatrain
Elle l'a pris comment?
Sinon, c'est pas "tu as perdu plus que la face"?
Sinon, c'est pas "tu as perdu plus que la face"?
Oui désolé, c'est bien ça.
Eh bien elle a fait dans le registre poétique, aussi. Mais le sien, la finesse. Elle a envoyé un copain à elle pour venir me voir. C'était drôle à souhait.
Voila mon nouveau blog http://solidflo57.skyrock.com, ou j'ecris mes poemes,merci d'avance a toux ceux qui y feront un tour qui lacheront des coms.
Desoler pour le double post mais il y a une erreur dans l'adresse c'est http://solidflo57.skyrock.com
Partant de la délicieuse bouche si fréquentée
Frôlant les palpitantes artères tant foulées
Parcourant ce monde qui lui était caché toujours
Traversant les deux tambourinant carrefours
Descendant les durs pavés si entretenus
Survolant la chevelure bru aperçue
Il a enfin pu admiré,la belle en rue
L'embrassant,l'envie de se mettre à la sucer
Aspirant son fluide,il était le vampire
Celui maintenant de ses plus brulants désirs...
_
A l'amant perdu,aux fils corrompus
Mentionnant les femmes folles des vifs soldats
Oubliant les amants près des chambres communes
Unissant,désunissant les lèvres non las
Réunissant les plus beaux maux pour ce qui fut
_
Et des poussières aux fluctuants fleuves ardents
Sans jamais se lasser du bel art quotidien
Tant le corps archange m'est devenu malin
Énumère les mutuels plaisirs désenfants
Bannissant,haïssant les mots fourbes et mutins
Abandonnant ceux que les autres lui ont offerts
Nourrissant mon cœur,magnifique,d'un nouveau matin
J'ai le besoin,étrange,enfantin,capricieux de rabaisser,du moins non,de me l'orienter ailleurs,l'égo qui n'emmène -trop- loin dans l'oisiveté du tout acquis.
Bonjour,aidez moi,critiquez moi.
J'aime bien. Y'a de l'originalité et du style, mais en devenir je dirais. Continue de travailler.
Pour la forme le premier est mon préféré et pour le fond c'est le second!
Est ce que le premier est compréhensible ou faut il que j'y rajoute quelques sous entendus ?